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22 novembre 2024

Les Grosses Orchades, les Amples Thalamèges, le blog


 

 

 

 

 

 

 

 

FRANCE ET…

 

 

 

 

Pétition

La France – et le reste – hors de l’OTAN !

L’OTAN hors de l’Europe !

 

Pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré
Appel pluraliste (pétition)

 

mardi 18 juin 2019, par Comité Valmy

 

Voir en ligne : Assemblée Nationale : Proposition de résolution visant à sortir la France du Traité de l’Atlantique Nord -par Gaby Charroux, Jean-Jacques Candelier, Patrice Carvalho

 

 

 

 

Appel pluraliste :

Pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré

Le 21 mai 2015 à l’Assemblée Nationale, lors du colloque intitulé « La France peut-elle retrouver une diplomatie indépendante », un ancien ambassadeur de France et ancien secrétaire général du Quai d’Orsay a déclaré que l’OTAN n’aurait pas dû survivre à la disparition de l’URSS et à la dissolution du Pacte de Varsovie.

Les initiateurs du présent appel de sensibilités républicaines et patriotiques diverses, ayant dans le passé, approuvé ou non l’existence de l’OTAN affirment unanimement, qu’en effet aujourd’hui, cette organisation n’a plus de raison d’être.

L’OTAN s’est en réalité élargie en intégrant, contrairement aux engagements pris envers Gorbatchev, nombre de pays anciennement socialistes, avançant ainsi méthodiquement dans un processus d’encerclement de la Russie en multipliant les bases militaires étasuniennes dans ces pays.

Cette politique ouvertement agressive s’est accompagnée de l’installation d’un bouclier de missiles anti-missiles à proximité de la Russie éventuellement destiné à permettre une première frappe nucléaire sur ce pays, en stérilisant ou en limitant de façon drastique ses possibilités de réplique.

C’est dans ce contexte géopolitique que l’Ukraine a vécu la « révolution orange », téléguidée par les États-Unis et soutenue par l’UE, qui a permis la mise en place par la force d’un gouvernement hostile à la Russie avec la participation de néonazis notoires. Il est temps que la France se dissocie de cette politique antirusse provocatrice qui risque de déboucher sur une troisième guerre mondiale éventuellement nucléaire.

Organisation politique et militaire, l’OTAN est tout à la fois l’instrument diplomatique et le bras armé qu’utilisent les Etats Unis avec la complicité des Etats vassaux au premier rang desquels se trouvent la France, la Grande Bretagne et l’Allemagne.

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Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article6031

 

 

 

 

 

KURDISTAN IRAKIEN : LE QUAI D’ORSAY
CONFIE UNE MISSION A L’AFFAIRISTE BERNARD KOUCHNER…

Richard Labévière – Comité Valmy – 19.6.2019

  

Les États-Unis ont réussi à déclencher une guerre asymétrique dans le golfe persique. Comme si la région en avait besoin ! Mais c’est bon pour eux, pour les cours du pétrole et les actions en bourse du complexe militaro-industriel : America first ! Les bruits de bottes et de torpilles atténuent le fiasco annoncé du fameux « deal du siècle », un « plan de paix globale » entre Israël, la Palestine et le monde arabe. Préparé par le propre gendre de Donald Trump, cette imposture, qui doit être dévoilée à Bahreïn le 24 juin prochain, vient d’être qualifiée de « morte née » par le ministre américain des Affaires étrangères Mike Pompeo lui-même… C’est dire ! Mais, pour ne pas être totalement ridicule, le même vient d’effectuer une tournée dans les pays arabes afin de s’assurer (chèques à l’appui) que les chaises ne seront pas complètement vides. Les « amicales » pressions ont surtout visé le Maroc et l’Egypte, les deux pays sunnites clefs du dispositif moyen-oriental de Washington. Par conséquent, la dernière petite guerre persique arrive à point nommé pour mettre toutes les difficultés de la région sur le dos de l’Iran. Voulant laisser se dissiper les fumées propagandistes, prochetmoyen-orient.ch reviendra sur ces différents événements, la semaine prochaine.


La rédaction

 

 

Richard LABÉVIÈRE  a été rédacteur en chef à la Télévision suisse romande (TSR) et à Radio France internationale (RFI). Rédacteur en chef bénévole de Défense, la revue de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) de 2003 à 2011, il exerce depuis 2010 comme consultant en relations internationales6 et en questions de défense et sécurité. Il est rédacteur en chef de l’Observatoire de la Défense et de la Sécurité, un réseau d’experts des questions de défense et de sécurité. Depuis 2014, il est rédacteur en chef du site « Proche&Moyen-Orient – Observatoire Géostratégique ». Il est aussi membre de la rédaction du mensuel Afrique Asie. Il est présenté comme « spécialiste du Proche-Orient » par Le Monde diplomatique, « spécialiste du Monde arabe, du Maghreb, des questions de la défense et du terrorisme » par Afrique Asie. Il est officier de réserve opérationnelle de la Marine nationale.

 

Tripoli (Liban), Ehden, 13 juin 2019.

Se rendre par avion à Erbil – la capitale du Kurdistan irakien, à 70 kilomètres de Mossoul – est plus facile que d’aller à Nice, Dublin ou Genève. Pas besoin de visas, ni d’aucune formalité avec la capitale irakienne Bagdad. Un contrôle d’identité à l’aéroport est effectué par des vigiles dont les uniformes n’arborent aucun insigne, ni marque d’appartenance à une quelconque unité. Etrange pour cette région – pourtant politiquement et économiquement stratégique – qui continue d’appartenir officiellement à la République d’Irak.

C’est d’autant plus curieux… ou plutôt non c’est parfaitement logique, parce qu’à l’image du Kosovo, le Kurdistan irakien est devenu une petite dictature mafieuse dirigée par un clan – les Barzani -, et protégée par un État de la région : Israël.

 

TINTIN ET LE SCEPTRE DE BARZANI

Cette entité – hors-sol régalien – est, désormais dirigée par deux cousins : Netchirvan et Mansour Barzani. Les nouveaux président et Premier ministre du Kurdistan sont respectivement le neveu et le fils du chef historique Massoud Barzani. « Malgré le passage de relais entre générations, le spectre de celui qui fut président du Kurdistan depuis la création du poste en 2005 jusqu’à l’échec du référendum sur l’indépendance en 2017, continuera de planer sur la politique kurde », explique un diplomate européen en poste à Erbil. Lundi dernier, Netchirvan Premier ministre sortant (52 ans) a prêté serment comme nouveau président du Kurdistan. Il est le gendre de Massoud Barzani. Le lendemain, Masrour Barzani, patron des services kurdes de renseignement (50 ans) et cousin du nouveau président, a été nommé au poste de Premier ministre. A part les Etats-Unis de Donald Trump, aucune dictature jusqu’à aujourd’hui n’avait réussi un tel tour de force !

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Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article11339

 

 

 

 

Infox, intox et poker menteur

 

Michel Raimbaud  –  R.I. 18.6.2019

 

 

Donald Trump entouré de soldats américains le 13 août 2018.

 

 

Loin de considérer que la politique américaine viole le droit international depuis la seule entrée en scène de Donald Trump, l’ancien ambassadeur de France Michel Raimbaud revient sur trente ans de géopolitique dominés par l’arrogance de Washington.

 

 

Michel RAIMBAUD est ancien ambassadeur de France, professeur au Centre d’études diplomatiques et stratégiques, officier de l’ordre national du Mérite, chevalier de la Légion d’honneur. Retrouvez son nouvel ouvrage Les guerres de Syrie, aux éditions Glyphe.

 

 

C’est à l’ineffable George W. Bush, qui a dirigé durant huit ans une « puissance indispensable », que l’on attribue à tort la paternité de concepts qui allaient connaître la célébrité : le « Grand Moyen-Orient », zone « de bombardement démocratique » s’enflant au gré des pulsions américaines, « la guerre au terrorisme » (War on Terror), consistant à « épouvanter » les « États voyous » en terrorisant leurs populations, mais également – il suffit d’oser – « l’Axe du Bien » rassemblant les féaux et adorateurs des États-Unis et « l’Axe du Mal », perchoir de ses sinistres ennemis. Bush n’est évidemment pas le créateur de cet arsenal idéologique, n’en ayant eu que l’usufruit. C’est entre le rédacteur de ses discours (un certain David Frum), le « Vice » Dick Cheney (dont Bush était en quelque sorte le prête-nom) et les célébrités de l’Establishment néoconservateur (à la mode Bolton et Cie) qu’il faut chercher les théoriciens du degré zéro de la diplomatie.

Cette brocante intellectuelle aura fait les innombrables dégâts que l’on sait, dans l’espace arabo-musulman, mais également sur tous les continents, démolissant de surcroît toute notion de droit international et sapant les bases de la légalité onusienne établies par consensus à l’issue de la Seconde Guerre mondiale. À contempler le spectacle navrant qui marque le début du troisième millénaire, on deviendrait sans trop se forcer nostalgique de la guerre froide, c’est-à-dire du temps où, au-delà de la propagande, de part et d’autre du rideau de fer, parler voulait dire quelque chose. Quand, après de longs marchandages, on s’accordait sur les mots, on était à peu près d’accord sur le contenu des engagements et des arrangements souhaitables. L’équilibre de la terreur a permis d’éviter beaucoup de conflits… Le souvenir des tueries, destructions, génocides était alors trop brûlant pour que l’on puisse envisager de gaieté de cœur d’aller en guerre en chantant mironton mirontaine. Le ridicule tuait encore un peu et le mensonge n’était pas une technique diplomatique à usage courant. Trente ans après la chute du mur de Berlin, ces précautions et ces scrupules ne sont plus de mise pour le camp qui se réclame toujours du «  monde libre », celui qui tente sans fin de resserrer son emprise, convaincu d’être « la civilisation » face aux voyous et aux barbares. Une séance au Conseil de Sécurité, tel ou tel discours présidentiel, illustreront parfaitement le propos de votre serviteur.

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Source : https://francais.rt.com/opinions/63057-infox-intox-poker-menteur-par-michel-raimbaud

 

 

 

 

Analyse des récentes attaques de pétroliers en mer d’Oman

 

Gal Dominique Delawarde   R.I. – 16.6.2019

 

 

 

 

En réponse à de nombreuses questions qui me sont posées sur les pétroliers attaqués à Fujaîrah ou en mer d’OMAN, je vous adresse ci-après mon analyse personnelle sous forme d’une réponse à l’un de mes interlocuteurs.

Il se trouve que je connais bien toutes les parties en cause dans cette affaire pour les avoir côtoyées et même fréquentées durant de longues périodes (US, UK, FR, Israël, Emirats, Iran).

Mon avis vaut ce qu’il vaut. À chacun de se faire sa propre idée en réfléchissant par lui-même….

 

 

Le général Dominique DELAWARDE est ancien chef « Situation-Renseignement-Guerre électronique » à l’état-major interarmées de planification opérationnelle.

 

 

Cher Jean-Paul,

Pour moi, il ne fait aucun doute, je dis bien « aucun doute » que le Mossad est directement impliqué dans l’affaire (avec ou sans l’aide de la CIA et des Américains).

Il est actuellement vital pour Israël de se débarrasser du régime des Mollah en Iran et, dans le cadre de l’extension de l’influence d’Israël aux Proche et Moyen-Orients, de se débarrasser de tous les « régimes ennemis » (Syrie, Irak, Yémen).

Lorsqu’il s’agit de sa survie, Israël ne recule devant rien. Il se sait soutenu par la « bande des trois » (USA, UK, FR), par les médias de ces pays qu’il contrôle et par les dirigeants de ces trois pays dont il a financé les élections par le biais des lobbies qui agissent au profit Israël.

Y a-t-il eu un précédent israélien avéré dans le terrorisme international sous faux drapeau ou dans le terrorisme international tout court ?

La réponse est OUI !

Il y a eu l’affaire du bateau USS Liberty attaqué le 8 juin 1967. 34 marins américains y ont perdu la vie. Il s’agissait au départ de faire porter le chapeau à l’Égypte. Ayant été pris la main dans le sac, les Israéliens se sont excusés et ont prétexté « une erreur » ….

Le secrétaire à la défense US McNamara a alors déclaré à l’amiral US qui voulait réagir : « Le président Johnson ne va pas déclencher une guerre ou « embarrasser un allié des Américains » (sic) pour quelques marins. » Ben voyons …….

Je n’évoque même pas l’explosion de l’Hôtel King David le 22 Juillet 1946, ses 91 morts et 46 blessés pour la plupart britanniques.

Je n’évoque pas non plus l’assassinat de l’envoyé spécial (suédois) de l’ONU Folke BERNADOTTE le 17 septembre 1948 et du colonel français André Sérot, commandant des observateurs de l’ONU en Palestine.

Je n’évoque pas enfin la triste affaire du massacre de Deir Yassin le 9 avril 1948 ……

Aujourd’hui plus encore qu’hier, Israël est assuré de l’impunité. Trump, May et Macron sont totalement sous la coupe des lobbies pro-israéliens dans leurs pays respectifs. Tous ceux qui, comme moi, osent faire ressurgir les leçons du passé et qui connaissent bien la partie « israélienne » pour l’avoir fréquentée, courent le risque de se voir « anathémiser » et accuser d’« antisémitisme ».

Ce genre de terrorisme « intellectuel » fonctionne encore puisque rares sont ceux qui ont évoqué Israël comme suspect numéro 1 des attaques de pétroliers dans le Golfe ou à ses abords, le but étant d’essayer d’entraîner la « coalition occidentale » dans une nouvelle « croisade anti-iranienne ».

Dans les indices qui accréditent cette thèse, il y a les réactions politiques et médiatiques plutôt précipitées et maladroites émanant des US et de l’UK, complices éternels d’Israël, et accusant l’Iran. C’est « cousu de fils blancs »…

Ces deux pays, comme Israël, ne reculent devant rien et prennent les citoyens du monde entier pour des cons en pensant qu’ils vont croire que, le jour même de la visite amicale du premier ministre japonais en Iran, les Iraniens chercheraient à couler deux pétroliers… liés au Japon… sous les yeux de caméras extérieures aux deux bateaux, qui se trouvaient là « par hasard » pour filmer « l’attentat iranien du siècle ».

Décidément, comme dans l’affaire Skripal, les services Israéliens et occidentaux, trop sûrs d’eux même, sont de plus en plus maladroits…

Dominique Delawarde

Source : https://reseauinternational.net/analyse-dun-general-francais-des-recentes-attaques-de-petroliers-en-mer-doman/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=analyse-dun-general-francais-des-recentes-attaques-de-petroliers-en-mer-domanv

 

 

 

 

La Pravda américaine : Comment Hitler a sauvé les Alliés

 

Ron UnzThe Unz Review13.5.2019

Traduction : Le Saker francophone

 

 

 

 

Né en 1961 en Californie (USA) dans une famille juive, Ron UNZ est un ancien homme d’affaires américain, connu pour son échec à l’élection des gouverneurs (républicains) de Californie en 1994 et pour ses propositions de promotion d’une éducation en immersion anglaise structurée. Il a été éditeur de The American Conservative de mars 2007 à août 2013.

Fin 2013, il a lancé The Unz Review, dont il est l’éditeur et le rédacteur en chef. Depuis 2016, Paul Craig Roberts et Norman Finkelstein collaborent à cette publication.

Ron Unz est accusé d’antisémitisme par l’ADL (Anti-Defamation League) pour sa persistance à remettre en question les « vérités » officielles sur  l’Holocauste et le rôle des Juifs en général dans l’histoire du monde.

Dans une série d’articles intitulés American Pravda, il revisite, d’ailleurs, les versions historiques officielles de pas mal de choses.

De nombreux chroniqueurs non-conformistes collaborent aujourd’hui régulièrement à The Unz Review, notamment Gilad Atzmon, The Saker, Israël Shamir, Kevin Barrett, Pat Buchannan, Patrick Cockburn, Jonathan Cook, Philip Giraldi, Linh Dinh, Eric Margolis, Ron Paul, James Petras, Andre Vltchek, Mike Whitney et d’autres.

 

 

Il y a quelques années, je lisais les mémoires de Sisley Huddleston, un journaliste américain vivant en France, pendant la Seconde guerre mondiale. Bien qu’oublié depuis longtemps, Huddleston avait passé des décennies comme l’un de nos correspondants étrangers les plus importants, et des douzaines de ses principaux articles avaient paru dans The Atlantic Monthly, The New Republic et Harpers, alors qu’il avait écrit quelque 19 livres. L’un de ses amis les plus anciens et les plus proches était William Bullitt, l’ambassadeur américain en France, qui avait déjà ouvert notre première ambassade soviétique sous FDR.

La crédibilité de Huddleston semblait impeccable, c’est pourquoi j’ai été si choqué par son témoignage de première main sur Vichy en temps de guerre, totalement contraire à ce que j’avais appris dans mes manuels d’histoire. J’avais toujours eu l’impression que le régime collaborationniste de Pétain avait peu de légitimité, mais ce n’était pas du tout le cas. Des majorités quasi unanimes des deux chambres du parlement français, dûment élues, avaient élu le vieux maréchal en dépit de ses profondes réticences personnelles, le considérant comme le seul espoir comme sauveur national unificateur de la France après la défaite écrasante de ce pays en 1940 face à Hitler.

Bien que les sympathies de Huddleston ne fussent guère en faveur des Allemands, il remarqua la correction scrupuleuse dont ils firent preuve à la suite de leur victoire écrasante, politique qui se poursuivit pendant les premières années de l’occupation. Et bien qu’il ait à quelques reprises rendu des services mineurs au mouvement naissant de la Résistance, lorsque le débarquement de Normandie en 1944 et le retrait allemand qui a suivi ont soudainement ouvert les portes du pouvoir aux forces anti-Pétainistes, celles-ci se sont engagées dans une orgie d’effusions de sang idéologiques, probablement sans précédent dans l’histoire française, dépassant largement le fameux règne de terreur de la révolution française, avec peut-être 100 000 civils ou plus massacrés sur la foi de preuves peu ou pas fondées, souvent uniquement pour régler leurs comptes personnels. Les exilés communistes de la guerre civile espagnole, qui avaient trouvé refuge en France après leur défaite, en ont profité pour renverser la vapeur et massacrer le même genre d’ennemis de classe « bourgeois » qui les avaient vaincus lors du conflit précédent, quelques années auparavant seulement.

Alors que je cherchais à comparer le témoignage de Huddleston au récit traditionnel de la France en temps de guerre que j’avais toujours pleinement accepté, la plupart des facteurs semblaient pencher en sa faveur. Après tout, ses références journalistiques étaient impeccables et, en tant qu’observateur direct et très bien informé des événements qu’il a rapportés, ses déclarations ont certainement compté pour beaucoup. Entre-temps, il est apparu que la plupart des récits classiques qui dominent nos livres d’histoire avaient été construits une génération ou deux plus tard par des écrivains vivant de l’autre côté de l’océan Atlantique, dont les conclusions pouvaient avoir été fortement influencées par le cadre idéologique noir et blanc qui avait été rigidement ancré dans les universités américaines de l’élite.

Cependant, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer une énorme faille dans le récit de Huddleston, une erreur si grave qu’elle a jeté de sérieux doutes sur sa crédibilité en tant que journaliste. Vers le début de son livre, il consacre une page environ à mentionner de façon fortuite qu’au début des années 1940, les Français et les Britanniques se préparaient à lancer une attaque contre l’Union soviétique, alors neutre, utilisant leurs bases en Syrie et en Irak pour une offensive de bombardement stratégique visant à détruire les champs de pétrole de Staline à Bakou dans le Caucase, alors une des principales sources mondiales de ce produit essentiel.

Évidemment, toutes les organisations militaires produisent une multitude de plans d’urgence pour toute éventualité couvrant toutes les situations et tous les adversaires possibles, mais Huddleston avait sans doute mal compris ces possibilités ou rumeurs, les prenants au premier degré. Selon lui, le bombardement de l’Union soviétique par les Alliés devait commencer le 15 mars, mais il a été retardé et reprogrammé pour diverses raisons politiques. Quelques semaines plus tard, les divisions de panzers allemands balayèrent la forêt ardennaise, encerclèrent les armées françaises et s’emparèrent de Paris, faisant avorter le projet de bombardement allié de la Russie.

Étant donné que l’URSS a joué un rôle de premier plan dans la défaite finale de l’Allemagne, une attaque précoce des Alliés contre la patrie soviétique aurait certainement changé l’issue de la guerre. Bien que les fantasmes bizarres de Huddleston aient eu raison de lui, il n’avait guère tort de s’exclamer « C’est passé si près ! »

L’idée que les Alliés se préparaient à lancer une offensive de bombardement majeure contre l’Union soviétique quelques mois seulement après le déclenchement de la Seconde guerre mondiale était évidemment absurde, si ridicule qu’aucune allusion à cette rumeur débridée depuis longtemps n’avait jamais été reprise dans les textes historiques standard que j’avais lus sur le conflit européen. Mais le fait que Huddleston se soit accroché à des croyances aussi absurdes, même plusieurs années après la fin de la guerre, a soulevé de grandes questions sur sa crédulité ou même sa santé mentale. Je me demandais si je pouvais lui faire confiance ne serait-ce qu’un seul mot sur autre chose.

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Source : https://lesakerfrancophone.fr/la-pravda-americaine-comment-hitler-a-sauve-les-allies

Source d’origine : The Unz Review

 

 

 

 

Mais de quoi on se mêle aux Grosses Orchades ?

 

 

 

Deux ou trois réflexions comme ça, en passant

 

Théroigne – 20.6.2019

 

 

« Il y a quelque chose de trouble, d’équivoque, de maladivement sexuel dans la tactique opportuniste de Hitler, dans son aversion pour la violence révolutionnaire, dans sa haine de toute forme de liberté et de dignité individuelles. Dans la vie des peuples, au moment des grands malheurs, après les guerres, les invasions, les famines, il y a toujours un homme qui sort de la foule, qui impose sa volonté, son ambition, ses rancunes, et qui “se venge comme une femme” sur le peuple entier, de la liberté, de la puissance et du bonheur perdus. Dans l’histoire de l’Europe, c’est le tour de l’Allemagne. Hitler, c’est le dictateur, la femme que l’Allemagne mérite. C’est son côté féminin qui explique le succès de Hitler, son ascendant sur la foule, l’enthousiasme qu’il excite dans la jeunesse allemande. »

Écrivait en 1931 Curzio Malaparte (Technique du coup d’État), qui n’a jamais été raciste pour un fifrelin, sauf envers les femmes.

 

 

Pauvre Hitler ! Ravalé au rang des gonzesses…

Et voilà que M. Unz, dans le sillage d’un certain Huddleston, journaliste US, en fait un passeur d’assiettes aux Alliés. Rien, décidément, ne lui aura été épargné.

La probité intellectuelle de Ron Unz est touchante (je le dis sans rire) mais il y a quelque danger à remplacer une idée reçue par son contraire, tout aussi reçue sans doute et pas nécessairement plus juste.

Ainsi, dans sa révision des rôles joués par les uns et les autres, passe-t-il de celui, officiel, que s’est attribué la France d’après 1945 (lisez sa classe dirigeante), à une variante de fantasme américain, ces fantasmes dont il ne faut jamais oublier qu’ils sont ceux de gens qui ne savent pas ce que c’est que d’être envahis, colonisés militairement, en quelque sorte réduits en esclavage. Sort qui a été en revanche celui de tant de pays d’Europe un nombre incroyable de fois dans l’histoire, et d’autant plus difficile à supporter quand on a été soi-même pendant si longtemps une puissance impériale et, bien sûr, impérialiste, comme cela a été le cas pour la France.

Il va si loin, Ron Unz, dans sa volonté de faire amende honorable envers lui-même pour ses opinions passées, que, pour un peu, il en canoniserait le Maréchal et clouerait aux portes des granges les épouvantails-Manouchians que seule une mort préventive a sans doute empêchés de se muer en féroces tondeurs de femmes et fomenteurs d’Auschwitz à la française d’après-guerre.

 

Mais ce qu’il y a de plus étonnant dans cet article de « La Pravda américaine », c’est l’étonnement de Ron Unz à la découverte que

 

« … au début des années 1940, les Français et les Britanniques se préparaient à lancer une attaque contre l’Union soviétique, alors neutre, utilisant leurs bases en Syrie et en Irak pour une offensive de bombardement stratégique visant à détruire les champs de pétrole de Staline à Bakou, dans le Caucase, alors une des principales sources mondiales de ce produit essentiel. »

 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/mais-de-quoi-on-se-mele-aux-grosses-orchades/

 

 

 

 

 

Addendum de dernière minute :

 

IMPÉRIALISME HUMANITAIRE

 

 

Kadhafi est mort. Vive Total !

 

Déclaration du

Comité International pour la défense des droits du peuple libyen

sur les événements actuels en Libye

 

Depuis l’année 2011, date du renversement du gouvernement légitime de la Libye et de la destruction de son État par les forces illégitimes de 40 nations qui ont envoyé pour ce faire des armadas de tous les coins du monde, le peuple libyen vit une tragédie qui n’en finit pas d’être exacerbée par la domination et l’affrontement entre eux de milices criminelles et de djihadistes extrémistes de toutes provenances, qui font subir quotidiennement aux Libyens : pillages, vols, viols, terreur, meurtres, enlèvements, tortures, néo-esclavagisme et famine..

L’élimination de toutes ces manifestations destructrices et la reconstruction de l’État libyen en tant qu’espace sûr et prospère ne peut être réalisée qu’avec la création d’une armée nationale forte, une police, des dispositifs de sécurité efficaces et des institutions constitutionnelles et économiques démocratiques et indépendantes. L’expérience humaine nous a appris, tout au long de l’histoire, que l’État moderne ne peut exister que sur ces bases, faute desquelles la vie et la sécurité des citoyens sont en danger, et vulnérables à toute intrusion et à toute violation.

 

 

Les événements qui se déroulent autour de Tripoli, où de violents affrontements se déroulent avec toutes sortes d’armes, résultent de l’incapacité de la « communauté internationale » à résoudre la crise libyenne, qu’elle a laissé se déclencher sans intervenir, et à mettre fin à la présence des innombrables milices qui ont plongé la Libye dans la nuit, le chaos, l’extrémisme, le pillage et le vol, et qui  y contrôlent toutes les installations de la vie depuis 2011. Nous rappelons sévèrement à ladite communauté internationale sa primordiale responsabilité non seulement dans le déclenchement mais dans la persistance du conflit

Le CPIL, dans le cadre de la réalisation de ses objectifs juridiques et humanitaires, s’engage aux côtés du peuple libyen victime de cette guerre qui vise tout le monde civil : enfants, femmes, vieillards Ces civils sont pris pour cible chaque jour, tués, agressés et  déplacés. Le comité dénonce cette violation du droit international pratiquée par les milices qui prennent les civils comme des boucliers humains pour marquer une victoire médiatique par des formules erronées et mensongères visant à différencier les Libyens et à en faire des ennemis qui s’affrontent, comme ce fut le cas en 2011 lorsqu’ils ont trompé le peuple libyen par leurs propagandes et les propos falsifiés qui ont amené le peuple libyen à cette situation tragique.

Le Comité souhaite que la paix règne sur la Libye et que toutes les formes de violence, de terrorisme et de combats s’arrêtent ; il appelle  les milices à  rendre leurs armes  et leurs munitions à l’armée libyenne, à se retirer des villes et à quitter toutes les institutions de l’État. Le Comité encourage les jeunes Libyens qui ont été engagés dans la guerre à se diriger vers les combats pour le développement plutôt qu’à se rendre sur les champs de bataille, appelant chacun à faire preuve de retenue et de respect pour le sang libyen et les droits des citoyens qui subissent chaque jour la violation de leurs droits politiques et de la plus élémentaire sécurité.

Le Comité appelle les composantes de la société libyenne et les forces de paix à prendre des mesures efficaces et à accélérer la tenue d’une réunion entre tous les Libyens sans intervention d’aucune force étrangère, réunion  dans laquelle toutes les parties puissent participer à l’élaboration des décisions qui aident la Libye à sortir de la crise. Toutes les parties doivent s’engager à les respecter et à les appliquer, y compris les Nations Unies.

Nous attirons l’attention de tous les acteurs sur le terrain sur la nécessité de respecter les règles du droit international et de protéger la vie et les biens des citoyens. Nous appelons les organisations de défense des droits de l’homme (Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, Croissant rouge, Croix-Rouge, Human Rights Watch, Amnesty International et l’Office de secours des Nations Unies) à déployer un maximum d’efforts pour protéger les partisans de l’ancien régime incarcérés dans les prisons des milices, à les transférer dans des lieux sûrs et à accélérer leur libération, afin d’empêcher que les milices ne les utilisent comme boucliers humains ou leur fassent subir davantage de mauvais traitements.

Nous appelons tous les Libyens à rationaliser et à respecter les principes suivants afin de préserver l’unité et la souveraineté de la Libye, la liberté de ses citoyens et la protection de leurs droits :

 

/1. – Désarmement des milices  et surveillance des armes sous le contrôle d’une force d’observation africaine neutre jusqu’à ce que l’armé libyenne devienne une armée nationale bien construite.

/2. – Élaboration d’un accord de réconciliation nationale, sous l’égide du Conseil suprême des tribus et des villes libyennes, incluant toutes les composantes de la société libyenne.

/3. – Tenue d’une conférence nationale de dialogue pour élaborer une charte nationale définissant les caractéristiques du futur État libyen.

/4. – Formation d’un conseil de transition civil chargé de superviser la réconciliation nationale et le dialogue, et   organisation d’un référendum sur la constitution, suivi d’élections législatives et présidentielles.

/5. – Formation d’un gouvernement d’union nationale de conciliation dirigé par des technocrates.

/6. – Arrêt des  discours de  haine et d’incitation à la violence par tous les réseaux médiatiques.

/7. – Retrait de toutes les forces étrangères déployées sur le territoire entier de la Libye.

/8. – Libération de tous les détenus dans toutes les prisons.

/9. – Retour des personnes déplacées et refugiées à l’intérieur ou à l’extérieur de la Libye, et remise de tous les corps des morts à leurs familles. Signalement et recherche des personnes disparues.

 

En dehors de cette feuille de route on ne peut pas parler de la construction d’un État, de la restauration d’une Libye libre et indépendante, du maintien de son unité ni du rétablissement de sa stabilité et de sa sécurité. Cet objectif est difficile à atteindre  et peut prendre des dizaines d’années. Ne nous laissons pas décourager par les difficultés, si insurmontables qu’elles paraissent.

En avant !…

Comité international pour la défense des droits du peuple libyen

20/06/2019

 

 

 

Des Gilets Jaunes à Tripoli

 

 

 

 

 

 

 

 

Messages des Gilets Jaunes Libyens aux Gilets Jaunes français

 

 

 

 

 

 

Bien entendu, ils s’adressent au successeur de Petit Nicolas en anglais…

 

 

 

Ce que la France est devenue, hélas…

 

 

 

 

What next ?

 

 

Mis en ligne le 21juin 2019

 

 

 

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