Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège
19 septembre 2017
19/09/2017
L’OEIL ÉTAIT DANS LA TOMBE…
L’œil était dans la tombe et regardait Caïn
(Apparemment, ils étaient plusieurs)
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Saïf Al-Islam Kadhafi : « Je vengerai l’assassinat de mon père ! »
Lyes Khaldoun – Algérie patriotique – 17 septembre 2017
Saïf Al-Islam Kadhafi
Par Sadek S. – Depuis sa sortie de prison, Saïf Al-Islam Kadhafi s’emploie à rassembler les preuves pour démontrer que le chaos dans lequel est plongée la Libye depuis 2011 est le résultat d’un complot ourdi depuis l’étranger et laver l’affront fait à sa famille. Pour y parvenir, il vient de s’offrir les services d’un avocat, Khaled Al-Zaïdi, qu’il a chargé spécialement d’enquêter sur la mort de son père et d’attaquer toute personne s’en prenant à lui ou à sa famille.
Khaled Al-Zaïdi affirme à ce propos que son client s’apprête à porter devant la justice libyenne et internationale une série d’affaires. « Nous possédons des documents irréfutables qui démontrent que certains pays arabes et occidentaux ont joué un rôle dans l’assassinat de Mouammar Kadhafi. Nous travaillons encore sur ces documents et nous irons devant la justice quand nous serons prêts », a-t-il affirmé.
En attendant de ficeler le dossier de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, l’avocat Khaled Al-Zaïdi a été chargé de riposter aux attaques d’un membre de la Chambre des représentants qui s’en est pris violemment à Saïf Al-Islam. Khaled Al-Zaïdi a commencé par déposer une plainte au niveau du tribunal de Tobrouk. Une plainte qui a été acceptée, il y a quelques jours. Selon le texte de celle-ci, le parlementaire aurait diffamé Saïf Al-Islam en lançant à son égard de fausses accusations concernant l’obtention de son doctorat en économie à Londres.
Dans une interview accordée au quotidien britannique et diffusée le 6 mars 2011, le parlementaire avait déclaré, en effet, que « le doctorat obtenu par Saïf Al-Islam avait en réalité été écrit par des professeurs d’université de Benghazi, auprès de qui Saïf Al-Islam Kadhafi aurait passé commande ». L’avocat Khaled Al-Zaïdi affirme que la plainte exige la présence de l’accusé en personne au tribunal lors de la première séance du jugement qui aura lieu le 16 octobre prochain. « Pour le moment, aucune réaction n’a émané du parlementaire accusé », rapporte la presse libyenne.
Saïf Al-Islam est, rappelle-t-on, libre depuis le 9 juin dernier. Il était détenu depuis 2011 à Zintan par la Brigade Abou Bakr Al-Sadiq. Les groupes armés qui contrôlent Zintan sont opposés au Gouvernement libyen d’union nationale (GNA). Des groupes proches de l’ancien régime répètent depuis quelque temps que Saïf Al-Islam Kadhafi est le seul capable d’unifier et de stabiliser la Libye, qu’il pourrait même être candidat à une future élection. Mais le fils du leader déchu ne bénéficie pas de la même popularité partout. Quoi qu’il en soit, il entend bien continuer à exister et à faire entendre sa voix.
S. S.
Source : https ://www.algeriepatriotique.com/2017/09/16/kadha…
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À propos d’un Caïn parlementaire
« Le doctorat de René Naba »
Herboris – par mail tel qu’on l’a reçu – 18 septembre 2017
Saïf au temps de l’insouciance : à l’Opéra de Vienne en 2006 – Celui d’un destin politique est-il venu ?
SAÏF devrait aussi poursuivre le larron de la Foire à la Diffamation Mondiale, RENÉ NABA, copain d’un autre célèbre diffamateur (MEYSSAN) puisque, « avec le Temps, Va, Tout S’en Va » et on oublie déjà que :
– l’ex-Irrespondable du Desk « Monde Arabe » à l’Association Française de Prestitués, a cité, dans un célèbre livre et sur des sites qui ne se sont jamais excusés, ce canular au sujet du Doctorat de KADHAFI Fils.
Avec les Arabes, la diffamation est encore plus « permise », surtout quand ils sont attaqués par 42 états emmenés par l’OTAN…. Cocorico les Français qui écrivent et prétendent « ré-informer » !
Vous voyez, la première guerre à mener est celle contre la Diffamation, l’une des Armes de l’Impérialisme en son stade suprême. Et comme nous l’avons analysé dans nos colonnes, la Diffamation se termine tout le temps, quand ses auteurs ont été démasqués comme imposteurs, en insultes p-graphiques (l’autre tranchant de l’arme) : exactement comme dans les cafés parisiens.
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René NABA mis à nu derrière son « portrait total » de Kadhafi : http://www.tortillaconsal.com/albared/node/210 (article par les Pdt – canal historique)
Voyez le « portrait total Kadhafi » en images, illustrant l’article de Naba : « portrait total – De fossoyeur de la cause nationale arabe à fossoyeur de son propre peuple » (7 mars 2011) http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=4152
Idem pour www.mondialisation.ca
Méfiez-vous de ce qui brille. Toujours pas de Mea Culpa !
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Révélation explosive : Sarkozy, Fillon et Juppé ont envoyé des terroristes au Mali
Fatiha Mez – Algérie patriotique – 17 septembre 2017
François Fillon, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé. D. R.
Par Houari Achouri – Ce sont des révélations explosives que fait MarocLeaks, site électronique destiné au décryptage de l’actualité politique et économique du Maroc. Un article, extrêmement bien sourcé, écrit par Julie Amadis, rapporte les affirmations du capitaine Sékou Traoré, présenté comme « résistant aux djihadistes », selon lequel ce sont Sarkozy, Fillon, Juppé et le général Puga qui ont « envoyé les djihadistes attaquer le Mali avec la complicité du président Amadou Toumani Touré (ATT) ».
L’article commence par rappeler que « les terroristes MNLA et leurs homologues djihadistes (Ansar Dine, Aqmi) ont commencé à envahir le Mali le 17 janvier 2012 » et s’attache à expliquer comment « des terroristes ont pu envahir un Mali qui fait en superficie deux fois la France ». Pour cela, « il est indispensable de connaître quelles sont les forces derrières ces terroristes, autrement dit qui les a financé, qui leur a apporté une aide logistique et qui leur a donné des ordres ». D’après l’article, « la stratégie de la “Franceàfric ” a été de supprimer Kadhafi et d’utiliser l’arsenal militaire de l’ancien régime pour organiser la contre-révolution jihadiste dans les pays sous occupation militaire française ».
On apprend par MarocLeaks que, derrière cette stratégie, il y a Sarkozy, président français à l’époque, qui a mis «l’arsenal militaire de Kadhafi à la disposition de ces djihadistes pour combattre au Mali ». Ainsi, « la France a demandé au MNLA de l’aider à faire déserter tous les combattants de l’Azawad qui étaient dans l’armée libyenne… en contrepartie de son feu vert pour l’indépendance de l’Azawad ».
L’auteur de l’article reprend une série de sources médiatiques pour revenir sur les péripéties de l’action terroriste au Mali. Il cite Baba Ahmed et Christophe Boisbouvier, qui détaillent dans Jeune Afrique les moyens que détiennent les djihadistes qui font face à l’armée malienne : « Des fusils d’assaut, des missiles (sol-sol et sol-air), des lance-roquettes multiples BM-21 et des mortiers, tout droit venus des arsenaux libyens. » Jeune Afrique ajoute : « Les rebelles, fait-on remarquer à Bamako, sont presque mieux équipés que nos soldats. Pas étonnant qu’il y ait des désertions. » D’après les enquêteurs de Jeune Afrique, le MNLA, présent dans les collines autour de Zakake, au nord de Kidal, « revendique un millier d’éléments » dont d’«anciens soldats de l’armée libyenne revenus au pays et emmenés par Mohamed Ag Najem, ex-colonel de Kadhafi ; ils seraient un peu moins de 400. Dans le nord du Mali, ils ont retrouvé les hommes d’Ag Bahanga ».
Julie Amadis reprend une enquête publiée mardi 30 juillet par le New York Times qui révèle que c’est « l’Europe qui finance une bonne partie des opérations d’Al-Qaïda ». Le quotidien américain évalue à « 105 millions de dollars (93 millions d’euros) le montant total des rançons remises aux diverses factions du groupe en échange de la libération de ressortissants enlevés ». La France, selon l’enquête, a versé le gros de ce montant : « 58 millions de dollars (43 millions d’euros) depuis 2008. » Pour la journaliste, le meurtre du capitaine Sékou Traoré est « la preuve de l’alliance entre les djihadistes et le président “franceàfric” malien Amadou Toumani Touré ». Il avait dans son bureau le téléphone satellitaire récupéré sur les djihadistes. La journaliste rapporte le témoignage d’un ami du capitaine : « C’est dans la journée du 20 janvier au matin que le téléphone satellitaire extorqué aux chefs rebelles sonne, au bout du fil c’était le président ATT qui appelle, mais il tombe sur le capitaine Traoré. C’est ce coup de fil gênant qui est à la base du massacre d’Aguel-Hoc du 24 janvier ».
Julie Amandis explique : « Si la France envoie les djihadistes au Mali, c’est parce qu’elle y a des intérêts colonialistes. » Elle reprend les propos de l’ancien chef du MNLA, Hama Ag Mahmoud, qui souligne l’essence de la guerre au Mali : « La France a pris les devants pour obliger le Mali à signer un accord de défense, ensuite s’octroyer des concessions minières et protéger celles qui existent déjà. »
Julie Amandis conclut : « Pendant que les amis djihadistes de la France attaquent le nord du Mali, la France fait croire à l’opinion publique qu’elle vient “libérer” le pays en attaquant par le sud. En fait, il ne s’agit que d’une même invasion avec des mercenaires différents. Il s’agit d’une invasion impérialiste installant des djihadistes au pouvoir pour protéger les plus grosses entreprises françaises. »
H. A.
Source : https://www.algeriepatriotique.com/2017/09/17/revelations…
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À quoi jouent les Kurdes ?
(suite)
On a reçu ça de Résistance 71, merci à eux :
Les Kurdes ont été trahis, des dirigeants du PYD se sont manifestement vendus aux yankees en échange d’une « carrière » politique à la mafieux Barzani.
Meyssan et Abed, surtout Abed du reste, sont partiaux et ne peuvent pas être pris 100% au sérieux.
Le CD a été trahi de l’intérieur et c’est le peuple kurde qui paiera une fois de plus les pots cassés, comme quoi il ne faut jamais laisser les forces étatiques s’infiltrer. La situation et la conjoncture se prêtent à cet état de fait malheureusement…
Notre position sur l’affaire du Rojava :
https://resistance71.wordpress.com/2017/09/16/que-se-pass…
Fraternellement.
Voir aussi le commentaire de jbl1960 à notre post.
Et enfin, des 7 du Québec :
Avant Meyssan et avant les autres nous avions souligné la malversation des patrons kurdes dans un article commenté :
http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/le-national-…
Si on comprend bien, les Kurdes ont leurs Mahmoud Abbas.
Merci à tous.
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Libye, Mali… et maintenant les Rohingyas !
Vous savez où c’est, vous ?
Pour ne pas mourir idiots…
Angle mort Fernand Le Pic – ANTIPRESSE – 17 septembre 2017 Localisation de l’État d’Arakan (en rouge) à l’intérieur de la Birmanie
Le monde entier s’apitoie sur les Rohingyas, unanimement proclamés « peuple le plus persécuté de la planète » dans une concurrence pourtant rude. Mais on se garde bien d’évoquer les réalités historiques et géopolitiques qui ont conduit au drame actuel.
Petit rappel historique Il y a environ 2500 ans, l’Inde du Nord (aujourd’hui le Népal) a vu naître le prince Sâkyamuni, futur Bouddha historique. Durant plus de 1000 ans, le « bouddhisme » (désignation européenne remontant au XVIIe siècle) s’était répandu pacifiquement dans toute l’Asie, y compris centrale, comme en témoignait la présence des Bouddhas géants de Bamian, dynamités à la veille des attentats du 11 septembre 2001 par les condisciples du mollah taliban Omar. Avec les grandes vagues de conquêtes armées sarrasines puis musulmanes (jihad), le bouddhisme a été littéralement éradiqué de l’Inde. Les historiens indiens chiffrent le nombre des victimes tuées à l’arme blanche en dizaines de millions (cf. François Gautier, Un autre regard sur l’Inde, éditions du Tricorne, 1999). En fait, le jihad n’a jamais cessé dans cette région du monde. Ses habitants gardent une mémoire inquiète et continue du très lourd tribut qui s’annonce à chaque remontée en puissance de cette religion armée. La région birmane, bouddhiste depuis 2300 ans, ne fait pas exception. Les derniers jihads locaux remontent à la seconde guerre mondiale et aux guerres d’indépendance (Inde, Bangladesh). Durant l’Empire, les Britanniques avaient installé en masse une population musulmane, provenant du Bengale, dans la région d’Arakan (Rakhine, d’où « Rohingya » en Bengali, terme que les musulmans ne commenceront d’ailleurs à utiliser que dans les années 1950). En 1942, le général Archibald Wavel arma les Bengalis d’Arakan contre les Japonais déjà présents dans la région, dans le cadre d’une nouvelle stratégie de « Stay-behind » (résistance derrière les lignes), qui deviendra célèbre en Europe à l’occasion de la guerre froide. Mais, comme leur religion le leur impose, les Bengalis d’Arakan profitèrent de l’occasion pour étendre le « dar el islam » (territoire islamique) contre les mécréants birmans, majoritairement bouddhistes. Les « musulmans de l’Arakan » s’associèrent ensuite aux combats du Pakistan pour une sécession musulmane jusqu’aux terres birmanes. Déjà les Chittagong Hill tracts, à la frontière nord de la Birmanie, et peuplés majoritairement de bouddhistes, étaient islamisés de force, provoquant des exodes massifs vers l’Inde, qui se poursuivent actuellement et dont personne ne parle, bien entendu. Alors le « Mujahid Party » d’Arakan exigea le 9 juin 1948, par la voix de son chef militaire Jaffar Kawal, que l’Arakan soit reconnu comme « le foyer national des musulmans de Birmanie », en ces termes : « The area between the west bank of Kaladan River and the east bank of Naaf River must be recognized as the National Home of the Muslims in Burma ». (L’aire comprise entre la rive occidentale du Kaladan et la rive orientale du Naaf doit être reconnue comme foyer national des musulmans de Birmanie.) Cet ultimatum, typique du jihad démographique, étant resté sans réponse, les jihadistes bengalis d’Arakan attaquèrent les villages bouddhistes, notamment autour de Maungdaw, avec le lot habituel de pillages, viols, incendies, enlèvements contre rançon, etc. Un troisième jihad local fut déclenché lors de la guerre de sécession victorieuse du Pakistan oriental (qui deviendra le Bangladesh) contre le Pakistan occidental, en 1971. Les musulmans d’Arakan avaient pris parti au cri de “Pakistan Jindabad !” (Victoire au Pakistan) pour le Pakistan occidental, qui les avait formés et armés contre le Bangladesh. Leur défaite allait les obliger à se distinguer de leurs frères bengalis en se propulsant dorénavant comme « Rohingyas » et non plus « Bengalis d’Arakan ». Les armes qu’ils avaient accumulées allaient encore se retourner contre les mécréants Birmans. Les ci-devant Rohingya exigèrent à nouveau leur indépendance et la création de leur propre État, à l’issue d’un congrès pour la « Libération nationale Rohingya », tenu le 15 juillet 1972. Ils constituèrent dans la foulée divers groupes armés dont notamment la RSO (Rohingya Solidarity Organization), l’ARIF (Arakan Rohingya Islamic Front), le RPF (Rohingya Patriotic Front), RLO (Rohingya Liberation Organization) et l’IMA (Itihadul Mozahadin of Arakan). Les évènements actuels s’inscrivent donc dans une implacable logique islamisante itérative, mais cette fois avec une aide internationale massive. Et cela n’a rien d’un hasard.
L’arrière-plan géostratégique Dans ce millefeuille bien fourbi, on retrouve évidemment le « Deep state » américain, qui voit d’un mauvais œil l’influence tenace de la Chine sur le pays. Surtout depuis la mise en service, en 2013, des pipe-lines et gazoducs reliant la côte birmane, justement au beau milieu de la province d’Arakan, au Yunnan. Ils ne souhaitent pas non plus que les approvisionnements chinois soient facilités par le transport terrestre via la Birmanie, en comparaison du difficile et coûteux convoyage maritime via le détroit de Malacca. Ils s’agacent également de la coopération militaro-industrielle entre la junte birmane et la Corée du Nord. Ils vont donc activer leurs légions étrangères composées des pseudo-ONG habituelles, dont l’incontournable galaxie impériale de George Soros, toutes encadrées par des fonctionnaires chevronnés de la subversion clandestine. À la veille de la nouvelle phase de jihad à laquelle nous assistons, en avril 2016 pour être précis, le géant californien Chevron mettait subitement en vente tous ses actifs birmans, dont ses 28,3% dans les gisements de gaz de Yadana («trésor» en birman), et de Sein en mer d’Andaman, opérés par le groupe Total depuis 2000, et surtout ses 99% du bloc d’exploration gazier «A5» dans le bassin de Rakhine, c’est-à-dire encore une fois l’Arakan. C’est dans ce contexte qu’on verra arriver au pouvoir, en cette même année 2016, Aung San Suu Kyi, devenant « ministre de la présidence », c’est-à-dire l’équivalent d’un premier ministre mais sans compétence sur l’armée ni la police ni les gardes-frontières. Le Deep-state, s’émouvant de cette faiblesse, relancera la machine de guerre islamique au détour de quelques provocations très classiques, voyant des musulmans sous-armés attaquer des commissariats de police, et déclenchant la répression mécanique prévue. Les Rohingya passeront ainsi à l’état si envié de « peuple le plus persécuté de la planète », et de victime d’un « effroyable nettoyage ethnique », etc.
La machine de propagande se remet en marche On aura recours à quelques célébrités sacerdotales, comme Barbet Schrœder partant filmer cet illustre moine bouddhiste extrémiste et nationaliste au péril de son confort bobo. Des dizaines d’experts indépendants, payés par on ne sait qui, mais instruisant tous à charge, justifieront en chœur les accusations les plus abominables contre les malfaisants sorciers bouddhistes islamophobes. Les agences de presse relaieront et les médias de grande surface écouleront la marchandise en promos spéciales et têtes de gondoles. Après quelques premières de couv bien trempées du Time magazine, du New York Times ou du Guardian, reprises en images par toutes les grandes chaînes tv et radio en prime time et commentées à saturation dans l’infosphère, la planète entière saura enfin qu’au bout du compte, les bouddhistes ne sont pas si pacifiques que cela et que leur violence exterminatrice pourrait même être pire que celle des jihadistes. Joli coup pour les islamistes qui neutralise définitivement le contre-exemple bouddhiste classique à leur jihad pathologique. Il ne reste plus à l’ONU, à la Commission européenne et à la Maison-Blanche qu’à « s’inquiéter des exactions intolérables des moines » pour s’attendre à un jihad victimaire aussi légitime que le fut celui de l’UÇK en prélude à la création du Kosovo. Et tant pis pour les Bouddhistes qui avaient survécu depuis 2300 ans au jihad. Ils en ont bien assez profité comme ça et doivent laisser la place à « l’ôtre ». En attendant ces prochaines nuits de cristal, Chevron n’a toujours pas vendu sa place. Au lieu de cela, le pétrolier subit la pression d’un groupe d’actionnaires pour intervenir contre le « génocide des Rohingyas ». Il s’agit du fond Halal Azzad (Azzad Asset Management) associé pour la circonstance au fonds américain des sœurs Ursulines (Ursuline Sisters of Tildonk), représenté par la sœur Valérie Heinonen, une activiste par profession. C’est que le Vatican tout entier ne manquera pas une telle occasion de faire cause commune avec l’islam jihadiste, dès lors qu’il s’agit de convertir les idolâtres bouddhistes. Le pape François ne doute d’ailleurs pas une seconde de la victoire du monothéisme armé. Alors qu’il savourait son tour de force d’avoir finalement réussi à ouvrir une nonciature en Birmanie, en mai dernier, il félicita son invitée, Madame Aung San Suu Kyi, d’être « une bonne chrétienne », elle qui n’a nullement décidé d’abandonner le bouddhisme.
« Un iceberg de manipulation » Reste que l’Arakan n’est pas le Kosovo et que la Chine ne lâchera pas la Birmanie. Elle vient de le faire savoir, au grand dam de ses alliés pakistanais, grands pourvoyeurs d’armement de tous les jihads. Pour obtenir son renoncement, il faudra ouvrir un conflit dont le scenario sera autrement plus complexe que le bombardement gagné d’avance de la pauvre Serbie par l’armada de l’OTAN. Madame Aung San Suu Kyi le sait parfaitement lorsqu’elle ose affirmer que l’opération en cours est comparable à un « iceberg de manipulation ». Les Saoudiens aussi, qui d’une main financent le jihad et de l’autre continuent de signer des contrats avec la Birmanie et la Chine, depuis 2011, pour exploiter le gaz birman, tandis que les émirats investissent, entre autres, dans les infrastructures routières et hôtelières de l’Arakan. En revanche, côté occidental, l’unanimisme d’indignation antibouddhiste révèle toute la quantité de puissance transférée à l’islam. L’Europe est évidemment mûre pour que le pouvoir islamique s’officialise bientôt ici, et irrémédiablement, elle qui crache si aveuglément sur tous ceux qui s’y opposent comme ils peuvent depuis plus de mille ans, moines birmans en tête.
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En août dernier, 93 Rohingyas hindous ont été massacrés par des terroristes islamistes rohingyas
Arrêt sur Info – 17 septembre 2017
Le nom « Rohingya » ne signifie pas celui d’une ethnie particulière mais d’une minorité parlant la langue bengali. Selon les critères communément accepté par les ethnologues une ethnie, correspond à un groupe d’humains parlant une langue spécifique donc nous pouvons affirmer sans risques que les Rohingyas sont d’ethnie bengali. L’ethnie bengali est majoritaire au Bengladesh et dans l’État du Bengale Occidental situé en Inde. Ces deux entités étatiques ont été séparée lors de l’indépendance de l’Inde en 1947, la majorité des Musulmans se retrouvant dans ce qui était alors le Pakistan Oriental et qui est devenu le Bengladesh suite à la guerre d’indépendance de 1971, tandis que la majorité des Bengalis de religion hindou se retrouvait dans ce qui est l’État indien du Bengale Occidental dont la capitale est Calcutta. Mais, bien évidemment, il était quasiment impossible de réunir les membres d’une même religion dans un même ensemble étatique en se contentant de tracer une ligne frontalière et aujourd’hui, tandis que le Bengale Occidental possède une importante minorité musulmane, le Bengladesh possède quant à lui une importante minorité hindoue.
Source : http://arretsurinfo.ch/en-aout-dernier-93-rohingyas-hindo…
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La déstabilisation du Myanmar : un plan américain pour créer un ‘Rohingyaland’, sorte de ‘Kosovo’ d’Asie du Sud-est
Andrew Korybko – Arrêt sur Info – 18 septembre 2017
Mitch McConnell, un de ces braves Zuniens qui ne s’ingèrent jamais dans les affaires d’autres états et combattent partout – mais si, mais si – le terrorisme.
La mise en place d’un « Kosovo » asiatique
C’était trop tentant pour que les États-Unis puissent résister à la politisation d’une crise géopolitique aussi prometteuse ; comme prévu, ils ont trouvé le moyen d’intervenir diplomatiquement. Le leader de la majorité du Sénat, Mitch McConnell, s’est prononcé contre le gouvernement du Myanmar et a agrémenté sa déclaration avec des nuances fortes de « rhétorique d’intervention/ responsabilité humanitaire pour protéger » lorsqu’il a annoncé « qu’il était nécessaire que le gouvernement fasse tout son possible pour protéger les Rohingyas et assumer ses responsabilité vis-à-vis des membres d’un groupe minoritaire religieux qui souffre depuis longtemps et dont des milliers d’entre eux ont été forcés de partir en haute mer sur des navires improvisés et dangereux pour échapper à la persécution ». En affirmant que le gouvernement était responsable de ce qui arrivait aux Rohingyas à l’étranger (une affirmation absolument ridicule au niveau de n’importe quel Etat), McConnell a jeté de l’huile sur le feu. Ouvrant la porte aux États-Unis pour renforcer potentiellement leur participation à la « médiation » de la situation dictant ainsi des « solutions » pour y mettre fin. En fait, le président Obama avait déjà établi un lien entre « la démocratisation » et la situation des Rohingyas par son gouvernement; et le Département d’État avait exigé qu’on leur donne la citoyenneté immédiatement. Les États-Unis poursuivent clairement des intérêts ultérieurs en utilisant la crise humanitaire comme couverture pour donner des sommations au Myanmar; mais quel est exactement leur finalité ?
Source : http://arretsurinfo.ch/la-destabilisation-du-myanmar-un-p…
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Crise des « Rohingyas » : scénarios de conflit et propositions de réconciliation
Andrew Korybko – Arrêt sur Info – 18 septembre 2017
La crise des Rohingyas va sans doute empirer avant de s’apaiser, pouvant même aller jusqu’à provoquer une intervention internationale multilatérale, mais la seule solution globale réellement acceptable et viable qui reste au Myanmar afin d’éviter ce pire scénario possible est d’impliquer les Rohingyas d’une façon ou d’une autre dans les pourparlers de paix et de fédéralisation en cours de Panglong 2.0.
La crise des Rohingyas a pris le monde de court en l’espace de deux semaines, mais rien de ce qui s’est produit n’est une surprise pour ceux qui ont attentivement suivi la Guerre Civile au Myanmar. Le contexte de ce conflit est très complexe, et par conséquent l’auteur va référer le lecteur à certains de ses précédents articles publiés sur le sujet, pour se familiariser avec la situation dans son ensemble. Juin 2015 : « Le plan US pour un « Kosovo » d’Asie du Sud au « Rohingyaland » – partie I et partie II – Octobre 2016 : « Étude par Pays de Guerre Hybride, le Myanmar », Histoire, Transition Politique et Géostratégie, Contradictions Ethno-Régionales, et Prédiction de Scénarios. Septembre 2017 : « La Crise des Rohingyas au Myanmar : Réalité, Rumeurs et Ramifications »
Plutôt que de rabâcher la majeure partie de ce qui se trouve dans les documents précités, la présente analyse va se focaliser uniquement sur les scénarios de conflit au Myanmar et sur les possibilités les plus réalistes pour apporter la paix à ce pays déchiré par la guerre, qui constitueront la première et la deuxième partie de cette étude. La troisième et dernière partie évoquera ensuite les manières par lesquelles la Chine pourrait surpasser les défis d’application d’un plan de paix proposé pour le Myanmar, et ainsi jouer un rôle indispensable dans l’avancement du processus de résolution du conflit sur place.
Source : http://arretsurinfo.ch/crise-des-rohingyas-scenarios-de-c…
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Pour ceux qui aiment s’informer aux sources :
Le site web du Ministère de la Défense de la Fédération de Russie est désormais accessible en français
Le plus célèbre bouddhiste que nous connaissions.
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Mis en ligne le 19 septembre 2017