Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège
25 février 2017
24/02/2017
DU NOUVEAU EN PALESTINE
Bateau israélien ouvrant le feu sur un pêcheur palestinien
Ce n’est pas nous qui faisons des heures sup, c’est l’actualité…
Dun nouveau en Palestine
Le Hamas a un nouveau chef
Élection de Yahya Sinwar : Israël s’inquiète…
Yahia GOUASMI – P.A.S. – 24 février 2017
La situation en Palestine occupée risque de connaitre des bouleversements dans les semaines à venir, en raison de l’élection il y a quelques jours de Yahya Sinwar, à la tête du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza. Il succède ainsi à Ismaïl Haniyeh.
Né à Khan-Younes, dans la bande de Gaza, en 1962, Sinwar a passé 22 ans dans les geôles israéliennes avant d’être libéré en 2011 dans le cadre de l’échange de prisonniers contre Gilad Shalit, le soldat franco-israélien enlevé par la résistance 5 ans plus tôt.
Considéré comme l’homme le plus fort de Gaza, alors même qu’il ne dirigeait ni la branche politique, ni la branche armée du Hamas, il était, jusqu’à son élection, le lien connectant ces deux branches.
Ce haut dirigeant, qui a contribué à établir les Brigades al-Qassam, a supervisé la mise en place de son unité de renseignement, « Majd », qui agit contre les collaborateurs et qui a rétabli la sécurité dans la bande de Gaza.
Courage, patriotisme, modestie, détermination sans faille, autant de qualités qui confèrent à l’homme une réputation sans tache au sein de la résistance. Mais Sinwar force le respect jusque dans les rangs de l’ennemi. En effet, le site pro-sioniste « times of Israël » affirme que « les responsables de la sécurité israélienne qui ont rencontré Sinwar plus d’une fois le décrivent comme un homme impressionnant et cordial, mais n’hésitant pas à utiliser l’action armée», ajoutant qu’« il était prêt à rester en prison afin de forcer la libération d’un plus grand nombre de prisonniers palestiniens ».
C’est pour ces raisons que l’élection de Sinwar a suscité une forte inquiétude chez les responsables de l’entité sioniste criminelle, qui ont conscience qu’une nouvelle ère s’ouvre pour la résistance.
En effet, ce changement à la tête du bureau politique du Hamas à Gaza marque probablement la fin de la période « Mechaal », du nom de celui qui dirigea le mouvement, qui se caractérisait par la diplomatie et les compromis politiques.
Le courant qui est désormais aux commandes rejette toute concession politique à l’occupant et préconise la lutte armée comme seule solution possible pour mettre fin à l’occupation.
Par ailleurs, cette élection favorisera certainement le rapprochement du Hamas avec « l’axe de la résistance », notamment l’Iran et le Hezbollah. On sait que la position « anti-Bachar » (et donc pro-américaine) de la branche politique du mouvement palestinien dans le conflit syrien avait distendu les liens de la direction politique avec la République Islamique et la Résistance libanaise. Cependant, la branche militaire du Hamas continuait à exprimer sa fidélité et sa reconnaissance envers l’axe de la résistance, consciente de l’importance de celui-ci dans sa lutte contre l’occupant.
Parallèlement, sur le plan extérieur, il semblerait qu’il y ait aussi un réchauffement des relations entre le Hamas et l’Égypte et que l’on s’achemine vers un accord politico-économique.
Ainsi, une délégation du Hamas, dirigée par le vice-président du bureau politique du mouvement, Ismaïl Haniyeh, s’était rendue au Caire fin janvier pendant plusieurs jours, où elle avait rencontré des responsables égyptiens, dont le chef des renseignements, Khaled Fawzi. Quelques jours plus tard, une délégation sécuritaire du Hamas de haut rang, regroupant des représentants des brigades Ezzedine el-Qassam, s’était à nouveau déplacée au Caire.
Selon des sources israéliennes, qui suivent cela de très près, les sujets évoqués lors de ces rencontres concerneraient des accords sur :
« l’organisation de la procédure d’ouverture du passage de Rafah, le renforcement des échanges commerciaux entre le Caire et Gaza, la cessation de la campagne médiatique réciproque dans les médias, et la médiation égyptienne entre le Hamas et Israël d’une part, et entre le Hamas et le Fatah de l’autre ».
Ainsi, il semblerait que le Hamas soit sur le point d’effectuer un tournant stratégique, tant sur le plan extérieur que sur le plan intérieur.
Le Parti Anti Sioniste suit la situation avec attention en Palestine occupée, à la lumière de tous ces changements.
En effet, l’élection de Yahya Sinwar, figure de la résistance, ouvre certainement une nouvelle phase dans laquelle le mouvement Hamas va donner la priorité à la lutte armée par rapport à la politique. Cela pourrait entraîner une intensification spectaculaire des hostilités contre l’occupation ces prochaines semaines.
Il semblerait qu’après avoir favorisé la solution politique, les membres du mouvement de résistance aient compris qu’avec le régime criminel de Tel-Aviv, la lutte armée était la seule option.
Quoiqu’il en soit, le Parti Anti Sioniste demeure solidaire de la résistance palestinienne à l’occupation, quelles que soient les formes que prend cette lutte légitime et héroïque.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
« Pallywood » : comment les Israéliens se persuadent d’être, quelle que soit l’horreur de leurs crimes, purs et innocents
Eishton – Le Grand Soir – 24 février 2017
Deux cas récents de militaires israéliens surpris à tuer des manifestants palestiniens révèlent bien le pouvoir et les limites de toute une nation qui a décidé de croire ce qu’elle entend croire, en dépit des preuves évidentes du contraire.
On a appelé cela « Pallywood ». À l’instar de la matière noire, il s’agit d’un phénomène non observable, dérivé de notre besoin d’établir une contradiction entre ce qui est visible et ce à quoi on s’attend.
Alors que nous observions les étoiles, un univers dont on présumait qu’il perdait de la vitesse était en fait en pleine accélération et en expansion. La matière aurait donné le résultat opposé (une contraction) et l’antimatière était en quantité insuffisante pour expliquer les forces provoquant l’expansion de l’univers. Quelque chose d’autre devait être présent, quelque chose d’invisible et ayant pourtant une masse et qui, bien que nous ne puissions le détecter directement ni prouver son existence, donne un sens au monde tel que nous le connaissons.
La nature de l’humanité est telle que nous comblons le vide de notre savoir par un savoir dont nous présumons qu’il est incontournable. Plus grande que notre incapacité à comprendre le cosmos, il y a notre absence de désir d’accepter un cosmos différent de que ce que nous croyons qu’il est.
Les psychologues appellent cela une « dissonance cognitive », c’est-à-dire l’apparition d’une « désaffirmation de ce que l’on croit » : un paradoxe entre ce que nous croyons et ce que nous voyons ne modifie pas ce que nous croyons (ce qui constitue un processus très douloureux à assumer pour la plupart des gens), mais nous amène à créer des interprétations déformées ou nous conduit à un aveuglement sélectif – c’est-à-dire adapter ce que l’on voit à l’aune de ce que l’on désire.
La naissance de « Pallywood »
Pour la plupart des Israéliens et autres personnes du camp pro-israélien, le jour où l’on a détecté pour la première fois que les galaxies tournaient dans le sens contraire fut le 30 septembre 2000.
Muhammad al-Durrah et son père – Capture d’écran de la vidéo de France 2
Source : http://www.pourlapalestine.be/pallywood-comment-les-israe…
Via : https://www.legrandsoir.info/pallywood-comment-les-israel…
Source d’origine : Eishton
Article publié le 17 février 2017 sur +972 sous le titre “Pallywood : The dark matter of the Zionist universe” (La matière noire de l’univers sioniste – Traduction : Jean-Marie Flémal)
Eishton est un blogueur d’investigation israélien et anonyme. Le texte présenté ici est un extrait de l’enquête complète sur l’affaire Deri et sur Pallywood et les pseudo-sciences utilisées pour l’innocenter (de toute accusation grave). On peut lire ici cette enquête en entier, dans son anglais d’origine : “Making a Murderer… only criminally negligent: How Israel turned a serial killer of Palestinians into a clumsy hero.“
BDS : la firme de sécurité G4S perd un nouveau contrat en Équateur
CAPJPO EuroPalestine – 23 février 2017
Le Centre International d’Études en Communication pour L’Amérique Latine (CIESPAL) a décidé de ne pas renouveler son contrat avec la firme de sécurité britannique G4S en raison de sa collaboration avec les violations des droits de l’homme par Israel.
Basé à Quito, la capitale équatorienne, cet important institut de recherche, a coupé les liens avec le N° 1 mondial de la « sécurité », en apprenant qu’il avait participé à la gestion des checkpoints, des prisons et des colonies de l’occupant.
G4S qui a perdu de nombreux contrats depuis le début de la campagne BDS, a annoncé, en 2016, qu’il se débarrassait de la plupart de ses investissements en Israël. Mais il a encore un contrat de formation avec la police israélienne et continue à être impliqué dans des activités de construction de colonies illégales sur des terres volées aux Palestiniens.
Il reste donc la cible de la campagne internationale de Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) lancée par les Palestiniens.
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
Source : http://europalestine.com/spip.php?article12691&lang=fr
Via : https://www.legrandsoir.info/bds-la-firme-de-securite-g4s…
Source d’origine : https://bdsmovement.net/news/bds-activists-score-first-vi…
Bruno Guigue s’en prend ici à Benoît Hamon, mais c’est toute la clique qui est visée. Celle qui ne se contente pas de ce qui lui est généralement reproché, ni de participer à des investissements dans des oléoducs meurtriers sur le territoire des Sioux, mais qui est également complice, à tous les niveaux et de toutes les manières, des crimes d’Israël en Palestine.
Benoît Hamon, voiture-balai d’un PS vermoulu
Bruno Guigue – Le Grand Soir – 23 février 2017
Que certains aient appelé de leurs vœux un compromis gribouillé sur un coin de table entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, rétrospectivement, donne des sueurs froides ! Si « La France insoumise » s’est donné la peine de bâtir un programme, on suppose que ce n’est pas pour se livrer, en catimini, à des marchandages pré-électoraux avec une social-démocratie moribonde. Le péril semble écarté, mais c’est le moment de rappeler quelques évidences.
Il faudrait l’admettre une fois pour toutes : M. Hamon n’est qu’un margoulin chargé de recycler la vieille garde d’un parti vermoulu qui contamine tout ce qu’il touche. Ni son programme de bric et de broc, ni ses concessions aux caciques solfériniens, ni le ralliement alimentaire des girouettes écologistes ne viendront démentir cette analyse. Ceux qui ont combattu la Loi-Travail sous les crachats combinés du « Figaro », du FN, du MEDEF et de Manuel Valls, par contre, en savent quelque chose.
Le pouvoir socialiste a trahi ses engagements, il a failli à sa mission et berné le peuple. La démonstration est plus que suffisante. Que M. Hamon se présente aujourd’hui la bouche en cœur n’y changera rien. Durant toutes ces années, que l’on sache, il a été ministre et député socialiste. Il vient d’investir pour les législatives ceux qui ont poignardé dans le dos les travailleurs de ce pays et ruiné l’indépendance nationale. Sa candidature est une supercherie, une arnaque. C’est la voiture-balai des rescapés d’un quinquennat de trahison.
Depuis 2012, ce dirigeant socialiste a approuvé la politique étrangère d’une présidence qui a battu tous les records de servilité atlantiste, d’arrogance néo-coloniale et de veule soumission à la politique sioniste. M. Hamon se réjouit de notre allégeance à l’OTAN, il répète comme un perroquet les poncifs néo-cons sur la Syrie, il est un chaud partisan de l’intégration européenne et ne voit aucun inconvénient à la politique dictée par l’ordolibéralisme allemand puisqu’il se garde bien d’indiquer comment y mettre fin.
Ses propositions en témoignent. Alors que la monnaie unique européenne est une usine à chômage et qu’il est urgent d’en sortir, M. Hamon veut la sauver. Comment ? En créant un parlement de l’euro. Avec qui, et pour quoi faire ? Il paraît qu’on en rit encore à Berlin. Il veut instituer le revenu universel, mais cette marotte électorale signifie en réalité l’acceptation du chômage de masse. C’est une idée néo-libérale déguisée en lubie progressiste, dans laquelle le secrétaire général de la CGT, à juste titre, voit la « négation du travail ».
Pour exécuter les diktats de la Banque centrale européenne et asservir le pays aux multinationales, le PS a poursuivi sous la présidence de François Hollande une démolition en règle des acquis de la Libération que la droite n’avait jamais osé entreprendre. Redoublant de zèle, les socialistes ont mené aussi loin que possible la mise en cause des droits collectifs, chaque régression permettant de franchir un nouveau seuil symbolique. M. Hamon a la bouche en cœur, mais il est socialiste. Demain, s’il est élu, il fera la même chose.
Source : https://www.legrandsoir.info/benoit-hamon-voiture-balai-d…
OUPS, c’est l’autre ! Car on ne fait pas que bouffer à tous les rateliers… on mise aussi sur tous les tableaux.
Mis en ligne le 24 février 2017