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18 novembre 2024

Référendum en Nouvelle-Calédonie: On connaît la question qui sera posée le 4 novembre


 

POLITIQUE

28/03/2018 02:35 CEST | Actualisé 28/03/2018 02:43 CEST
Une partie du problème était de savoir si le mot « indépendance » figurerait dans l’intitulé.

POLITIQUE – Il était plus d’une heure du matin à Paris, mais l’issue des débats a été positive. Ce 27 mars (et même un peu plus tard donc), le comité des signataires de l’accord de Nouméa était réuni à Matignon. Ensemble, les différents partenaires planchaient sur LE point clé du référendum qui aura lieu le 4 novembre prochain sur la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, à savoir l’intitulé exact de la question qui sera posée aux votants.

Une interrogation essentielle qui, au terme de discussions longues et passionnées, a été solutionnée. « Nos travaux ont toujours été guidés par la fidélités aux principes qui régissent les référendums et les consultations: la clarté, la sincérité et la loyauté. Ces principes ont rayonné au-delà même de la question la plus emblématique qui nous était posée, c’est-à-dire justement la formulation de la question », a explique Édouard Philippe, se félicitant que « des étapes importantes aient été franchies » au cours de ces négociations.

« Le champ des possibles était restreint car largement défini dans l’accord de Nouméa et la loi organique », a poursuivi le Premier ministre, expliquant que « de très larges consultations sur la structuration de la question » avaient eu lieu tout au long de la journée. Et d’annoncer enfin, comme le montre notre vidéo en tête d’article: « Après consultation, j’ai proposé aux membres du comité que la question soit la suivante: ‘Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante?' »

Une tournure de phrase -à laquelle les votants auront le choix entre un bulletin « oui » et un bulletin « non » pour répondre- qui a été acceptée par les participants à la réunion. Cette formulation doit toutefois encore être étudiée par le Conseil d’État, qui se penchera sur le projet de décret convoquant le scrutin du 4 novembre. « Cette formulation a un sens politique profond, elle permet à chaque force politique de se positionner clairement », conformément à ce qui était prévu par l’accord de Nouméa, s’est enfin réjoui Édouard Philippe.

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