Par Scarlett HADDAD (revue de presse : L’Orient-Le Jour – 28/3/15)*
« La tempête de la fermeté » – qui s’inspire de « La tempête du désert » de la coalition internationale pour libérer l’Irak en 1991 – pourrait bien se transformer en ouragan ravageur pour l’ensemble de la région. D’ailleurs, depuis les premières frappes des avions de la coalition, plus symbolique qu’effective, la région, le Liban y compris, retient son souffle. Tout le monde a le sentiment de vivre des heures cruciales pour l’avenir, même si nul ne sait encore avec précision de quoi il sera fait.
Ce qui est sûr, c’est que, désormais, l’Arabie saoudite s’est impliquée directement dans le conflit yéménite, alors que, jusqu’à présent, elle se contentait d’agir par ses alliés interposés. Elle a beau tenter d’attirer autour d’elle la Ligue arabe et d’autres pays comme le Pakistan et la Turquie, mais nul n’ignore qu’elle est le fer de lance de cette offensive contre les houthis. Officiellement, l’Arabie a volé au secours du président Abed Rabbo Mansour Hadi, dont le mandat s’était pourtant terminé et qui avait lui-même présenté sa démission lorsque les houthis avaient pris le contrôle de Sanaa. Mais il est clair que, pour Riyad, il ne s’agit nullement de ramener au pouvoir un président élu constitutionnellement, mais plutôt de mettre un terme à l’influence des houthis, considérés comme les alliés de l’Iran.
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Photo : Miliciens houtis