Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège
15 janvier 2018
14/01/2018
EN FANFARE – II.
EN FANFARE – II
2018 ?… Bibi et Schtrump s’en vont-en guerre…
Georges Stanechy – À contre-courant – 7 janvier 2018
« Ce qui compte aujourd’hui, le problème qui barre l’horizon, c’est la nécessité d’une redistribution des richesses.
L’humanité, sous peine d’en être ébranlée, devra répondre à cette question. »
Frantz Fanon (1)
Pas de panique !…
L’année 2018 ?… Nous le savons, le pressentons, va être pire que la précédente…
Ce qui ne doit pas nous empêcher à l’égard de nos destins personnels, de nos proches, des êtres que nous chérissons, de la souhaiter excellente, les préservant des peines et souffrances qui accablent beaucoup de nos frères et sœurs en humanité.
À tous les Amis-lecteurs de ce Blog, j’adresse donc mes vœux de bonheur et de santé, avec mes chaleureuses amitiés.
Sans prétendre regarder l’avenir dans une boule de cristal, si nous nous efforçons à la lucidité, les perspectives d’évolution sont évidentes : « nos sociétés » poursuivent leur descente en vrille accélérée vers un écrasement inéluctable, tant sur le plan de leur délitement intérieur que sur celui d’un aveuglement géopolitique suicidaire.
Précision : quand je dis « nos sociétés », je parle de celles dites « occidentales », prétendues « démocratiques » ou « civilisées ». Rien à voir avec la formidable renaissance du continent eurasiatique, dans tous les domaines ; malgré les lenteurs apparentes du déroulement de l’Histoire. Offrant un contraste sidérant avec la déchéance, l’implosion, en cours, de ce « monde occidental ».
Nos sociétés malades des Pervers Narcissiques qui les asservissent
Nos oligarques, aux ordres de « l’Etat Profond », poursuivent méthodiquement le rétablissement du servage dans nos sociétés, dites « riches » (parmi les 10 premiers PNB), transformant leurs citoyens en moutons se laissant « tondre » par le broyage quotidien de la TVA, dans la passivité et l’abrutissement. La richesse se concentrant à vitesse exponentielle pour le seul profit du 1% des plus riches et de leur domesticité ; ne payant qu’un impôt symbolique au regard de leurs revenus et de leurs privilèges…
Notre système économique, fondé sur l’économie-casino dans une spéculation financière incontrôlable, est au service d’une caste ; non pas au service de l’ensemble de ses membres, réduits à l’état de consommateurs, d’individus, si possible esseulés, déboussolés, désinformés… Tous les environnements de protection sociale et de redistribution de la richesse nationale via, entre autres, des services publics de qualité (santé, éducation, régimes de retraite, etc.) sont implacablement démantelés.
La précarité, la paupérisation, de la majorité de nos populations, sont imposées dans l’hyperviolence de législations approuvées par des “parlements-bidons”, trahissant leurs électeurs, d’une immigration massive pour casser le marché du travail, d’une éradication continue de nos outils industriels au prétexte d’une « mondialisation » sans régulation.
Jetant dans nos pays, des millions de gens dans l’incertitude du lendemain, ou dans un retour à la loterie du travail journalier… Au point de voir apparaître dans les métropoles de Grande-Bretagne, par exemple, des maladies qui avaient disparu : la tuberculose, et autres ravages.
Dans un cynisme abyssal, nos oligarques accentuent, accélèrent, cette vertigineuse régression sociale et humaine, par une propagande anxiogène, ponctuée à intervalles réguliers d’ « attentats » dont on aura du mal à connaître les tenants, les aboutissants, et surtout, les commanditaires réels…
Avec une diminution graduelle, insidieuse, sous des prétextes les plus farfelus (du « terrorisme », aux « fake news »…), mais irréversible, des libertés publiques : d’expression, de réunion, de conscience.
Politiques spoliatrices, aliénantes, sur fond d’abrutissement médiatique, d’alcoolisme, de tabagisme, encouragés ; avec mise en place progressive d’une « dépénalisation » des drogues dites « douces », ouvrant la voie, si ce n’est un boulevard, aux drogues « dures ».
Objectif : des citoyens béats de servitude…
La Chine, depuis 20 ans, extrait de la pauvreté une moyenne annuelle de 25 millions de personnes. L’Union Européenne et les USA, font exactement le contraire. Résultat, à terme ?…
Fanon rappelait avec force, j’ai mis sa citation en exergue : « la nécessité d’une redistribution des richesses. L’humanité, sous peine d’en être ébranlée, devra répondre à cette question. »
Oui. L’aveuglement de nos oligarques nous mène droit dans le mur.
Question : Comment des responsables politiques, ou autres, peuvent-ils se montrer aussi insensibles, cruels, face aux souffrances qu’ils infligent à des millions de leurs propres concitoyens ?…
Dans le mensonge, la fourberie, la duplicité, la manipulation, la trahison, les plus cyniques. A l’encontre des grands principes des « Droits de l’Homme », dont ils se gargarisent dans leurs déclarations et discours ; enrobant cette ignominie dans l’autosatisfaction de leur « Bonne Conscience ».
Aucun principe moral ?… Aucune valeur ?… Aucune compassion ?…
Avec du recul, ou de la hauteur, il est frappant de constater que ces oligarques présentent les caractéristiques types des Pervers Narcissiques ; au sens où l’entendent les thérapeutes spécialisés dans une discipline récente, puisqu’elle a émergé à la fin des années 80.
Effectivement. N’ayant aucun affect, les plus horribles tourments dont ils accablent les « Autres » ne les concernent pas. Ils ne sont pas responsables. Ce sont ceux accablés de misère et de violence qui sont « responsables ».
D’où leurs propos sentencieux sur les chômeurs ou pauvres : s’ils le sont, c’est qu’ils sont « responsables », ils ne « veulent pas » sortir de leur condition, ils ne « travaillent pas assez », ou ne « cherchent pas de travail » ; ce sont des « paresseux » !…
Le problème urgent n’est pas de voir nos « sociétés malades » produire à la chaîne des Pervers Narcissiques ; c’est de les voir incruster, tels des métastases, tous les centres de décision et d’orientation de nos politiques économiques, sociales et culturelles.
Réformer nos institutions, nos systèmes politiques, économiques, nos outils constitutionnels, législatifs, électoraux, pour éradiquer cette engeance, ce cancer, qui prolifère en se cooptant, présente un incommensurable défi.
Car ces oligarques, ces Pervers Narcissiques déjantés, sont excessivement dangereux du fait qu’ils ne se rendent même pas compte des dégâts qu’ils commettent ; tant dans leurs propres pays que dans leurs conquêtes coloniales ou impériales, fruit de leur délirante mégalomanie…
Les va-t-en guerre aux poches pleines
Une des dimensions récurrentes des Pervers Narcissiques est leur attitude lorsqu’ils voient leur emprise, leur contrôle, sur leur entourage ou leur environnement, leur échapper. Ils deviennent, obsessionnellement, implacables, haineux. Cultivant, obnubilés, le défi, la sanction, la rage d’humilier, de châtier.
Les deux pantins, qui animent actuellement la scène géopolitique, en sont un parfait exemple. Je les surnomme Bibi et Schtrump, tellement ils sont ridicules de grandiloquente bêtise ; caricature de leur propre caricature. Sans pouvoir réel, ils ne sont que les « chargés de communication », ou les représentants, nous le savons, de « l’État Profond » occidental.
Ils veulent la guerre… Ils en sont obsédés… Bombarder, détruire, réduire en cendres, envahir, semer le chaos.
Pourquoi ?…
« L’État Profond » voit son emprise diminuer, son échec en Syrie est cinglant, il ne peut le tolérer. Sur le plan mondial, les basculements de forces sont irréversibles ; et s’accélèrent. Le centre de gravité de la puissance économique et politique va, définitivement, se trouver sans partage en Asie.
D’où la fureur des propos de ses porte-voix, de plus en plus hallucinés.
Les stratèges de « l’État Profond » pensent avoir, dans leur jargon, une « fenêtre » (window) une période de temps d’une dizaine d’années, où ils peuvent encore maintenir leur emprise, imposer leurs volontés. Après ce sera trop tard… Leurs adversaires seront nettement trop forts, dans tous les domaines.
Même les instruments de la « guerre économique », qu’ils utilisent depuis des années, auront de moins en moins d’impact du fait du développement autonome, y compris sur le plan monétaire, d’un immense bloc en cours de constitution en Eurasie (Route de la Soie, SCO, etc.).
Au Moyen-Orient, émerge lentement mais sûrement une des armées les plus efficaces et les plus aguerries. Quotidiennement arrivent des engins et matériels, parmi les plus sophistiqués, en provenance des arsenaux russes. La Syrie construit patiemment une formidable armée. Sachant, par exemple, qu’il faut un minimum de 3 à 5 ans pour former des opérateurs de batteries anti-aériennes, bourrées d’électronique, surtout pour en assurer la maintenance. Déjà les avions de l’entité sioniste ne tirent leurs missiles vers la Syrie qu’à partir du Liban, pour vite s’abriter derrière les montagnes et regagner à tire-d’aile les abris de leurs bases…
Formidablement aguerrie dans toutes les formes de combats (de rue, de chars, d’artillerie, etc.). Ce n’est pas une armée enlisée dans les massacres de populations civiles sans défense, ou s’illustrant dans le mitraillage des embarcations en bois des pêcheurs Palestiniens sans armes.
Ce ramassis d’assassins ne fera pas plus le poids, dans le prochain affrontement planifié par « l’État Profond », que lorsqu’ils ont pris la raclée mémorable assénée dans le sud Liban, par des guerriers sans défense antiaérienne, ni aviation, ni marine….
Bibi et son compère Schtrump vont donc multiplier provocations, violences, agressions, guerre économique, sanctions. Tant qu’il est encore temps…
Ils veulent la guerre ?… Ils l’auront.
Leurs armées, leurs mercenaires, recevront une dérouillée. Mais, ils s’en moquent. Ce n’est pas eux qui vont souffrir ou mourir dans les combats. Après tout, l’essentiel n’est-il pas de se remplir les poches, tels Al Capone ou Lucky Luciano, avec leur bande.
Quant à vouloir détruire l’Iran… Pour ne pas changer : Délirer. J’y reviendrai dans un prochain billet.
Que pouvons-nous faire ?… A priori : Rien.
Les citoyens, que nous sommes, sont tellement marginalisés, entravés, étouffés, manipulés, gavés de propagande, apeurés de précarité, pétris de délires anxiogènes, qu’ils ne peuvent agir face à une oligarchie qui prend soin de verrouiller toutes les instances de décision et d’information, cooptant soigneusement ses membres.
Mais, cela aura une fin.
Comment briser cet enfermement, provoquer une évolution positive ?…
Faut-il une conflagration majeure, comme l’astéroïde s’écrasant sur notre planète formant, sous l’effet du choc, ce que nous appelons le Golfe du Mexique et mettant un terme au règne des dinosaures ?… Une nouvelle guerre mondiale ?… Un séisme « économique » ?… Politique ?… Écologique ?… Sanitaire ?…
Ne restons pas dans l’attente. Agissons.
Restons nous-mêmes, fermes sur nos valeurs et notre foi en l’avenir. Solidaires, dans le partage de nos efforts pour un monde meilleur ; même s’ils nous paraissent dérisoires face à la folie ambiante. Les grands fleuves naissent de quelques gouttes de rosée sur la mousse d’un rocher dans la montagne, dit le sage Chinois.
« Réenchantons » le monde. Il nous le rendra…
Source : http://stanechy.over-blog.com/2018/01/2018.bibi-schtrump-…
Washington tremble : La charge de l’armée invisible des trolls du Kremlin
Diana Johnstone – Arrêt sur info – 9 janvier 2018
Il n’y a pas de trêve des confiseurs dans la guerre de propagande. Le jour de Noël, le Washington Post a offert à ses lecteurs une histoire effrayante intitulée “Les trolls du Kremlin mettaient le feu à l’Internet pendant que Washington débattait des options”.
L’article est long : presque 4000 mots. C’est un article dont la seule partie qui est sûre d’être lue en ces temps de capacité d’attention brève est le titre, et dont les deux thèmes sont riches en messages subliminaux.
Premièrement, une opération de terre brûlée par une armée de trolls du Kremlin dévaste l’Internet. Deuxièmement, le pouvoir de Washington, dans sa bienveillante innocence, s’avère incapable de faire face à cette abominable menace.
Prenons ces deux thèmes un par un.
Invasion de l’armée des trolls
La patère où accrocher cette histoire est une journaliste free lance fantôme nommée Alice Donovan, dont « le premier e-mail est arrivé dans la boîte de CounterPunch, un site web d’information et d’opinion penchant à gauche, à 3h25 du matin – le milieu du jour à Moscou ».
Aha !
S’abreuvant à ses abondantes sources de la communauté du renseignement, l’article du WashPost continue :
« Le FBI était sur la piste de Donovan depuis des mois dans une opération de contre-espionnage dont le nom de code était « Nuit du Nord ». Des rapports internes du Bureau la décrivaient comme le pseudonyme d’un fantassin appartenant à une armée de trolls dirigée par le Kremlin, qui cherche à miner les institutions démocratiques américaines ».
Il est intéressant de noter que la seule preuve fournie sur « l’armée des trolls du Kremlin » dans cet article est l’existence de ce fantassin sous pseudonyme nommé Alice Donovan. Et la seule preuve de l’existence d’Alice Donovan est constituée par ses nombreux articles publiés sur une douzaine de sites web au cours des dernières années. Parce que, lorsque CounterPunch, alerté par le FBI, a essayé de découvrir qui elle était, il n’y est pas arrivé.
Ainsi, dans ce compte-rendu, un fantassin fugace est invoqué comme preuve d’une « armée ».
Cela devrait immédiatement soulever des questions. Pourquoi le FBI conduisait-il une enquête sur quelqu’un dont la seule trace de l’existence est qu’il/elle est l’auteur d’articles parus sur Internet ? Il ne pourrait pas enquêter sur une personne puisque, apparemment, personne ne sait qui elle est. Il enquête donc sur un auteur de site web. Pourquoi ? Suivant quels critères ?
« Alors que l’élection présidentielle s’échauffait », continue l’article, Alice Donovan « semblait suivre les instructions du Kremlin en attisant le mécontentement à l’égard de la chef de file des Démocrates Hillary Clinton et en jouant les rabatteurs pour Wikileaks, dont les responsables US disent que c’est un outil de la vaste opération d’influence russe pour affecter la course à la présidence. »
En bref, « attiser le mécontentement » à l’égard de Hillary est le signe distinctif qui fait de vous un « outil » de l’opération russe. Soit dit en passant, il y en a pas mal d’entre nous qui ont fait exactement ça et je suis l’une d’elles, puisque j’ai écrit un livre entier de mécontentement sur Hillary. Faisons-nous tous l’objet d’une enquête du FBI ?
La mission du FBI est-elle ou n’est-elle pas de mener une opération de contre-espionnage en enquêtant sur des auteurs de sites web qui ne suivent pas la ligne officielle de Washington sur Hillary Clinton, sur la Russie et sur la Syrie ? Alice Donovan l’a fait mais ses articles sont relativement bénins. Pourquoi est-elle tout spécialement épinglée par une opération de contre-espionnage du FBI ?
Pourquoi CounterPunch a-t-il été mis en garde contre elle et pas contre nous tous qui écrivons ce même genre d’articles ?
Le message pas-si-subliminal-que-ça, était : tout article proposé à un site web qui contredirait la ligne officielle peut être l’œuvre de sinistres agents du Kremlin. La preuve : ils en ont trouvé un(e) ! Son nom est Alice Donovan. Faites donc très attention à ce que vous publiez.
Bien sûr, la « preuve » est aussi invisible que tous les « indices » de la subversion russe produits jusqu’ici par les agences de sécurité US. Personne n’a vu Alice Donovan. Personne ne lui a parlé. Il n’existe à ce jour aucune preuve de son existence, mais cela n’a pas empêché la grosse cavalerie des médias de masse de la proclamer pièce à conviction A, A pour Alice, dans le procès médiatique fait à Vladimir Poutine « qui veut miner notre démocratie ».
« Le FBI, fidèle à sa pratique standard dans les enquêtes de contre-espionnage, a gardé pour lui les informations concernant Donovan et d’autres personnalités russes suspectées de colporter des messages à l’intérieur des États-Unis » selon le WashPost.
Mais pas au point de s’abstenir d’aller intimider les responsables de CounterPunch en insinuant qu’ils facilitent la cyberguerre du Kremlin, ou de passer des rapports d’espionnage top-secrets au journal le plus influent de la capitale du pays, dont les liens avec la CIA sont depuis longtemps bien connus.
Si Alice Donovan constitue une telle menace, pourquoi ne pas révéler son identité ?
Réagissant aux mises en garde du FBI, CounterPunch a mené sa propre enquête et a mis au jour des faits significatifs.
Premièrement, puisqu’il a été impossible de trouver trace d’« Alice Donovan », le FBI doit avoir été alerté par ses écrits, non par sa personne. Quand et comment les fouineurs ont-ils découvert qu’elle faisait apparemment usage d’un pseudonyme ? Ont-ils su cela d’abord, ce qui signifierait que pour le FBI, des noms de plume équivalent à de la subversion russe. Mais, ce qui compte dans un article, c’est avant tout son contenu, pas sa signature. Tout le long de l’histoire, des écrivains ont usé de noms de plume en guise de protection contre une persécution éventuelle. L’échange entre le FBI et CounterPunch montre une intention d’avertir les sites web « penchant à gauche » qu’il vaudrait mieux qu’ils ne publient pas d’articles anonymes, ce qui pourrait bien être un premier pas vers l’exclusion des personnes qui ont quelque chose à dire mais craignent de s’attirer des ennuis parce que leurs points de vue ne sont pas orthodoxes, particulièrement en période d’intensification de chasse aux sorcières.
Toutefois, le fait le plus significatif qui se dégage de l’enquête menée par CounterPunch est que les articles d’« Alice Donovan » n’ont pas réussi à introduire quelque nouvel élément de propagande russe dans le cyberespace américain.
Ce ne sont pas du tout des originaux. Cette commentatrice fantôme a pris des bouts d’articles trouvés sur d’autres sites web penchant à gauche et les a assemblés tant bien que mal en les faisant passer pour sa prose. Ses articles ne sont que des copiés-collés, autrement dit du plagiat.
C’est l’arme du crime encore fumante, mais les empreintes qu’elle porte ne sont pas russes.
En fait, dans la mesure où il n’y avait rien de nouveau, rien de particulièrement sensationnel ni de grandes révélations « fake » dans les textes de Donovan, qu’est-ce que « le Kremlin » espérait en retirer comme gain ? Pourquoi essayer de « miner notre démocratie » avec quelques doublures d’autres articles existant sur Internet ?
Cela n’a tout simplement pas de sens.
Mais il y a une autre hypothèse, qui, elle, a du sens. Il est clair, depuis la création même de l’Opération Nuit du Nord que le FBI a été chargé de la tâche de produire la preuve que la dissidence, sur Internet, provient d’un complot de Poutine. Cependant, si ce genre de preuve devient difficile, voire impossible à trouver, elle peut être fabriquée, exactement comme l’ont été un certain nombre de « complots terroristes » : en attirant quelque naïf imbécile dans une opération d’infiltration.
Pour le FBI, cela pourrait bien valoir la peine de piéger des publications de gauche en les amenant à publier des articles qui pourraient ensuite être « démasqués » comme de la « propagande du Kremlin ». Il crève les yeux que l’État profond a désespérément besoin de « preuves » pour étayer son conte de fées sur « la Russie [qui] détruit notre démocratie ». L’invention d’« Alice Donovan » pourrait produire ce genre de « preuve ».
Si vous étiez un écrivaillon du FBI chargé de rédiger des articles à signer « Alice Donovan » vous n’auriez probablement pas la moindre idée de comment vous y prendre. En bon pilier du Bureau vous ne sauriez pas ce que ces gens pensent. Le meilleur moyen serait donc de copier ce que de vrais auteurs « penchant à gauche » auraient écrit. Les articles Donovan n’ont rien ajouté à ce qui était déjà dans le domaine public. Ils ne disent rien que les autres auteurs n’aient écrit, rien qui soit susceptible d’empoisonner davantage les crédules esprits américains. « Elle » s’est contentée de couper et de coller, manière comme une autre d’inventer un faux troll russe, de le lâcher dans les sites web et de « découvrir » ensuite le scandale. Rien d’autre en somme qu’une entourloupe de plus dans les perpétuelles manigances et provocations du FBI. Simple variation sur le thème des manœuvres d’infiltration et faux drapeaux. Nous vous incitons à faire quelque chose dont nous pouvons vous accuser. Et ce sont, bien sûr, les sites web « penchant à gauche » qui sont invités à tomber dans le piège de publier des « fake news » véhiculées par un « troll du Kremlin ».
Ceci devrait les inciter à être prudents !
Il n’y a en fait pas de preuve qu’« Alice Donovan » soit une création de l’opération secrète du FBI connue sous le nom de Nuit du Nord, pas plus qu’il n’y a de preuve qu’elle soit une création de la « campagne de désinformation Kremlin ». Cependant, il y a une preuve que l’opération secrète du FBI existe. À partir de ses sources secrètes, le Washington Post révèle qu’un « ordre préalable non signalé – une trouvaille présidentielle à l’emporte-pièce pour combattre les cyber-menaces planétaires – a invité les agences d’espionnage US à mettre sur pied une demi-douzaine d’opérations spécifiques pour prévenir le danger russe ». Pourquoi « Alice Donovan » ne serait-elle pas une de ces opérations ?
Par ailleurs, la campagne de désinformation du Kremlin n’est toujours que matière à spéculation – en dépit de tous les reportages de la presse mainstream basés, comme celui-ci prétend l’être, sur des « interviews avec des douzaines d’anciens dirigeants US à la Maison Blanche, au Pentagone, au Département d’État, et avec des représentants des services d’espionnage US et européens, comme avec des représentants de l’OTAN et d’importants diplomates de l’U.E. »
Comme toutes ces interviews sont anonymes, qu’est-ce qui les rend plus crédibles qu’un blogueur ou qu’une blogueuse anonyme ? Où est la preuve de… quoi que ce soit ?
Cet article tout entier est basé sur l’hypothèse de l’existence d’une « armée de trolls du Kremlin » partis sur le sentier de la guerre pour détruire la démocratie américaine. Le thème est élaboré avec une certaine imagination mais jamais étayé par des faits réels.
Sauver Trump des trolls
Si le premier thème de l’article est destiné à intimider les sites web « penchant à gauche » et à les obliger de suivre la ligne officielle, dorénavant menacés de l’accusation de collusion avec « l’armée des trolls du Kremlin » s’ils ne le font pas, le second thème est indirectement adressé à Trump. Le message subliminal : sautez dans le train anti-russe et vous pourrez peut-être ne pas être destitué après tout.
Le message est transmis par sous-entendu. Alors que toute la campagne « fake news russes » a décollé pour expliquer la présomptueuse élection de Donald Trump, et aussi comme un moyen de discréditer le président méprisé et de préparer sa destitution, le ton a changé. Maintenant, rapporte le Washington Post, Trump n’est plus le bénéficiaire mais la cible de la désinformation.
« Après que Trump ait été installé à son poste, l’armée des trolls russes a commencé, d’après les rapports d’espionnage US, à déplacer sa mire à l’intérieur des USA. Au lieu de répandre leurs messages pour soutenir Trump, ils sont revenus à leur objectif de longue date de semer la discorde dans la société US et de miner l’influence planétaire américaine. La présidence et la politique de Trump sont devenus les cibles de la désinformation russe. »
« Donovan et d’autres personnes soutenues par le Kremlin » ont commencé à attaquer l’administration Trump pour – entre autres choses – son soutien aux « terroristes » et pour avoir autorisé des frappes militaires qui ont tué des enfants en Syrie. »
« Tout ce qu’ils veulent c’est perturber », dit un ex-dirigeant, mis au courant de l’espionnage. « Ils veulent des États-Unis étourdis, de façon qu’ils ne puissent faire barrage aux ambitions de Vladimir Poutine. »
Quelles sont ces fameuses ambitions ? Selon les informateurs de Washington, Poutine aurait voulu « contrebalancer son armée diminuée » en se lançant dans « des campagnes d’influence et une cyberguerre comme afin d’égaliser les forces ».
Eh bien, on a le droit de penser que si tout ce que la Russie peut aligner pour « contrebalancer » la machine militaire sans précédent des Etats-Unis est une armée d’Alice Donovan, tous ces experts en sécurité de Washington peuvent se détendre et arrêter de s’en faire.
Selon cette fable, ce serait justement ce qu’ils ont fait, convaincus que « tout était fini et que nous avions gagné la guerre de la propagande ». C’est alors qu’est venue – horreur ! – RT, une chaîne de télévision américaine patronnée par la Russie, qui offre aux téléspectateurs une vision des nouvelles qui frappe le Washington Post comme les invocations d’un exorciste asticotent le diable.
Pauvre, fragile Amérique
C’est ainsi que les spécialistes en sécurité US s’en sont allés gémir dans le giron du Washington Post que les hauts responsables de la politique US étaient « induits en erreur par une croyance erronée en la résilience de la société américaine et de ses institutions démocratiques ». Des erreurs de calcul et « l’inertie bureaucratique » ont rendu les Etats-Unis « vulnérables aux interférences de la Russie dans l’élection présidentielle de 2016 » … La plus grande démocratie du monde se révèle être un château de cartes.
Quelle confession ! Voilà que si la Russie s’avise de souffler dessus, elle peut faire crouler le château.
« J’ai cru que notre sol n’était pas aussi fertile », a dit Antony J. Blinken, sous-secrétaire d’État du président Barack Obama. « Nous croyions que “la vérité vous rendra libres”, que la vérité prévaudrait. Cela s’est avéré un peu naïf. »
Mince alors… les types à Washington sont juste trop honnêtes pour même rêver à ces vilaines choses que les mesquins Russes sont capables de leur faire. Mais, maintenant, le Washington Post est là, main dans la main avec « la communauté du renseignement », pour nous mettre en garde et pour vous avertir, M. Trump, que les Russes sont des salauds qui veulent détruire l’Amérique et vous devez tout faire pour les arrêter.
Ces plaintes rendent un son familier. Chaque fois que le Pentagone passe à la vitesse supérieure pour aller, à coups de bombes, obliger quelque infortuné pays à changer de régime, nous avons droit au même chœur des vierges de la part des médias mainstream, des experts en espionnage et des hauts fonctionnaires sur les « conditions de l’anonymat », en même temps que d’un assortiment semi-gouvernemental d’organisations droitsdelhommistes « non gouvernementales », proclamant qu’il faut réveiller les dirigeants américains de leurs rêves idéalistes si on veut empêcher le dernier Hitler en date de faire ce que font de tels monstres. Bien sûr, les naïfs leaders US sont juste trop bons et innocents pour prendre cette Nième terrible menace au sérieux, jusqu’à ce que – heureusement – ils en soient avertis par les diligentes barbouzes et leurs diligents collaborateurs des médias. Nous avons entendu tout cela encore et encore.
Alors, hein… allez Trump, ouvrez les yeux sur la cyber-menace de Poutine, et tout sera pardonné.
Par Diana Johnstone | 30 Décembre 2017
Source : https://arretsurinfo.ch/washington-tremble-la-charge-de-larmee-invisible-des-trolls-du-kremlin/
Source d’origine : Paul Craig Roberts Institute – Washington Trembles: The Charge of the Invisible Army of Kremlin Trolls –
Traduction : c.l. pour Arrêt sur info
Élargissement de la coupure entre l’U.E. et les USA, tandis que les USA jouent la carte kurde
Ziad Fad’el – Syrian Perspective – 8 janvier 2018
|
Oubliez la décision de déplacer l’ambassade US de Tel Aviv à Jérusalem. Elle est sans signification. Et sans importance, parce qu’il ne s’agit que d’une ville syrienne de plus, avec une histoire de pertes humaines massives. La seule raison de tous ces cris et clameurs est le noble sanctuaire de l’Islam qui s’y trouve et les divers sites chrétiens, qui ont tous quelque chose à voir avec la vie et les souffrances de Jésus. C’est tout. Pour les Juifs, cela ne devrait avoir aucune signification, parce que leur vraie Jérusalem se trouve dans la province ‘Aseer du Yémen, comme l’a prouvé le professeur Kamal Salibi, dans son livre monumental La Bible est née en Arabie. En outre, cela devrait avoir, pour eux, encore moins de signification, parce que le Juif moyen, en Palestine, n’a pas l’ADN requis.
Ce qui est plus important, c’est que les USA projettent d’établir un état kurde en Syrie, au mépris de l’absolue hostilité turque. Sans compter que, comme le gouvernement syrien l’a fait remarquer à maintes reprises, une telle action violerait les lois internationales. Jusqu’à présent, les Européens se sont très scrupuleusement conformés à ces lois, comme en atteste d’ailleurs leur quasi unanime condamnation de la reconnaissance, par Trump, de Jérusalem comme capitale de l’état colonial sioniste. Même si la Grande Bretagne était de mèche avec les USA pour essayer d’établir un état kurde, son rejet annoncé d’un écart avec les positions traditionnelles de l’Europe relativement au conflit arabo-sioniste la démentirait encore. Je vois venir un débranchement massif entre l’Europe et les États-Unis, grâce à Trump. Avec cette année qui arrive, on peut littéralement « entendre » Vladimir Poutine se frotter les mains à Moscou.
Trump va sceller le sort des États-Unis avec bien plus que l’Europe. Il a déjà ostracisé le Pakistan pour avoir accepté de l’argent américain « sans rien donner en échange ». Il a aussi décidé de garder le cap en Afghanistan, alors même que la guerre y entre dans sa dix-septième année avec aucune fin en vue et des Talibans qui renforcent leur emprise sur des territoires de plus en plus étendus. Si l’on considère le refus de la Grande Bretagne et de la France de partager son optimisme à la Bisounours sur la longévité du gouvernement de Kaboul, on ne peut s’attendre – l’ascension de Jeremy Corbyn aidant – qu’à ce que les Brits abandonnent le navire en perdition et se ré-envolent bientôt pour leur chère vieille Albion. Les Français feront pareil.
Les pigeons, dans tout ceci, sont les Kurdes, qui sont en train de sous-signer leur propre extermination. La Turquie n’acceptera pas qu’ils aient un quelconque état en Syrie ou en Irak, et les Turcs savent qu’ils auront en cela un allié dans le Dr. Assad. Les Irakiens ne sont pas moins concernés que les Turcs, puisque tout effort de construire un état kurde en Syrie aboutira à moudre du grain au nord de l’Irak. L’Iran, bien entendu, qu’un appétit rabelaisien pousse à étendre son pipeline de gaz naturel jusqu’au littoral syrien, fera tout ce qui doit être fait pour anéantir les espoirs américains. Cela signifie qu’il vaut mieux que les Kurdes se préparent à une guerre à outrance avec les armées de la Syrie, de l’Irak, de la Turquie et de l’Iran. Il n’y a aucune autre conclusion possible à ce plan, même si les USA décident de se battre jusqu’au dernier Kurde pour le faire fonctionner.
Ce plan est un plan sioniste. Si vous vous souvenez de l’analyse du Dr. Bachar Ja’afari que j’ai mentionné dans plusieurs essais, vous comprendrez tout de suite pourquoi Netanyahou s’est engagé à fond sur un état-croupion kurde. Comme l’explique le Dr. Ja’afari, le sionisme a besoin de balkaniser le Moyen-Orient en mini-états, chacun affligé de sa particularité religieuse ou ethnique, de façon à justifier l’apartheid qu’il pratique envers les Palestiniens. Ce n’est que par l’existence d’un état maronite, d’un état druze, d’un état alaouite, d’un état sunnite, d’un état juif et d’un état kurde, que les Juifs en Palestine peuvent justifier la structure perverse de leur nation du ghetto de Varsovie. Les Kurdes foncent tête baissée dans cet illogisme, et le sort qui les attend est hideux, pire que celui des Shahs khorezmiens.
Chris me dit qu’il y a des milliers de marines US dans l’enclave kurde que nous appellerons « Rojava » en dépit du fait bien établi que les Kurdes ont peu d’histoire en Syrie. Les USA colportent le mensonge que les marines sont là pour protéger les frontières. C’est risible, évidemment, et typique de l’impérissable stupidité des imbéciles de Washington D.C. Ce n’est rien n d’autre qu’un nouveau plan promu par la CIA pour compenser les conséquences désastreuses de son soutien aux terroristes obsédés par l’idée de renverser le gouvernement central de la Syrie. Comme je l’ai déjà dit, il y a des reliquats de la fine équipe de la CIA, qui refusent d’accepter l’effondrement de leur projet sur la Syrie, lequel a conduit à une réorientation du plan destiné à bloquer le pipeline iranien. La signification de tout ceci, c’est que le Dr Assad n’a jamais été la cible réelle, juste une cible circonstancielle. Lui-même et son gouvernement devaient être écartés, uniquement parce qu’ils avaient acquiescé aux manœuvres de Téhéran. Maintenant, la CIA ne s’intéresse plus à la durée du mandat présidentiel du Dr. Assad, cela crève les yeux. En revanche, elle se focalise sur l’état kurde, qu’elle espère faire reconnaître, dès que les statuts de « l’État » auront été établis. Alors, et alors seulement, Nikki Haley – WOG de l’année – pourra présenter au Conseil de Sécurité des Nations Unies un fait accompli qu’elle espère qu’il avalera. Il ne le fera pas, et elle recommencera alors à menacer et à gesticuler.
Entretemps, la Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Iran feront tout leur possible pour saboter ce misérable stratagème. Pour que ce plan fonctionne, il faut une préparation militaire. Lorsque (et si) l’Irak dira aux USA de se tirer avec son aviation et lorsque les Turcs diront à Washington de remballer la quincaillerie et de quitter Incirlik, les États-Unis seront forcés de recourir aux armes pour protéger Rojava. Cependant, si vous avez bien suivi les nouvelles, vous savez Que les États-Unis ont construit des bases aériennes dans la zone cible, en anticipation de la rancœur que ne peut manquer de provoquer le plan américain pour redessiner le Moyen-Orient à sa guise. Oh, quelle toile embrouillée nous tissons, quand nous nous mettons à tromper… [“Oh, what a tangled web we weave when we first practice to deceive”, Citation du Marmion, de Sir Walter Scott, ndt].
Le plan de Trump va se casser la figure en grand style. Si vous voulez bien y faire attention, les bases US dans la zone supposée devenir un état kurde sont à portée facile de l’artillerie syrienne. Elles sont même à portée de n’importe quelle artillerie. Si vous considérez le vaste arsenal en missiles de la Syrie, qui est conçu pour mettre hors d’état de nuire les bases aériennes sionistes en Palestine occupée, vous n’aurez dès lors aucun mal à comprendre comment ce plan est destiné à échouer misérablement.
Il est clair que les USA s’attendent à du respect pour leurs troupes en Syrie, parce que… eh bien… elles sont américaines après tout, et ne devraient être assaillies d’aucune manière, à moins que les assaillants éventuels ne soient prêts à voir se déchaîner sur eux la juste colère de l’incomparable armée de l‘Amérique. – JE BÂILLE –. Les États-Unis n’ont pas gagné une guerre depuis que la Russie [l’URSS !… ndt] lui ait fait cadeau d’une victoire sur l’Allemagne dans la IIe guerre mondiale. Que ce soit au Vietnam, en Irak ou en Afghanistan, le palmarès de l’Amérique est piteux. Cette aventure syrienne ne l’améliorera pas. Oh, non ! Elle convaincra tout le monde que les USA sont un tigre de papier, pas plus puissant que l’Arabie Saoudite.
Pas de repos pour les méchants. La Syrie n’a pas sitôt vaincu les rongeurs terroristes, que les USA font jaillir de la boîte un nouveau diable à combattre par Damas. Mais, comme Chris me l’a écrit fréquemment, on aurait tort de considérer cette bataille pour la Syrie comme un spectacle de complément frivole. Elle se trouve au contraire en plein cœur des plans américano-siono-maçonniques sur le Moyen Orient. Elle fait partie du futur espéré par l’Amérique, dans ses rapports avec l’Europe. Comme Chris le suppose, les plans pour voler le pétrole des hauteurs du Golan, pour détruire la puissance bourgeonnante de l’Iran, pour réduire les Irakiens en esclavage, pour implanter des régimes rétrogrades partout dans la région, sont partie intégrante de l’hégémonisme sioniste, dont la piste puante conduit tout droit aux somptueuses demeures des Rothschild et des Rockefeller. Ces plans ne vont pas disparaître par un coup de baguette magique dans un avenir proche, parce qu’ils ont été conçus et développés pour servir sur un plateau les forces vives des peuples arabes aux hordes sionistes qui infectent la terre de Palestine. Ziad.
Ziad Fadel est avocat depuis 35 ans, traducteur-juré et interprète (arabe-anglais) pour la Cour Suprême des États-Unis. Il est le rédacteur en chef de Syrian Perspective (The Real Syrian Free Press). On ne sait pas qui est Chris. On s’informe.
Source : https://syrianperspective.com/2018/01/eu-and-usa-disconne…
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
UN GROUPE DE GAUCHE FRANÇAIS PREND POSITION SUR LA QUESTION DE LA LUTTE DE LIBÉRATION NATIONALE DU PEUPLE KURDE.
POURQUOI N’IRIEZ-VOUS PAS DONNER VOTRE POSITION À PROPOS DE LEURS PROPOSITIONS ???
NOUS L’AVONS FAIT EN COMMENTAIRE DE L’ARTICLE SUR LE WEBMAGAZINE (BLOGUE)
La guerre se poursuit en Syrie et en Irak via le « Kurdistan » fantoche
Robert Bibeau – Les 7 du Québec – 13 janvier 2018
Lire ici
http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/la-guerre-se…
Mis en ligne le 14 janvier 2018