Les grosses orchades, les amples thalmanège
28 mai 2018
chats
04/05/2018
avec les carabiniers !
Avec les carabiniers !
Nos problèmes d’intendance nous ont fait manquer un certain nombre d’anniversaires en ce mois de mai si fertile en jours fériés de toutes sortes, les deux principaux à nos yeux étant bien entendu ceux de :
Karl Marx, qui aurait eu 200 ans le 5 mai
Karl et Jenny Marx, 1866
« Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de différentes manières, ce qui importe, c’est de le transformer »
Maximilien Robespierre, qui aurait eu 260 ans le 6 mai
Robespierre à l’ouverture des États Généraux
Versailles – 5 mai 1789
« Je suis né pour combattre le crime, non pour le gouverner. »
« La première maxime de votre politique doit être qu’on conduit le peuple par la raison, et les ennemis du peuple par la terreur. »
« La guerre est toujours le premier vœu d’un gouvernement puissant qui veut devenir plus puissant encore. Je ne vous dirai pas que c’est pendant la guerre que le ministère achève d’épuiser le peuple et de dissiper les finances, qu’il couvre d’un voile impénétrable ses déprédations et ses fautes ; je vous parlerai de ce qui touche plus directement encore le plus cher de nos intérêts.
C’est pendant la guerre que le pouvoir exécutif déploie la plus redoutable énergie, et qu’il exerce une espèce de dictature qui ne peut qu’effrayer la liberté naissante ; c’est pendant la guerre que le peuple oublie les délibérations qui intéressent essentiellement ses droits civils et politiques pour ne s’occuper que des événements extérieurs, qu’il détourne son attention de ses législateurs et de ses magistrats pour attacher tout son intérêt et toutes ses espérances à ses généraux et à ses ministres, ou plutôt aux généraux et aux ministres du pouvoir exécutif.
C’est pour la guerre qu’ont été combinées, par des nobles et par des officiers militaires, les dispositions trop peu connues de ce code nouveau qui, dès que la France est censée en état de guerre livre la police de nos villes frontières aux commandants militaires, et fait taire devant eux les lois qui protègent les droits des citoyens.
C’est pendant la guerre que la même loi les investit du pouvoir de punir arbitrairement les soldats.
C’est pendant la guerre que l’habitude d’une obéissance passive, et l’enthousiasme trop naturel pour les chefs heureux, fait, des soldats de la patrie, les soldats du monarque ou de ses généraux. Dans les temps de troubles et de factions, les chefs des armées deviennent les arbitres du sort de leur pays, et font pencher la balance en faveur du parti qu’ils ont embrassé. Si ce sont des Césars ou des Cromwells, ils s’emparent eux-mêmes de l’autorité. Si ce sont des courtisans sans caractère, nuls pour le bien, mais dangereux lorsqu’ils veulent le mal, ils reviennent déposer leur puissance aux pieds de leur maître, et l’aident à reprendre un pouvoir arbitraire, à condition d’être ses premiers valets. »
Et enfin :
« Ce discours que vous venez d’entendre est mon testament de mort. Je l’ai vu aujourd’hui, la ligue des méchants est tellement forte, que je ne puis pas espérer de lui échapper. Je succombe sans regret, je vous laisse ma mémoire elle vous sera chère et vous la défendrez. »
Bien qu’il y ait eu aussi ceux de :
Catherine II (289 ans) : le 2
Sigmund Freud (162 ans) : le 6
Josip Broz Tito (126 ans) : le 7
Klemenz Wenzel von Metternich (245 ans) : le 15
Mikhaïl Bakounine (204 ans) : le 18
Hô Chi Minh (125 ans), Pol Pot (96 ans) et Malcolm X (93 ans) : le 19
Jean-Paul Marat (275 ans) : le 24
Céline (124 ans) : le 28
Pierre le Grand (336 ans) : le 30
(Tout ça pour rire un peu aux dépens des faiseurs d’horoscopes, dont certains prétendent que « les natifs du Taureau ne sont pas doués pour la politique »…)
Sans compter Manuel de Diéguez, qui a eu 95 ans le 11
Bon Anniversaire, Monsieur !
Et Vladimir Poutine, réinvesti en grandes pompes Président de la Fédération de Russie : le 7.
« Avancer n’est pas facile, c’est toujours une quête compliquée. Mais il y a certaines choses que l’histoire ne pardonne jamais : l’indifférence, l’inconséquence, la faiblesse et l’optimisme béat. Surtout aujourd’hui où nous vivons une période charnière, une époque de changements tourmentés partout dans le monde. »
Discours d’investiture du 7 mai
Un peu avant que Nicolas Maduro soit réélu, le 20, Président du Vénézuéla, à 68% des voix.
Tout n’est pas gagné et rien ne garantit qu’il ne butera pas sur un dentifrice au cancer, mais le peuple vénézuélien a fait savoir ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas.
On ne pouvait pas oublier non plus l’anniversaire de :
Albert Einstein, qui est mort il y a 63 ans
(le 18 avril, mais quand on aime on ne compte pas)
« Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue. »
Comme notre pause forcée nous a laissé du temps pour cogiter sur toutes ces commémorations et ceux qui en sont à l’origine, nous avons cédé à la tentation d’entamer notre nouveau bail en partageant ce qu’ils nous ont inspiré avec vous. Rien de transcendant ni de profondément philosophique. Rien d’autre que nous et nos ruminations à voix haute (en pixels).
Une lettre de Jenny von Westphalen, jeune fille, à Karl Marx
Cher, unique amour ! Mon coeur, tu ne m’en veux plus ? Tu ne te fais plus de soucis pour moi ? J’étais si agitée, lorsque j’ai écrit la dernière fois, et dans des instants comme ceux-là, je vois tout sous un jour bien plus sombre et plus terrible qu’en réalité.
Pardonne-moi, mon unique amour chéri, de t’avoir à ce point inquiété, mais tes doutes au sujet de mon amour et de ma fidélité m’avaient brisée. Dis-moi, Karl, comment as-tu pu m’écrire cela aussi sèchement, exprimer un soupçon simplement parce que j’ai gardé le silence un peu plus longtemps que d’habitude, parce que j’ai renfermé en moi plus longtemps la douleur qu’avait causée ta lettre – Edgar, hélas ! – et tant de préoccupations qui emplissent mon âme d’une inquiétude sans nom ? Et je ne l’ai fait que pour te ménager, pour m’épargner à moi-même une agitation, égard que je te dois, à toi ainsi qu’à mes proches.
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Source : http://www.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/notes/CARABINIERS%20II/unelettredejenny
Humour américain ou… Karl Marx sous les fourches caudines du virtuisme pseudo-féministe zunien d’aujourd’hui
Karl Marx to Resign, Ditch Legacy Due to Sexual Misconduct
Doctrine of class conflict and communist internationalism now in dire jeopardy.
The father of scientific socialism and an inspirational figure to many leading Democrats, Karl Marx has announced that he is resigning as a seminal thinker and is asking all his followers, especially women, to forgive him and forget his doctrine of class conflict and communist internationalism due to allegations of sexual abuse of his female aide and a criminal conspiracy to cover it up.
In his remarks, the author of the Communist Manifesto stated, « This decision is not about me. It’s about the workers of the world. It’s become clear that I can’t both continue to deal with my history of sexual misconduct (some of which I remember differently) and at the same time remain an effective messianic leader of the oppressed in their struggle against capitalist exploitation. »
Marx continued, « As a white cisgendered heterosexual male, I have cheated on my wife, sexually assaulted my subordinate, and otherwise abused my power and privilege to hurt and victimize women. I therefore feel that I no longer have the right, nor the moral authority to defend my philosophy of class victimization, to incite class hatred, provoke violent anti-bourgeois revolutions, and establish proletarian dictatorships. »
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Source : https://www.frontpagemag.com/fpm/268677/karl-marx-resign-ditch-legacy-due-sexual-oleg-atbashia
Voir notre traduction ici : http://www.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/notes/CARABINIERS%20II/karl_marx_surlepointde
À ceux qui n’en finissent pas de nous casser les pieds « pour » ou « contre » Robespierre en se plantant toujours
Et d’abord, une histoire de femmes :
Portrait de Robespierre, par Mme Adélaïde Labille-Guyard
Ce portrait ne fit pas peu pour la popularité de l’Incorruptible.
Au moment où il fut exposé (1791), les choses s’étaient un peu tassées, mais le peintre, avant de rallier tous les suffrages autour du portrait du député d’Arras, avait eu souvent maille à partir avec la critique et la calomnie.
Pourquoi ? Parce qu’elle était une femme, et que les habitués des salons trouvaient insupportable que des femelles, au lieu de rester chez elles à tenir leur ménage et à élever leurs enfants, se mêlassent de jouer du pinceau, avec parfois même l’assentiment de leur conjoint ou (pire encore) de leur « amant » !
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URL de cet article : http://www.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/notes/CARABINIERS%20II/ceux%20qui%20nous%20cassent%20les%20pieds.htm
Il serait indécent de parler de Robespierre sans évoquer celui qui fut son premier et principal apôtre…
Philippe Buonarroti et la Charbonnerie Insurrectionnelle
Spartakus FreeMann – 12 août 2010
(Article publié par EzoOccult le Webzine d’Hermès et mis à jour le 19 février 2017)
« Depuis la grande Révolution française, de Gracchus Babeuf à Blanqui, en passant par Buonarroti, elles – les sociétés secrètes – avaient soutenu, sous les formes les plus multiples, la seule idée d’une révolution violente ». [B. Nicolaïevski et O. Maenchen-Helfen, Karl Marx, 1937]
Nous proposons dans cet article une courte biographie de Philippe Buonarroti, révolutionnaire professionnel du 18e et du 19e siècle, ami de Babeuf et continuateur de ses idées égalitaires et communistes avant la lettre, ainsi que deux documents difficiles à trouver : des extraits du rituel de la Charbonnerie Démocratique Universelle et d’autres des Sublimes Maîtres Parfaits.
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URL de cet article : http://www.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/notes/CARABINIERS%20II/buonarrotietbabeuf.html
Source d’origine : https://www.esoblogs.net/6845/philippe-buonarroti-et-la-charbonnerie-insurrectionnelle/
Au moment de la mort du père de la bombe atomique, les deux grands sado-masochistes des lettres européennes ont eu des choses à dire sur cette nouvelle « borne d’histoire terrestre ».
Le 2 mai 1955, Curzio Malaparte consacrait sa chronique « Battibecco » du Corriere della Sera à la mort d’Einstein
La mort du diable
Le diable est mort avec Albert Einstein, l’homme qui a découvert et révélé le secret de la vie et de la nature, le secret de Dieu. C’était un génie incomparablement puissant, mais démoniaque au-delà de toute morale. Je dirais même au-delà de toute mesure humaine. Un mirabile mostrum, comme disaient les Anciens. S’il avait gardé pour lui, sans le révéler aux hommes, le secret volé à la nature, il aurait atteint une inégalable hauteur morale, j’oserais presque dire qu’il aurait été le complice de Dieu (non pas collaborateur, mais complice, quelque chose de plus qu’un confident). Il a préféré devenir le complice du Diable.
En vain, dans les dernières années de sa vie, pris de remords, Albert Einstein a mis en garde les hommes contre ses propres révélations, en vain il a maudit son orgueil, son génie diabolique, en vain il a renié le Diable en se reniant lui-même. Pour violent et sincère que fût son remords, son repentir, il n’a pas retrouvé la sérénité de son âme. Il a eu l’occasion de déclarer publiquement il y a quelque temps, que « les hommes s’étaient trompés sur sa grandeur et qu’un jour ils découvriraient la vérité sur lui et son génie ». Ces propos, qui avaient l’air de n’être qu’un mot d’esprit, un jeu gratuit, et qui paraissaient dictés par la fausse modestie (une forme de vanité en vérité), lui étaient dictés par le repentir, par le remords, par l’angoisse du mal fait à l’humanité. Plus qu’un Prométhée enchaîné à son crime, Albert Einstein, dans un sens chrétien et biblique, était le Diable. Le grand Tentateur. Sa gloire, s’il est permis de parler de gloire à propos du Diable, est d’avoir soumis les hommes à la tentation de détruire le monde, œuvre de Dieu, avec le feu de Dieu.
Au cours de ces dernières années, le poids de sa conscience l’a insensiblement conduit à rejoindre ceux qui, sur le plan politique, ont condamné l’accouchement monstrueux de sa révélation : la bombe atomique. Il était comme le criminel qui, après qu’il a commis son crime, cherche à se cacher et à se perdre parmi la foule. En vain. Sa tragédie était celle du Diable qui détourne la tête pour ne pas voir l’abîme où il a précipité l’homme.
D’après ses proches, et ses médecins, il est mort sereinement. Je n’en crois rien. Cela me fait de la peine, mais je n’en crois rien. Car il est mort en sachant quel terrible héritage il laissait aux hommes. Le seul sentiment qui aurait pu l’aider à mourir sereinement, c’est la certitude que son héritage servirait uniquement à des œuvres de paix, dans le but d’accroître le bonheur des hommes, non leur puissance et leurs possibilités de destruction. Albert Einstein est-il mort avec de telles certitudes ? Je le souhaite, car j’éprouve une profonde pitié pour la tragédie de ce très grand génie humain, qui est aussi notre tragédie.
Prises de bec, Les belles lettres, 2017 – pp. 223-225.
Dans sa solitude de Blaenau Ffestiniog, la tragédie d’Albert Einstein (et la nôtre) inspirait en même temps à un John Cowper Powys octogénaire un conte philosophique qui ne serait publié que longtemps après sa mort : en 1974. Le plus grand matérialiste de tous les temps ne pouvait pas – oui, oui, Karl Marx, inutile de froncer les sourcils – ne pas se passionner pour la désintégration forcée de sa déesse.
[Soit dit en passant, d’aucuns, chez les plus enthousiastes thuriféraires du « chamane » gallois, un peu gênés, ne savent trop que faire de ces brefs récits de son grand âge, qu’ils prennent – ô combien à tort – pour des manifestations de sénilité, des sortes de retombées en enfance qui les déroutent.
Ainsi en avaient déjà jugé d’aucuns autres des dernières comédies d’un Shakespeare à la retraite dans son Stratford natal.]
Spectres réels
(la mort de Dieu)
Chapitre 1
Le roi des fantômes de Blaenau Ffestiniog était connu, à des lieues à la ronde, sous le nom de Fabulatorius.
Le dernier jour du mois d’avril, comme il remontait d’avoir été rendre visite au corps de Cockatrice Cuff dans le cercueil où ce brave homme reposait paisiblement, la rumeur la plus alarmante se mit à courir parmi les fantômes du canton. On l’avait entendu tenir un très curieux discours aux deux rampes de fer superposées, soutenues par une rangée de piquets de même métal, qui bordaient le côté droit de la longue et raide montée conduisant à la tombe de Cuff, et ce discours avait été compris de deux manières qui s’opposaient avec indignation.
Ce que le roi Fabulatorius avait vraiment dit, c’est ceci :
— Rampes, avait-il dit, souvenez-vous que les enfants, qui aiment tant se balancer par-dessus et par-dessous vous et tortiller leurs petits corps entre vos doubles barres ne se doutent absolument pas que vous puissiez être autre chose que deux longues barres de fer, soutenues à intervalles réguliers par des piquets de même métal. En tant que votre roi, je dois néanmoins insister pour que vous ne perdiez pas de vue que toutes les choses faites par la main de l’homme partagent l’existence des spectres vénérés des hommes qui les ont faites. Nous autres, fantômes, sommes tous des créatures vénérables. Nous possédons l’air qui entoure la terre, depuis que les prédécesseurs de l’humanité sont sortis des profondeurs de l’océan. Tout l’espace qui entoure la terre, sur une épaisseur de milliers et de milliers de miles, n’a pas cessé de se remplir, depuis des milliers et des milliers d’années, de fantômes de toutes les espèces : fantômes d’hommes, de bêtes, d’oiseaux, de reptiles et d’insectes, qui ont vécu et qui sont morts sur la terre, depuis que leurs ancêtres sont sortis de la mer.
Vous vous demandez ce que j’ai à vous dire, ô mes sujets garants de mon intégrité ? Aucun de vous n’a, n’a eu et ne saurait avoir la moindre idée de ce que j’ai à vous dire, que j’hésite à vous dire, mais que je suis pourtant fermement résolu à vous dire.
C’est ceci, mes enfants, c’est ceci : il y a, pas très loin de nous, parmi nous peut-être à l’heure qu’il est, un fantôme venu d’une partie du monde dont nous n’entendons plus guère parler en ces jours de décadence. Depuis des années, il étudie l’effet sur les fantômes de ces expériences que les hommes appellent « nucléaires » et « atomiques ». Le nom du fantôme dont je vous parle est Glottenko. L’idée s’est un jour emparée de lui – et depuis ce jour-là, elle le tourmente et ne le lâche plus – qu’il nous serait possible, si nous voulions consentir à l’écouter et si nous suivions attentivement ses directives, d’annihiler la race humaine, et tous ses fantômes avec elle. C’est là son plan, mes enfants. Rien de moins. Il croit que si nous étions suffisamment nombreux à nous laisser persuader de nous porter volontaires, pour l’amour de nos propres dépouilles et pour tous les fantômes des oiseaux, des bêtes, des reptiles et des insectes, nous pourrions créer une armée d’héroïques fantômes qui, en se lançant à l’assaut de leurs bombardiers nucléaires et en s’emparant de leurs dépôts d’armes, réussirait à isoler l’espèce humaine de toutes les autres et à l’exterminer absolument. Pas seulement l’espèce, mais ses fantômes avec elle. Songez donc, mes enfants, combien cette idée de Glottenko est noble et formidable ! Songez combien le monde sera merveilleux, quand il n’y restera plus un seul humain vivant, et quand on ne pourra plus trouver nulle part un seul fantôme d’humain !
Y ayant mis tout son coeur, le roi Fabulatorius avait bien senti que ses paroles produisaient sur ses sujets de Blaenau-Ffestiniog l’effet qu’il escomptait. Il avait cependant fait l’erreur – et il n’avait su que c’était une erreur qu’au moment où il l’avait faite – de prendre monsieur Glottenko par la main et de le présenter à la foule. Or, Glottenko était un petit homme trapu et gauche, avec une tête trop grande pour son corps et une bouche trop grande pour sa tête. Son apparition avait produit un effet d’autant plus désastreux que, de son vivant, le roi Fabulatorius avait été fort bel homme, d’une taille exceptionnellement haute, de grande allure, et que, bien qu’il fût mort depuis des années, son fantôme avait conservé le même aspect et impressionnait toujours. Jamais il n’était venu à l’idée du roi que la laideur de monsieur Glottenko pût influencer son auditoire…
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URL de l’article : http://www.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/notes/CARABINIERS%20II/spectres.htm
De la situation internationale apparemment si confuse et si volatile, nous ne retiendrons pour le moment que ceci :
Escalade ou théâtre d’ombres ?
Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand Jeu – 12 mai 2018
Dans la grande série des acronymes qui jalonnent la géopolitique des conflits eurasiens, le Syran est peu à peu en train de remplacer le Syrak, tant le conflit syrien est chaque jour davantage lié à la croisade de l’empire et de ses affidés israoudiens contre Téhéran.
La grande affaire dont on parle actuellement est, comme chacun sait, la remise en cause de l’accord sur le nucléaire iranien par Washington et l’escalade contre la présence perse en Syrie. Ne nous y trompons pas, cette recrudescence d’hystérie est d’abord et avant tout le reflet du fiasco monumental de l’empire dans le conflit syrien, plantage résumé en quatre cartes.
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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2018/05/escalade-ou-theatre-d-ombres.html
Qu’est-ce qu’on vous disait !
Vladimir Poutine sait ce qu’il fait, il n’est pas question d’en douter
Quand même…
La photo la plus surréaliste de l’année
Vladimir Poutine et Benny Mileikowski (alias Benjamin Netanyahou) en tête de la marche du Régiment Immortel, à Moscou le 9 mai.
Netanyahu à Moscou…
Georges Stanechy – À contre-courant – 14 mai 2018
« Israël se représente lui-même comme étant assis sur un baril de poudre prêt à exploser à chaque instant et devant se préparer à affronter une nouvelle tentative de génocide. Il refuse d’admettre qu’il en allume lui-même les mèches.
Selon les saisons, cette tentative de génocide serait fomentée par les Egyptiens, les Syriens, les Palestiniens, les Iraniens, les Turcs…
Le pays et la société vivent dans la « conviction paranoïde que de vicieux antisémites, vouant une haine inconditionnelle aux juifs, planifient les prochaines étapes de l’annihilation du peuple juif. »
Gérard Haddad (1)
Quel contraste !…
Le 8 mai dernier dans la discrétion, comme dans les autres pays européens, nous avons célébré la fin de la deuxième guerre mondiale ; la plupart de nos ados ne savent même pas à quoi correspond ce jour férié…
Par contre, toutes générations confondues, c’est avec éclat et ferveur que les Russes commémorent ce qu’ils appellent la fin de « La Grande Guerre Patriotique ». Tous les ans, contrairement à nous, le 9 mai.
Leur combat acharné, contre les troupes nazis, les ont profondément marqué. Leur résistance héroïque, leur victoire au prix de sacrifices et de destructions d’une ampleur colossale, a provoqué une véritable saignée démographique : près de 30 millions de morts, des millions de blessés et de traumatisés.
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Source : http://stanechy.over-blog.com/2018/05/netanyahu-a-moscou.html
On y était. On souscrit.
Mai 68 : Gauchisme infantile et imposteurs joufflus
Régis de Castelnau – Les Crises – 11 mai 2018
Pour le contemporain, ce que l’on appellera plus tard « les événements de 68 » ont véritablement commencé le vendredi 3 mai dans l’après-midi. J’en ai le souvenir très précis, puisque ce jour-là en début d’après-midi, je passais à la piscine Pontoise dans le Ve arrondissement de Paris, l’épreuve de natation du baccalauréat prévu pour le mois de juin. Pour me retrouver en sortant dans le quartier de la Sorbonne où commençait l’émeute. J’ai toujours eu l’impression de me rappeler les deux mois qui ont suivi heure par heure. Impression en partie illusoire, car les souvenirs sont sélectifs, et l’on retient surtout ce qui a fait sens, même si celui-ci est bien souvent apparu après. Chacun sait qu’il est plus facile de raconter l’Histoire quand on connaît la fin. C’est probablement pour cela que me sont pénibles les cérémonies du 50e anniversaire qui pour partie continuent à véhiculer un mensonge et à promouvoir les imposteurs.
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Source : Vu du droit, Régis de Castelnau
Via : https://www.les-crises.fr/mai-68-gauchisme-infantile-et-imposteurs-joufflus-par-regis-de-castelnau/
Dernière minute :
Histoire en cours
Vous rappelez-vous, en 2002, quand Fidel Castro disait au téléphone à Hugo Chavez prisonnier : « Surtout, ne signe pas ! » ?
C’est exactement ce que dit Hassan Nasrallah aujourd’hui au peuple palestinien confronté aux mêmes agresseurs : « Surtout, ne signez pas ! »
Transcription : Hassan Nasrallah : Trump, Netanyahou et Ben Salmane veulent liquider la cause palestinienne
« La République n’a rien à échanger avec ses ennemis. Que des balles. »
Saint-Just
Les Palestiniens en sont là. Même s’ils n’ont que des pierres en guise de balles.
Et honte éternelle sur nous tous !
Note à nos lecteurs
Ceci est une publication transitoire – entre la suppression de tous les blogs Skynet par leur serveur et l’ouverture d’un nouveau blog en gestation.
Avec nos exuses.
Mis en ligne le 31 mai 2018.