Pourquoi BCE a-t-il rencontré George Soros aux USA ?
Points.tn — juin 12, 2015
Quelques semaines avant son voyage officiel aux USA, le Président de la République, Béji Caïd Essebsi a reçu à Carthage le multimilliardaire George Soros qui a joué un rôle primordial dans les « révolutions de couleurs » en Europe et dans le dit « Printemps arabe », notamment en finançant des médias dissidents comme Radio Kalima, et des ONG comme Al Bawsala.
Pourquoi BCE a-t-il rencontré George Soros aux USA ?
Quelques semaines avant son voyage officiel aux USA, le Président de la République, Béji Caïd Essebsi a reçu à Carthage le multimilliardaire George Soros qui a joué un rôle primordial dans les « révolutions de couleurs » en Europe et dans le dit « Printemps arabe », notamment en finançant des médias dissidents comme Radio Kalima, et des ONG comme Al Bawsala.
Suite à cet entretien, George Soros a déclaré à la presse qu’il va ouvrir une succursale à Tunis, de son ONG transnationale, « Open Society », pour promouvoir la démocratie et les droits de l’homme. Or la visite de ce sulfureux homme d’affaires et grand spéculateur devant l’éternel est loin d’avoir des objectifs uniquement charitables. En effet, un site américain spécialisé dans la traque du sulfureux spéculateur vient de révéler qu’une rencontre réunissant BCE, Penny Pritzker (le secrétaire US au commerce), George Soros, Christopher J. Nassetta et David Petraeus (ancien chef de la C.I.A qui est actuellement le principal financier de la firme KKR and Co). Dans une table ronde organisée par le « The Capital Intelligence Group», à Blair House, la résidence des invités d’honneur du Président américain pour « développer de nouveaux rapports d’affaires » entre la Tunisie et les USA.
Jusqu’à là rien qu’un travail normal de lobbying. Mais là où le bas blesse, c’est lorsque « The Capital Intelligence » déclare : « An almost immediate game changer for the Tunisian economy will be the upcoming ‘recapitalization’ of the country’s three state-owned banks, Societe Tunisiene de Banque (STB), Banque Nationale Agricole en Tunisie (BNA), and Banque du L’Habitat».
Rappelons aussi que lors de la conférence sur l’investissement organisée à Tunis en Mars, le même Secrétaire d’État avait posé des conditions de supposées réformes de l’économie tunisienne pour que les investisseurs américains affluent, elle était accompagnée par Madeleine Albright ex Secrétaire d’État US aux affaires étrangères et actuellement présidente d’un fond d’investissement et qui fût reçue par BCE aussi.
Il est donc clair que par « recapitalisation » des banques tunisiennes qui vient d’être annoncée, l’ombre de George Soros plane ainsi que celle des grands prédateurs internationaux de la finance. Il est quand même curieux que cette rencontre soit passée sous silence par les « communicateurs » de Carthage, plutôt spécialisés dans les réceptions nœuds-papillons et le bling bling ainsi que par les animateurs des plateaux TV et Radios. A moins que ces derniers soient comme l’a déclaré le Président du syndicat des journalistes étroitement « encadrés ».
http://www.points.tn/2015/06/pourquoi-bce-a-t-il-rencontre-georges-soros-aux-usa/