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27 décembre 2024

Une colère populaire palestinienne contre la pensée extrémiste !


Rapport

CPI

Lundi 28 août 2017

Gaza – CPI

Deux jeunes radicalisés ont mené un attentat suicide, dans une force palestinienne gardienne des frontières, à Rafah : un acte sans précédent. Le suicidaire a trouvé la mort et l’autre a été blessé. Un officier chef des brigades d’al-Qassam est tombé en martyre, plusieurs membres d’al-Qassam ont également été blessés.

Cet incident est étranger de la société palestinienne. Il suscite une forte vague de colère chez le peuple palestinien, à tous les niveaux. Beaucoup appellent à frapper d’une main de fer sur ces extrémistes, à les tuer, à les déraciner.

Pour leur part, les brigades d’al-Qassam, bras armé du mouvement islamique du Hamas, a annoncé la tombée en martyre du chef Nidal al-Jaafari, 28 ans. Al-Jaafari était un garde-frontière, face à aux occupants sionistes. Cette attaque vient à l’encontre du peuple palestinien et de ses pensées modérées et sa détermination à résister contre l’occupation. De tels gens ne veulent que tourner l’attention du vrai djihad, le djihad contre les occupants sionistes.

Les brigades d’al-Qassam confirment dans un communiqué qu’elles font tout pour défendre la terre et le peuple palestiniens, pour défendre la résistance de toutes menaces, pour faire face au terrorisme, un corps étranger à la résistance.

Des dizaines de communications sur les réseaux sociaux appellent à poursuivre un tel terrorisme et à le déraciner, avant qu’il ne se répande dans la société.

L’analyste Ibrahim al-Madhoune a commenté l’incident et dit que ces pensées sont importées et poussées par des services étrangers de renseignements. La société palestinienne ne met pas au monde de telles idées extrémistes.

La sagesse contre l’extrémisme

Au milieu de toute cette colère, des voix appellent à la sagesse, à traiter l’affaire avec prudence.

Bien que l’affaire soit très dangereuse et malgré la tombée en martyre d’un officier, l’expert en sécurité Ibrahim Habib appelle le niveau politique de la bande de Gaza à ne pas se précipiter, à ne pas prendre des décisions causant l’ouverture d’un nouveau front avec ces éléments pervertis.

Habib appelle à chercher les causes réelles de l’existence de telles pensées extrémistes, à la traiter avec sagesse. La traiter avec trop de violence pourrait créer plus de violence et de radicalisme.

Une vision optimiste

En dépit de tout cela, le chercheur Sami Akila pense que l’incident de Rafah pourrait avoir un point positif. Il contredit les dires égyptiens qui accusent la résistance dans la bande de Gaza d’entacher la sécurité égyptienne.

« En tout cas, nous avons le même sang, nous et les Egyptiens. Notre problème est le même, notre ennemi est le même aussi », résume-t-il enfin.

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