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9 novembre 2024

Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège


28/09/2017

LA BARBARIE COMMENCE SEULEMENT

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La barbarie commence seulement

 

C’est sous le titre La Barbarie commence seulement que j’ai publié en 1948 mon premier essai. J’avais vingt-six ans, mais la rédaction hâtive de cet ouvrage remontait à 1946. Qu’est-il arrivé soixante-dix ans plus tard de mon pessimisme juvénile ? Il est devenu évident, hélas, que, depuis les temps les plus reculés, c’est en caractères indélébiles que le sang grave au jour le jour le destin du monde.

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Mais l’image n’avait pas encore conquis l’ubiquité et l’instantanéité. Jamais on n’avait vu un Ministre des affaires étrangères et ancien Général brandir à la face du monde une fiole magique, dont le contenu était censé anéantir le globe terrestre. On n’avait pas encore vu un chef de la diplomatie de la plus puissante démocratie de la planète se féliciter de l’extermination, par une famine délibérément provoquée, d’un demi-million d’enfants irakiens. On n’avait pas encore vu un Premier ministre anglais, avocat de profession, entraîner sa patrie à se ruer sur l’Irak et sur la Libye, au nom des idéaux d’une démocratie universelle.

On n’avait pas encore vu le Président de l’État dominant, devenu un empire militaire, menacer officiellement un autre État – la Corée du Nord – d’une dévastation complète et de l’extermination de vingt-cinq millions d’habitants, prôner une guerre contre la Perse, instaurer une asphyxie totale du Venezuela et de Cuba, travailler tantôt secrètement, tantôt officiellement à un changement de régime en Syrie, en Russie et dans tous les États qui ne se soumettent pas à ses volontés et menacer de sanctions économiques la moitié de la planète.

Et maintenant, on s’étonne que la Corée du Nord, une vieille civilisation de plus de trois millénaires, constamment menacée par une démocratie de sauvages née il y a moins de trois siècles, redécouvre l’évidence que la bombe atomique permet à de petits États de tenir à distance des grandes puissances belliqueuses et jette à bas toute la mythologie classique de la dissuasion fondée sur « l’équilibre de la terreur » entre des Titans.

Qu’en est-il aujourd’hui d’une encre qui se révèle plus écarlate que jamais ? Le désarroi règne désormais parmi nos humanistes chevronnés, nos anthropologues patentés, notre classe dirigeante affolée. Comment persévérer à diriger un monde qui se révèle plus divisé que jamais entre les puissantes musculatures et les minuscules ossatures ? Comment retrouver l’humilité d’une raison qui va son chemin avec la rigueur du cogito cartésien et qui ferait à nouveau des audaces de la pensée logique le vrai maître de l’histoire et de la politique ?

M. Vladimir Poutine lui-même se voit contraint de feindre qu’il refuse fermement de jamais accorder le statut d’État nucléaire à la Corée du Nord, sinon il se verrait mis tacitement au ban du Comité des cinq membres du Conseil de sécurité de l’Onu, qui seuls disposent du droit de veto; mais dans le même temps, il se déclare persuadé que la Corée du Nord mangera de l’herbe plutôt que de se retrouver livrée aux exactions de la prétendue civilisation du Général Colin Powell, de Mme Madeleine Albright, de Tony Blair et des présidents Bush, Obama et Trump.

Déjà la France, la Russie et la Chine affichent leur accord sur ces fondements, déjà Emmanuel Macron s’est vu contraint d’accepter l’invitation de se rendre à Moscou à la barbe de Washington, déjà le courage solitaire de la pensée logique n’est autre que celui de la Corée du Nord, qui rappelle simplement de quel côté se trouve la barbarie moderne, celle des fétiches et des grigris de Washington. Le 20 septembre 2017, M. Macron n’a-t-il pas prononcé un discours énergique d’apparence et dans lequel il semblait dire crûment ses quatre vérités à l’empire américain. Mais pour l’instant aucun gouvernement français n’ose expliquer à la nation le sens et la portée des clauses du traité de Lisbonne. Un tel État échouera nécessairement à convaincre ses citoyens de la légitimité des États-Unis quand ils exigent de leurs vassaux une domestication perpétuelle.

C’est pourquoi vingt-quatre heures après son discours officiel à la tribune de l’ONU, le monde entier a vu le même Emmanuel Macron se pelotonner à nouveau piteusement au sein du troupeau des vassaux de l’empire et attaquer bille en tête les États que l’empire qualifie « d’ennemis de la démocratie« : la Corée du Nord, l’Iran, le Venezuela et la Syrie.

Remontons plus haut afin de mieux comprendre le véritable enjeu du conflit entre le vénal et le sacré. Pour cela, souvenons-nous du mythe du suaire de Turin que certains cardinaux eux-mêmes croyaient authentique. Et maintenant, imaginons qu’une Église romaine, forte d’une assurance de ce genre, déciderait de mettre cette relique aux enchères afin d’en retirer la somme la plus vertigineuse possible.

Un événement de même nature s’est produit avec le cambriolage de certains consulats et de propriétés diplomatiques de la Fédération de Russie aux États-Unis. Sous le couvert d’une opération politique, cette capitale des barbares de notre temps prétend maintenant réaliser une juteuse affaire immobilière: elle demande à la Russie de lui vendre à bas prix les biens sur lesquels elle a fait main basse. Le conflit entre le prétexte idéologique proclamé et la réalité vénale sous-jacente crève les yeux.

Une nation qui se veut au-dessus du droit international prétend aujourd’hui « sanctionner » tous les pays de la planète qui oseraient maintenir leurs liens commerciaux avec une Corée pestiférée, tout en se livrant au grotesque de demander aux deux principaux « sanctionnés » – la Chine et la Russie – de l’aider à affamer la nation rebelle. Sans parler des « sanctions » infligées au nom des « principes démocratiques » et qui se révèlent une forme maffieuse d’extorsion de fonds.

Telle est la fresque de l’histoire des sorciers et des sauvages qui s’étale aux yeux de Pyongyang. Quel panorama pour cette nation de voir se dérouler sous ses yeux le tapis rouge de la honte que devrait éprouver la civilisation occidentale dans laquelle Mme Madeleine Albright détient la palme d’or du cynisme et de la cruauté. Dans son essai intitulé Dieu, l’Amérique et le monde (2008) cette ancienne secrétaire d’État de l’empire américain avait obtenu de M. Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères de la France, une Introduction à la traduction française de cet essai monstrueux.

M. Védrine avait émis quelques réserves concernant la théologie globale des États-Unis, mais il s’était bien gardé d’évoquer, même en passant, le titanesque holocauste du demi-million d’enfants qui a fait définitivement de l’empire américain le Moloch de l’alliance de la barbarie avec la folie et de la stupidité avec la démence, comme le prouve la récente menace d’un Donald Trump déchaîné, d’exterminer vingt-cinq millions de Coréens, lors de son discours du 19 septembre 2017 à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU.

Voilà le spectacle de la simonie démocratique internationale que Pyongyang a sous les yeux et qu’il ne quitte pas un instant du regard. Lisons l’ouvrage de René Pommier intitulé Roland Barthes, grotesque de notre temps, grotesque de tous les temps (éd. Kimé 2017) qui vient de paraître. Il met en scène l’ouragan et le calme plat alternés de la raison qui rend existentiels les embarras de la raison en situation.

Nous sommes à un tournant crucial de la conscience d’elle-même d’une humanité appelée à devenir un peu plus pensante et qui, depuis vingt-cinq siècles, se pose la question: « Qui suis-je ? », tellement elle découvre que le sommet de la sagesse à conquérir serait une science de l’immensité de son ignorance d’elle-même. L’oracle de Delphes nous répète qu’il existe une différence immense entre la connaissance de notre ignorance à l’école tantôt de Socrate, tantôt de Descartes – car il n’est pas difficile de savoir si un arbre est planté à tel endroit ou non – mais c’est une tout autre affaire de savoir à partir de quel observatoire l’humanité parvient à se regarder elle-même de loin.

La Russie, la Chine et la France de demain conquerront-elles un regard de l’extérieur sur une espèce contrainte de se livrer à une mutation cérébrale inouïe – une mutation qui cherche désespérément son ancrage dans la postérité d’un oracle de Delphes prononcé il y a deux millénaires et demi ?

Source: http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024/tstmagic/decodage/barbarie_commence_seulement.htm

 

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Le résultat des élections allemandes est un désastre pour le président français Macron. Voici pourquoi.

Il est maintenant certain que l’Allemagne rejettera son plan de réformes de l’Union Européenne

Alexander Mercouris – TheDuran 25 septembre 2017

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Les élections allemandes, dont Merkel vient de sortir mortellement blessée, ont fait voler en éclats le consensus du soutien inconditionnel à la politique étrangère atlantiste de l’Allemagne et, pour l’Union Européenne, c’est un tremblement de terre politique. Il y a quelqu’un qui est enseveli sous les décombres : le nouveau président français Emmanuel Macron.

Macron s’est battu pour l’élection à la présidence de la République à un moment de désillusion grandissant en France envers l’U.E. Il a néanmoins mené campagne et l’a emporté, sur une plateforme paradoxale : « davantage d’Europe ». C’était admettre que les institutions de l’U.E. sont dysfonctionnelles et que la zone euro travaille contre les intérêts économiques de la France. C’était prétendre, cependant, que la solution du problème ne réside pas dans un retrait de la France de la zone euro ou de l’U.E., mais dans une réforme des institutions de l’U.E. et de l’eurozone, pour qu’elles soient rééquilibrées dans le sens de l’intérêt national de la France

À cette fin, Macron, au cours de sa campagne, a proposé quelques changements très ambitieux à la manière dont l’UE et la zone euro sont dirigées, bien qu’il soit resté vague sur les détails. Voici comment Reuters les résume :

 

« Macron a dit qu’il ferait des propositions sur une dizaine de questions incluant le renforcement de l’union économique et monétaire, l’augmentation de la défense européenne, le raffermissement de la politique migratoire et l’intensification d’une convergence sociale et fiscale à l’intérieur du bloc. »

 

De tout ceci, le plus important est sans conteste « le renforcement de l’union économique et budgétaire », la supposition la plus largement répandue étant que ce vers  quoi tend Macron, c’est l’établissement d’un ministère des Finances et d’un département du Trésor européens destinés à compléter la Banque Centrale Européenne sur le front fiscal.

Ce n’est évidemment pas là une simple politique de « plus d’Europe ». C’est l’expression très nette d’une volonté d’intégration accrue à l’UE, pour en faire davantage encore un « super État ».

Macron a toujours compris que ce très ambitieux projet exigeait le soutien de l’Allemagne et, après son accession à la présidence, la politique qu’il a poursuivie en France a eu pour but de gagner ce soutien.  En particulier, il a cherché à impressionner les conservateurs fiscaux en agissant pour réduire drastiquement le déficit budgétaire, et il a essayé aussi d’établir des réformes sur le marché du travail en s’alignant sur l’Allemagne, dans l’intention de rendre la main d’œuvre française, à l’instar de la main d’œuvre allemande, plus flexible.

Cette politique s’est avérée d’un coût politique élevé en France, où la popularité de Macron a plongé à une plus grande vitesse que celle d’aucun président depuis la création de la Ve République.

Outre l’impopularité prévisible des réformes du marché du travail sur la main d’œuvre française, il y a aussi la critique des experts, selon laquelle l’accent mis par Macron sur la réduction du déficit budgétaire retarde les réformes essentielles en matière d’impôts, ce qui est de la plus grande importance pour l’économie française. De plus, certains de ces experts mettent en garde contre le fait que l’insistance de Macron sur les coupures budgétaires et la réforme du marché du travail aura pour résultat, au moins à court terme, de réduire le taux de croissance de l’économie et pourrait aggraver les effets d’une future récession, ce qui ferait aussitôt s’envoler un taux de chômage déjà très élevé.

Du point de vue de Macron, ces risques valent la peine d’être pris si, sur la base de ses réformes intérieures, il arrive à persuader les Allemands d’accepter les réformes des institutions européennes et de la zone euro qu’il souhaite. Comme l’a expliqué de façon lapidaire un article de Politico publié le 17 septembre 2017 (c’est-à-dire avant les élections en Allemagne) :

 

« […] La priorité de Macron, c’est d’aider Merkel à l’aider. Le président français sait que ses propositions d’augmenter l’intégration dans la zone euro ne peuvent progresser que si le public allemand est persuadé que Merkel traite avec un partenaire sérieux, capable de gérer son propre budget. »

 

Toute cette stratégie, cependant, reposait sur la supposition que Merkel n’allait pas manquer de gagner les élections de dimanche de manière convaincante.

C’était là, bien sûr, une supposition partagée dans beaucoup d’endroits. La croyance néolibérale quasi universelle en Europe et en Amérique du Nord, avant les élections, était que le succès économique de l’Allemagne et le poids de l’histoire allemande rendraient impossible à un parti comme l’AfD d’opérer des percées significatives, et que la seule question en suspens de ces élections allemandes était la taille de la majorité de Merkel.

La confiance de Macron en cette issue se voit bien à sa décision de dérouler ses propositions de réformes de l’U.E. et de l’eurozone dans un discours du 26 septembre 2017*, deux jours après ce qui serait – il n’en doutait pas – la triomphante réélection de Merkel. À l’évidence, il comptait sur une Merkel en pleine popularité renouvelée, pour pouvoir rapidement faire progresser avec elle après les élections les réformes des institutions de l’U.E. et de l’eurozone qu’il voulait.

Ceci a toujours été une mauvaise stratégie. Comme Tsipras en Grèce, Macron faisait à mon avis l’erreur de prendre le langage conciliant de Merkel sur ses idées pour une assurance qu’elle finirait par s’y rallier. Dans la réalité, Merkel s’est toujours arrangée pour bloquer tout changement aux institutions de l’eurozone ou de l’U.E. qui ne servirait pas les intérêts les plus étroits de l’Allemagne ou qui pourrait prêter à controverse de la part de l’électorat conservateur allemand qui votait pour elle.

La question fondamentale est celle des transferts budgétaires d’Allemagne vers les autres membres de la zone euro. L’opinion des conservateurs allemands y a toujours été fortement opposée et, par conséquent Merkel.

Dans la pratique, les transferts budgétaires de l’Allemagne vers les autres membres de la zone euro ont toujours eu lieu en secret, pendant un certain temps sous la forme de renflouements des membres les plus faibles (d’abord et avant tout la Grèce), d’achats d’obligations de la Banque Centrale Européenne et de programmes d’injections monétaires [quantitative easing programmes, ndt].

Ces transferts ont déjà été controversés en Allemagne (les renflouements de la Grèce ont eu pour conséquence directe la création de l’AfD), mais ils y ont toujours été à contrecoeur comme étant le prix à payer pour maintenir l’eurozone en état de marche et parce qu’ils ont toujours été effectués d’une manière informelle et non avouée. À l’opposé, les réformes proposées par Macron – impliquant la création d’un ministère des Finances et d’un département du Trésor européens – menacent de rendre les transferts non seulement formels mais institutionnels. Tels quels, il a toujours été certain à mon avis que l’opinion conservatrice allemande s’y opposerait, comme s’y serait opposée en dernier ressort Merkel elle-même.

Quoi qu’il en soit la question est à présent purement théorique, parce que dans l’état de sévère affaiblissement où elle se trouve à ola suite des élections, Merkel ne serait pas, le voulût-elle, en mesure d’adhérer à la sorte de réformes qu’appelle Macron. L’AfD, qui a été créé pour s’opposer  aux renflouements, s’y opposerait avec véhémence, comme le fait apparemment le partenaire de coalition le plus probable de Merkel, le FDP, dont le leader, Christian Lindner, a déjà couvert de sarcasmes les propositions de Macron et fait savoir clairement que les transferts budgétaires sont, pour son parti, une « ligne dans le sable ».

En plus et au-delà des objections de l’AfD et du FDP, il est impensable que de nombreux membres conservateurs du CDU et du CSU soient prêts à accepter une institutionnalisation des transferts budgétaires qui les exposerait à une compétition accrue de l’AfD.

Bien que Macron se prépare sans aucun doute à avancer et à annoncer ses propositions demain, il n’y a désormais plus aucune possibilité qu’elles soient jamais mises en œuvre, du moins dans la forme qu’il souhaite.

Inutile de dire que cela remet en question toute la logique du programme des réformes de Macron sur le plan intérieur, et , en fait, sa victoire à l’élection présidentielle sur la promesse de « plus d’Europe ». Puisque cela ne va pas arriver, du moins dans la forme qu’il voulait, il est difficile, maintenant, de voir à quoi lui-même rime.

Le système français rend pratiquement impossible la destitution d’un président en cours de mandat et Macron restera certainement en place jusqu’à son terme, quoique privé de sens et de but.

Entretemps, il semble que la France soit appelée à vivre avec une présidence faillie de plus, après celles de Sarkozy et de Hollande, et à une autre période de dérive.

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* Nous n’avons pas le texte de ce discours prononcé à la Sorbonne.

Source : http://theduran.com/german-election-disaster-frances-macr…

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

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« L’art de la guerre »

L’Otan rejette le désarmement nucléaire

Manlio DinucciRéseau Voltaire – 26 septembre 2017

Traduction Marie-Ange Patrizio

Aucune des puissances nucléaires n’a accepté de signer le nouveau Traité prohibant ce type d’armes. On peut évidemment comprendre l’inquiétude d’un désarmement unilatéral. Mais l’Otan, qui viole chaque jour le Traité précédent – celui sur la non-prolifération de ces armes – est allé beaucoup plus loin en affirmant que, sous sa responsabilité, les bombes atomiques sont un facteur de paix et qu’il n’est pas question qu’elle envisage de s’en priver.

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Le lendemain du jour où le président Trump exposait aux Nations Unies un scénario de guerre nucléaire, menaçant de « détruire totalement la Corée du Nord », s’est ouverte aux Nations Unies, le 20 septembre, la signature du Traité sur la prohibition des armes nucléaires. Voté par une majorité de 122 États, il engage à ne pas produire ni posséder des armes nucléaires, à ne pas les utiliser ni menacer de les utiliser, à ne pas les transférer ni à les recevoir directement ou indirectement, avec l’objectif de leur totale élimination.

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Source : http://www.voltairenet.org/article198085.htm

 

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Le « Kurdistan », dernière enceinte de protection pour l’impérialisme (les Peshmergas instrumentalisés)

Robert Bibeau – Les 7 du Québec 27 septembre 2017

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La phase ascendante de l’impérialisme moderne.

Pendant la phase ascendante de l’impérialisme moderne (1776-1975), la plupart des luttes de « libération nationale » ont eu un caractère progressiste. Nous ne disons pas un caractère prolétarien révolutionnaire, mais bien un caractère « progressiste bourgeois », en ce sens que ces luttes d’émancipation des bourgeoisies nationales de leur tutelle politique colonialiste constituaient la plupart du temps des avancées pour ces bourgeoisies nationalistes qui, se « libérant » des reliquats des rapports de production féodaux en abolissant le servage paysan qui l’accompagne permettaient l’émergence du capitalisme commercial, parfois aussi la mécanisation de la production agricole et la prolétarisation des paysans, l’expansion urbaine, et l’industrialisation de l’exploitation des ressources naturelles au bénéfice du capital national et international dont ces bourgeoisies nationalistes ne cherchaient nullement à se libérer, même quand elles se prétendaient socialistes ou communistes.

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Source : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/les-peshmergas-der…

 

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Mis en ligne le 28 septembre 2017.

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