Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège
10 juillet 2017
10/07/2017
PALESTINE EENCORE ET TOUJOURS
Palestine encore et toujours !
Hasta la victoria siempre…
8 juillet 2014 : début d’un des plus importants massacres israéliens en Palestine occupée
« J’ai tellement espéré que quelque chose de positif allait se passer en Cisjordanie, qu’il était impossible qu’il n’y ait pas un mouvement de révolte de la société, que je n’ose plus, que je peux plus écrire sur ce thème, tellement je me sens en colère quand j’y pense. En colère contre les traîtres-dirigeants beaucoup plus que contre les bourreaux israéliens qui font leur boulot de bourreaux, normal, ils sont des bourreaux. Mais Abbas et le Fatah. Voilà les responsables du malheur, les mauvais bergers qui s’engraissent en traficotant avec l’occupant. Peut-être qu’un jour je retrouverai assez de courage pour faire un tableau de ce qu’est le malheur absolu, l’enfer sur la terre : la vie à Gaza. En fait, il y a deux Palestines : le purgatoire en Cisjordanie avec des interstices de vie normale et l’enfer tout noir à Gaza. »
Aline de Diéguez, Correspondance.
« Aux sources du chaos mondial actuel » et autres contes de la Palestine occupée.
Mercredi 12 juillet à 19 h
Rencontre avec le
Pr. Christophe Oberlin
de retour de Gaza
« Israël n’est pas un État, c’est un lobby »
Christophe Oberlin
Le Pr Christophe Oberlin nous fera part à son retour de sa nouvelle mission chirurgicale à Gaza, de la situation qu’il a constatée dans l’enclave palestinienne sous blocus, trois ans après le déclenchement des bombardements israéliens de l’été 2014.
Nous vous attendons nombreux. Faire passer l’information, rompre le silence, voir ensemble comment on peut se mobiliser pour la levée de ce siège barbare, est essentiel.
« Ces jours-ci, les Palestiniens en général, les habitants de Gaza en particulier et avec eux, tous les solidaires internationaux, commémorent le troisième anniversaire de l’agression israélienne de l’été 2014. Plus de 2200 morts, parmi eux, 600 enfants, et 11000 blessés, civils et enfants en majorité, sans oublier la destruction massive de l’infrastructure civile de la bande de Gaza. Et il sera difficile d’oublier, même après des années et des années, difficile de sortir de nos mémoires ces images bouleversantes de 50 jours de bombes, de missiles et d’attaques sanglantes », écrit Ziad Medoukh, professeur de Français à Gaza.
« Trois ans après, souligne-t-il, aucune enquête officielle n’a été faite pour juger les criminels de guerre israéliens, et aucune commission internationale ne s’est rendue sur place pour constater l’ampleur de cette horreur absolue ».
« Les Palestiniens de Gaza craignent la reprise des attaques israéliennes à n’importe quel moment et sous n’importe quel prétexte, car la communauté internationale officielle qui a gardé un silence complice durant la dernière offensive israélienne, n’exerce pas de pressions sur le gouvernement israélien afin qu’il lève le blocus imposé à la population depuis plus de dix ans ».
Ils attendent une réelle réaction internationale qui mette fin à l’impunité de cet occupant. Ils attendent avec un courage à toute épreuve, une sérénité exemplaire et une volonté remarquable. Ils attendent avec un message simple et clair : nous n’oublierons pas. »
Pour plus d’informations et pour débattre avec le Pr.Christophe Oberlin, nous vous attendons ce mercredi 12 juillet à partir de 19 H à la librairie Résistances.
LIBRAIRIE RESISTANCES : 4 Villa Compoint 75017 Paris
(angle 40 rue Guy Môquet)
Métro ligne 13 : Guy Môquet ou Brochant
TEL. 01.42.28.89.52 – info@llibrairie-resistances.com – www.librairie-resistances.com
Le Pr Oberlin écrit aussi des livres. Nous vous en avons parlé à l’occasion. Notamment ici : http://lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.skynetblogs…. et ici : http://lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.skynetblogs…. – Voici, pour rappel, les trois derniers en date
Christophe OBERLIN
Quelle est la blancheur de vos Blancs et la noirceur de vos Noirs ?
Edilivre (17 juillet 2014)
Collection : CLASSIQUE
87 pages
Quelle est la blancheur de vos Blancs et la noirceur de vos Noirs est un essai qui démontre scientifiquement que les soi-disant « races humaines » n’existent pas. Le parti pris pédagogique est l’ironie. Depuis l’origine du mot « caucasien » dans les fantasmes des voyageurs du XVIIe siècle qui visitèrent les harems orientaux, jusqu’à l’impossible définition de « races humaines », Christophe Oberlin, en s’appuyant sur nombre d’anecdotes personnelles, nous rappelle que la terminologie « races humaines » continue à être bien présente, notamment en science. Pourtant l’anthropologie moderne et la génétique démontrent, sans passion, l’ineptie que constitue cette notion. En illustrant son propos d’exemples historiques et actuels, l’auteur nous démontre à la fois l’absence de fondements scientifiques et en même temps la résistance opiniâtre, y compris parmi les médecins, de certaines idées reçues. La démonstration est claire et donne toutes les clés à ceux qui sont désireux de posséder un argumentaire solide, qu’ils soient élèves, enseignants, journalistes ou hommes politiques.
L’auteur
Christophe Oberlin est né en 1952. Titulaire d’un DEA d’anthropologie, chirurgien des hôpitaux et professeur de médecine à la faculté Denis Diderot à Paris, il est responsable de deux diplômes d’université, enseigne l’anatomie ainsi que la chirurgie de la main et la microchirurgie en France et à l’étranger. Il participe depuis trente ans à des activités de chirurgie humanitaire et d’enseignement au Maghreb, en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient.
Christophe OBERLIN
Le chemin de la cour – Les dirigeants israéliens devant la Cour Pénale Internationale
Erick Bonnier (1 novembre 2014)
Collection : Encre d’Orient
140 pages
8 juillet 2014. Pour la troisième fois en six ans, Israël attaque la bande de Gaza, un territoire à peine plus grand que l’Île de Ré où s’entassent un million huit cent mille habitants. Très vite les images du massacre inondent les réseaux sociaux, tandis que les grands médias occidentaux et la plupart des responsables politiques campent sur une position « équilibrée », quand ils ne prennent pas fait et cause pour Israël. On parle encore de « possibilités de crimes de guerre » dans les instances internationales, alors que le grand public les constate pratiquement en direct, à la vue d’images terrifiantes. Plus de deux milles Palestiniens sont tués en quelques semaines, et personne ne conteste plus qu’il s’agit en grande majorité de civils.
Le 25 juillet 2014, au nom du ministre de la Justice de Palestine, Salim Al-Saqqa, et du procureur de Gaza, Ismaïl Jaber, un avocat lyonnais, maître Gilles Devers dépose une plainte contre Israël auprès de la Cour Pénale Internationale.
Débute alors une vaste polémique juridique, tandis que les bombes pleuvent toujours sur Gaza.
À partir de l’entrée en fonction de la Cour Pénale Internationale en 2002, Christophe Oberlin retrace les offensives sanglantes sur la bande de Gaza dont il est, depuis 2001, un témoin privilégié. Il montre comment la Cour Pénale Internationale est demeurée, jusqu’à présent, une instance de riches pour juger les pauvres. Il dénonce ceux qui, y compris au niveau de l’Autorité Palestinienne, ont saboté les saisines de la Cour contre les dirigeants israéliens. Il démontre que ce sont bien les forces combattantes palestiniennes qui demandent l’application du droit international, comme celle du droit interne palestinien.
Après des décennies de violences et de simulacres de négociations, le conflit israélopalestinien est-il entré dans l’ère du Droit ?
*****
Christophe Oberlin est un grand connaisseur de la bande de Gaza où il séjourne plusieurs fois par an. Il est l’auteur à nos éditions de Bienvenue en Palestine, destination interdite, en collaboration avec Acacia Condes (2012) et de La Vallée des fleurs (2013).
Christophe OBERLIN
L’échange – Le soldat Shalit et les Palestiniens
Erick Bonnier (1 avril 2016)
Collection : ENCRE D’ORIENT
183 pages
« Il s’appelle Gilad Shalit, il a vingt ans, il est caporal dans l’armée israélienne, et le Proche-Orient tout entier est suspendu ce soir à son sort ».
C’est par ces mots que le présentateur vedette de la principale chaîne de télévision publique française, David Pujadas, ouvre le journal télévisé de vingt heures le lundi 26 juin 2006. « Le soldat a été enlevé hier par des groupes armés islamistes palestiniens… Paris est concerné car l’otage est aussi français par son père. »
Ainsi débute une saga qui va durer cinq années. Tandis qu’une médiatisation sans précédent de la capture et de l’emprisonnement du soldat israélien envahit le quotidien des Français, les quelques dix mille Palestiniens emprisonnés en Israël ne constituent pour les pays occidentaux rien de plus qu’une statistique.
Christophe Oberlin s’attache ici à nous faire connaître le parcours de certains d’entre eux, leur vie et leurs espoirs. Il nous fait entrer aussi dans le secret des négociations qui ont abouti à l’échange de prisonniers le plus spectaculaire de l’histoire du conflit israélo-palestinien.
Un autre livre à découvrir :
Mazin QUMSIYEH
Histoire populaire de la résistance palestinienne
Préface : Michel Warschawski
Traduit de l’anglais par Jean-Marie Flémal
Éd. Demi-Lune, 2013
416 pages
Les médias occidentaux dépeignent la résistance palestinienne contre l’occupation israélienne comme étant exclusivement violente : résistance armée, attentats suicides, tirs de roquettes, prise d’otages, etc. Dans la réalité, si ces méthodes existent, elles relèvent de l’exception dans un vaste mouvement de résistance pacifique et non violente, voire créative. Dans ce livre fascinant, le docteur Mazin Qumsiyeh synthétise d’innombrables informations provenant de sources variées et originales afin de présenter l’étude la plus complète de la résistance civile en Palestine. Son ouvrage contient des centaines d’exemples de méthodes de résistance aussi héroïques qu’innovantes employées par les Palestiniens depuis plus d’un siècle. L’auteur analyse également les réussites, les échecs, les occasions manquées, et les défis que doivent surmonter les Palestiniens ordinaires dans leur lutte pour la liberté dans des conditions extraordinairement difficiles. Il est le seul auteur à avoir effectué le minutieux travail critique et l’étude comparative des soulèvements (de 1920-21, 1929, 1936-39, 1970), et des deux Intifadas de 1987-91 et 2000-06. Les histoires humaines fascinantes racontées dans ce livre sont autant de sources d’inspiration pour les personnes de toutes confessions et origines politiques afin qu’elles définissent une voie plus efficace et mieux informée pour un avenir de paix et de justice.
L’auteur
Chercheur en génétique et professeur aux Universités de Bethléem et de Birzeit, après avoir enseigné aux États-Unis, le docteur Mazin QUMSIYEH est président du Centre palestinien pour le rapprochement entre les peuples. Figure importante de la résistance populaire dans laquelle il prend une part active et qu’il organise, il collabore également avec de nombreux mouvements pacifistes de la société civile, et a publié plus de 1.000 articles dans des journaux, des livres et sur l’Internet. Il est aussi l’auteur de Sharing the Land of Canaan: Human Rights and the Israeli-Palestinian Struggle (2004, en anglais). Si vous lisez l’anglais, nous vous conseillons de visiter son blog : popular-resistance.blogspot.fr/
Quelques liens pour vous rafraîchir la mémoire :
Interview du Dr. Christophe Oberlin
https://anniebannie.net/2015/07/08/interview-du-dr-christ…
Lettre ouverte à Françoids Hollande et autres racistes qui nous dirigent par Christophe Oberlin
http://reseauinternational.net/video-lettre-ouverte-franc…
On ne peut pas dire que le Conseil de l’Ordre des Médecins (création pétainiste jamais revisitée) se soit couvert de gloire, dans sa poursuite du Dr. Oberlin pour le compte du lobby israélien de France…
AMIF, Conseil de l’Ordre : entretien avec Christophe Oberlin
Et toujours au micro du Cercle des Volontaires
Christophe Oberlin, sur les plaintes contre Israël auprès de la CPI
On a hésité, parce que l’ami Dieudo gesticule comme un mauvais acteur* (qu’est-ce qui lui arrive ? Il aurait fallu Brasseur père, qui se serait effacé et aurait dit ça sans bouger) mais les deux instruments sont tellement sublimes…
Palestine
___________
* Les bons acteurs comiques ne sont pas toujours de bons acteurs tragiques, voyez Molière…
Pendant qu’on y est, on va y aller de notre critique. Il y a longtemps qu’on trouve que le blog de Gilad Atzmon devrait être systématiquement, au coup par coup, traduit en français, exactement comme le Saker. Par les gens du Saker francophone peut-être… ils ne sont pas assez nombreux ? N’ont pas le temps ? Gilad pourrait pourtant, à notre avis, en remplacer bien d’autres sans qu’on n’y perde rien…
Et en attendant la 2e partie de la trilogie de Norman Finkelstein sur la Guerre des six jours (Guerre des 6 jours : que s’est-il réellement passé en juin 1967 ?), voici toujours ce qu’avait à en dire Hassan Nasrallah :
Israël n’a gagné aucune guerre depuis 1967 (1/3)
Transcription
[…] Eh bien, sixième (élément de force pour la cause palestinienne), la persistance et l’endurance des mouvements de Résistance au Liban et en Palestine. Ils ne se sont pas enfuis, ni retirés, ni n’ont déposé les armes, ni n’ont détruit leurs missiles, ni ne les ont jetés à la mer, ni ne les ont jetés à la poubelle, ni ne les ont troqués, ni n’ont changé de ligne, d’alliances ou de positions, malgré tout ce dont nous venons de parler : les menaces, intimidations, accusations de terrorisme, arrestations, assassinats, emprisonnement, blocus, assèchement des sources d’argent, lois imposant des sanctions, (inscription sur la) liste des organisations terroristes, etc. C’est également une chose (très) importante.
Mais le plus important, laissez-moi le souligner, et qui constitue également un véritable succès pour la Résistance au Liban et en Palestine à travers toutes ces (six ou sept) années passées : cette Résistance qui œuvre à sa perpétuation, à sa force, à son état de préparation, à l’augmentation de ses effectifs, sur les plans moral, psychologique, matériel, militaire et sécuritaire, ce même Israël, à (la conférence annuelle) d’Herzliyya (juin 2017), en considérant les pays qu’il a dénommés « les pays arabes sunnites modérés » (et en réalité, la responsabilité de répondre à ces déclarations incombe plus aux sunnites qu’à nous), mais en même temps, Liberman, cet extrémiste fanatique, que dit-il ? Lorsqu’il parle du problème de savoir pourquoi Israël n’est pas parvenu à des accords de compromis dans la région, il énumère un certain nombre de raisons, et je vais juste vous (en) lire deux lignes et demie.
L’une des raisons qu’il énonce, écoutez bien parce que ces paroles ont coûté (beaucoup de) sang, et constituent un succès (véritable), une victoire, une reconnaissance de l’ennemi (lui-même) (que devraient prendre en considération) ceux qui discutent toujours (de cette réalité). Dans ce discours à Herzilya, Liberman dit : « Je considère que l’un de nos problèmes est que depuis 1967, nous n’avons… nous n’avons… (rires) nous n’avons remporté aucune bataille. » Voilà (ce que déclare) Liberman. Je reprends ma lecture : « Je considère que l’un de nos problèmes est que depuis 1967, nous n’avons remporté aucune bataille. En réalité, la dernière bataille, et la dernière fois que nous avons gagné (une guerre), c’était la guerre des six-jours. Qui avait gagné et qui avait perdu ne faisait (alors) aucun doute pour quiconque. » C’est-à-dire qu’en 67, personne n’avait aucun doute qu’Israël avait gagné, et que les Arabes avaient perdu. « L’absence de victoires est une chose qui mène au peu de confiance (en nos capacités) de la partie adverse. » Je vais encore citer un extrait de ses propos (après mon commentaire).
Source : http://sayed7asan.blogspot.be/2017/06/hassan-nasrallah-is…
Mis en ligne le 10 juillet 2017