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30 avril 2024

Scandale en orbite africaine


Scandale en orbite africaine

 16/07/2014

Joseph TAPA

Afrique| Persistance et résurgence des tentacules affaiblissants via le procédé des APE
le 15 juillet 2014
Les Accords de partenariats économiques (APE) auxquels certains Etats Africains se voient de continuité soumis à négociation en vue de ratification d’avec l’Europe, l’Amérique et en sourdine l’Asie, auraient pour bien-fondé l’envisagé réciprocité en perspective de double satisfaction, d’une part, de débouché de marché de consommation des productions des partenaires liés dans leurs espaces intérieurs, et d’autre part, en anticipative prévisibilité de l’accroissement des besoins de consommation tirés de l’augmentation démographique.
 
Le présupposé sain objectif poursuivi, par ces APE, en serait :
1-     d’un intérêt économique à satisfaire : le double accroissement des productivités d’agents économiques et des besoins consommations des masses populaires, que projette d’irréversible la croissance démographique.
 
2-     d’un intérêt politique de circonvenir : en esquisse de déroute de l’explosion de la pauvreté qu’entretiendrait l’absence ou la faiblesse d’activités sociales (l’emploi ne pouvant être garanti à Tous dans les substrats des modèles économiques actuels) ; l’effondrement psychologique des populations d’effets de la persistance de difficultés de subvenir à manquer aux besoins de première nécessité ; l’ancrage fataliste de vision d’avenir excipant le délitement sociétal et fragmentation sociétaire.
 
3-     d’un intérêt administratif de favoriser : en interne juridique du partenaire adhérant la sécurité légale au développement de l’exportation des productions (déversement massif) par la mise place d’allègements et réductions et voire suppressions de taxations douanières et autres formes d’impositions considérées entravant l’aisance de circulation (déportation) des productions.
 
À la perception des différents buts, économiques, politiques, administratifs, poursuivis par ce procédé (APE) supposé ou soutenu de double assistance mutuelle, se pose toute une série d’observations interpellant : de la nature et de la capacité des productions africaines exportables dans un tel rapport de réciprocité d’échanges d’avec l’Europe ; de la nature et de la capacité de consommation africaine d’importations en relation au pouvoir d’achat des populations et finances publiques ; des causes  et conséquences internes africaines de la survenance (diktat) de convention de type APE.
 
De la nature et capacité des productions africaines exportables sous l’égide des APE
 
Cela s’envisage d’observations d’existence de nature et de qualité d’activités développées et favorables de probabilité à chaque partenaire.
 
En l’espèce africaine il en ressort :
–        En considération de l’état -actuel- embryonnaire de la quasi industrie africaine. Plus constituée dans l’assemblage de composants importés au loin de création. Non disposée (mise en condition) à l’innovation technologique. Dépendante en approvisionnement de bon vouloir extérieur.
 
–        En considération de l’actuel niveau de faiblesse économique couvrant la rareté de développement et la diversification de l’agriculture africaine. Seule domaine d’envergure concurrentiel. Erigée et contenue en poursuite des productions coloniales (à la satisfaction de consommation étrangère aux besoins des populations locales). Donc l’exploitation entretenue paysanne au rendement limitée est fort peu mécanisée, en dépit de la géo localisation en Afrique de quantité importante de terres arables non cultivées et significative à l’échelle mondiale.
 
–        En considération de l’absence à la quasi inexistence en interne africaine d’activités de service structurées. Potentiellement porteuses d’embellies par dégénérescence orchestrée d’un environnement sociétal favorable et sain (indélicatesse éducative, déchéance civique et de valeurs, vulgarisation de la corruption). N’offrant que peu de stabilité au rayonnement à l’initiative.
 
Difficile de prise en compte de telles considérations, d’entrevoir des substrats d’une capacité soutenable et exponentielle africaine à l’exportation. Ce qui en somme ne serait -de quelconque durée- profitable au renforcement positif des agents économiques africains. Victimes indéniables de nombreuses voies de ralentissement, ci-dessus listées, à l’expression concurrentielle, caractérisant de véritables obstacles à toute forme d’équité.
 
De la nature et capacité de consommation d’importation en relation d’avec le pouvoir d’achat et finances publiques
 
De l’observation des échanges sous le férule des marchés économiques érigés en rentabilité et bénéfice tiré de la consommation, se dégage le grand intérêt de l’accumulation et la redistribution monétaire. Il en résulte que la richesse déterminée par l’accumulation de capitaux financiers structure le niveau et la qualité de consommation. Niveau et qualité de consommation : deux attributs échappant de contrôle aux Africains. Tant ils dépendent de l’étranger pour en espérer des capitaux principalement au travers de vente variable de productions et richesses internes. Pour l’essentielles naturelles (grandement matières fossiles) et sur lesquelles ils n’ont par ailleurs aucun contrôle à tous processus liés à leur valorisation (extraction, traitement, consommation significative, etc.) ainsi qu’aucun levier de pression sur les marchés quant à la fixation des prix de vente ou d’achat.
 
Ce qui sonnant de glas de la puissance du pouvoir d’achat dont disposerait les africains quand tout bonnement la masse ou volume de circulation monétaire en Afrique n’est proprement sous leur contrôle. Partant là, la redistribution en interne africaine ne le serait tout aussi autant. Dévoilant en outre le fait qu’à toutes mesures conséquentes allant de l’achat d’un avion présidentiel comme cela défraya la chronique récemment au Mali, ou, de similaire au Cameroun concernant des mesures sociales dont l’augmentation des salaires de la fonction publique (de loin le principal pourvoyeur d’emploi) : l’onction étrangère s’avère requise et menaçante (à l’instar des suspensions d’aides financières d’appoint au Mali par le FMI et BM).
 
Sous le joug du bon vouloir étranger, difficile à se convaincre qu’il puisse être mis en place des conditions d’enrichissement des populations africaine. Il en résulte d’un certain non moins bon sens, que la faiblesse entretenue de la capacité de financement public, emportant l’appauvrissement en soutien financier aux agents économiques et de ricochet généreuse redistribution ou attribution de pouvoir d’achats aux ménages : indexera la qualité des importations, sans pour autant en conditionner la quantité. À l’image de  l’innombrable déversement des biens de consommation de piteuse qualité en provenance d’Asie (Chine en tête) souligné sous l’intitulé de chinoiserie.
 
De conclusion sur cet aspect des importations en Afrique que soutiendrait le procédé des APE, il ne s’agira point d’effet de doter l’Afrique de capacité à se substituer à la consommation étrangère, bien au contraire.
 
Des causes et conséquences internes africaines de la survenance du diktat des conventions de types APE
 
Difficile serait-ce à ne pas découvrir les causes dans les profondeurs de l’abjection des africains à s’abîmer à poursuivre le rêve de lendemain meilleur et meilleure construction sociétaire sur les traces fumantes de l’asservissement au relent colonial maquillé en assistance au développement. Dont l’Asie et sa tête de pont, Chine, suffoque à resquiller griller la politesse de l’ancienneté à l’Occident.
 
Les conséquences envisageables n’en seront guère différentes du vécu présent et actuel des africains dans l’abîme d’absence de dignité et d’existence propre en fierté pour la descendance. Il est tant à dire sur cet aspect que toute personne un tant soit peu sincère et poursuivant un tantinet l’éveil du mieux être africain, face à l’observation des vicissitudes africaines, ait de quoi remplir bien plus qu’une jarre de surprise au mécontentement.
 
D’un rayonnement autre

L’Afrique dans sa représentation actuelle de dépendance en tous genres y compris culturelle (socle de l’affirmation des Hommes) : Peut-elle se passer à satisfaire sa fulgurante croissance démographique via le procédé des Accords de partenariat économique (APE) que l’étranger (Amérique, Asie, Occident) lui oppose en discussion et ratification ?

Le profond des APE étant de favoriser administrativement et réciproquement le déversement, déchargé de réduction drastique à annulation de taxations douanières et autres grevant l’importation, à l’avantage certain de l’étranger face à l’Afrique, des productions étrangères sur les marchés intérieurs des partenaires signataires (bilatéraux ou multilatéraux).

L’Afrique de part ces considérations et dispositions politiques actuelles, abhorrant de profond à tous domaines les concepts d’indépendances, ne s’étant pas révélée dans la représentation sociétaire mondiale actuelle en capacité d’accompagner en satisfaction de besoin de première nécessité sa croissance démographique (santé, énergie, sécurité, alimentation, etc) : Peut-elle s’illustrer autrement que de favoriser, ce qui ne sera pas nouveau, les débouchés d’écoulement de production d’entreprises et initiatives étrangères ? Soutenir ainsi de ricochet l’emploi à l’étranger et fortifier d’embellie non concurrentielle mais de domination africaine l’économie étrangère !

Les APE caractériseraient-ils à court et moyen terme une réponse appropriée à défaut d’adéquate à détourner les Africains des sirènes des révoltes contre les systèmes établis ? Et des voies d’embrigadements de la contestation violente extrême que projette la pauvreté endurée ?

A l’image des sangles négociées de contour d’impositions d’autres rapports d’avec les institutions étrangères (FMI, BM) à l’Afrique, et dont les africains n’ont de cesse à recourir : existent-ils possessions et moyens aux dépends des Africains à se passer des négociations de ratification des APE ?
 
15/07/14

Afrique : L’Onu Soulagée !
Les contextes de crise de fragmentation sociétale, de permanente guerre fratricide, en Libye, générée par la milice supplétive onusienne qu’est l’Otan, sans en oublier  la Centrafrique , le Mali, le Nigeria,  la RD Congo , et bien d’autres pour ce qui est de l’Afrique minorée en dénigrement au plan institutionnel international (sur tous plans de fait), vient à rappeler, pour qui en rêverait, que l’Onu et ses affidés rattachés d’autres institutions supranationales tel l’Union Africaine, n’ont de profonde raison d’être et existence que la permanence de conflit.

De sorte qu’il soit à elles (Onu et institutions affidés) suicidaire d’avoir pour ambition réelle et concrète de venir à bout et neutraliser d’éradication les conflits qui sont leurs causes existentielles et maintien en exercice.

En somme adhérer à ces institutions pour les territoires d’Afrique, au nom des peuples d’Afrique, méprisées qui plus est par ces cohortes amicales et leurs milices, c’est autrement ouvertement s’offrir à la machination de tournante déstabilisation sociétale (raison d’être de cette mafia) et s’ouvrir à l’incessante menace de paix et de prospérité (domination tout court).

À se demander en quoi les populations africaines et territoires d’Afrique sont-ils bénéficiaires pour en être redevables de ces institutions parrainées par le soufre de toutes les douleurs subies par eux qu’est l’Onu, pour en être de contrainte imaginaire d’une obligation supposée à poursuivre l’entente d’adhésion avec les voies de la perdition. La leur indubitablement. Tout comme il en est à se demander si l’Afrique en serait devenue la principale raison d’être existentielle et voire économique de la milice (guerre et la reconstitution des stocks d’armes) de la sulfurique mère des malheurs qu’est l’Onu, pour que cette dernière ne puisse en admettre s’en séparer. Jusqu’à Quoi à défaut de Quand ?

De quel(s) bon(s) sens irrévocable(s) supplante(nt) d’obligation(s) l’inféodation de l’Afrique à la nébuleuse Onu ? Quel(s) bénéfice(s) au delà de symbolique représentation non décisionnelle dans l’espace institutionnel s’excipe(nt) de raison d’être de l’avilissement africain ?

Le monde institutionnel sans l’Afrique serait-ce abomination ?

Joseph TAPA
 
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