Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège
11 avril 2017
27/03/2017
EN DIRECT DU LAC BAÏKAL
En direct du lac Baïkal
Aujourd’hui, nous relayons à peu près totalement l’ANTIPRESSE n° 69 du 26 mars 2017. Nous l’avons déjà dit, certaines des idées de Slobodan Despot et de ses collaborateurs sont aux antipodes des nôtres. Mais, si « la République n’a rien à échanger avec ses ennemis que du plomb », elle peut toujours – et nous aussi – échanger des idées avec ceux (amis ? ennemis ?) qui en ont. Encore faut-il qu’ils en aient. Ici, c’est le cas et nos lecteurs sont des adultes.
ANTIPRESSE n° 69 – 26 mars 2017
Note aux lecteurs
Comme je l’ai annoncé, la rédaction de l’Antipresse est délocalisée. ce numéro ainsi que les deux ou trois suivants sont rédigés des bords du lac Baïkal, où l’on prend inévitablement de la distance avec le brouhaha ordinaire.
Il fait beau et froid. Le lac est recouvert d’une épaisse couche de glace, nulle lumière n’est visible, la nuit, sur des dizaines de kilomètres de côtes. Ce lieu magique et quasi-désert est en même temps la plus grande réserve d’eau douce de la planète. Dans les décennies à venir, il est appelé à devenir le nombril du monde.
Dès le prochain Antipresse, j’évoquerai plus en détail le but et les circonstances de ce séjour.
Slobodan Despot
Dans ce numéro
- Exergue
- NOUVELLEAKS par Slobodan Despot
- Ame qui vive?
- Éloge de la bêtise
- Emmanuel Macron ou la xyloglossie 2.0
- Albert Caraco: « Arpenter notre évidence » (2e partie)
- Main courante
- TECHNOLOGIE | Cercle magique contre autopilote
- CASQUES BLANCS | Al-Qaïda remercie ses « guerriers cachés »
- CIA | L’article que « Historia » préférerait ne pas avoir publié
- SUISSE | Bourrage d’urnes en Valais ?
- MEDIAS | Polony.tv, un bol d’air dans le PAF
- MANIPULATION | Quand Obama « remplace », Trump « vire ».
- M…! | La tortueuse histoire du mot de Cambronne
- La bêtise, soeur jumelle de l’intelligence
- Promotion
- Rappel
- Main courante
Nous nous permettrons, en notre qualité de lecteurs abonnés à ANTIPRESSE de déplorer que les articles de la « Main courante », dès qu’ils sont ouverts, soient aussitôt recouverts d’un formulaire invitant à… s’abonner et empêchant la lecture de leur contenu. Dysfonctionnement ? Astuce ? Mystère, mais mystère énervant. L.G.O.
NOUVELLEAKS par Slobodan Despot
Âme qui vive ?
Qu’est-ce que l’irruption des pitres dans la vie publique nous apprend sur nous-mêmes ?
Nous Européens n’aurons bientôt plus les moyens de regarder la réalité en face. Tout s’évertue à nous en ôter l’envie. Les politiques et les médias veillent comme dans Molière à mettre des noms convenables sur les laideurs qui choquent — voire à escamoter celles-ci lorsqu’elles deviennent proprement innommables.
Sans qu’on s’en soit aperçu, des taxations infamantes — «fachosphère», «extrême droite» — sont désormais appliquées à des gens qu’on ne peut associer ni de près ni de loin à ces idées radicales. De gauche, de droite ou de nulle part surgissent de nouveaux «pestiférés» dont ni les propos, ni le langage, ni les opinions, ni la manière d’être ne peuvent être qualifiés d’extrêmes — pour peu que les mots aient encore un sens. Leur seul tort, le plus souvent, est de ne pas prendre pour argent comptant les aberrations et les simplifications de la rumeur dominante. Exercer son discernement, vouloir attirer l’attention sur le fond des problèmes est devenu en soi, et a priori, un motif de disqualification.
Le règne de la peur
Dans ce fossé grandissant entre la réalité vécue et ses représentations obligées tâtonne et s’égare la population ordinaire, celle qui travaille et qui vote. Elle tâtonne, parce qu’elle a perdu certains repères essentiels d’une vie en société. La confiance dans les médias est au plus bas, les écoles produisent des ignares et de futurs chômeurs, les politiques s’illustrent par leur conformisme et leur indécision et les certitudes qu’on croyait immuables concernant la famille, la communauté nationale, l’éducation ou l’identité sexuelle sont dénigrées avec une hargne effarante. Les règles de vie ne procèdent plus d’expériences transmises, mais de définitions imposées. Le dressage a remplacé l’éducation.
Cela dit, tout va bien. Nous le disons et nous le répéterons jusqu’à ce que le mal frappe à notre porte et s’invite dans notre cuisine. Nous le répétons encore lorsqu’il a profané notre chambre à coucher. Nous ne le pensons pas, bien entendu, mais n’osons même plus nous avouer ce que nous pensons. Et encore moins le dire. Où le dire? Dans des meetings? Mais les directions des partis écoutent-elles la base? Dans les réseaux sociaux, cette procrastinante agglomération de solitudes? Même plus: ce dernier exutoire est lui-même en train de se corseter et de se censurer. Les délits verbaux et les propos «discriminants» sont plus sévèrement punis, au travail et dans la vie publique, que des actes criminels et la mémoire infinie de l’internet garde trace de toutes nos frasques à l’attention des éventuels employeurs à venir. Nous ne nous en sommes pas aperçus, mais nous sommes ligotés. Et les anomalies de 2016 — contre-information russe, Brexit, Trump — ont eu pour premier effet concret un sensible resserrement de la camisole.
Le temps des pitres
L’union de la peur et de l’absurde engendre l’apathie. D’où l’émergence de la «PRAF-attitude» dont parle Brice Teinturier («Plus rien à faire, plus rien à foutre». La vraie crise de la démocratie, voir le Cannibale lecteur d’Antipresse 68). De fait, le premier parti dans les démocraties modernes est celui de l’abstention.
L’apathie a une sœur jumelle: la dérision. D’où l’irruption sur la scène politique de figures qui annoncent la négation de la politique elle-même. Voici, en France, le Macron®, la logomachine publicitaire projetée sur les planches. Voici en Italie Beppe Grillo, qui brouilla suffisamment les cartes pour soulever une lame de fond — avant de se rallier spectaculairement au système.
Et voici maintenant que la Serbie s’apprête à élire son président. Alors que le premier ministre actuel, Vučić, s’est illustré par son activisme et son méthodique accaparement du pouvoir, il se retrouve contesté par un Borat de province qui aurait poussé la farce jusqu’à véritablement se porter candidat. Ce sympathique provocateur s’est inventé un nom de famille ridicule (Preletačević = «Survoleur»), se fait appeler «Le Blanc» parce qu’il s’habille toujours de blanc et réduit sa communication à un slogan sans aucun contenu: Samo jako!, autrement dit: «Allons-y fort!» Il revendique une attitude «cool», dénonce la «nervosité» du pouvoir et prétend rassembler tous les mécontents sans idée ni cause. Il se définit comme la voix de cette «société civile» qui ne veut plus se reconnaître dans aucun parti car les partis, désormais, incarnent la magouille et la corruption. En quelques semaines, ce pur mouvement («en marche!» pourrait aussi être sa devise!) sans aucun programme est devenu le principal concurrent de l’homme fort du pays.
Est-ce un rebelle ou un pantin, un Coluche inconnu ou un produit de marketing? Les deux sont possibles, encore qu’on l’a vu avec les têtes d’Otpor, le noyau de la «révolution colorée» serbe qui fit tomber Milošević. Peut-être se moque-t-il même d’eux, de ces théoriciens de la «reprise non-violente du pouvoir». Peut-être — mais il est en train de pousser leur propre stratégie de la «société civile en marche» dans des raffinements inattendus.
Le ras-le-bol, la privation de parole et la déception nous font en effet oublier une vérité fondamentale: c’est qu’il y a un régime pire que celui des institutions incapables et corrompues. C’est le régime qui suit l’effondrement des institutions, autrement dit le règne du chaos. La montée des pitres nous venge et nous soulage, mais elle sape en même temps les fondements mêmes de l’ordre où nous vivons. En Serbie, en Ukraine, des guerres civiles ont commencé dans la liesse festive et la satire. Elles n’ont débouché sur aucun progrès notable, sinon celui du pouvoir des mafias et du grand capital globalisé. Les pitres sont le papier à mouches qui attire et qui fixe des énergies susceptibles de mettre en péril de système — si elles s’unissaient autour d’un projet plutôt que d’un rejet.
Mais comment élaborer aujourd’hui un projet? Les projets impliquent la confiance et l’audace. Or nous sommes atomisés, éparpillés, méfiants. Or la peur grégaire est devenue la tonalité de fond de l’existence dans les pays qui ont jadis inventé la démocratie et les droits de l’individu. L’absurde est devenu le moyen d’expression de cette peur. La liberté d’expression n’est plus qu’un luxe incongru et la démocratie, un rite. L’Europe se meurt par les deux bouts: à la fois par l’ineptie des institutions et par l’effondrement des personnalités individuelles. Les deux sont du reste liés par la vieille loi alchimique: ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Aucun projet politique, quel qu’il soit, n’a la moindre chance de réussir s’il ne s’accompagne d’une reconstruction des personnalités. En commençant par redéfinir le sens de l’existence et de la vie en communauté — deux questions auxquelles l’islam fournit des réponses sommaires mais efficaces.
Face à cette concurrence établie sur nos terres, les «outils» de la politique et du droit apparaissent dérisoires. Nous nous évertuons à imposer des lois-cadres à notre existence sans oser dire ce qu’elle est à nos yeux. Nous sommes devenus frêles et timorés, reléguant l’essentiel dans les allusions. Lorsque ce rapport sera inversé, que l’essentiel sera explicite et que le fond se remettra à dicter la forme, nous aurons retrouvé notre âme. Tout le reste est pitrerie.
CANNIBALE LECTEUR de Pascal Vandenberghe
Éloge de la bêtise
Pourquoi ne faut-il pas confondre bêtise et sottise ?
Denis Grozdanovitch fait preuve d’une modestie exemplaire dans l’introduction du Génie de la bêtise (Grasset, 2017) en présentant son livre comme une «flânerie dilettante». Flânerie, certes. Mais dilettante, cela se discute! Sans doute son passé de sportif (tennis, squash et courte paume) reconverti à la philosophie (et au jeu d’échecs) n’est pas étranger à ce regard qu’il porte sur lui-même.
Car si le livre commence et finit par des anecdotes et histoires personnelles (de son enfance pour commencer le livre à un passé récent pour le conclure), son essai sur la bêtise fourmille de références, de citations et de considérations qui montrent sa grande culture et sa connaissance approfondie de ce sujet universel.
Mais attention: il ne faut pas confondre bêtise et sottise. Cette nuance d’importance apparaît dès l’exergue du livre, avec cette citation de Madame de Staël: « La différence que j’établirais entre la bêtise et la sottise est que les bêtes (animales ou humaines) s’accommodent assez docilement des lois de la nature, tandis que les sots prétendent toujours les dominer. »
Partant de cette distinction, si la bêtise, dans le sens que lui donne Madame de Staël, c’est-à-dire une bêtise « naturelle », et par là même susceptible de toucher chacun à tout moment[1], est reconnue et revendiquée par Denis Grozdanovitch, la sottise en revanche, qui trouve quant à elle ses origines dans l’intellectualisme excessif et/ou la conceptualisation abusive, y est vilipendée sans égards.
Ce livre est à la fois une promenade littéraire érudite et colorée, et une réflexion sur notre «modernité»: d’un côté c’est une plaidoirie pour le common sense (ou common decency) prôné notamment par George Orwell, Denis Grozdanovitch s’inspirant fortement de l’écrivain italien Raffaelle La Capria, et en particulier de son livre La mouche dans la bouteille: Éloge du sens commun (Climats, 2005) : « Le sens commun signifie, pour moi, se sentir partie intégrante d’un monde naturel, mais non emprunté ou imité, et encore moins imposé. […] Il signifie s’adresser au plus grand nombre, et pas seulement à ceux qui possèdent l’outillage conceptuel adéquat. Il signifie enfin le sens de la mesure et de la limite, qui après tout sont des prérogatives de la civilisation à laquelle j’appartiens. »
De l’autre, c’est un réquisitoire contre l’intellectualisme excessif : les exemples et situations ne manquent pas, on s’en doute! L’une des sources de référence de l’auteur, outre ses propres expériences et lectures, est ici L’Encyclopédie de la stupidité de Matthijs van Boxsel (« Petite Bibliothèque Payot», 2010), dont le leitmotiv est que nul n’est suffisamment intelligent pour comprendre sa propre stupidité, et qui affirme péremptoirement que «la stupidité est la condition du progrès intellectue l ».
Plus loin, Denis Grozdanovitch retrouve par hasard son ancien prof de maths, et reprend avec lui la discussion engagée alors qu’il était encore son élève: « Mon cher Grozda, […] nous sommes conduits tout droit vers un impérialisme totalitaire de la bêtise à travers le pouvoir des médias qui nous inoculent, insidieusement, passez-moi l’expression, le virus de la connerie réglementaire. Oui, ce que je vois se profiler est que la propagande des États souverains [2] sera bientôt tellement prépondérante que nul ne pourra plus échapper au formatage de la stupidité institutionnelle, ce sera même physiquement dangereux pour ceux qui prétendront y résister. Les quelques énergumènes qui s’y essaieront seront traqués, emprisonnés et remis médicalement au pas. »
Littérature et réflexion, donc: un double plaisir que nous offre ici Denis Grozdanovitch, comme une promenade en forêt, qui permet tout à la fois de sentir et entendre la nature en cheminant sur les sentiers, presque sans s’en rendre compte (métaphore de la littérature), et de se laisser porter par sa propre pensée, libre, détachée et éthérée (métaphore de la philosophie).
On Regrettera toutefois que l’éditeur n’ait pas jugé utile de fournir, en début ou en fin d’ouvrage, la liste des ouvrages déjà publiés de cet auteur prolifique – une bonne dizaine –, parmi lesquels nous citerons le premier, Petit traité de désinvolture (José Corti, 2002, « Points Seuil », 2005), mais aussi L’Art difficile de ne presque rien faire (Denoël, 2009, « Folio », 2010) et enfin, dans le genre romanesque, La secrète mélancolie des marionnettes (L’Olivier, 2011). Un auteur aux multiples talents, chantre de la lenteur aux accents poétiques.
Une touche personnelle pour finir: m’est revenu en lisant ce livre le texte d’une chanson de Claude Nougaro, Il faut tourner la page, et en particulier ce passage:
« Il faut tourner la page
Redevenir tout simple
Comme ces âmes saintes
Qui disent dans leurs yeux
Mieux
Que toutes les facondes
Des redresseurs de monde
Des faussaires de
Dieu »
Et comme je suis dans un bon jour, voici le lien pour l’écouter « en vrai », en entier, et en « live ». Fermez les yeux et écoutez !
______________
NOTES
[1] «Tout homme est bête à ses heures de la même façon que tout homme est mortel » : cette citation de Jean-Paul Sartre ouvre le chapitre consacré par Denis Grozdanovitch à L’idiot de la famille, ce gigantesque essai inachevé (mais qui occupe malgré tout trois gros volumes, totalisant près de 3.000 pages !) que Sartre consacra à Flaubert, chez qui la bêtise est au cœur de l’œuvre, en particulier dans Bouvard et Pécuchet.
[2] Cette discussion remonte certainement à plusieurs années. Ce ne sont sans doute plus, de nos jours, les «États souverains» – et qui le sont d’ailleurs de moins en moins, en tout cas dans nos contrées – qui représentent un tel risque (ou une telle réalité, même).
ENFUMAGES par Fernand Le Pic
Emmanuel Macron ou la xyloglossie 2.0
Et si la rhétorique vide du golden boy était entièrement pompée dans le lexique de la pub bancaire?
Des millions de Français ont regardé le débat télévisé réunissant cinq des onze candidats à la présidentielle.
Ils ont tous constaté la vacuité du verbe de l’un d’eux : Emmanuel Macron. Et pourtant, des sondages flatteurs le plaçaient en tête pour sa force de conviction. Comment peut-on absorber la promesse de diriger la France dans un tel néant verbal ? Comment réussit-on à placer des contradicteurs aussi chevronnés dans une orbite sémantique aussi lâche ? Seule Marine Le Pen a osé extraire ce constat de la torpeur ambiante. Est-ce seulement parce qu’il est jeune qu’une majorité de Français avale ses incantations fictives comme des sucreries ? Qu’elle se pâme de ses périphrases comme la poésie d’une nouvelle fonction Smartphone ? Qu’elle adule une pensée absente de sa parole et qui se tapirait dans un faciès enjôleur ? Macron serait-il un thaumaturge 2.0 lorsqu’il lance ses « je vous aime » contrefaisants d’un vieux tube de Julien Clerc ?
Le fait est qu’il « passe ». Nous sommes allés en chercher la raison dans la construction de son format publicitaire, au sens propre du terme.
On sait que Macron s’est entouré d’agences de publicité spécialisées dans la grande consommation et l’e-commerce pour organiser sa communication politique.
Les premières s’adressent à la fameuse « ménagère moins de 50 », mais comme madame Macron n’est déjà plus dans la cible et que lui-même n’y est pas encore, les standards les plus récents de la com en ligne ont prévalu.
C’est Adrien Taquet, cofondateur de l’agence « Jésus et Gabriel », déjà tout un symbole, qui aurait trouvé le nom du parti politique de Macron en forme de slogan « En Marche ! ». Dans les casernes, le terme appartient plutôt au vocabulaire des adjudants, ce n’est donc pas là qu’on trouvera la source d’inspiration. Certains y voient la traduction française de « Move on », un contretorpilleur déguisé en ONG appartenant à la flotte de George Soros. C’est possible, mais ce n’est qu’une hypothèse.
Pourquoi ne pas fouiner dans l’univers de référence bancaire de Macron ? Surprise, son agence a manifestement pompé le dernier slogan de « Soon », la banque en ligne d’Axa. Une banque résolument de son temps, dont l’offre est « 100% mobile, sans conditions de revenus, idéale pour les jeunes ! », dont la signature publicitaire depuis 2013 n’est autre que : « La révolution bancaire en marche ! ».
Autre point commun avec la banque d’Axa, le mode de développement. Ils appellent cela le mode « lean start-up », c’est-à-dire exprimer des convictions très générales avec force, dont les fonctionnalités sont construites progressivement et de façon itérative avec les utilisateurs. Exactement comme le mode d’accouchement du « programme » de Macron.
Le destin du jeune énarque et gendre idéal (sa propre épouse ne s’y est pas trompée), est donc bien le premier cas pratique de lancement d’un produit politique « en mode lean start-up ». On comprend beaucoup mieux pourquoi, dans l’opération phénoménale de R&D qu’a été son passage à Bercy comme ministre de l’économie, on lui ait aussi ajouté l’appli « ministre du numérique ».
On ne s’étonne pas non plus que le site de promotion de campagne de Macron propose le paiement en ligne. Peut-être que s’il est élu, il en fera même un service bancaire ?
Nous commençons à comprendre pourquoi quelqu’un qui ne dit rien et dont les promesses politiques ne reposent sur aucune démonstration réelle peut ainsi séduire une telle proportion d’admirateurs dans le monde merveilleux et paradisiaque des sondés. Macron n’est évidemment plus un homme politique, c’est totalement ringard. C’est aussi dépassé que « culture française », ce plat cuisiné qu’on gardera peut-être encore congelé pour un en-cas. Macron est simplement un produit-geek lancé sur le marché pour impacter le code source du hardware sociétal, façon drag and drop.
Son verbiage n’est pas de la langue de bois mais du format compressé ZIP et tant pis pour ceux qui n’ont pas le plug-in de décompression.
Mais tout ce travail n’est pas que du fait des agences de com. Comme tout corps spongieux en politique, Macron s’est imbibé tout seul du langage bancaire, que d’ailleurs, il « assume pleinement ». Le « bon sens près de chez vous », il le laisse à Fillon. Lui qui est d’accord sur tout et avec tout le monde, c’est plutôt « le pouvoir de dire oui » du Crédit Lyonnais, même si à l’époque de cette pub, il n’était pas encore né. A « l’autre façon d’être une banque », il substitue l’autre façon d’être candidat, « parce que le monde bouge » comme dirait le CIC. Et lorsque Fortuneo déclare « j’aime ma banque » il assène qu’il aime son public qui applaudit en phase avec les ordres envoyés par « chat », par ses metteurs en scène. Il ne se cache de rien, les voix des Français le captivent, comme autrefois la BNP qui osait : « Votre argent m’intéresse ». Même la presse s’est installée dans le registre « investissez dans la réussite » comme le slogan d’HSBC, pour pousser à voter Macron.
S’il est élu, il pourra dire « Aujourd’hui je l’ai fait » et remercier ING Bank.
Le désinvité de la semaine
Albert Caraco : « Arpenter notre évidence » (2e partie)
J’ai évoqué brièvement, dans Antipresse 67, la vie et les idées d’un des vrais auteurs maudits du XXe siècle.
Voici un deuxième choix de textes tiré de son Bréviaire. Cela commence par «Nos intellectuels ne savent que jouer, et nos spirituels ne savent que mentir. Aucun ne songe à repenser le monde…» — Et cela finit par: «Nous aimons mieux l’irréparable que la survie dans un avortement recommencé.» Entre ce début et cette fin, pas une phrase qui ne heurte nos idées reçues de plein fouet !
*
Le Bréviaire du Chaos est la quintessence et la synthèse de sa pensée dans sa forme la plus prophétique et la plus brutale. Ce choix d’extraits touche à ses grands sujets: suicide environnemental, illusions menant à la guerre, abrutissement collectif, mensonge des religions, salut par le matriarcat. Et, par-dessus tout: nécessité de revenir à la pensée sans entraves et aux évidences premières.
Slobodan Despot
- Slobodan Despot lit le Bréviaire du Chaos sur SoundCloud(partie 2, 16 min.)
Main courante
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CASQUES BLANCS | Al-Qaïda remercie ses «guerriers cachés»!
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MANIPULATION | Quand Obama «remplace», Trump «vire»
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La bêtise, soeur jumelle de l’intelligence
Et laissez-moi encore vous dire pour la mille et unième fois ce qui est évident depuis des siècles : que le philosophe sera toujours ridicule !
Et bête ! Mais d’un bête ! Car enfin, la bêtise n’est rien d’autre que la sœur jumelle de l’intelligence et s’épanouit en fleurissant non pas sur le terreau vierge de l’intelligence, mais bien sur la glèbe féconde arrosée de la septième sueur des penseurs et des sages…
Et je souscris à la croyance commune qui voit dans les penseurs les plus profonds les fournisseurs de la plus solide des bêtises. […] Étrange ce gauchissement de toute formule sitôt qu’elle est confrontée avec la vie. Si grande soit-elle, une philosophie, plus elle est proche de la vie, plus son ridicule — par une sorte de feinte, de cabriole démoniaque — s’affirme considérable : on met alors droit dans le mille et il a nom « bêtise ». C’est avec effroi qu’on s’aperçoit que plus c’est sérieux, moins c’est sérieux !
— Witold Gombrowicz, Journal.
Lac Baïkal
Puisqu’on y est, tiens…
Vous reprendrez bien une tasse de ciguë ?
C’est en anglais, c’est écolo et ça fait peur :
Le lac Baïkal est envahi par l’algue Spirogyra, synonyme de contamination fécale
Les rives du lac où la pollution « se voit »…
http://havacuppahemlock1.blogspot.be/2015/08/russias-lake…
20% de la réserve d’eau douce du monde entier se trouve ici, et… elle n’est plus buvable.
Une étrange créature aquatique échouée sur le bord du lac Baïkal – Très gros dauphin, disent certains, mais… les dauphins n’ont pas la queue poilue, alors quoi ?
Phoques d’eau douce en sursis – Photo de Sergey Gabdurakhmanov
http://siberiantimes.com/other/others/news/n0287-identity…
On peut toujours essayer de dessaler l’eau de mer pour la boire. Sauf que… l’eau de toutes les mers est, elle aussi, polluée.
Question : les Russes ont-ils une idée pour assainir leur lac ?
Les frais de recherche et de mise en œuvre de l’assainissement du Baïkal n’incombent-ils pas à toute la planète ?
Au lieu de leur faire la guerre pour satisfaire les caprices des McCain et des Soros…
Ancienne sculpture immergée – Trésors de l’humanité – Lac Baïkal
Il n’y a pas que les lacs au monde, il y a aussi les volcans et tout ce qui va avec…
Surprise ! Les scientifiques ne s’y attendaient pas…
Un volcan du Kamchatka entre en éruption, pour la première fois depuis 250 ans
Il s’est manifesté pour la dernière fois en 1769
« C’est une totale surprise pour nous. Nous continuons à le tenir à l’œil et nous analyserons les dangers possibles au fur et à mesure que les informations nous parviendront » a déclaré à l’agence TASS Olga Girina de l’Équipe Spéciale de Réaction aux Éruptions Volcaniques du Kamchatka (KVERT)
Le volcan a commencé à cracher des cendres vendredi soir jusqu’’à 7.000 mètres de haut, et elles auraient pu recouvrir la ville de Severo Kurislsk, située sur l’île de Paramushir.
Les experts croient que le danger est passé, bien que le code orange reste activé en ce qui concerne les risques encourus par l’aviation.
Le volcan Kambalny a 2.156 mètres de haut et il se trouve au sud du Kamchatka. Il est entré en activité pour la dernière fois sous le règne de l’impératrice Catherine II, en 1769.
Il se trouve à peu près 300 volcans sur le territoire de la péninsule du Kamchatka, dont 29 en activité. En décembre dernier, le volcan Shiveluch – qui se trouve au nord du Kamchatka – est entré en éruption et a craché des cendres jusqu’à 11.000 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Source : https://www.rt.com/viral/382331-volcano-eruption-russia-k…
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
De la foudre au volcanisme, l’environnement préhistorique et les fresques de la grotte Chauvet Pont-d’Arc
Frédéric LAVACHERY
Pôle Haroun Tazieff en Vivarais-Velay, les Ouches, 43430 Chaudeyrolles
Le 10 mai prochain, Frédéric Lavachery est invité à faire une communication au deuxième Symposium international sur la foudre et les phénomènes orageux :
https://www.labofoudre.com/symposium-2017/
Alors que les scientifiques français en charge de la grotte Chauvet comme ceux qui s’occupent de la géologie et du volcanisme dans l’Hexagone ne veulent pas en entendre parler, le comité scientifique du programme de ce symposium a considéré que cette recherche devait être portée à la connaissance de la communauté scientifique internationale. Ils ont donc fait une entorse à leur propre règlement en invitant un non-scientifique à rendre compte de ses recherches.
Ci-dessous en avant-première, résumé de cette communication :
Le mont Mézenc, haut lieu de la néotectonique et du volcanisme dans l’environnement des grottes préhistoriques des gorges de l’Ardèche (France), est-il le siège d’un « paysage de la foudre » qui, à l’instar du volcanisme actif, a pu marquer la cosmogonie au Paléolithique supérieur ?
La découverte, en mai 2015, par l’interprétation du panneau du Mégacéros de la grotte Chauvet-Pont d’Arc, d’un épisode éruptif hydrogazeux survenu il y a environ 35 000 ans au lac d’Issarlès, confirme l’intérêt d’une approche de l’art paléolithique par l’examen du rapport de l’homme à son environnement.
La contemporanéité de l’art de Chauvet et de l’activité volcanique du Vivarais et du Velay oriental, constatée en juin 2013, ouvre une série d’interrogations sur le rapport de l’homme au paysage, notamment en ce qui concerne les événements telluriques, astronomiques et atmosphériques dont il est le siège.
Il est frappant que les grottes habitées ou ornées des gorges de l’Ardèche soient situées à la charnière géologique de la roche plutonique ou volcanique et de la roche sédimentaire. L’homme de l’âge de la pierre, artisan de ce matériau premier de la culture humaine, aurait-il pu rester insensible à ce contraste ? A cinq lieues de la grotte Chauvet, il aura pu observer la roche du feu coiffer celle de l’eau : le basalte du plateau du Coiron est littéralement posé sur les sédiments marins. Le basalte, Neandertal et Cro-Magnon l’ont vu sortir des entrailles de la Terre, notamment dans l’axe volcano-tectonique NO-SE qui structure la morphologie du paysage d’Ardèche et de Haute-Loire. La formation de la pierre par l’eau, ils l’ont observée aussi bien par le dépôt de la calcite dans les grottes que par l’activité des fontaines pétrifiantes en zones de volcanisme actif.
Dans la grotte Chauvet, une fresque présente un lion dont l’œil est formé par un coquillage. On trouve des coquillages dans le calcaire affleurant sous le basalte du Coiron mais aussi dans la sépulture paléolithique d’un enfant, découverte dans la grotte du Figuier (gorges de l’Ardèche).
On peut raisonnablement émettre l’hypothèse que les artisans de la pierre au Paléolithique ne confondaient pas les caractéristiques d’une pierre générée par le feu avec celui d’une pierre engendrée par l’eau. La formation de la carte mentale du territoire par les artisans préhistoriques a pu intégrer la distribution des roches selon une classification pierre du feu / pierre de l’eau. Cette distribution répondant à des données morphologiques du paysage, c’est la configuration même du paysage et sa qualification au regard de critères naturalistes qui devient une source de maîtrise de l’espace.
Le phénomène éruptif figure à l’évidence parmi les marqueurs majeurs du paysage tant au plan structurel qu’événementiel, tant au plan de la prévention des risques que de la formation d’une cosmogonie Terre-Ciel. On voit immédiatement que la pertinence d’une recherche sur le paysage fugace et permanent de la foudre est une hypothèse à travailler au même titre que celle du paysage volcanique, pour la paléoanthropologie.
La recherche des éruptions contemporaines de l’occupation de la grotte Chauvet est en cours depuis 2013. Dans un futur proche, des études en collaboration avec des organismes de recherches partenaires, portant sur la typologie et les caractéristiques des orages dans le périmètre d’arpentage des artistes du site préhistorique de Chauvet, permettront d’affiner nos hypothèses.
La première campagne de terrain portera sur le sommet de l’axe volcano-tectonique qui conduit naturellement aux gorges de l’Ardèche. L’axe NO-SE siège des éruptions au long de la Préhistoire est aussi celui du couchant au solstice d’été, à quelques degrés près selon les variations astronomiques. Coïncidence qui a pu également entrer dans la cosmogonie des artisans et artistes de Chauvet. Cette hypothèse mobilise la curiosité pour tout ce qui a trait aux relations que la Terre et le Ciel peuvent entretenir par le feu dans l’imaginaire humain : embrasement des cieux par le soleil couchant, par l’éruption volcanique ou par la foudre.
Participants
Dr. Raymond Piccoli, (président du comité/Committee chair), Laboratoire de Recherche sur la Foudre, unité de recherche Pégase (France).
Pr. Pascal ANDRE, Clermont-Auvergne University, Laboratoire de Physique de Clermont, LPC+ (France).
Pr. Vladimir Bychkov, Academician, Russian Academy of Natural Sciences, President of Russian Committee on Ball Lightning (Russia).
Dr. Laurent Caumon, SAMU 15, Henri Mondor Hospital, Aurillac (France).
Dr. Marie-Agnès Courty, CNRS, Laboratoire PROMES, UPR 8521, Perpignan (France).
Dr. Régis Darques, CNRS, UMR 5281, Montpellier (France).
Pr. Geert Dijkhuis, President International Committee of Ball Lightning, Mathematics Dpt, Eindhoven University of Tech. (R), Convectron N.V (The Netherlands).
Pr. Philip Papaelias, Department of Astrophysics, Astronomy and Mechanics, National University of Athens (Greece).
Pr. Mikhail Shmatov, Ioffe Physical Technical Institute, Russian Academy of Sciences (Russia).
Pr. Karl Stephan, Departement of Technology, Texas State University (USA).
Pr. Hui-Chun WU, Institute for Fusion Theory and Simulation (IFTS) and Department of Physics, Zhejiang University, Hangzhou (China).
Palestine
(Non, pas question de s’arrêter)
Séparation du CRIF et de l’État
TOUS AU RASSEMBLEMENT À BEAUBOURG
SAMEDI 1er AVRIL À 14 H !
Merci à toutes et à tous de noter que malgré les pressions exercées par le CRIF, NKM, l’ambassadrice d’Israël & Co… nous nous rassemblerons le samedi 1er avril à 14 H à Beaubourg, pour dénoncer le régime colonial de l’occupant, et pour exiger des sanctions, en lieu et place de la collaboration actuelle du gouvernement avec l’apartheid israélien.
Source : http://www.europalestine.com/spip.php?article12779
Les BDS qui font vraiment mal :
L’Iran sanctionne 15 sociétés américaines pour soutien à Israël et au terrorisme
France Révolution – 26 mars 2017
L’Iran a décidé de sanctionner des sociétés américaines pour le soutien qu’elles apportent à Israël et aux «actions terroristes» de l’État hébreu, a rapporté l’agence de presse officielle de la République islamique.
D’après l’agence de presse officielle iranienne Irna, Téhéran a décidé le 26 mars de décréter des sanctions contre quinze entreprises américaines, en raison de leur soutien à Israël et «aux actions terroristes de ce régime».
Cette décision, qui est largement symbolique puisque ces sociétés ne font pas d’affaires avec l’Iran, intervient deux jours après que les États-Unis ont pris des sanctions contre 30 sociétés et individus de dix pays étrangers accusés d’avoir collaboré avec le programme d’armement de l’Iran.
Selon les informations diffusées par Irna, «toute transaction est interdite avec les sociétés [visées], leurs biens seront saisis et leurs responsables ne pourront pas obtenir de visa» de la part des autorités iraniennes.
Parmi les entreprises en question, figurent la compagnie United Technologies dont la branche de défense est accusée de vendre des hélicoptères à Israël, ITT Corporation, active dans 100 pays et spécialisée dans les composants industriels, ou encore Bushmaster Firearms International, qui fabrique des armes à feu. La compagnie Re/Max Real Estate est aussi accusée par Téhéran « d’acheter et de vendre des logements dans les colonies situées dans les territoires occupés» palestiniens ».
Vives tensions entre Washington et Téhéran
Cette annonce intervient alors que le ton ne cesse de monter entre Téhéran et Washington depuis l’arrivée au pouvoir du président Donald Trump. Ce dernier a dénoncé à plusieurs reprises l’accord conclu à l’été 2016 sur le programme nucléaire iranien.
Ces sanctions iraniennes sont aussi «une réaction» aux sanctions américaines imposées en février après un test de missile par Téhéran, précise encore Irna.
En outre, le Congrès américain prépare en ce moment une nouvelle loi qui qualifiera les Gardiens de la révolution, le corps d’élite de l’armée iranienne, de «groupe terroriste». Les Gardiens de la révolution sont notamment chargés du programme balistique de l’Iran mais possèdent aussi des sociétés présentes dans différents secteurs économiques du pays, dont celui de l’énergie.
A l’inverse, le président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement iranien, Allaeddine Boroujerdi, a déclaré le 25 mars qu’une loi sera présentée début avril pour qualifier l’armée américaine et les services de renseignements de ce pays de «groupes terroristes», rapporte le site de la télévision d’État.
Source : http://france-revolution-investigative-reporter.over-blog…
Élections dans l’Hexagone
Et puisque petit Micron il y a…
Devant une salle à moitié vide, le curieux meeting d’Emmanuel Macron à la Réunion
RT – 26 mars 2017
Le candidat d’« En Marche ! » a-t-il vu trop grand ? Face à la faible mobilisation pour son meeting à la Réunion, il l’a transformé en une séance de questions-réponses avec l’assistance… ce qui n’a pas empêché nombre d’entre eux de quitter la salle.
Emmanuel Macron était samedi 25 mars en déplacement sur l’île de la Réunion, où il devait tenir un meeting devant 4 500 personnes. Son équipe de campagne avait peut-être surestimé l’intérêt des Réunionnais pour le candidat d’En Marche ! : le Petit stade de l’Est, à Saint-Denis, était à moitié vide.
Invectivé dès le début de son discours par un homme du public, le candidat l’a finalement invité à venir le rejoindre sur scène… avant d’en faire de même avec nombre d’autres personnes, raconte Le Parisien. Se sont alors succédées les interventions imprévues du public. « Ce qui devait être un meeting s’est transformé en rencontres », a résumé le candidat à la fin de la séance.
Source : https://francais.rt.com/france/35834-devant-salle-moitie-…
Macron est tellement ignare qu’il en est au point de croire… que la Guyane est une île ! (vidéo 21 »)
Do – Vive la Révolution ! – 26 mars 2017
Enregistré sur France 3 le 26 mars 2017 après 19h30
Il sait même pas ce qu’est la Guyane, mais il veut diriger la France !
La Guyane, ça existe ?
La Guyane, c’est quoi ?
La Guyane, c’est une île ?
Et elle est où, cette île ?
En France ?
Cayenne, c’était quoi ?
Et Kourou, ques’aco ?
Et les fusées françaises,
elles décollaient d’où ?
Les fusées Ariane ne peuvent plus décoller depuis la lutte des Guyanais.
Soutien total à la grève générale en Guyane !
En soutien à la grève de Guyane, faisons comme eux, bloquons les routes de toute la France, grève générale sauvage totale et illimitée partout ! Empêchons les élections présidentielles ! Remplaçons les présidentielles par la révolution qui supprime l’exploitation de l’homme par l’homme !
Bien à vous,
do
Macron veut qu’on se calme, énervons-nous : Vive la lutte de classe !
Source : http://mai68.org/spip2/spip.php?article89
Parlons (Inter) Net
Connaître de l’intérieur les Instituts de sondage et comprendre comment ils enfument
Théophraste R. – Le Grand Soir – 26 mars 2017
En politique, une prophétie auto-réalisatrice est une prédiction sans fondement, mais récurrente, énoncée par les Instituts de sondage, reprise par les observateurs politiques, par les politologues afin de forger des opinions et de modifier les votes.
Par exemple, si Macron est au sommet et Mélenchon en-bas (ou trop bas), des millions de Français vont opter pour le banquier Macron (idole du MEDEF) afin de battre Marine Le Pen. Par suite, les sondages à venir vont confirmer cette tendance qui sera devenue une possible vérité. Le bulletin de vote aura été choisi par les sondeurs.
La résistance du peuple aux choix dictés par les Instituts de sondages, via les médias, relève de l’héroïsme. Mais les « erreurs » des sondeurs dans les élections politiques risquant de discréditer leurs autres sondages (commerciaux…), elles ne peuvent se multiplier ou se prolonger ou tomber dans la démesure (bizness is bizness).
Pour en savoir plus, pour savoir tout, regardez ICI cette vidéo ludique et pédagogique.
Théophraste R. (Sondeur parodique : « Êtes-vous pour des reculs sociaux que Macron appelle réformes ou pour l’abrogation de la loi El Khomri comme le veut Mélenchon ? »).
N.B. Si vous n’avez rien appris par ce billet, merci de le diffuser à ceux qui pourraient s’y instruire.
Source : https://www.legrandsoir.info/connaitre-de-l-interieur-les…
Un dessinateur satirique qui a de la suite dans les idées et connaît ses classiques…
Certains préféreront la méthode Coué :
Mis en ligne le 27 mars 2017