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22 novembre 2024

Israël méfiante envers la Russie


P.A.S.

 

Yahia Gouasmi

Samedi 22 juillet 2017

D’après l’édition du vendredi 7 juillet dernier du journal israélien « Haaretz », l’entité sioniste criminelle a clairement signifié à son allié américain qu’elle s’opposait fermement à toute présence russe dans une zone de sécurité qui serait établie à la frontière israélo-syrienne.

Selon un haut responsable israélien, la Russie aurait proposé que son armée surveille le sud de la Syrie, rapporte Haaretz. Mais Israël refuse catégoriquement cette idée et demande la présence des Américains pour faire respecter le cessez-le-feu dans cette région.

Cet article est paru le jour de l’annonce conjointe américano-russe sur l’établissement d’un cessez-le-feu à partir du dimanche 9 juillet dans le sud de la Syrie.

En effet, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait annoncé à Hambourg, en marge du sommet du G20, qu’à Amman, en Jordanie, « des experts russes, américains et jordaniens s’étaient mis d’accord sur un mémorandum pour la création d’une zone de désescalade dans les provinces de Deraa, Quneitra et Soueida ».

Dans un premier temps, « la sécurité autour de cette zone sera assurée par des forces et moyens de la police militaire russe en coordination avec les Jordaniens et les Américains », avait précisé Lavrov.

Son homologue américain Rex Tillerson avait également salué cet accord en ces termes : « Il s’agit d’une première indication montrant que les Etats-Unis et la Russie sont capables de travailler de concert sur la Syrie ».

On se souvient que la Russie et l’Iran, alliés de Damas, ainsi que la Turquie, avaient adopté en mai le principe de la création de quatre zones sécurisées pour instaurer une trêve durable, dans le cadre de négociations parallèles à celles parrainées par l’ONU.

L’une de ces zones se trouve dans le sud du pays, les trois autres dans les régions d’Idlib (nord-ouest), de Homs (centre) et dans l’enclave de la Ghouta orientale (banlieue est de Damas).

Moscou estimait que cette « zone de désescalade » dans le sud du pays ne pouvait être mise en place qu’avec l’accord des USA et de la Jordanie, pays frontalier de la Syrie. Ce qui est désormais chose faite.

La présence de soldats américains s’expliquerait donc par les appréhensions israéliennes quant à la présence des soldats russes dans cette zone proche de ses frontières, du fait de leur proximité avec l’Axe de la résistance. «Israël préférerait que le cessez-le-feu dans le sud de la Syrie soit assuré par les troupes américaines», poursuit ainsi le journal Haaretz en référence à cette crainte sioniste.

Le Parti Anti Sioniste constate une nouvelle fois que malgré son assurance de façade, l’entité criminelle israélienne est à telle point effrayée par les forces de l’Axe de la Résistance qu’elle refuse même la présence de l’armée russe à proximité de ses frontières. Cette paranoïa démontre la fragilité et la couardise de son armée, qui n’a ni les moyens, ni le courage d’affronter des soldats aguerris et déterminés, comme ceux du Hezbollah libanais ou des « gardiens de la révolution » iranienne.

Une armée tout juste bonne à exterminer des populations civiles et qui ne tiendrait pas quelques jours sans le soutien des soldats américains dont elle réclame aujourd’hui la protection.

Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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Source : Parti Anti Sioniste
http://www.partiantisionis
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