Les badauds regardaient comme à un spectacleExtrait du France 3 Auvergne du 23 février 2019 à 18h59
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Alors qu’à Clermont-Ferrand, tous les actes des Gilets Jaunes des samedis précédents, sans aucune exception, s’étaient déroulés pacifiquement, celui-ci a été très violent. Pourquoi ?
Les violences ont été provoquées par la flicaille qui se mit à tirer des grenades lacrymogènes dès que les manifestants se sont approchés du palais de justice. Lors des samedis précédents, ils s’étaient approchés aussi jusqu’aux grilles du palais sans qu’il y ait le moindre incident. Pourquoi cette fois-ci la police a-t-elle cherché à les en empêcher par la violence ?
C’est ce qui a tout déclenché. Naturellement, les Gilets jaunes se sont défendus. Et, comme ils avaient été préalablement très énervés par diverses provocations du pouvoir, ce fut la guerre pendant quatre heures. Comment le pouvoir s’y est-il pris pour les énerver autant ? L’article le dit.
La veille des événements, je supposais qu’il s’agissait seulement d’incompétence ; mais, au vu de ce qu’il s’est passé aujourd’hui à Clermont-Ferrand, on peut sérieusement se demander si provoquer la guerre n’était pas délibéré de la part du pouvoir.
Si c’était vraiment délibéré, c’est que le pouvoir joue un jeu très dangereux pour lui-même. En effet, cela signifie qu’il ne cèdera que si nous prenons la Bastille.
Le pouvoir veut nous montrer que si nous lui faisons la guerre, nous ne la gagnerons pas. Et il pense que n’en ayant pas la capacité, et le voyant, nous abandonnerons la partie, et rentrerons dans les rangs en continuant à crever de faim. Mais nous crevons vraiment de faim ; aussi, peut-être trouverons-nous la force de gagner cette guerre ?
Et si nous disions au pouvoir que puisqu’il le prend ainsi nous allons la prendre cette bastille ?!
Des têtes se promèneront-elles bientôt sur nos piques ?
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