Le président russe Vladimir Poutine répondra aux questions des journalistes lors de sa traditionnelle conférence de presse annuelle, jeudi 18 décembre, à partir de 12h, heure de Moscou. Suivez la rencontre en direct avec Le Courrier de Russie.
Entre 1 200 et 1 300 journalistes participent à la conférence de presse, selon l’attaché de presse du président russe Dmitri Peskov, dont 150 chaînes de télévision et de nombreux médias étrangers.
Il s’agit de la dixième édition de cette rencontre traditionnelle entre Vladimir Poutine et les journalistes.
15h10 : Sur l’Iran
Cette année, le volume de nos échanges avec l’Iran a baissé, mais nous travaillons afin de pouvoir y remédier. Vous savez très bien que l’Iran est aussi un pays producteur du gaz et du pétrole, vous savez aussi qu’actuellement, les prix du pétrole baissent.
Pourquoi ? Serait-ce un complot conclu par l’Arabie saoudite et les Etats-Unis dans le but de punir l’Iran, le Venezuela et la Russie ? Peut-être. Peut-être que non. Nous ne pouvons pas le dire au juste. C’est possible aussi que les producteurs de pétrole veuillent réduire à néant les efforts des producteurs américains sur le pétrole de schiste. Il est également possible que les intérêts de l’administration américaine et de l’Arabie saoudite, sur ce point, convergent, car l’administration américaine ne s’inquiète pas outre-mesure des intérêts des producteurs privés du pétrole de schiste. Mais c’est risqué : on pourrait voir un jour une flambée des prix, il faut y penser.
15h05 : Sur l’effort de guerre
Question : Nous célébrerons l’année prochaine le soixante-dizième anniversaire de la Grande Guerre patriotique (Seconde Guerre mondiale), et nous vous sommes reconnaissants de tout ce que vous avez fait pour les anciens combattants. Cependant, que comptez-vous faire pour ceux qui ont non combattu, mais travaillé pendant cette période ?
Nous avons commencé par nous occuper des anciens combattants. Mais quand nous nous sommes penchés sur ceux qui avaient travaillé à l’intérieur pour contribuer à l’effort de guerre, nous avons réalisé qu’il ne s’agissait plus de quelques dizaines de milliers de personnes mais de centaines de milliers. Et nous ne pouvons pas aider tout le monde. Nous travaillons actuellement sur le sujet, sur la façon de les soutenir. Ils ont effectivement aidé le pays en travaillant. Je ne ferai pas de déclaration publique là-dessus. Nous réfléchissons à l’aide que nous pourrions leur apporter et chaque pas compte, surtout en ce moment.
14h55 : Sur sa popularité
Question : Vous êtes l’homme de l’année parmi les hommes politiques russes, ça ne vous ne gêne pas ?
Je me suis exprimé plusieurs fois sur ce sujet, ce ne sont pas des choses qui sont figées, il faut prendre cela sérieusement et ne pas essayer de rester à tout prix dans le classement, si on pense à son taux de popularité, on commence à faire de mauvais choix. Pour moi l’essentiel est que les gens se sentent mieux et pas seulement sur le papier.
14h50 : Sur les relations russo-chinoises
Sur la possibilité d’une interdiction sur l’import d’automobiles
Sur les évacuations de voitures
14h45 : Sur les autres pays slaves
Question : Certains pays slaves ont des relations inamicales avec la Russie. Est-ce que la Serbie, la Pologne, la République tchèque et la Bulgarie pourraient former une union ?
Ces pays se trouvent dans une situation de grande dépendance, très difficile. Et les sanctions ont sur eux des conséquences encore plus aigües que chez nous. Mais je suis certain qu’au sein de ces peuples, il y a une aspiration à une unité spirituelle.
Sur Kaliningrad
Je sais qu’au niveau régional, les relations entre Kaliningrad et les pays qui l’entourent sont très amicales. Les Polonais et les Allemands voyagent souvent à Kaliningrad, et les Russes, à leur tour, voyagent en Pologne et en Allemagne. Je pense qu’il faut mettre fin aux phobies, et développer la coopération.