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Le Blog de la Pensée Libre
N° 160 : Le désastre du « Printemps arabe » et la situation de la Syrie : Un bilan
La crise mondiale du socialisme a permis, entre autre, l’émergence de ‘l’islamisme’ comme courant censé promouvoir une alternative à l’ordre mondialisé injuste dans les pays situés à la jonction entre le monde développé et les pays de la périphérie du capitalisme, tous deux en crise sociale, économique et civilisationnelle profonde. Ce qui a débouché d’abord sur la Révolution islamique en Iran puis sur ledit ‘printemps arabe’. Dont on constate à l’heure actuelle les maigres résultats, qui sont pour le moins d’ailleurs contradictoires car comportant aussi d’énormes régressions sociales et mentales.
S’il est indispensable pour les progressistes ‘laïcs’ de faire le bilan de leurs succès mais surtout des causes de leurs échecs récents, il devient tout aussi indispensable aujourd’hui pour les musulmans, de foi comme de ‘culture’, de faire de même avec les mouvements ‘islamistes’. Dans les deux cas, ces courants n’ont pas su coopérer pour mettre à bas le système oppressif qu’ils condamnent et ils n’ont pas non plus été seuls en état de dépasser de façon réellement dynamique les blocages de leurs propres mentalités et structures sociales. De leur propre colonisabilité aussi. Cet article est donc d’abord un constat, puis un appel à la réflexion de la part des deux piliers qui se sont proclamés critiques envers l’ordre-désordre mondial dominant et qui sont aujourd’hui arrivés à nouveau à un carrefour devant les forcer soit à se régénérer par un bilan auto-critique soit à disparaître dans les poubelles de l’histoire.
La Rédaction
Le désastre du « Printemps arabe » et la situation de la Syrie : un bilan
Un bilan que doivent faire les Arabes, les musulmans et les démocrates patentés de droite ou de gauche
Bruno Drweski – Janvier 2019
Ce que tous les humains partagent au départ, c’est l’ethnocentrisme qui peut être tribal, national, culturel ou religieux (cultuel), et c’est le développement des idées universalistes dans le processus de progression humaine qui, dans ses diverses formes religieuses ou séculières, tend à faire disparaître les égocentrismes, individuels et collectifs. Ici donc1, le mot ‘islam’ peut être compris différemment. Il y a ‘l’islam primordial’ qui s’applique dans le Coran à toute la lignée des prophéties, et il y a ‘l’islam muhammadien’ qui est la forme qu’il a pris avec la dernière prophétie connue de l’histoire humaine. Entre ces deux notions d’ ‘islam’, on peut trouver aussi la notion israélite de ‘Peuple élu’ car ‘Lumières parmi les nations’ et de ‘religion noahique’ destinée à l’ensemble de l’humanité dans une perspective inclusiviste. Notion qui se trouve en fait à l’opposé de la vision exclusiviste et/ou dominatrice de ‘peuple élu’ par simple caprice divin, ce qu’on retrouve dans le judaïsme littéraliste et talmudiste et qui a produit indirectement le sionisme. On retrouve des phénomènes comparables dans les interprétations réductrices du christianisme ou de l’islam ainsi que dans pratiquement toutes les autres religions. Par extension, on constate également le développement des mêmes tendances au sein des idéologies laïques ou immanentistes (‘athées’), quand certains de leurs porte-paroles détenant, ou croyant détenir, une partie de la vérité estiment qu’ils détiennent du coup en totalité les clefs de l’histoire et qu’ils représentent donc un courant qui aurait réponse à tout, ici, maintenant et pour toujours. Alors que leur interprétation ne représente en fait qu’une réduction de leur idéal au simple niveau qu’ils sont en état de saisir plus ou moins bien à un moment donné, dans un espace donné, dans un contexte donné. Ce comportement égocentrique et ethnocentrique peut donc aussi bien être observé au sein de toutes les Églises, de tous les cercles cultuels comme à l’intérieur d’un Parti-guide qui croit avoir maîtrisé pour toujours la ‘science’, que celle-ci soit formellement de nature théologique ou qu’on l’intitule ‘science de l’histoire’. C’est ainsi que le socialisme scientifique, le marxisme, a pu devenir pour certains une quasi-religion de remplacement alors que Marx n’a fait que développer une méthode scientifique d’analyse sociale et historique excluant les explications réductrices religieuses de son temps.
Chaque groupe, religieux mais aussi politique et idéologique, y compris ‘laïc’ et donc aussi ‘a-thée’, a en fait pour rôle, pour mission, s’il veut rassembler dans un but créatif, de rivaliser avec les autres dans une émulation progressiste en faveur d’un bien qui ne peut être que commun. A partir de ce constat, que l’histoire a démontré puisqu’aucun courant et aucune organisation religieuse, idéologique, politique, n’a jamais reçu pour l’éternité l’appui de Dieu ou de tous les humains, nous n’avons pas à juger les convictions intimes de chacun d’entre nous, en tant qu’individu ou en tant que groupe. Nous devons en revanche juger leurs comportements à un moment donné au regard des intérêts collectifs de l’humanité et de sa progression intellectuelle et éthique. Le reste n’est qu’une querelle théologique inutile, répétant des discussions sur ‘le sexe des anges’, ce qui vise en fait à diviser ce qui devrait s’unir. D’où la nécessité de porter toujours un regard privilégié sur les plus faibles, les plus pauvres, les plus exploités car c’est à cela qu’on reconnaît un courant social qui fait preuve de créativité et de fécondité. C’est sur ce terrain-là qu’on attend les musulmans, les chrétiens, les communistes, les israélites, les anarchistes, les bouddhistes et tous les autres êtres humains de conviction universaliste et internationaliste !
Pour les désastres, on a l’embarras du choix…
« Chaos total » au Brésil, où les gangs se déchaînent contre la répression déchaînée par Bolsonaro
Tyler Durden – Zero Hedge – 9.1.2019
Le Brésil vient d’être balayé par une vague de violence, les gangs réagissant à la répression des crimes déclenchée par le président Jair Bolsonaro, qui implique la prise du pouvoir par l’armée dans les villes brésiliennes et l’ordre de « tirer pour tuer » donné aux escadrons de tireurs d’élite.
Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/chaos-total-au-bresil/
« Nous ne prenons pas nos ordres de Bolton » : Le retrait des troupes US de Syrie a commencé
Tyler Durden – Zero Hedge – 11.1.2019
Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/nous-ne-prenons-pas-nos-ordres-de-bolton/
Erdogan à Trump : Quittez la Syrie avant que nous ne frappions
Tyler Durden – Zero Hedge – 11.1.2019
Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/erdogan-a-trump/
Chronique des pauvres gens qui croient qu’ils peuvent penser ce qu’ils veulent
Convient-il de se justifier quand on est accusé de quoi que ce soit par des gens qui devraient se cacher ?
Annie Lacroix-Riz rouge-brunisée par la CGT et une association juive
Réponse à une attaque inqualifiable de la direction de la CGT
par Annie Lacroix-Riz,
professeur émérite d’histoire contemporaine, université Paris VII.
Le Pecq, le 10 janvier 2019
J’ai été avisée, le 9 janvier 2019 d’une attaque nominale lancée contre moi par une fiche anonyme, à l’en-tête officiel de la CGT, intitulée Fiche n° 17 / Extrême droite et médias — Campagne contre l’extrême droite. Extrême droite et médias (texte ci-joint).
À la fin d’un paragraphe intitulé « Plusieurs exemples de publications liées à l’extrême droite », je suis ainsi désignée, pour avoir été interviewée ‑‑ comme mon excellente et vaillante collègue belge Anne Morelli, qui a lutté contre les guerres impérialistes contre la Yougoslavie et l’Irak et s’est rendue sur place en pleins bombardements ‑‑ par « Béatrice Pignède, qui a travaillé pendant quinze ans pour la télévision (France 3, Arte) avant de se rapprocher de Soral, Dieudonné et Thierry Meyssan, auteur d’un livre complotiste sur le 11 septembre et lui aussi favorable à la liberté d’expression des négationnistes. En 2004 elle réalise un documentaire, “Propagande de guerre, propagande de paix”, où interviennent notamment Annie Lacroix-Riz et Jean Bricmont. Tous deux naviguent dans des mouvances conspirationnistes et ont participé en 2005 à la conférence anti-impérialiste « Axis for Peace » organisée par Thierry Meyssan. »
Notons que même Wikipédia (voir ci-dessous) rend compte de façon factuelle de ce documentaire de 2004 de Béatrice Pignède, décédée en 2015, dans les termes suivants : « Son documentaire Propagande de guerre, propagande de paix en 2004 fait intervenir notamment deux historiennes Anne Morelli et Annie Lacroix-Riz, comparant les thèmes de propagande lors de la guerre en Irak avec ceux développées lors d’autres conflits. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9atrice_Pign%C3%A8de ) Naturellement, je n’ai rien à retrancher de ce que j’ai déclaré dans cette interview, et je ne suis responsable à aucun titre de l’évolution politique de cette journaliste, qui avait été exclue de la télévision pour esprit critique, que je ne connaissais que comme telle, et que je n’ai pas revue depuis 2005.
Le document accusateur de la CGT semble avoir été établi à l’usage de la formation de ses cadres, supposés conduire, grâce aux préceptes ainsi dispensés, une efficace lutte idéologique « contre l’extrême droite ».
Je serais donc « rouge brune », ainsi qu’il ressort de mon compagnonnage de septembre 2018 avec nombre d’amis et camarades qui sont l’honneur du mouvement ouvrier et des intellectuels progressistes ? https://www.youtube.com/watch?v=CRvwFM8A1-4
L’amalgame
Le texte de la CGT est inspiré par le même esprit de terrorisme intellectuel que celui du Decodex du Monde, des Check News (en anglais, naturellement, langue maternelle des intéressés) de Libération et de leurs surgeons multiples de divers organes de « grande presse ». Il fleure également bon,
‑‑ d’une part, la détestable fiche Wikipédia, cas fréquent, la mienne comprise (voir lien ci-dessus), rédigée par des scripteurs d’extrême droite. Ceux-ci ont définitivement interdit de séjour tout « discutant » de bonne foi qui osait contester ma mutation en fascisto-négationniste (les amateurs de « discussion » sur ce site peuvent essayer de contester le contenu de ma fiche, ils en comprendront d’emblée les méthodes), et,
‑‑ d’autre part, la littérature de la mouvance prétendument « antifasciste ». Mouvance extrêmement hétéroclite, puisque s’y retrouvent des conservateurs ou réactionnaires de la « Nouvelle » ou de l’« Ancienne » droite, tel Pierre-André Taguieff, aux côtés de membres du parti socialiste ou directement utilisés par ses organisations, tel Rudy Reichstadt, « lancé » par le ministère de l’éducation nationale sous la présidence Hollande, et qui a déjà mené contre moi une campagne ignominieuse me taxant de « conspirationniste », au motif que j’aurais inventé une « synarchie » qui n’existe pas, comme l’écrit mon collègue Olivier Dard, professeur à Paris 4, et conférencier favori de l’Action française (voir le document ci-joint « Lettre ouverte à mes amis de l’UJRE sur une curieuse invitation, samedi 10 mars 2018 »).
Je signale pour mémoire que la « fiche n°17 » fustige Maurras, « Maître » dont Olivier Dard vante les mérites en tout lieu, manifestement sans choquer l’historiographie dominante issue de l’Institut d’études politiques, qui a cautionné sa fiche de commémoration du centenaire de Maurras et a été fort fâchée de la renonciation à la publication, devant l’ampleur du scandale. Mes camarades du PRCF savent d’ailleurs que cet universitaire avait été invité (mais pas moi) il y a quelques mois à Montreuil, municipalité dirigée par le PCF, à un « débat » sur l’extrême droite, à laquelle il appartient : c’est un Montreuillois qui m’en a informée, information qui nous a permis de réagir à cette invitation unilatérale.
L’épisode de la tentative de commémoration de Maurras est conté ici : « Apparences et réalités de la commémoration de Charles Maurras », paru les 15-17 mai 2018 sur le site Lescrises.fr, https://www.les-crises.fr/de-charles-maurras-a-son-biographe-olivier-dard/
La littérature qui me qualifie de « rouge brune », à l’exemple de la « fiche n° 17 » de la CGT, est toujours caractérisée par l’amalgame entre, d’une part, la droite et l’extrême droite, et, d’autre part, la vraie « gauche », c’est-à-dire celle qui se bat pour la suppression du capitalisme, but officiel initial, à ma connaissance, de la CGT, longtemps maintenu. La fraction « européiste » de la Confédération ne supporte plus la gauche qui récuse l’orientation de la Confédération européenne des syndicats, à laquelle elle appartient depuis l’ère Thibault. Elle juge aussi intolérable la mise en cause de l’orientation « occidentale », adhésion à l’OTAN incluse, qui viole pareillement toutes les traditions de lutte et d’analyse de la CGT-CGTU.
Il s’agit du même amalgame que celui qui a eu cours dans l’entre-deux-guerres, et qui a conduit ses initiateurs à la collaboration (de classe puis tout court), alors que ses victimes ont compté parmi les héros, français et étrangers, de la Résistance : je renvoie pour cette comparaison à mon ouvrage De Munich à Vichy, l’assassinat de la 3e République, 1938-1940, Paris, Armand Colin, 2008, 408 p., et à la contribution « La défaite de 1940 : l’interprétation de Marc Bloch et ses suites », au colloque Marc Bloch, Rouen, 8-10 février 2012 ». Cette dernière figure dans le récent ouvrage de 2015, Scissions syndicales, réformisme et impérialismes dominants, 1939-1949, Montreuil, Le Temps des cerises, 2015, 250 p., épuisé, mais qui sera réédité chez Delga. Ces travaux montrent, pièces d’archives à l’appui, l’opposition entre syndicalisme de lutte et syndicalisme de collaboration de classe, opposition particulièrement nette à la fin des années 1930 préludant à la guerre générale.
La russophobie
Notons avec intérêt que la CGT, dans ses documents de « formation » des cadres, désigne à la vindicte les ennemis russes de la France ‑‑ ce qui nous ramène au temps où René Belin, second de Jouhaux et promis à sa succession, et futur « ministre du Travail et de la Production industrielle » dissolvant la CGT par décret, le 10 novembre 1940, hurlait « Sus aux Russes » et « À bas les Sénégalais de Staline » avec les siens. Ceux-ci le suivirent sous l’Occupation et bénéficièrent d’énormes prébendes étatiques et patronales après l’abrogation de la CGT (voir mes ouvrages Industriels et banquiers français sous l’Occupation, Paris, Armand Colin, 2013, 816 p., et Les élites françaises, 1940-1944. De la collaboration avec l’Allemagne à l’alliance américaine, Paris, Dunod-Armand Colin, 2016, 496 p., index Belin).
La Russie de Poutine offrirait l’exemple-type de la distribution d’argent étranger irriguant une information malhonnête et tronquée. La CGT n’a, à ma connaissance, jamais protesté contre ce qui caractérise l’information d’aujourd’hui, c’est-à-dire la gigantesque influence, financière et idéologique, dont disposent les États-Unis et toutes les institutions qu’ils contrôlent pour corrompre l’information en général et nos « élites » journalistiques en particulier. Il est parmi elle nombre de spécimens des French-American Young Leaders, qui ont remplacé la grossière propagande de Guerre froide d’après-guerre du Reader’s Digest par une intoxication « française » à flots continus. Ne manquez pas, je vous prie, d’en consulter la liste instructive, https://frenchamerican.org/young-leaders/earlier-classes/
Alors, par exemple, je suis également nazie parce que j’ai été accueillie plusieurs fois sur le site Les.crises, dont le responsable, Olivier Berruyer, est harcelé par les chouchous des médias – telle Cécile Vaissié, dont l’ahurissant ouvrage Les réseaux de Poutine en France (2016), a bénéficié d’un écho énorme, de la gauche « Médiapart » à l’extrême droite ‑‑ et qui est accusé par ces mêmes médias de répandre des « fausses nouvelles » (Fake News, c’est mieux) et de se soumettre aux diktats d’un Poutine prêt à fondre sur la France?
Alors, par exemple, je suis également nazie parce que, jamais invitée sur le service public de télévision quand Frédéric Taddeï y animait une émission, j’ai été invitée par lui à participer à une émission de « débat » (d’indéniable débat) sur l’extrême droite, sur RT, le 17 octobre 2017 : https://francais.rt.com/magazines/interdit-d-interdire/54680-interdit-dinterdire-montee-nationalismes-droites-extremes-retour-annees-30; https://www.youtube.com/watch?v=Csu-lbTum8k . J’y ai figuré aux côtés de Thomas Guénolé, aujourd’hui traité par LREM en délinquant, https://francais.rt.com/france/57708-il-y-a-pire-que-ceux-qui-tabassent-aurore-berge-saisit-justice-contre-cadres-insoumis ? Après la saisie gouvernementale de tous fichiers et adresses de LFI, démarche exorbitante des droits et libertés des citoyens qu’on avait peu vue mise en œuvre depuis la répression anticommuniste 1° de 1939-1940, sous la pression explicite de Berlin (voir De Munich à Vichy) et 2° des années 1950, sous la pression explicite de Washington, on passe à la case prison pour subversion? Avec les approbations et encouragements de la CGT contre ces « rouges-bruns »? J’assure ce politiste de toute ma solidarité.
Je profite aussi de l’occasion pour rendre hommage au grand politiste-historien progressiste américain, William Blum, ancien du Département d’État et honnête homme, qui a, à partir de 1967, mis sa vie (en ruinant sa carrière) au service de la vérité sur l’impérialisme américain, et qui vient de mourir. Je recommande vivement à mes correspondants la lecture des Guerres scélérates, Lyon, Parangon, 2004 (Killing Hope: U.S. Military and CIA interventions since World War II, Monroe, Maine, Common Courage Press, 2003, édition complétée de son ouvrage essentiel, The CIA: A Forgotten History, Londres et New Jersey, Zed Books, 1986). Ils connaîtront ainsi mieux le principal corrupteur de la planète de l’après-Deuxième Guerre mondiale. Rouge-brun, aussi, feu William Blum?
Mon éditeur, ami et camarade Aymeric Monville serait aussi un « rouge-brun » pour avoir sur RT Royaume-Uni exposé clairement et honnêtement depuis octobre 2018 la transformation du présent régime en dictature de droite, puis les développements du mouvement social en cours ? Qu’il soit également assuré de mon soutien : https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/giletsjaunes-notre-camarade-aymeric-monville-explique-la-situation-sur-russia-today-international/
Historienne marxiste et communiste
Lire la suite et voir le dossier complet…
Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-cgt-et-lujre-sont-dans-un-bateau/
L’occasion nous paraît bonne de publier ici la vidéo de l’intervention d’Annie Lacroix-Riz au Colloque Henri Guillemin 2018, qui était consacré à :
« Pétain, montée du fascisme, débâcle de 40, collaboration. »
Ceux qu’intéresse la question peuvent voir ici les autres interventions au même colloque (il faut descendre tout en bas) :
http://www.henriguillemin.org/
Il y en a d’autres qui se font stigmatiser, voire foutre au gnouf, par les vessies se prenant pour des lanternes. Ce ne sont pas des historiens au parcours prestigieux, mais les ennemis des peuples se trompent rarement de cible
ou
CAGNOTTE LEETCHI : SUITE ET PAS FIN…
Affaire Leetchi-Dettinger : une cagnotte pour Schiappa !
Les approximations de la secrétaire d’État font faire à Leetchi n’importe quoi
Régis de Castelnau – Vu du droit – 9.1.2019
via Causeur
Sous la pression du gouvernement, incarné par Marlène Schiappa, la société Leetchi a fermé la cagnotte ouverte en soutien au boxeur Christophe Dettinger, accusé d’avoir fait preuve de violence à l’égard d’un policier. Déboussolé par les imprécations de la secrétaire d’Etat, l’organisme semble même avoir contrevenu à ses propres règles…
Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/affaire-leetchi-dettinger/
Cagnotte Leetchi en soutien aux policiers : d’étranges donateurs nocturnes et insomniaques
Chroniques du Yéti – Le Grand Soir – 10.1.2019
Pour contrer la caisse de soutien Leetchi des Gilets jaunes au boxeur Christophe Dettinger, Renaud Muselier (LR) a cru bon d’organiser une caisse similaire, toujours chez Leetchi, de « soutien aux forces de l’ordre ». Or d’étranges évènements ont agité cette cagnotte la nuit dernière.
Dans l’après-midi du 9 janvier, le montant total de cette caisse s’élevait aux alentours de 185.000 euros (NB : je n’ai plus les sommes exactes, mais la moyenne par donateur des versements effectués figure encore sur la calculette de mon smartphone : 27,21 euros).
Dans la nuit du 9 au 10 janvier, un afflux considérable de donateurs, sans doute insomniaques, afflua sur le compte. Réveillé par un message privé Facebook (ding !), je notais en rafraîchissant périodiquement l’écran du site Leetchi :
- à 4h27, 27.928 donateurs avaient donné 762.864,82 euros ;
- à 4h29, 28.358 donateurs avaient donné 775.076,95 euros ;
- à 4h44, 28.527 donateurs avaient donné 780.114,76 euros ;
Stupéfait, non seulement par le nombre de ces donateurs nocturnes, mais aussi par le fait que ceux-là libellaient leurs dons en centimes (notez ci-dessus le 82, puis 95, puis 76 centimes consécutifs), je descendis ouvrir mon ordinateur pour faire quelques copies d’écran justifiant mes affirmations :
Faut-il que les gilets jaunes, la police ou l’armée tirent sur Luc Ferry ?
Maxime VIVAS – LGS – 9.1.2019
Luc Ferry est agrégé de philosophie, docteur d’État en sciences politiques, ancien ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche. Rien que ça ! Il est l’auteur de nombreux ouvrages philosophiques et chroniqueur au Figaro et à Radio Classique.
Ce n’est donc pas un sous-développé du bulbe comme Aurore Bergé, Eric Brunet, ou Pierre Haski (j’en ai d’autres, mais…).
– Sur Radio Classique, il a déclaré, le 7 janvier 2019, que les policiers devaient se servir « de leurs armes, une bonne fois » contre les « salopards d’extrême gauche et d’extrême droite ou des quartiers ». Et comme il a eu peur que cela ne suffise pas, il a appuyé : « On a la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies. »
Sans même avoir fait une année de philo et un mois à Sciences po, chacun comprend qu’il demande que les policiers, épaulés par l’armée, tirent sur la foule des gilets jaunes. Car, il est évidemment impossible, avant de tirer, de trier entre les idées des manifestants et leur lieu de vie. Impossible de distinguer les gilets jaunes venus pour casser (une infime minorité) et ceux qui s’enragent soudain (comme le boxeur Cristophe Dettinger) au spectacle d’une violence aveugle, déclenchée délibérément par les forces du désordre.
Pour avoir manifesté les samedis à Toulouse, je puis témoigner d’une chose nouvelle et que je ne pouvais imaginer, moi qui arpente le bitume sous banderoles depuis si longtemps : il est désormais impossible d’aller manifester sans être, à un moment, obligé de courir devant les keufs et de respirer des gaz lacrymogènes.
Un excité leur balance une bouteille de bière ? Ils canardent en retour la manifestation d’une pluie de grenades. La riposte est toujours volontairement disproportionnée. Ils sont sûrs de l’impunité. Ils sont couverts et encouragés.
– « On peut cogner, chef ? ».
– « Mais bien sûr, imbécile, qu’est-ce que tu attends, un ordre écrit de Castagnette ? ».
Personne ne leur balance quoi que ce soit ? Immense frustration ! L’ordre est alors donné de scinder le cortège, de le faire s’égailler dans plusieurs rue et quartiers pour de meilleurs images de foules clairsemées. Les grenades explosent, les vauriens en civil de la BAC cognent au petit bonheur la chance, jettent à terre, ligotent dans le dos avec des Serflex, un genou sur la tête de la victime. Ils l’embarquent en la traînant comme un sac de patates, accélérant le mouvement par des coups de pieds pour lesquels ils n’auront jamais des comptes à rendre (croient-ils. Attendez, mes bonhommes…) et ils déposent plainte au commissariat pour outrage parce que l’innocent a répondu « Ta gueule ! » à « Bougnoul, crouille, Kirikou, enculé de ta vieille pute de mère, je me fais sucer par ta salope de sœur ».
9e round en Macronie :
+40% de participation ce samedi, sur l’ensemble du territoire, suite à une Nième réflexion pleine de tact de l’attiseur-en-chef.
On se perd en conjectures sur ce qui l’empêche d’imiter tout à fait son collègue Bolsonaro. La peur du qu’en dira-t-on ? Quand même pas ?…
À suivre…
Mis en ligne le 13 janvier 2019