CARNAVAL
et la journée internationale des femmes n’empêchent pas la terre de tourner et de faire des siennes
En vrac :
Carnaval d’Alost
Les Flamands d’Alost se sont déguisés cette fois en « juifs » experts aux choses d’argent. On le leur reproche. [À quand l’interdiction de Shakespeare ?]
Mais qui sont ces Flamands d’Alost ?
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/carnaval-dalost/
Journée des femmes… et de Vladimir
Vladimir Poutine monte à cheval aux côtés de policières russes (VIDÉO)
RT français – 7 mars 2019
En amont de la journée de la femme, célébrée le 8 mars, Vladimir Poutine a tenu à féliciter les femmes de l’unité de la police montée de Moscou, ce 7 mars. Il en a profité pour monter à cheval, à leurs côtés, le temps de sa visite.
A la veille de la journée de la femme, célébrée le 8 mars, le président russe Vladimir Poutine a rendu visite ce 7 mars à l’unité de police montée de Moscou afin de féliciter les femmes qui y travaillent… et de monter à cheval avec elles.
Des images montrent le chef de l’État russe monter un cheval noir, entouré par des policières montant des chevaux blancs.
Vladimir Poutine est connu pour ses qualités de cavalier. Certaines photos de lui à cheval étaient d’ailleurs devenues virales sur internet et les réseaux sociaux.
Les femmes et la guerre
Quand on laisse les femmes s’approcher de certaines commandes, c’est qu’elles ne servent plus à rien.
Femmes ministres de la « défense »
https://fr.sputniknews.com/photos/201903081040179812-armee-femmes-ministres-defense/
On ne sait pas vous, mais nous, si on était par exemple Russes, on préférerait quand même laisser Sergueï Choïgou jouer avec ces issues infantiles.
Pour les anglophones. Avec nos excuses aux autres.
Ce n’est pas Kim qui a fait capoter… (on l’aurait parié)
L’intérêt de cet article, c’est qu’il est historique autant que d’actualité et qu’après l’avoir lu, on n’ignore plus grand-chose de ce qui est en jeu et de qui joue à quoi.
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PATRICK LAWRENCE : It Was Kim That Walked Away
There are two sides to the story about why the second North Korea peace summit fell apart last week, writes Patrick Lawrence.
By Patrick Lawrence
Special to Consortium News
The abrupt and unexpected failure of the second Trump–Kim summit last week raises many questions. Let’s get one out of the way before addressing the others: No, the collapse of talks between President Donald Trump and Kim Jong-un, the North Korean leader, does not scuttle the most promising chance for peace on the Korean Peninsula since the 1953 signing of the armistice ending the Korean War. There is more to come. This was plain within hours of the summit’s end.
At this point it’s still difficult to discern even what transpired between the two leaders. The U.S. and North Korean accounts of the proceedings in Hanoi are widely at variance on key points. With history in view, it is very likely that the North Korean version comes closer to the truth than what the Trump administration is putting out and what the U.S. press is dutifully reporting.
Trump and U.S. Secretary of State Mike Pompeo hold news conference after summit on Feb. 28, 2019, in Hanoi. (White House Photo by Joyce N. Boghosian)
By Trump’s account, Kim agreed to dismantle his most important nuclear production facility, at Yongbyon, roughly 60 miles north of Pyongyang. In exchange, Kim asked for all sanctions now in force against North Korea—some passed at the UN, others imposed by Washington alone—to be lifted.
Here is Trump talking to correspondents after the bust-up Thursday morning :
“Basically, they wanted the sanctions lifted in their entirety, and we couldn’t do that. They were willing to de-nuke a large portion of the areas that we wanted, but we couldn’t give up all the sanctions for that…. They wanted sanctions lifted but they weren’t willing to do an area we wanted.”
Source : https://consortiumnews.com/2019/03/04/patrick-lawrence-it-was-kim-that-walked-away/
La Chine, Amnesty et les Gilets jaunes
Bruno Guigue – RT français – 5.3.2019
Revenant sur le dernier rapport de l’ONG Amnesty international sur la Chine, l’analyste politique Bruno Guigue en pointe les approximations et souligne que, par comparaison, la gestion de la crise des Gilets jaunes en France est alarmante.
Dès qu’on veut traiter la question des droits de l’homme en Chine, le problème qui se pose immédiatement est celui des sources d’information. Si elles sont gouvernementales, les détracteurs habituels de la Chine communiste pointent aussitôt leur partialité. Si elles sont liées aux milieux d’opposition, un reproche identique leur sera adressé. Pour éviter ce genre d’inconvénients, on adoptera la méthode consistant à lire le dernier rapport d’Amnesty international sur la Chine (2017-2018) et à faire comme si les informations factuelles qu’il contient étaient exactes.
Cette ONG américaine ne passant pas pour une propagandiste zélée du pouvoir chinois, il sera difficile d’encourir le reproche de complaisance à l’égard de Pékin. Or que trouve-t-on dans ce rapport ? Il consacre d’abord un long développement à Liu Xiaobo, dont le drame personnel fournit à l’Occident un argument-massue contre le gouvernement chinois depuis une décennie.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-chine-amnesty-et-les-gilets-jaunes/
On ne résiste pas au plaisir de vous rappeler un article de Maxime Vivas qui, lui aussi, s’intéresse à la Chine…
Les Ouïghours, first America, les médias et nous
Maxime VIVAS – Le Grand Soir – 24.9.2018
Au départ, c’est le battement d’aile d’un papillon qui ne se doute pas, même s’il l’espérait secrètement, qu’il va déclencher, depuis les USA, une tempête autour de la Chine. C’est une variante de la fiole brandie par Colin Powell à l’ONU pour apeurer la planète atlantiste (laquelle se prend pour « la communauté internationale »).
Cela devient une campagne mondiale, un bobard beuglé par des sites Internet, des journaux, des radios, des télés, des politiciens, des sinologues, des chercheurs, experts, spécialistes : une camarilla où se bousculent des malins et des coquins (voir ici l’excellent article de Ben NORTON et Ajit SINGH). En France, tout est mis en œuvre pour provoquer l’indignation de notre Marianne au bonnet phrygien.
Mais c’est une fake news au parfum de CIA.
Et pour cause. Le fait qu’à travers le monde la totalité (à peu près) des médias mainstream (atlantistes), des associations « humanitaires », des partis et de nombreux sites Internet aient tous repris en chœur et sans la moindre vérification préalable cette gigantesque fake news la transforme illico, de facto, en vérité universelle.
Les idées dominantes sont celles de la classe dominante, a dit Marx. L’histoire est écrite par les vainqueurs et les vainqueurs de la guerre médiatique sont à Washington. Pas à Pékin.
Avant cette affaire, le citoyen Lambda n’avait jamais entendu parler du Xinjiang. Il connaît désormais le nom de Ouïghour, synonyme de victime. Il y a peu de chance qu’il confonde avec Yoghourt, comme le fit Bernard Kouchner, ministre socialiste des Affaires Etrangères de Sarkozy. Cependant, il ignore toujours (et peut-être pour toujours) le nom de la capitale de cette région, grande comme trois fois la France, soit un sixième de la superficie de la Chine (pays dont le nom du président reste inconnu chez nous). Mais Lambda est pourtant prêt à signer la pétition « Free Ouïghours ».
Il est juste de dire que cette campagne antichinoise s’appuie sur une réalité (nous y reviendrons) : la singularité de la république autonome du Xinjiang à forte population musulmane, affectée d’une longue frontière poreuse avec le Pakistan (une porte vers Daesh). Sur les Ouïghours en Syrie : voir.
Source : https://www.legrandsoir.info/les-ouighours-first-america-les-medias-et-nous.html
Désormais, c’est cuit : tous les chemins mènent à Pékin.
L’Italie « trahit » les États-Unis avec la Chine : la nouvelle Route de la Soie passe par Rome
Alessandro Pagani –Réseau International – 15 .2.2019
La position italienne sur le Venezuela a surpris. L’Italie s’est dissociée de la majorité des pays de l’Union Européenne pour dire qu’elle ne reconnaît pas Juan Guaidó comme Président de ce pays d’Amérique Latine. L’Italie est sur le point de recevoir le Président chinois, avec lequel elle a conclu des accords économiques et commerciaux sans précédent entre les deux pays, le tout sans cesser d’appartenir à l’OTAN.
Il y a quelques jours, le gouvernement du Mouvement 5 Étoiles et de la Ligue du Nord en Italie a laissé perplexes les autres pays membres de l’Union Européenne : ils ont informé par une note officielle du Ministère des Affaires Étrangères que l’Italie n’assumait pas la responsabilité politique d’entrer dans les affaires intérieures d’autres pays, en particulier du Venezuela, et que par conséquent ils prenaient leurs distances avec les décisions de l’Union Européenne concernant la reconnaissance ou non du Président putschiste autoproclamé par les États-Unis Juan Gerardo Guaidó Márquez.
Cette décision a contraint l’Union Européenne et sa représentante, Federica Mogherini, à revenir en arrière par rapport à la reconnaissance de Guaidó comme « Président » et à inviter les pays membres de l’Union Européenne à se réunir, s’ils le souhaitent, pour développer des politiques amies avec le gouvernement légitime et constitutionnel de Nicolás Maduro, et à promouvoir des rencontres entre gouvernement et opposition, activités déjà réalisées mais qui – du fait des interventions impériales des États-Unis – n’ont abouti à rien.
Le vice-Ministre italien des Affaires Étrangères, Manlio Di Stefano, a été clair dans sa note officielle :
Chers Gilets Jaunes…
Comment fatiguer 90.000 policiers sans sortir de chez soi
Théophraste R – L.G.S. – 7.3 2019
Une « journaliste » (sic) de France 24 traite les GJ « d’écurie de branquignols ». Apeurée par les réactions furieuses sur les réseaux sociaux, la chaîne appelle la police qui envoie 10 cars de CRS en protection.
Sachant que les « journalistes » (resic) vedettes qui salissent sur différents médias les GJ sont au moins 100, si chacun a besoin de 10 cars contenant, disons 20 CRS, les GJ peuvent, sans mettre le nez dehors, mobiliser 20 000 CRS pour protéger les enfumeurs.
Voyons maintenant les députés LREM. Ils sont 300. Un déchaînement des réseaux sociaux va mobilier 60 000 CRS.
Voyons aussi les ministres et secrétaires d’État. Ils sont 30 pour lesquels il faudrait au moins 6000 CRS.
Ajoutons modestement une vingtaine de juges macronistes : ça nous fait 4000 CRS.
On arrive au total de 90.000 policiers mobilisés par les GJ en des endroits précis, hors des manifestations.
À vos claviers (pantoufles aux pieds jusqu’à samedi) !
Théophraste R. (Distributeur de sacs en papier qui éclatent en faisant
Source : https://www.legrandsoir.info/comment-fatiguer-90-000-policiers-sans-sortir-de-chez-soi.html
Et revoilà Joey Starr… Oui, on le soutient, comme on soutient les Gilets Jaunes, et pour les mêmes raisons.
LA MONTAGNE
« … je suis une vieille personne, Madame, donc ça se mélange tout ça !… »
Interview
Joey Starr se livre avant de monter sur les planches du théâtre de Châtel-Guyon
Victor Hugo, Robespierre, Césaire ou Lamartine ont prononcé d’importants discours à l’Assemblée nationale. JoeyStarr a été choisi pour les lire et les incarner, avec force et émotion, pour un seul en scène samedi soir à Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme). Le spectacle est complet.
Sa voix est une signature. Une carte de visite qui ne laisse personne indifférent. Dans son phrasé, l’énergie, la sincérité, la spontanéité sont dans chaque mot. Et l’enfant du 93 ne manque pas d’audace. Le voilà déclamant les grands discours de l’Assemblée nationale. Sans complexe et avec l’assurance de ceux qui n’ont pas peur de se mettre en danger. Avec les Malraux, Robespierre ou Hugo, le rappeur turbulent laisse place à l’acteur citoyen habité. JoeyStarr étonne et détonne en s’offrant une nouvelle voie.
Un film à Liège
Pendant qu’il n’est question partout que du retour des djihadistes battus dans leurs pays d’origine, il y en a d’autres qui font des films sur le retour en arrière de réfugiés, arrivés dans ces mêmes pays avec la vague d’immigrés fuyant les susdits djihadistes.
Dommage qu’ils le fassent en anglais, mais, bon… puisqu’on se laisse fourguer des cartes d’identité en deux langues : une des trois nationales et l’anglais, on aurait tort de se plaindre.
AUX GRIGNOUX :
The way back
Projection unique
Le mer. 13 mars 2019 à 20:00
The way back est un road movie musical qui nous emmène le long de la route migratoire qu’empruntent les réfugiés venus d’Irak. Hussein, un jeune Irakien, décide, une fois son permis de séjour obtenu en Belgique, de refaire en sens inverse le trajet jusqu’en Grèce.
En août 2015, Hussein arrive à Bruxelles après avoir parcouru des milliers de kilomètres depuis l’Irak. Il passe par le parc Maximilien et se retrouve dans différents centres pour étrangers jusqu’au jour où il apprend qu’on lui octroie son permis de séjour. Ce bout de papier va changer sa vie ! Il se sent enfin libre de bouger, de voyager et ressent alors le besoin de raconter l’histoire qu’il partage avec des milliers d’autres migrants aux parcours si singuliers et si communs à la fois. Avec Juliette, sa compagne enceinte, et une petite équipe de réalisation, il part sur les traces de son chemin migratoire en sens inverse, depuis la Belgique jusqu’à la Grèce.
Projection unique en présence de l’équipe du film, suivie d’un concert acoustique de trente minutes par Hussein Rassim et Juliette Lacroix, musiciens et protagonistes du film, au café le Parc.
Préventes film + concert: 8 € — le jour même: 10 €
La soirée est organisée dans le cadre des vingt ans du CRACPE (Collectif de résistance aux centres pour étrangers) avec le soutien de l’asbl Eclosio.
Dès 19 h accès aux stands associatifs.
Source : https://www.grignoux.be/fr/evenement/453/the-way-back
CENTRE CULTUREL LES GRIGNOUX ASBL
Et puisqu’on cause anglais…
Mis en ligne le 8 mars 2019