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23 décembre 2024

Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège


25/01/2018

DROIT BELGE CONTRE DROIT INTERNATIONAL

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DROIT BELGE CONTRE DROIT INTERNATIONAL

 

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Khaled El Hamedi poursuivra son action contre l’OTAN et mènera jusqu’au bout la bataille juridique


Arrêt sur info — 25 janvier 2018

 

Si vous résidez à Bruxelles vous êtes invités à assister à la conférence de presse le 29 janvier. A.S.I.

 

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Conférence de presse du 29 janvier 2018, 11 heures.

Club de la Presse, Bruxelles, rue Froissart, 95 1040, Bruxelles

 

Khaled El Hamedi (*) poursuivra son action contre l’OTAN et mènera jusqu’au bout la bataille juridique établissant la responsabilité de cette organisation dans les préjudices subis par sa famille. La Cour d’Appel de Belgique a pris la regrettable décision de maintenir l’immunité de l’OTAN, responsable de la mort de toute une famille pendant la campagne militaire libyenne. Les victimes se sont constituées en Association des victimes de l’OTAN, en vue de poursuivre leur action en justice.

Le 23 novembre 2017, la Cour d’Appel de Bruxelles (Belgique) a pris la décision de maintenir l’immunité de l’OTAN dans le dossier déposé par un ressortissant libyen, Khaled el Hamidi, qui a perdu toute sa famille le 20 juin 2011 au cours d’un bombardement aérien de l’OTAN sur sa maison, dans la ville de Sorman en Libye. Ce qui a coûté la vie à l’épouse de M. El Hamedi, Mme  Safae Ahmed Azawi, à ses deux jeunes enfants,  Khaled et Alkhweldi, à sa petite nièce Salam, à sa tante Najia, à son cousin Mohamed, aux enfants de son voisin et aux employés qui travaillaient chez lui.

 

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A la suite de quoi, Khaled el Hamedi a demandé à ce que l’OTAN soit tenu pour responsable de la perte des siens. Il a saisi la Cour de Bruxelles pour qu’elle statue sur la responsabilité de l’OTAN et sur les compensations relatives à cette perte. L’OTAN a décliné la compétence des tribunaux belges et a fait prévaloir l’immunité que lui confèrent les statuts d’Ottawa de 1951, date de sa création.

El Hamedi ne saurait accepter un état de fait où une organisation telle que l’OTAN, qui a pouvoir de vie ou de mort sur une grande partie des habitants de la planète, puisse bénéficier d’une totale impunité pour les opérations qu’elle mène. Cette demande que des comptes soient rendus est conforme à la jurisprudence récente nationale et internationale. L’immunité de l’OTAN constitue notamment une violation du droit d’accès aux tribunaux, inscrit  dans la Convention européenne des Droits de l’Homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux Droits de l’Homme. Dans un arrêt antérieur, la Cour de Cassation de Belgique a décidé que l’immunité des organisations internationales pouvait être remise en cause, si ces dernières ne mettaient pas en place un mécanisme interne accessible aux citoyens ayant subi des préjudices du fait de leurs opérations. L’OTAN n’a mis en place aucun mécanisme relatif à ses opérations en Libye.

La Cour d’appel de Bruxelles a fort regrettablement décidé le 23 novembre dernier de maintenir l’immunité de l’OTAN, manquant ainsi  l’occasion historique de faire une grande avancée dans l’application de la législation internationale des droits de l’homme et de la législation humanitaire internationale.

La Cour d’appel de Bruxelles a décidé que l’immunité dont jouit l’OTAN était une restriction acceptable du droit d’accès à la justice. A ses yeux,  l’immunité est en rapport avec les visées qu’elle poursuit : permettre à une organisation internationale de réaliser ses objectifs. Pour prendre cette décision, la Cour d’Appel de Bruxelles s’est appuyé sur la jurisprudence néerlandaise relative à l’immunité des Casques Bleus des Nations Unies.

Mais une comparaison de cet ordre n’est pas correcte. La Charte des Nations Unies est la source même du droit public international contemporain. L’ensemble du système juridique international est basé sur cette Charte, l’organisation des Nations Unies ayant été fondée et rejointe par presque tous les Etats du monde en vue d’appliquer la Charte. Cette dernière était l’expression commune des peuples du monde qui s’étaient battus contre la tyrannie du fascisme et les guerres d’agression commises par l’Allemagne nazie, l’Italie, le Japon et leurs alliés. La Charte des Nations Unies s’applique à tous les pays du monde. L’OTAN est une organisation internationale d’une toute autre nature. Elle est à l’origine une alliance militaire d’un nombre très limité de pays privilégiés. Le caractère illégal de cette alliance, dont la principale mission est l’entraînement à l’usage de la force dans les relations internationales, a été pointé du doigt, dans la mesure où cette mission représente une violation de la Charte des Nations Unies qui, elle, interdit l’usage de la force dans les relations internationales, à l’exception des situations d’auto-défense, et, dans ce dernier cas, seulement jusqu’à ce que le Conseil de Sécurité soit en capacité d’adopter les mesures nécessaires pour restaurer la paix. Une décision de Cour de justice n’est donc pas fondée à établir une comparaison entre l’organisation des Nations Unies, qui est le garant de la justice internationale, et une alliance militaire limitée, plus susceptible d’agir illégalement sur le plan du droit international.

La question est de savoir si une organisation qui décide de la vie ou de la mort de nombreuses personnes à travers le monde peut continuer à le faire sans avoir aucun compte à rendre et en bénéficiant d’une impunité totale, ou si, au contraire, elle aura à répondre de ses agissements. L’actuel état de choses est dangereux car il entérine une situation dans laquelle l’OTAN n’est nullement incité à respecter le droit international.

C’est pour cette raison que M. El Hamedi poursuivra son action afin de parvenir à établir la responsabilité de l’OTAN dans les préjudices subis par sa famille. L’équipe de juristes qui l’appuie examine actuellement la faisabilité de la poursuite de l’action en justice en Belgique et, le cas échéant, devant la Cour européenne des Droits de l’Homme. Mais son combat ouvre la voie à toutes les autres victimes de l’OTAN.

C’est pourquoi il a décidé de créer, en lien avec les nombreuses autres personnes victimes des crimes de l’OTAN en Libye, l’Association of Victims of NATO and War on Libya  – Association des Victimes de l’OTAN et de la guerre en Libye. (http://www.anvwl.com/). Cette association est envisagée comme moyen d’unir les forces de toutes les victimes de l’OTAN, en Libye et dans le reste du monde.

Leur combat se poursuivra jusqu’à ce que soit créé un dispositif permettant d’établir les responsabilités de l’OTAN.

Pour plus d’informations, contacter l’avocat de Khaled El Hamedi : Jan Fermon, +32475441896, jan.fermon@progresslaw.net

Texte original en anglais

_________________________

(*) Voir aussi:

 

Court Case on accountability of NATO for the annihilation of an entire family during Libya campaign to be heard by the Brussels Appeal Court

«Mon père a dit à Sarkozy: je ne serai pas un traître» et sa maison en Libye a été rasée

Seeking Justice: Victim appeals to EU court claiming NATO killed his entire family

Khaled K. El-Hamedi has filed a lawsuit against NATO for killing his family

« J’ai tout perdu. Ma femme. Mes enfants. Mon pays »

 

Traduction: Sylvie Jolivet

Source : https://arretsurinfo.ch/khaled-el-hamedi-poursuivra-son-a…

 

 

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Heurs et malheurs de l’insularité

 

De Jules César à Hitler en passant par Guillaume le Conquérant, Charles Quint, le blocus napoléonien, l’Angleterre avait sans cesse combattu la menace d’une unification agressive du continent face à ses rivages – et voici que, pour la première fois dans son histoire, les Iles britanniques sont assurées de ne jamais plus se trouver attaquées de l’extérieur par un Vieux Monde redevenu ambitieux d’occuper ses arpents par la force des armes. Il en résulte une mutation radicale de la psychophysiologie des civilisations insulaires face aux civilisations continentales.

 

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Avec le Brexit, l’Angleterre croyait avoir découvert le Graal d’un univers nouveau ouvert à ses ambitions, celui de devenir la rivale marchande du continent européen. Dans un premier temps, quel réconfort de savoir qu’il suffira de rejeter l’intrus à la mer pour se retrouver chez soi, entre soi et seul dans son logis. Telle une moderne Perrette et le pot au lait, l’Angleterre a mouliné force projets géopolitiques plus fantastiques les uns que les autres. Elle s’est crue le partenaire privilégié et bien aimé de l’empire américain. La constitution d’un empire anglo-américain bicéphale n’était-il pas en vue ? C’est pourquoi elle a pris le ton d’une puissance souveraine s’adressant sur un pied d’égalité, et même sermonneur, à une autre puissance souveraine, celle des États-Unis d’Amérique.

Mais Donald Trump n’est pas d’humeur partageuse et dans un style purement yankee, il a renvoyé la pauvre Theresa May à ses problèmes insulaires. Loin de la grande espérance des Anglais, l’empire américain n’a tenu aucune des promesses cajoleuses antérieures au Brexit et a même purement et simplement annulé la visite officielle de son représentant à Londres, assortie de l’annulation des fabuleux contrats escomptés.

Dès aujourd’hui, il faut évoquer à quel point l’avenir de l’Europe tout entière sera conditionné par la mutation résultant du Brexit. Déjà les premiers craquements apparaissent entre les Iles britanniques et l’Amérique, alors que les relations entre la Russie et la Chine d’un côté et le reste du monde, de l’autre, tendent à occuper le premier rang.

Débarrassé du cheval de Troie anglais, le bloc européen restant retrouvera-t-il quelques-unes des vertus élémentaires susceptibles de donner à ses citoyens l’impression d’être gouvernés par de véritables dirigeants et non par des valets de l’empire humblement soumis à l’exterritorialité des lois américaines qui jouent le rôle de garrots de nos économies ? Dans quel supermarché allons-nous acheter le courage, la dignité, le sens de l’honneur et de l’intérêt national dont les dirigeants d’une Europe d’opérette manquent si cruellement face à l’empire américain depuis 1945 ? L’histoire de l’Europe d’aujourd’hui sera-t-elle celle d’un siècle de la honte d’un continent ?

Car voici que les démocraties se dédoublent et révèlent une face décisive et secrète à cacher au peuple et une face superficielle et anecdotique à raconter sur le mode puéril d’un récit des aventures d’Alice au pays des merveilles. Or, une seule question primordiale se pose à l’Europe, celle de se libérer de l’occupation militaire des cinq cents bases américaines essaimées dans toute l’Europe de Dunkerque à Larnaka depuis soixante-douze ans.

Pour cela, il conviendrait en premier lieu de libérer les cervelles des élites dirigeantes de l’esprit de soumission et de démission qui règne désormais partout en Europe et à tous les échelons, tant chez le personnel politique, économique et militaire que dans les médias, principaux vecteurs de l’américanisation de l’Europe. Désincruster la servitude volontaire des têtes devient la condition première de la libération du continent de l’occupation militaire américaine.

Par chance, et paradoxalement, l’espoir revint avec l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis. Car les dirigeants européens aiment leur soumission à l’empire, ils s’y sont délicieusement habitués. Et l’habitude est un mol et confortable oreiller. Telles les grenouilles de La Fontaine qui « demandaient un roi », ils gémissent aujourd’hui du « manque de leadership américain ».

En « même temps », telle l’ambassadrice de France en Russie, ils regrettent, mais pas trop fort, que l’Amérique applique au monde entier l’exterritorialité de ses lois et s’en serve comme d’une arme économique appelée à écraser ses concurrents. Or le « roi » qui est sorti du chapeau des dernières élections présidentielles américaines les insatisfait. En vérité, le Président Trump ne permet pas aux Européens de sauver la face.

Le Président américain ne pouvait rendre à Israël un plus mauvais service que de promouvoir Jérusalem au rang de capitale de la nation du peuple élu, au grand dam de ses alliés continentaux. Car du coup, c’est l’histoire entière de ce peuple qui débarque sur le mode dramatique dans la géopolitique contemporaine et bouleverse l’équilibre institutionnel du Moyen-Orient.

Rappelons brièvement les faits : comme le raconte, Flavius Josèphe, la nation judéenne faisait partie intégrante de l’empire romain et, à ce titre, payait régulièrement tribut à son maître. Puis, soudainement, elle a refusé cette servitude alors légitime et y a ajouté l’outrage de refuser de vouer un culte à l’empereur romain, dont la statue devait trôner dans le temple de Jérusalem sous la forme d’un simulacrum, c’est-à-dire d’une représentation figurée et symbolique de sa transcendance.

Du coup, Rome a déclaré la guerre à la Judée, a écrasé le peuple judéen et a vendu toutes ses élites, son clergé et ses notables « sub corona » c’est-à-dire sur le marché aux esclaves. Seul le petit peuple est demeuré sur place et s’est ensuite converti à l’islam. Telles sont les raisons pour lesquelles Jérusalem n’est plus jamais redevenue la capitale du « peuple élu ». Lorsqu’au IVe siècle l’empereur Julien, dit l’Apostat, proposa aux immigrés juifs devenus très nombreux dans l’empire romain et surtout dans la Ville, de reconstruire le Temple et de favoriser leur retour à Jérusalem, ils ont poliment refusé la proposition de l’empereur.

Mais que nous enseigne de nouveau l’anthropologie critique que j’ai inaugurée sur ce site quatre mois avant le 11 septembre 2001 ? Primo, quelques semaines avant sa mort, Michel Rocard avait enfin compris que l’insularité était une réalité psychobiologique et que reprocher ce « penchant » à l’Angleterre revenait à reprocher à un arbre d’avoir des racines, un tronc et des branches. Jamais l’Angleterre n’est réellement entrée dans l’Union européenne : sa fonction revenait à présenter à des européens voués à ne jamais s’unir non plus, le breuvage amer des exigences de l’OTAN, c’est-à-dire de l’empire américain.

Secundo, déjà quelques voix s’élèvent pour préconiser un retour de l’Angleterre, au sein de l’ensemble continental. Mais ce que l’anthropologie critique aura permis de comprendre définitivement, c’est que si des insulettes, telles la Sicile, la Corse et demain la Sardaigne revendiquent un nationalisme farouchement folklorique, à plus forte raison le mastodonte britannique restera définitivement une île, mais psychologiquement et économiquement lié à ses voisins, la France, l’Allemagne et aux cent vingt-six États qui, à l’ONU ont tourné le dos à un Israël censé avoir retrouvé sa capitale du temps de Titus et de Vespasien.

A sa manière, l’Angleterre se heurte à la même difficulté qu’Israël : impossible de faire remonter l’histoire d’une île de son embouchure à son origine. Impossible de refaire des Iles Britanniques l’empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais. Mais comment rétropédaler sans perdre la face ? Car une Angleterre de plus en plus frustrée par une insularité en voie d’appauvrissement lorgne déjà vers un continent qu’elle a quitté à son détriment, déjà Londres tente de jeter un pont industriel et commercial nouveau et plus fructueux, espère-t-elle, que le précédent, avec une civilisation appelée à un enrichissement continu.

On peut feindre de l’ignorer ou de l’oublier, mais le flux des siècles écrit l’histoire réelle des nations et ce n’est pas notre faute s’il en est ainsi depuis que le monde est monde: impossible d’écrire l’histoire à l’envers, impossible de faire remonter le temps des nations à la manière d’un fleuve qui remonterait à sa source.

26 janvier 2018

Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024/tstmagic/decodage/heurs_malheurs.htm

 

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Mais puisqu’on était chez l’OTAN, restons-y

 

« L’art de la guerre »

L’Italie en armes, de la Baltique à l’Afrique

Manlio Dinucci – Réseau Voltaire Rome – 16 janvier 2018

 

Les États membres de l’Otan ont toujours de bonnes raisons d’occuper militairement des pays étrangers. C’est pour les « soutenir ». L’Italie ne déroge pas à la règle. Elle est militairement présente un peu partout de la Baltique à l’Afrique.

 

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Qu’arriverait-il si des avions de chasse russes Soukhoï Su-35, basés à l’aéroport de Zurich à une dizaine de minutes de vol de Milan, patrouillaient à la frontière italienne sous prétexte de protéger la Suisse de l’agression italienne ? À Rome le parlement au grand complet s’insurgerait, en demandant immédiatement des contre-mesures diplomatiques et militaires. Ce même parlement, par contre, accepte substantiellement et passe sous silence la décision de l’Otan de déployer 8 avions de chasse italiens Eurofighter Typhoon dans la base d’Amari en Estonie, à une dizaine de minutes de vol de Saint-Petersbourg, pour patrouiller à la frontière de la Russie avec le motif de protéger les pays baltes de l’« agression russe ». Fake news avec laquelle l’Otan sous commandement US justifie l’escalade militaire de plus en plus dangereuse contre la Russie en Europe.

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Source : http://www.voltairenet.org/article199403.html

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L’Italie dans le plan nucléaire du Pentagone

Manlio Dinucci – Réseau Voltaire Rome – 23 janvier 2018

 

Le Pentagone a laissé —ou fait— fuiter le brouillon du Nuclear Posture Review 2018. Il s’agit d’un plaidoyer pour renforcer le programme atomique en décrivant des menaces exagérées ou carrément imaginaires.

 

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Le Nuclear Posture Review 2018, le rapport du Pentagonesur la stratégie nucléaire des États-Unis, est actuellement en phase de révision à la Maison-Blanche. Dans l’attente que soit publiée la version définitive approuvée par le président Trump, a filtré (plus exactement le Pentagone a fait filtrer) l’ébauche du document de 64 pages [Document téléchargeable ici.].

Il décrit un monde dans lequel les États-Unis ont devant eux « une gamme sans précédents de menaces », provenant d’États et de sujets non-étatiques. Tandis que les USA ont continué à réduire leurs forces nucléaires —soutient le Pentagone— la Russie et la Chine fondent leurs stratégies sur des forces nucléaires dotées de nouvelles capacités et prennent « une attitude de plus en plus agressive y compris dans l’espace externe et dans le cyber-espace ». La Corée du Nord continue de façon illicite à se doter d’armes nucléaires. L’Iran, bien qu’il ait accepté le plan qui lui interdit de développer un programme nucléaire militaire, garde « la capacité technologique de construire une arme nucléaire en l’espace d’une année ».

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Source : http://www.voltairenet.org/article199472.html

 

 

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Histoire de chez nous :

La face cachée d’une prospérité (CHRONIQUE)

 

La vie passée des travailleurs de la laine à Verviers.

Lily Portugaels – Gazette de Liége  – 22 janvier 2018

 

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La récente sortie de deux ouvrages dans les collections de l’Institut du Patrimoine wallon (voir La Libre-Gazette de Liége du 5 janvier 2018) a remis dans l‘actualité ce que fut la prospérité de la ville de Verviers au temps de l’industrie de la laine. Ce sont des reportages photographiques réalisés fin 19e début 20e siècles par trois grandes entreprises verviétoises qui constituent la base de l’ouvrage intitulé « Vies de laines ». Plus de 300 photographies montrent des ateliers et des groupes de membres du personnel depuis les enfants travailleurs jusqu’aux membres des directions en passant par tous les échelons des travailleurs et travailleuses. On peut être terriblement interpellé par ce que l’on devine derrière les expressions figées. Cette impression se confirme lorsqu’on lit les quelques pages de commentaires qui, outre la description du développement de l’industrie lainière verviétoise, évoquent aussi les conditions de travail et la vie des travailleurs.

 

Collecte d’urines !

Ça commence par le lavage de la laine pour lequel on avait recours aux « chaudières à urine ». Deux fois par semaine une charrette tirée par un cheval, collectait dans un grand tonneau, les urines que les ménagères apportaient par seaux en échange de quelques centimes. On évoque un vieux voiturier qui, pour s’assurer, qu’on n’avait pas ajouté de l’eau dans les urines y trempait son index et le suçait ! C’était ensuite le cardage d’abord à la main et ensuite par des machines qui souvent happaient une main ou un bras. Venaient ensuite le peignage et la filature, ensuite c’était la teinture et pour l’ouvrier teinturier c’était un travail particulièrement sale. Enfin venaient le tissage et les apprêts.

 

Le travail des enfants

À toutes les étapes, on rencontre des enfants de 5 à 12 ans au travail. Un véritable scandale qui a mis longtemps à être supprimé. Dans le rapport d’une commission d’enquête de 1886, on lit qu’il arrive souvent qu’on trouve des petits endormis auprès des machines. Sur la photo qui illustre cet article, on peut voir, dans le bas à droite, l’avant-dernier personnage au premier rang. C’est un petit garçon, pieds nus, les bras croisés et qui est pourtant le seul à sourire. Peut-être, pour lui, le branle-bas généré par les prises de photos, était-il une véritable récréation. Le travail des femmes était aussi éprouvant et, là, il y aurait beaucoup à dire sur ce que peut être un harcèlement. L’insalubrité des ateliers est épouvantable avec les lieux d’aisances dont les portes doivent rester ouvertes dans des locaux où on mange, où on se déshabille. Cela dit, on peut être reconnaissant à Freddy Joris, ancien administrateur-délégué de l’IPW, et à ses collaborateurs pour la publication de ce livre qui montre ce que peut être la face cachée d’une prospérité.

Vies de laines. Collections IPW. 352 pages. 25,2 X 30 cm. 25 euros.

Chronique: Lily Portugaels

Source : http://www.lalibre.be/regions/liege/histoire-de-chez-nous…

Où est-il le temps où Verviers donnait deux généraux (victorieux)  à la Ière République ?

 

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Si on arrive à se procurer une photo de la couverture du livre (sait-on jamais…) on vous la mettra ici.

 

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Et puisqu’il est question de harcèlement, sujet à la mode, voici ce qu’en pense Brigitte Bardot :

Quand Brigitte Bardot harcèle les féministes !

Boulevard Voltaire – 18 janvier 2018

 

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Après l’actrice Catherine Deneuve et notre consœur Élisabeth Lévy, entre autres femmes de tête, c’est au tour de Brigitte Bardot (qu’on ne présente plus) de libérer la parole quant au retour du nouvel ordre moral.

À propos du « harcèlement sexuel » et de la chasse à l’homme y afférent, elle déclare donc à Paris Match : « Concernant les actrices, et pas les femmes en général, c’est, dans la grande majorité des cas, hypocrite, ridicule, sans intérêt. » Le distinguo est effectivement de taille, entre la caissière de supermarché obligée d’accorder ses faveurs à un chef de rayon parce qu’autrement, c’est le chômage, et l’aspirante starlette prête à tout, ou presque, pour entrer dans la lumière.

D’un côté, l’abus de pouvoir caractérisé, la violence sociale, le chantage à la misère. De l’autre, les mœurs particulières d’un milieu qui ne l’est pas moins, mœurs jadis assez bien résumées par l’acteur Sim : « Dans ce milieu, il faut coucher pour réussir. Moi, j’ai réussi pour pouvoir enfin coucher… »

D’ailleurs, les mœurs en question sont-elles si noires ? On entend beaucoup les actrices assurant avoir été harcelées et nettement moins les autres qui se contentent de faire leur métier normalement, avec des producteurs et des metteurs en scène tout aussi normaux. Brigitte Bardot, par exemple : « Moi, je n’ai jamais été victime d’un harcèlement sexuel. Et je trouvais charmant qu’on me dise que j’étais belle ou que j’avais un joli petit cul. Ce genre de compliment est agréable. »

Il n’en fallait pas plus pour que l’infatigable Caroline De Haas tweete en retour : « Concours de qui dira la plus grosse énormité. Brigitte Bardot se lance dans la compétition. » Bel accès de fausse modestie, sachant qu’en la discipline, cette chaisière féministe fait figure d’Usain Bolt.

Mais là où notre BB nationale appuie là où ça commence à faire mal, c’est quand elle s’en prend autant, si ce n’est plus, aux « harcelées » qu’aux « harceleurs » : « Il y a beaucoup d’actrices qui font les allumeuses avec les producteurs afin de décrocher un rôle. Ensuite, pour qu’on parle d’elles, elles viennent raconter qu’elles ont été harcelées… » Il est un fait que cela peut procurer à ces « victimes » un subit accès de notoriété, tel que récemment constaté. C’est d’autant plus vrai que celles qui sont les plus en pointe dans ces affaires ont soudainement vu passer leur nom du bas en haut de l’affiche.

Des donzelles qui feraient bien de s’inspirer de la bonne humeur de celle qui admet joyeusement avoir fait « don de sa beauté et de sa jeunesse aux hommes ». Douce insouciance, heureuse époque durant laquelle, entre galanterie et gaudriole, l’esprit français permettait d’éviter ces deux écueils que sont la débauche et la pudibonderie. C’était avant le retour en force du puritanisme féministe, enfant dégénéré du moralisme bourgeois.

Pascal Thomas a fait de fort jolis films sur le sujet, la grâce des femmes et la maladresse des hommes. Les revoir est plus que jamais d’actualité.

Source : http://www.bvoltaire.fr/brigitte-bardot-harcele-feministes/

 

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Mis en ligne le 25 janvier 2018

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