AlahedLes messages de sayed Nasrallah…
résonnent à «Tel Aviv»Jihad HaïdarMercredi 22 février 2017 Les médias israéliens n’ont pas pu ignorer le discours du secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah adressé aux chefs politiques israéliens. Ses positions et ses avertissements ont occupé les unes des médias, et des journaux israéliens. Les positions de son éminence ont dominé les préoccupations de l’entité israélienne, cela est dû à la crédibilité dont jouit sayed Nasrallah parmi le public et les décideurs à «Tel Aviv». En plus de l’importance du contenu de ses messages.Il n’est pas exagéré de dire que ces messages ont profondément gravé l’esprit de l’opinion publique en «Israël». Et ils seront présents dans toute prochaine prise de décision et formeront la base des options opérationnelles dans l’avenir. Il est clair que les institutions politiques à «Tel Aviv», se pencheront sérieusement sur les menaces de son éminence. Dans le même contexte, ces messages renfermaient des messages de dissuasion qui se reflèteront sur le plan politique, sécuritaire et militaire, à «Tel Aviv». Cela est dû- entre autre – à la crédibilité dont jouit son éminence, mais également à la sensibilité et la gravité des messages envoyés. Il est à noter que la seule réponse au discours du secrétaire général, a été faite par le ministre des renseignements Yisrael Katz: «si Nasrallah ose attaquer le territoire israélien ou frapper l’infrastructure nationale, nous allons répondre en frappant toutes les cibles disponibles au Liban, imposer des sanctions qui paralyseront les activités du Hezbollah, exercer une forte pression sur l’Iran pour arrêter l’armement et le financement du Hezbollah», a-t-il menacé. Il faut noter que Katz a fait le lien entre le bombardement des cibles libanaises et l’exécution des menaces du Hezbollah. En revanche, sayed Nasrallah a déclaré la possibilité de cibler les réacteurs d’ammoniac de Dimona en réponse à toute offensive menée par «Israël» contre le Liban. On suppose à la lumière de cet échange de messages, que le Hezbollah ne prendra pas cette initiative, si «Israël» ne mène pas une guerre contre le Liban. Et qu’«Israël» ne serait pas engagé dans une nouvelle offensive à moins que le Hezbollah n’attaque les réacteurs. En conséquence, l’objectif de la dissuasion du Hezbollah a été atteint… Ce n’est pas une abstention réciproque, mais une manifestation de l’équation de la dissuasion mutuelle. Les menaces de Katz d’imposer des sanctions et de démanteler l’axe de la résistance, viennent dans le cadre des tentatives israéliennes de trouver une alternative à l’option de la guerre, au moins dans l’avenir proche. Tenant compte du fait, que ces déclarations proviennent du ministre des renseignements cela implique que ces dits ne sont pas seulement une réaction au discours de sayed Nasrallah, mais plutôt le résultat des délibérations qui ont eu lieu entre les agences des renseignements et opérationnelles à «Tel-Aviv». L’appel de Katz à faire pression sur la République islamique d’Iran, étant la source de soutien et d’approvisionnement du Hezbollah, aux niveaux financiers et militaires. Il est clair que cette approche découle de la perception stipulant que l’imposition de sanctions contre l’Iran pour son soutien au Hezbollah, vise à «séparer le Hezbollah de l’Iran» (comme a exprimé Katz auparavant) et une tentative de réappliquer la formule des sanctions contre le développement du programme nucléaire de l’Iran. L’entité sioniste mise sur des pressions sur le peuple iranien pour le pousser à s’opposer au cout élevé payé par l’Iran à cause de sa politique étrangère, et non pas pour un projet national (tel que le programme nucléaire). «Israël» cherche également à laisser l’Iran sous la menace des sanctions, même après l’accord nucléaire, et ainsi à contourner la réalisation économique de la République, qu’elle visait à atteindre suite à l’accord. Il est intéressant de noter que, malgré les victoires de l’axe de la résistance sur la scène syrienne, «Israël» voit encore la nécessité de travailler à «démanteler l’axe reliant l’Iran au Hezbollah à travers la Syrie et le Liban ». Cet appel implique la nécessité de continuer à travailler de différentes manières, peut-être à ce niveau l’entité mise sur une influence sur l’élaboration de toute formule liée à l’avenir de la Syrie, à travers la Russie et les États-Unis. Bien que Katz ait voulu déformer l’image du Hezbollah, l’accusant d’être un pion de l’Iran, lorsqu’il a annoncé que «le Hezbollah servait les intérêts iraniens et qu’il était prêt à sacrifier l’Etat libanais au service des intérêts iraniens», mais cette position implique aussi aux Israéliens que le Hezbollah est prêt à aller jusqu’au bout, s’ils attaquent la république islamique en Iran, ce qui renforce l’équation de dissuasion régionale à partir du Liban. Source : al-Ahednews, traduit par l’équipe du site Le dossier Hezbollah
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