Être ou ne pas être Russe
17 mai 2015
Être ou ne pas être Russe
Par André Vltchek – Le 16 mai 2015 – Source : Counterpunch
Traduit par jj, relu par Diane pour Le Saker Francophone
« Les chauvins et les xénophobes occidentaux se battent maintenant pour le contrôle de la planète, uniquement pour leur propre survie. Sauf à diviser la Russie, la Chine et l’Amérique latine, ils sont finis. Ils le savent ! À moins qu’il n’arrivent à corrompre tout ce qui est pur et optimiste dans les nations qui résistent à leur régime monstrueux, leurs jours sont comptés. »
La confiance entre l’Occident et la Russie est morte. Elle a duré un certain temps, mais maintenant elle est cassée de manière irréversible. C’est une bonne chose, car quel genre de confiance pourrait-elle exister entre l’impérialisme fasciste et les forces qui luttent pour la liberté de l’humanité ?
Il est vraiment facile de tromper le peuple russe. Il faut très peu pour gagner leur confiance ; parfois seulement un sourire aimable, quelques mots d’amour, quelques engagements et promesses sonnant sincèrement. Les Russes peuvent être facilement achetés avec la gentillesse. Ce sont des personnes vulnérables, très confiantes.
Approchés avec tendresse et sympathie, ils ouvrent bientôt leurs cœurs, ils partagent leur dernier morceau de pain avec l’affamé, offrent leur chemise à ceux qui ont froid.
Venez à un Russe avec un gage d’amour éternel, la dévotion de l’amitié, et vous avez toutes les chances de voir les portes ouvertes, et les défenses disparaître.
Peut-être qu’il, ou elle, vous dira un jour : « S’il vous plaît, ne me trahissez jamais, jamais. » Mais aucune garantie ne vous sera demandée, pas d’accords écrits, pas de contrats signés.
En raison de cette confiance et de cette ouverture, des millions, des dizaines de millions de Russes sont morts !
Les Russes ont tout donné au monde ; ils se sont battus pour l’humanité. Ils ont ouvert leurs cœurs et leurs portes. Ils ont nourri ceux qui étaient dans le besoin, souvent affamés.
À la fin, ils ont été trahis, encore et encore… Et encore !
Dans un monde veule, basé sur l’individualisme, les bénéfices et la servilité, il est facile, trop facile de trahir quelqu’un qui est gentil, quelqu’un qui donne. Les vrais tyrans sont rarement trahis, car la loyauté à leur égard est basée sur la peur, l’auto-préservation, ou l’intérêt mercantile. Dans le monde, lâche et corrompu, construit par l’Occident et par ses religions, la loyauté est assurée seulement par la terreur.
Malgré les trahisons horribles et la sauvagerie dirigées contre le peuple russe tout au long de son histoire, ils n’ont jamais vraiment appris la leçon, jamais atteint le point auquel est parvenu le cynisme occidental, et jamais maîtrisé l’art de sacrifier les autres pour leurs propres intérêts.
Tous les accords avec la Russie ont été bafoués, chaque fois que cela convenait aux envahisseurs. Les Scandinaves ont anéanti d’innombrables vies russes, et après eux les Allemands, les Français, les Polonais, les Britanniques, les Nord-Américains et les Tchèques, pour ne nommer que quelques-uns. Les Russes n’ont jamais vraiment puni quelqu’un à la manière protestante, anglo-saxonne. La punition est un concept pervers typiquement puritain ; la mentalité russe est trop don quichotesque pour cela.
L’Occident a menti à Lénine, à Staline, à Khrouchtchev et enfin à Gorbatchev.
L’Occident a menti à Poutine, et au sujet de Poutine.
Trahie, la Russie a supporté une agonie inimaginable, par le feu et la dévastation, par le désespoir. Elle a enterré des millions de ses fils et filles. Peut-être qu’aucune autre nation sur terre n’a traversé une terreur d’une telle ampleur.
Puis, un jour, elle se mettrait soudain debout, lente et effrayante, montrant toute sa force, sa taille, sa détermination et sa force. Blessée et trompée, mais fière et extrêmement belle dans sa fureur sacrée, elle lèverait sa lourde épée, redresserait son buste, sécherait ses larmes, et marcherait directement vers l’ennemi.
La Russie se bat toujours à terrain découvert, honnêtement. Des rivières de sang sont déversées, principalement le sang du peuple russe.
Contrairement à l’Occident, la Russie n’utilise pas des tapis de bombes, des drones ou des armes nucléaires pour tuer des millions de civils, afin de s’assurer une victoire facile. Ce sont toujours des hommes contre d’autres hommes. Ce sont des dizaines de milliers de chars comme lors de la bataille de Koursk, ou des millions de soldats comme à Stalingrad.
Personne ne pouvait ou ne peut vaincre la Russie, parce que sa colère, comme son amour, sont grands et purs. La Russie n’a jamais vraiment perdu. Son cœur blessé était plein d’amour et de poésie même quand ses poings d’acier ont brisé les despotes, les usurpateurs et les meurtriers de masse. C’est parce que presque toutes les guerres que la Russie a du mener étaient des guerres justes – des guerres pour la survie de son peuple, mais aussi pour la survie de l’humanité entière.
Soixante-dix années depuis la grande victoire ! 70 années depuis que le peuple soviétique a sauvé le monde en brisant le nazisme. 70 années qu’ils ont, presque immédiatement, rejoint encore un autre combat, contre l’impérialisme et le colonialisme occidental.
Vingt-trois ou peut-être 27 millions de personnes, principalement des Russes soviétiques, ont perdu leur vie pour défendre notre planète contre les hordes d’Hitler. Puis des centaines de millions d’autres ont consacré leur vie à bâtir un monde meilleur, et égalitaire.
Sans l’Union soviétique, sans le peuple russe, il n’y aurait pas de liberté, pas d’indépendance pour l’Asie, l’Afrique et les pays du Moyen-Orient. Il n’y aurait pas de révolutions possibles en Amérique latine.
Voilà pourquoi l’Occident déteste l’Union soviétique, et le peuple russe. Il a perdu ses colonies, il a perdu sa guerre de propagande, et il a perdu son monopole de dire la vérité sur tout sous le soleil.
Seuls des bigots pourraient répéter la plus toxique des propagandes mensongères occidentales comparant l’Allemagne nazie avec l’Union soviétique stalinienne. Mais je vais écrire beaucoup plus sur ce sujet dans un proche avenir. Le nazisme ne peut qu’être comparé à l’impérialisme européen et nord-américain, au colonialisme. Ils sont tous deux faits de la même étoffe, et l’Union soviétique a brisé, défait, à la fois les deux ! La Russie brandit maintenant la vieille bannière soviétique.
Les chauvins et les xénophobes occidentaux se battent maintenant pour le contrôle de la planète, uniquement pour leur propre survie. Sauf à diviser la Russie, la Chine et l’Amérique latine, ils sont finis. Ils le savent ! À moins qu’il n’arrivent à corrompre tout ce qui est pur et optimiste dans les nations qui résistent à leur régime monstrueux, leurs jours sont comptés.
Le 9 mai 1945, le monde entier a changé. L’humanité a commencé à aller de l’avant, à nouveau. Lentement, inégalement, faisant souvent de terribles bévues, et des détours, mais en avant quand même ! Les chaînes coloniales ont commencé à se rompre. Les gens sur tous les continents rêvaient encore à la liberté, à l’égalité et à la fraternité des hommes. Ce beau drapeau rouge flottant sur le toit du Reichstag à Berlin a rendu ces rêves possible.
Les Soviétiques ont prouvé que la dignité humaine et la liberté valent tous les sacrifices. L’ode victorieuse a été écrite avec leur sang, de la manière la plus généreuse, de sorte qu’elle puisse inspirer et façonner les générations à venir !
Mais l’avidité et le nihilisme de l’Occident ont refusé de mourir. Leur obsession à contrôler et piller le monde a atteint un sommet inimaginable. Toutes les forces de l’Empire ont été mobilisées. La lumière et l’espoir ont été confrontés à l’obscurité et au cynisme. Les rêves ont été contrariés par la corruption. Dans une orgie de coups fourrés et de tromperies, l’Union soviétique a été détruite.
En un seul moment historique, les opprimés du monde ont perdu leur héraut le plus puissant.
Ce qui suivit fut une horreur complète. L’Empire a commencé à déstabiliser un pays après l’autre : en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et même dans l’ancien bloc de l’Est. Des millions de personnes sont mortes, exposées, sans protection, totalement abandonnées.
Les hordes fascistes pensaient que cette fois elles avaient gagné. A Moscou, Eltsine, alcoolique et laquais de l’Occident, a commencé à tirer sur son propre peuple dans la rue, et à bombarder son Parlement. Ce fut la démocratie immédiatement célébrée dans les journaux à Paris, Londres et New York. Ce fut le rêve accompli de l’Occident : une Russie faible, déstabilisée, à genoux, à la merci de l’Empire.
Je suis allé à Moscou et en Sibérie. Je voyais des scientifiques russes à Novossibirsk vendre leurs bibliothèques, par un froid glacial, dans les stations de métro. Je vis d’anciens vétérans de la guerre mendier en vendant leurs médailles. Je voyais les travailleurs russes affamés, leurs salaires impayés depuis des mois.
Puis quelque chose est arrivé. La Russie a refusé de rester à genoux. Elle détecte rapidement les mensonges venant de l’étranger ; elle a flairé le piège. Le peuple russe a compris : là où les invasions horribles ont échoué, les tromperies et les sales jeux de l’Empire fasciste ont réussi à le faire en quelques années terribles.
La Russie devait se relever ou mourir, comme souvent dans son histoire. Elle s’est relevée. Indignée et déterminée ! Et comme toujours dans le passé, quand elle se leva pour affronter le mal, elle le fit pour son propre peuple, mais aussi pour l’humanité tout entière !
La Russie a rassemblé, au cours de la dernière décennie, sous le drapeau russe.
Ce n’est pas parfait ni socialiste comme beaucoup d’entre nous aimeraient que ce soit, mais il y a une grande inertie soviétique dans la politique étrangère de la Russie, car il y a une grande détermination pour améliorer le monde, et protéger les faibles.
Soixante-dix années depuis la Grande Victoire ! Cette année, la Russie ne célèbre pas seulement un grand anniversaire, elle se réjouit de sa renaissance.
Je suis russe. Je suis né en Russie, et ma mère est à moitié russe et chinoise. Mais même ma part chinoise vient du Kazakhstan, à partir d’une ancienne république soviétique. Mon grand-père, Hussein, était un haut-commissaire, l’équivalent d’un ministre, un Chinois de souche, un linguiste, un homme qui est mort deux décennies avant ma naissance.
J’ai grandi en Tchécoslovaquie. Mon père, un scientifique, vient d’Europe. Depuis mon plus jeune âge j’ai vécu à New York, puis j’ai pris la route, et n’ai jamais cessé jusqu’à présent. Je suis un internationaliste. Mais au fond de moi, je suis russe.
Je ne sais pas si je suis admissible à être russe. Enfant, j’avais un passeport soviétique. Mes moments les plus heureux dans la vie étaient lorsque, enfant, ma mère m’accompagnait, chaque été, à l’aéroport de Prague, où un avion m’amenait à Leningrad. Ma grand-mère attendait à l’arrivée.
Ma grand-mère, Elena, n’était pas seulement une babouchka ordinaire. Elle était une combattante, une femme qui a lutté contre les nazis, qui a défendu sa ville bien-aimée, son Leningrad. Elle a creusé des tranchées, confronté les chars allemands, et a été décorée deux fois. Pourtant, elle était la femme la plus gentille que je connaisse dans ma vie. Elle m’a appris à aimer la poésie et la littérature. Elle m’a raconté des centaines d’histoires, certaines belles, d’autres effrayantes. Je la remercie, je suis devenu un écrivain, un écrivain russe, bien que je vous écrive mes fictions exclusivement en anglais et que la plupart de mes derniers films aient été réalisés en espagnol.
Presque toute ma famille russe est morte à Leningrad, pendant le siège, vingt ans avant ma naissance.
Chaque année, pendant les deux mois d’été, ma grand-mère m’a ridiculement gâté. C’est ce que je pensais. Maintenant, je comprends que, pour elle, c’était comme un combat culturel, une tentative d’injecter en moi tout ce qui était grand en Russie.
Elle a économisé pendant dix mois, et puis quand je suis venu lui rendre visite, elle m’a amené à l’opéra et au théâtre, dans les musées et les parcs environnant Leningrad. Elle cuisinait des plats délicieux pour moi. Elle m’a aussi emmené, au moins une fois par an, au cimetière à Piskarevskoyé, où l’énorme statue de la Mère Patrie écarte ses bras dans la douleur. « Personne n’est oublié et rien n’est oublié », les lettres d’or sont sculptées dans le granit. Un million et demi de morts pendant le siège de Leningrad, et beaucoup sont enterrés là, dans d’innombrables rangées de tombes de fosses communes.
J’ai grandi. Je suis devenu écrivain et cinéaste. J’ai fait le tour du globe. Mais partout où je suis allé, ces simples mots me suivaient, étaient gravés dans ma mémoire. Ma grand-mère était toujours avec moi, ainsi que la ville, le sacrifice, et la victoire !
Je ne sais pas si ça fait de moi objectivement un Russe. Mais je me sens et j’agis comme ça.
Être russe … A présent, russe est non seulement une nationalité ; c’est aussi un verbe, impératif. Cela signifie : se lever contre l’oppression, contre l’impérialisme occidental, pour construire des ponts entre les pays qui résistent à la terreur impérialiste occidentale.
Et il y a beaucoup de nouveaux Russes maintenant. Pas ceux de l’époque Eltsine, pas les caractères des bouffons capitalistes ! Non, les nouveaux Russes dont je parle sont patriotes et internationalistes. Et certains d’entre eux n’ont souvent pas une seule goutte de sang russe. Mais ils sont fiers de défendre le monde, et ils unissent leurs forces avec la Russie, la Chine et l’Amérique latine dans leur lutte déterminée pour un monde meilleur.
Je connais plusieurs grands nouveaux Russes. Certains sont mes camarades, comme l’avocat canadien de renommée internationale, poète, romancier et penseur, Christopher Black. Comme Pierre Koenig, économiste suisse, qui a quitté la Banque mondiale avec un dégoût total, puis s’est retourné et a ouvertement attaqué l’établissement. Ou comme mon pote, Patrice Greanville, un New-Yorkais / Chilien / Argentin rédacteur en chef du légendaire Le Greanville Post.
Ces personnes travaillent sans relâche, brisant les mensonges que l’Empire répand partout dans le monde : les mensonges sur la Russie, sur l’Union soviétique, sur la Seconde Guerre mondiale, et sur l’impérialisme occidental.
Pendant des siècles, la Russie a été poignardée et trompée par des étrangers. Elle a été dupée, manipulée, violée.
De nombreux pays que la Russie a libérés l’ont trahie de la manière la plus vulgaire. Tchèques et Polonais ont profané les monuments à ses soldats – à ces garçons qui ont sacrifié leur vie pour Prague et Varsovie à la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Europe de l’Est a ouvert ses portes à l’Otan et à l’Union européenne. Par égoïsme pragmatique, les gens ont abandonné leurs beaux idéaux, y compris l’internationalisme, et à la place ont rejoint les oppresseurs de l’humanité – l’Empire.
Plus ces pays se prostituent, plus ils sont belliqueux, prêts à brandir les slogans de la propagande occidentale, directement insultants et provocateurs, d’abord de l’Union soviétique, et maintenant de la Russie. Les laquais pitoyables, avares et collaborateurs de l’impérialisme occidental ont été, sans cesse et désespérément, à la recherche d’une justification morale à leur trahison. Ils ont défiguré l’histoire et les faits. Ils ont déclenché l’agression contre ceux qui ont défendu les parties du monde usurpées et dépouillées.
Récemment, l’Occident a déclenché le conflit en Ukraine, où il a aidé à renverser le gouvernement légitime de Kiev. Puis, immédiatement, il a commencé à alimenter des sentiments anti-russes hystériques. Mais plus la vérité sur la situation devenait évidente, plus on entendait en Europe, occidentale et orientale, le hurlement des voix du pacte anti-russe.
L’Ukraine, la Syrie et la Libye – tous ces conflits prouvent qu’il n’y a plus aucune logique. L’Occident veut détruire les pays qui se dressent sur son chemin vers le contrôle total mondial, et il va essayer d’atteindre ses objectifs, par tous les moyens. L’appareil de propagande est toujours prêt à justifier tout acte terroriste commis par l’Amérique du Nord ou l’Europe. Aucun des mécanismes juridiques internationaux n’est disponible pour protéger les victimes.
Seule une grande force peut empêcher la tragédie. La Russie est cette force. La Chine en est une autre. Voilà pourquoi l’Empire est terrifié par l’émergence de ces deux grandes nations.
Oui, cette fois, après tous ces siècles de douleur et de souffrance, la Russie n’est pas seule. Elle est debout, grande, et elle peut enfin compter sur ses amis. Certains des plus grands esprits de la terre unissent leurs forces avec elle. Oubliez Europe de l’Est ! Le pays le plus puissant de notre planète – la Chine – se répète encore et encore : « La Chine et la Russie sont les partenaires stratégiques les plus importants l’un pour l’autre. » Il est clair qu’ils ne permettront pas la destruction de cette alliance stratégique !
Toute l’Amérique latine est derrière la Russie, ainsi que des dizaines d’autres nations indépendantes et fières dans le monde entier.
Au Moyen-Orient et en Afrique, en Amérique du Sud et dans de nombreuses parties de l’Asie, la Russie est de plus en plus perçue comme une force morale considérable. La Russie est synonyme d’espoir. Pas pour ceux qui vivent en Amérique du Nord et en Europe, mais pour ceux qui, depuis des siècles, souffraient sous leur joug.
Chaque fois que je m’exprime publiquement, en Érythrée ou en Afrique du Sud, en Inde, en Chine, et même au Timor-Est, les gens veulent entendre parler de la Russie. Qu’est-ce que la Russie va faire ensuite pour prévenir les attaques contre la Syrie ou l’Iran, contre le Venezuela ?
Je dis toujours : « La Russie est bel et bien vivante, comme ses amis, de la Chine au Venezuela et à Cuba ! »
Je ne perds jamais espoir. Je le répète : je crois sincèrement que nous allons bientôt vaincre le colonialisme et le fascisme, et construire une belle société sur cette planète meurtrie mais merveilleuse. Et elle sera bâtie sur les idéaux que nous sommes en train de commémorer et de célébrer.
Merci au 70e anniversaire de la grande victoire ! Merci de sauver le monde ! Félicitations au peuple Russe !
Et maintenant, je retrousse mes manches et je travaille, jour et nuit – pour Leningrad, pour ma grand-mère, pour la Russie et pour l’humanité.
Andre Vltchek est philosophe, romancier, cinéaste et journaliste d’investigation. Il a couvert les guerres et les conflits dans des dizaines de pays. Ses derniers livres sont : Exposer les mensonges de l’Empire, La lutte contre l’impérialisme occidental et Discussion avec Noam Chomsky : Le terrorisme occidental. Son roman Le Point de non retour a été acclamé par la critique politique. Océania – un livre sur l’impérialisme occidental dans le Pacifique Sud. Son livre provocateur Indonésie – L’archipel de la peur. André fait des films pour teleSUR et Press TV. Après avoir vécu de nombreuses années en Amérique latine et en Océanie, Vltchek réside et travaille actuellement en Asie de l’Est et au Moyen-Orient. Il peut être joint sur son site Web ou son Twitter.