Le très controversé officier à la retraire, Khalifa Haftar a annoncé ce mardi sa candidature à l’élection présidentielle libyenne prévue le 24 décembre prochain.
« Je déclare ma candidature à l’élection présidentielle, non pas parce que je cours après le pouvoir mais pour conduire notre peuple en cette période cruciale vers la gloire, le progrès et la prospérité », a-t-il déclaré dans son allocution retransmise en direct à la télévision, depuis Benghazi, ville située à l’Est du pays.
Le chef de l’autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL) s’était retiré « provisoirement » de ses fonctions militaires le 22 septembre pour se porter candidat à la présidentielle, en vertu d’une loi électorale qui permet à Khalifa Haftar de se présenter à la présidentielle et de pouvoir retrouver son poste militaire s’il n’était pas élu.
Un des articles de cette loi dispose qu’un militaire peut se présenter à la présidentielle, à condition d’abandonner « ses fonctions trois mois avant le scrutin », et « s’il n’est pas élu, il pourra retrouver son poste et recevoir ses arriérés de salaire ».
La candidature de Haftar intervient deux jours après celle de Seif Al-Islam El-Gueddafi, fils de l’ancien dirigeant libyen, Mouammar El-Gueddafi.
La Haute commission électorale libyenne (HNEC) a annoncé l’ouverture le 8 novembre du dépôt des candidatures pour la présidentielle. Pour ce scrutin général (présidentielle et législatives), plus de 2,83 millions de Libyens, sur environ 7 millions d’habitants, se sont inscrits sur la plateforme en ligne de la HNEC. (APS)