La culture, les Arts , expositions : La montagne magique. Modernité et avant-gardes helvétiques
25 juillet 2021
Ferdinand Hodler (1853-1918) La Pointe d’Andey, vue depuis Bonneville [La Pointe d’Andey von Bonneville aus] 1909 Huile sur toile 67.5 cm × 90,5 cm Paris, musée d’Orsay © Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Le musée d’Orsay poursuit son exploration du tournant du XXe siècle, époque charnière de la naissance de la modernité, en célébrant la grande vitalité de la scène artistique helvétique à cette période durant laquelle une nouvelle génération d’artistes formés à l’étranger, au plus près des avant-gardes, redéfinit les codes de la peinture suisse.
Un autre monde est possible : la gran invasión Zapatista
Ique muera la hidra capitalista, « La grande invasion », galerie Salle principale, Paris, 6 juin – 18 juillet 2021 © Salle principaleLa galerie Salle principale à Paris s’est mise au diapason de la venue de la délégation zapatiste en France à l’occasion de son tour d’Europe, confirmant son engagement trois ans après la première exposition des peintures du Chiapas. « La grande invasion » s’inscrit dans la continuité de la « déclaration pour la vie » du 1er janvier 2021, célébrant les vingt-sept ans du soulèvement de 1994.Peer Gynt, une vie en quête de soi
Peer Gynt d’Hendrick Ibsen mis en scène par Anne-Laure Liégeois © Christophe Raynaud De LageA Bussang, Anne-Laure Liégeois revisite la fable d’Ibsen avec des comédiens professionnels et amateurs dans la plus pure tradition du Théâtre du Peuple. Le spectacle, voyage initiatique à l’immense beauté visuelle, conduit des fjords norvégiens à la forêt vosgienne et offre une éblouissante ouverture de saison au dernier des théâtres populaires.« Nos roues avec orgueil ». Une histoire dansée des rickshaw zoulous
Robyn Orlin, « We wear our wheels with pride and slap your streets with color … we said ‘bonjour’ to satan in 1820 … » © Jérôme SéronLa chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin poursuit l’exploration de son pays à la réalité difficile et complexe, entrainant le public dans les rues du Durban de son enfance, au temps de l’apartheid, pour un hommage aux rickshaw zoulous dont les chauffeurs, incarnés par huit jeunes danseurs sud-africains, « semblaient danser, le corps suspendu dans les airs ».Rester debout avec Cognès Mayoukou
« Tu fais, je fais » © Cognès MayoukouLe solo coup de poing de la danseuse et chorégraphe congolaise, présenté dans quelques jours à Marseille lors des Rencontres à l’échelle, est un combat pour l’émancipation des femmes, une façon de résister face à la prédation, celle des hommes et du patriarcat. « Tu fais, je fais », histoire chorégraphiée d’un viol, est aussi celle d’une femme bien déterminée à rester debout.