Le petit journal de Chris
22 juillet 2015
Palestine : VOIR d’autres articlesENCORE SUR ISM FRANCE
Au premier anniversaire de l’attaque de Gaza, le FPLP promet de continuer la résistance jusqu’à la libération
Par FPLP
10 juillet 2015 – Les brigades Abu Ali Mustafa, l’aile armée du Front populaire pour la libération de la Palestine, ont publié la déclaration suivante à l’occasion du premier anniversaire de l’assaut sioniste criminel contre le peuple palestinien de la bande de Gaza :
Aujourd’hui, nous sommes au premier anniversaire de la guerre raciste et génocidaire faite par l’ennemi fasciste contre les Palestiniens de la bande de Gaza, au sommet de huit dures années de siège et de famine, présumant que ces années auraient épuisé Gaza et mis de force sa population à genoux. Le peuple a donné une réponse franche et sans appel, que le peuple de la Palestine – à Gaza et partout ailleurs où se trouvent les Palestiniens – est indestructible, résistant et fort.
Un an après l’assaut, l’ennemi sioniste n’a atteint aucun de ses objectifs directs et ainsi il a essayé de manœuvrer avec ses alliés et agents dans le monde pour atteindre des objectifs indirects, de peur que sa perte dans cette guerre soit totale. Nous avons commencé à entendre parler de tentatives internationales pour imposer une trêve à long terme à Gaza en échange de « l’amélioration des conditions de vie, » de levée du blocus, ou de quel-qu’autre réforme mineure. L’ennemi veut détruire le caractère de libération nationale de la lutte palestinienne et à la place mettre sur le marché les droits nationaux et humains de notre peuple, neutraliser les Palestiniens de Gazaet de leur résistance, tenter d’isoler Gaza du reste de la Palestine, et s’engager dans des plans et des objectifs pour tenter d’éliminer notre lutte nationale de libération.
Par conséquent, nous soulignons aujourd’hui que notre peuple et les milliers de martyrs qu’il a donnés, qui ont affronté cette tentative génocidaire et l’ont empêchée de réaliser ses buts, que nous affronterons toutes les « solutions » et projets qui tenteraient de saper nos droits et nos buts. Il n’y aura aucune trêve avec l’ennemi sioniste jusqu’à la libération de laPalestine ; nous n’échangerons pas nos armes pour des besoins humanitaires ou nos droits fondamentaux ; nous confirmons et adhérons fortement à notre droit à nous défendre, à la lutte armée, et à continuer à combattre jusqu’à ce que l’occupant parte de notre terre et que le blocus soit levé et que nous ayons obtenu le reste de nos revendications et de nos droits humains. Nous sommes dans la résistance !
Aux masses de notre peuple, phares de puissance qui affrontent l’agresseur et son armée. Nous savons que le blocus et le siège sont longs et douloureux, et nous savons également que vous avez systématiquement soutenu le devoir de résistance. Nous devons prioriser le renforcement de la détermination de notre peuple, en vous procurant tout ce qui est nécessaire pour continuer la confrontation. C’est notre devoir dans les factions de résistance, de même que le devoir de toutes les forces palestiniennes ; ainsi nous soulignons que ce qui est exigé maintenant, devant la bravoure des masses palestiniennes et la profondeur de leurs blessures, est de construire un organisme national et unifié des forces politiques et militaires pour fournir :
– D’abord, tout ce qui peut être fait pour soutenir la détermination des masses. En second lieu, former un front uni de résistance nationale pour unifier nos efforts politiques, sociaux et militaires, soutenir la fermeté de notre peuple et continuer la lutte contre l’ennemi fasciste au lendemain de l’attaque. Nous sommes absolument certains que dans l’avenir la résistance sera inévitablement victorieuse et qu’elle continuera à affronter et à porter des coups sévères à l’ennemi sioniste, et qu’elle continuera à promouvoir la fermeté populaire et le développement interne.
Aujourd’hui, nous promettons de continuer la lutte. Révolution, et révolution, et révolution jusqu’à la fin de l’injustice. Aux prisonniers de la liberté et à leurs familles, à Abu Ghassan, à Ahmad Sa’adat, notre chef, nous promettons que l’attente ne sera pas longue, camarade, nous venons à toi. Ton honnêteté et tes principes sont enracinés profondément en nous, et notre engagement envers toi et envers le peuple veut que nous ne cessions la résistance que pour la libération ou la mort.
Saluts à la résistance, à notre peuple en lutte à Gaza, au peuple palestinien tout entier, aux combattants de la résistance en Cisjordanie , à Jérusalem, dans la Palestine occupée en 48, à la résistance populaire qui se dresse. Liberté pour tous nos prisonniers palestiniens. Gloire aux martyrs et au peuple palestinien. Nous saluons et promettons de continuer sur le chemin du martyr, l’écrivain Ghassan Kanafani au quarante-troisième anniversaire de son assassinat.
Source : PFLP
Traduction : André Comte
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Un an après, rien n’a changé à Gaza
Ziad Medoukh
7 Juillet 2014, 7 juillet 2015! Un an déjà, un an a passé, un an s’est écoulé depuis le début de la nouvelle agression israélienne contre la bande de Gaza en juillet-août 2014 – la troisième en cinq ans. C’est comme si c’était hier, un événement terrible en Palestine, un véritable carnage à Gaza, des crimes et des massacres israéliens contre des civils et des innocents.
Cette nouvelle attaque avait pour objectif de briser la volonté d’une population résistante, d’une population courageuse qui a résolu de défier le blocus, mais qui a surtout décidé de rester attachée à sa terre, en dépit de toutes les difficultés et des mesures atroces d’une occupation aveugle.
Je ne vais pas revenir dans cet article sur les événements tragiques de cette dernière offensive contre la population civile de Gaza, une offensive menée par une puissance militaire contre des enfants, des femmes, des personnes âgées, et des innocents, dans un territoire enfermé, isolé et soumis à un blocus inhumain, offensive qui a duré plus de 50 jours.
Je ne vais rappeler les pertes humaines de ce nouveau pilonnage – plus de 2200 morts, parmi eux, 600 enfants, et 11000 blessés, civils et enfants en majorité -, sans oublier la destruction massive de l’infrastructure civile de la bande de Gaza.
Je ne vais rappeler ce drame, parce que le monde entier le connaît, mais je veux seulement dire à ce monde que rien n’a changé dans notre région oubliée, un an après ce nouveau massacre contre nos civils.
Ces jours-ci, les Palestiniens en général, les habitants de Gaza en particulier et avec eux, tous les solidaires internationaux, commémorent le premier anniversaire de l’agression israélienne de l’été 2014.
Difficile d’oublier – et il sera difficile d’oublier, même après des années et des années -, difficile de sortir de nos mémoires ces images bouleversantes de 50 jours de bombes, de missiles et d’attaques sanglantes.
Il est impossible pour nous Palestiniens de Gaza d’oublier la guerre, les morts et les blessés, les maisons et les écoles détruites, les massacres, et les crimes commis par cette armée d’occupation, contre nos femmes et nos enfants, contre nos biens et nos structures, contre notre volonté et notre résistance, contre notre avenir et notre existence.
Un an après : aucun projet de reconstruction privé ou public n’a commencé dans les rues de Gaza qui témoignent de la barbarie subie pendant ces 50 jours. Partout, ce ne sont que ruines des maisons, des immeubles, des mosquées, des écoles, des stades, des usines ou des bâtiments détruits et visés par les bombardements israéliens.
Un an après : les attaques et les agressions se poursuivent, jour et nuit, provoquant la mort de civils et des dégâts importants. Et cela se poursuivra tant que ces crimes resteront impunis, et tant que cet état d’apartheid et d’occupation ne sera pas jugé pour les crimes de guerre commis contre les enfants de Gaza.
Un an après : rien n’a changé pour les sans abris, plus de 10.000 habitants vivent toujours sous des tentes ou à côté des ruines de leurs maisons détruites, dans des conditions très difficiles. Aucune habitation n’a été réparée, à cause du maintien du blocus et de l’interdiction d’entrée, par ordre militaire israélien, des matériaux de construction.
Un an après : beaucoup d’événements se sont passés en Palestine, dans la région, et dans le monde, mais pour la population civile de cette région abandonnée : rien n’a changé.
Un an après : Gaza est toujours sous blocus, Gaza subit les bombardements et les raids israéliens, Gaza est plus que jamais une prison à ciel ouvert. Et l’armée de l’occupation interdit et attaque les flottilles internationales de la liberté, qui tentent de briser ce blocus inhumain.
Un an après cette nouvelle offensive, la situation stagne, rien ne bouge. Pour plus de 1,8 millions de Gazaouis, toujours enfermés, cette situation reste très grave à tous les niveaux, surtout sur le plan humanitaire, malgré, partout dans le monde, la mobilisation internationale contre les crimes israéliens et malgré les promesses de reconstruction rapide.
Un an après, suite à leur résistance remarquable contre les armes de l’aviation, de la marine et la force terrestre israéliennes, rien ne semble différent pour les Palestiniens de Gaza, toujours à la recherche d’une solution politique et pas seulement humanitaire. Les passages et les frontières avec l’extérieur sont souvent fermés par ordre militaire israélien et les produits alimentaires et autres qui entrent à Gaza sont rares. Les autorités israéliennes ouvrent le seul passage commercial qui relie la bande de Gaza à l’extérieur deux ou trois fois par semaine pour permettre l’entrée de 300 camions et de quelques convois humanitaires. Parmi ces camions, 5 à 6 seulement contiennent des matériaux de construction, souvent destinés aux projets internationaux. Ce passage se ferme sous n’importe quel prétexte, par décision israélienne, sans prendre en considération les besoins énormes de la population civile.
Chaque foyer à Gaza n’a droit qu’à 8 heures d’électricité par jour, car la seule centrale électrique, qui a été détruite en juillet dernier, ne fonctionne pas, par manque de fioul et de carburant. Les conséquences sont dramatiques pour les hôpitaux, les centres médicaux et les institutions éducatives.
L’armée israélienne viole presque tous les jours l’accord du cessez le feu et ne respecte pas la trêve. Souvent, les chars mènent des incursions dans la bande de Gaza. Les soldats contrôlent toujours les zones tampons sur les zones frontalières et tirent sur les paysans. La marine empêche l’extension de la zone de pêche et tire sur les pêcheurs palestiniens et leurs bateaux. Malgré la retenue des factions de Gaza, l’armée d’occupation poursuit ses provocations.
Les Palestiniens de Gaza craignent la reprise des attaques israéliennes à n’importe quel moment et sous n’importe quel prétexte, car la communauté internationale officielle qui a gardé un silence complice durant l’offensive israélienne de l’été dernier, n’exerce pas de pressions sur le gouvernement israélien afin qu’il lève le blocus imposé à la population depuis plus de 8 ans.
Les habitants de Gaza, épuisés à la fin de cette nouvelle agression, ont peur pour leurs enfants et leur avenir. Ils espèrent le début rapide des projets de reconstruction, notamment après les promesses internationales.
L’aspect le plus grave de toute cette situation difficile, aspect qui marque l’esprit de la majorité des habitants, est l’absence de perspectives pour ces gens qui ne voient aucun changement. C’est un sentiment horrible qui va influencer l’avenir de cette génération, surtout des jeunes.
Les Palestiniens de Gaza attendent, attendent. Ils attendent une ouverture, ils attendent la levée de ce blocus inhumain, imposé depuis plus de 8 ans, ils attendent une réelle réaction internationale qui mette fin à l’impunité de cet occupant. Ils attendent avec un courage à toute épreuve, une sérénité exemplaire et une volonté remarquable.
En attendant, à Gaza, la vie continue, ses habitants confiants et déterminés s’adaptent et montrent une patience extraordinaire, ils tiennent bon, persistent, patientent, résistent, restent à côté de leurs maisons détruites, mais surtout, ils continuent d’espérer, espérer un changement radical, une solution politique. Ils espèrent en un lendemain meilleur, un lendemain de liberté, de paix, mais, avant tout et surtout, un lendemain de justice.
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Palestine occupée – 29 juin 2015
Khodr Adnane arrache sa liberté après 2 mois de grève de la faim
Par Al Manar
Le détenu palestinien dans les geôles de l’occupation israélienne, Khodr Adnane, a arraché sa liberté après 56 jours de grève de la faim. « Israël » a accepté de libérer M. Adnane, un des dirigeants du mouvement de résistance palestinien le Jihad islamique, accusé d’être proche de l’Iran, ont annoncé dimanche soir son avocat et le Club des prisonniers palestiniens.
Lire l’article : http://www.ism-france.org/temoignages/Khodr-Adnane-arrache-sa-liberte-apres-2-mois-de-greve-de-la-faim–article-19638
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12 juillet 2015
Sheikh Kodr Adnan libéré ce matin
Par ISM-France & Agences
L’armée d’occupation a transféré Sheikh Adnan ce matin à l’aube au carrefour Arraba, 12 kms au sud-ouest de Jenin, où il a été remis au côté palestinien. Selon l’agence de presse Ma’an en arabe (*), la libération d’Adnan, 34 ans, a été orchestrée sous des mesures israéliennes de sécurité strictes, sans annonce préalable, pour éviter des festivités publiques de célébration de sa libération. Même sa famille n’avait pas connaissance de l’heure exacte de sa libération.
Lire l’article : http://www.ism-france.org/temoignages/Sheikh-Kodr-Adnan-libere-ce-matin-videos–article-19652
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Yemen : Guerre sans merci
Vers la fin de l’Arabie Saoudite ?
Par Sayed 7asan (http://www.sayed7asan.blogspot.fr)
http://sayed7asan.blogspot.pt/2015/07/guerre-sans-merci-au-yemen-larabie.html#!/2015/07/guerre-sans-merci-au-yemen-larabie.html
La guerre Saudo-américaine contre le Yémen, menée par une coalition des plus riches monarchies du Golfe (Arabie Saoudite, Qatar, Emirats, Bahreïn, Koweït, etc.) contre le plus pauvre des pays arabes, entre dans son quatrième mois.Selon l’Organisation des Nations Unies, elle a fait plus de 3 100 morts et 15 000 blessés, 1 million de déplacés et 245 000 réfugiés, et elle a créé une crise humanitaire sans précédent pour laquelle l’ONU a décrété le niveau d’alerte humanitaire maximal. Des frappes impitoyables et indiscriminées ciblent l’ensemble des infrastructures civiles, jusqu’aux quartiers résidentiels, marchés, greniers, réservoirs d’eau, hôpitaux, écoles, mosquées, et même les vestiges archéologiques et tombeaux – ce qui rappelle que l’idéologie destructrice de l’Etat Islamique prend bien ses racines en Arabie Saoudite –, sans épargner les convois de civils fuyant les violences, et un véritable état de siège est imposé au Yémen. Plus de 21 millions de personnes (soit 80% de la population du Yémen) sont privées d’un accès suffisant aux denrées et services de première nécessité – nourriture, eau potable, soins médicaux, électricité et fuel. D’ores et déjà, il apparaît que l’Arabie Saoudite a utilisé des armes non conventionnelles (armes à sous-munition, voire armes chimiques) et s’est rendue coupable de crimes de guerre voire de crimes contre l’humanité.
Cependant, cette guerre reste largement ignorée des médias mainstream, tant en Occident que dans le monde arabo-musulman (à l’exception de l’Iran et des médias proches du Hezbollah au Liban). Les Etats-Unis parrainent cette intervention militaire illégale et criminelle à laquelle ils apportent un soutien total, mettant tous leurs moyens au service des monarchies du Golfe qui ont acquis les armements les plus modernes à hauteur de 100 milliards de dollars pour la seule année 2014 : ils peuvent ainsi déstabiliser la région sans envoyer leurs forces armées, conformément à la doctrine Obama. Il en va de même pour les autres pays membres de l’OTAN – Royaume-Uni, France, etc., ce qui n’est guère étonnant de la part de soutiens et d’apologistes du terrorisme en Syrie. Du côté de Riyad, Wikileaks vient de dévoiler le mode opératoire de la censure saoudienne sur l’ensemble du monde arabe, entre corruption et intimidation. Tous ces acteurs apportent un soutien direct à Al-Qaïda ainsi qu’à l’Etat Islamique, qui a fait son apparition sur la scène yéménite et se trouve maintenant à la frontière de l’Arabie Saoudite, son objectif de longue date. L’aveuglement saoudien ne semble pas connaître de limites.
L’agression saoudienne visait non pas à repousser une prétendue avancée de l’Iran et/ou du chiisme, mais à briser les velléités d’indépendance de ce pays historiquement vassal de Riyad. Jusqu’à présent, cette guerre n’a réalisé aucun de ses objectifs annoncés. Au contraire, la Résistance yéménite s’est emparée de la plupart des grandes villes du Yémen, et elle prend de plus en plus l’initiative en portant la guerre dans le territoire même de l’Arabie Saoudite, bombardant ses villes frontalières et attaquant ses bases et convois militaires, et faisant des dizaines de victimes parmi les forces saoudiennes – dont l’étendue des pertes est un secret militaire inviolable. Bien plus, cette agression a eu pour résultat d’unir le pays – forces armées régulières de l’ancien Président Ali Abdullah Saleh, rebelles Houthis et autres Comités populaires – derrière le slogan « Mort à la Maison des Saoud », un développement sans précédent au Moyen-Orient, tout en révélant à la fois la barbarie du régime Wahhabite, sa vulnérabilité et son impuissance sur le terrain proprement militaire. Tenu en échec malgré l’avantage conféré par le flot continu d’armements occidentaux, Riyad voit déjà son influence décroître au Moyen-Orient.
Dans un message aux combattants daté du 1er juillet 2015 – qui évoque ceux de Hassan Nasrallah aux combattants du Hezbollah durant la guerre de 2006 –, Abd-al-Malik al-Houthi, le chef de la Résistance yéménite, a dénoncé la collusion de l’Axe Washington-Tel Aviv-Riyad, dénonçant la guerre et le siège imposés au Yémen comme plus barbares encore que les crimes israéliens à Gaza. Il rejoint sur ce point l’analyse du Secrétaire Général du Hezbollah, qui a rappelé que même les sionistes n’avaient pas une politique de ciblage systématique des hôpitaux, des tombeaux et des vestiges archéologiques. Abd-al-Malik al-Houthi a brandi rien moins que le slogan de la guerre sainte contre le berceau de l’Islam, assimilé à la « corne du diable », qui est, selon une fameuse tradition prophétique, une hérésie malfaisante appelée à surgir de la région du Najd – d’où a émergé le Wahhabisme. Encore une fois, c’est là un développement sans précédent : jamais l’Arabie Saoudite, qui, depuis mars 2015, a rompu avec sa politique d’actions clandestines et agit maintenant à découvert, n’avait été si violemment ébranlée.
Riyad est maintenant dans une impasse : sa campagne aérienne se solde par un échec cuisant, comme le laissaient prévoir les six offensives précédentes menées depuis 2004 par les forces du Président Saleh (hier soutenu par l’Arabie Saoudite, et aujourd’hui allié des rebelles Houthis), de même que les expériences israéliennes au Liban et à Gaza, qui en constituent le parfait modèle. Quant à l’option d’une opération terrestre, toutes les données indiquent qu’elle serait absolument désastreuse et ne pourrait se terminer que par une déroute des forces saoudiennes. Mais pas question pour la Maison des Saoud, aveuglée au-delà de tout retour possible, d’accepter un cessez-le-feu qui constituerait une victoire pour le Yémen ; plutôt poursuivre cette guerre de terreur forcenée à tout prix, en torpillant toutes les tentatives d’accord ou de trêve, quitte à se précipiter vers l’abîme. Les forces de la Résistance yéménite, quant à elles, sont loin d’avoir épuisé toutes leurs possibilités, et multiplient les incursions à l’intérieur du territoire ennemi, dont ils pourraient même remettre en question l’intégrité territoriale en revendiquant des provinces yéménites anciennement annexées par l’Arabie Saoudite. Voire, en dernier recours, fermer le détroit stratégique de Bab al-Mandeb – ce dont la Résistance est tout à fait capable –, l’un des plus importants passages maritimes mondiaux, notamment pour les hydrocarbures, ce qui aurait de graves répercussions à l’échelle mondiale. Si, à l’exemple de la Syrie, de l’Irak et de la Libye, le Yémen est menacé de désintégration, l’Arabie Saoudite même est aujourd’hui en voie de déstabilisation voire de démantèlement.
La croisade saoudienne fera-t-elle entrer un nouveau pays dans l’Axe de la Résistance, le Yémen – au sujet duquel Hassan Nasrallah déclarait que l’éveil et l’esprit résistant de son peuple étaient tels qu’il pourrait envoyer sans hésiter 100 000 ou 200 000 hommes pour combattre Israël ? Quoi qu’il en soit, d’ores et déjà, le mouvement Ansarallah prend l’ampleur d’un nouveau Hezbollah, et la guerre saoudienne est vouée à l’échec. Elle annonce très certainement la chute inévitable de la Maison des Saoud, dont l’idéologie Wahhabite et la politique extérieure constituent le cancer de l’Islam et du monde arabe depuis des décennies, et, à terme, la fin de la domination américano-israélienne au Moyen-Orient. Plus d’un peuple de la région pourra s’en réjouir.
Sayed 7asan (contact : 7asan.saleh@gmail.com)
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9 juillet 2015
Cuba/Etats-Unis : « Normal »? Vous avez dit « normal »?
par José Pertierra (Cubadebate)
traduction Françoise Lopez
Le président Dwight D. Eisenhower a rompu les relations diplomatiques avec Cuba le 3 janvier 1961. 54 ans plus tard, le lundi 20 juillet, les Etats-Unis et Cuba avanceront vers la normalisation des relations. A partir de ce jour historique, Cuba cessera d’être l’ennemi et le gouvernement des Etats-Unis la traitera comme une voisine. Peut-être…
Il y a beaucoup d’anticipation à propos de ce grand événement mais que veut dire normaliser les relations? Que pourraient être les relations normales de Washington avec Cuba alors que les Etats-Unis ont passé 56 ans à essayer de renverser le gouvernement cubain par le terrorisme, une invasion organisée et lancée par la CIA, une guerre biologique, un blocus commercial, des infiltrations clandestines et toujours et de plus en plus de propagande contre Cuba?
Le mot « normal » vient du latin « normalis ». Dans le contexte des relations Cuba-Etats-Unis, il évoque une action diplomatique civilisée, conforme aux préceptes politiques établis historiquement. C’est à dire aux normes ou aux règles de conduite pacifique entre des pays civilisés.
Quelles seraient les règles d’un comportement normal des Etats-Unis envers Cuba à partir de maintenant? Quelle conduite est normale et quelle conduite est anormale pour un gouvernement?
Il est normal que 2 pays voisins, séparés par seulement les 90 milles du Détroit de Floride, aient des relations diplomatiques. Il n’est pas normal que les Etats-Unis maintiennent un blocus financier illégal contre Cuba.
Il est normal que les Etats-Unis aient une ambassade à La Havane sur laquelle flotte le drapeau états-unien et que Cuba ait une ambassade à Washington sur laquelle flotte le drapeau cubain. Il n’est pas normal que l’ambassade des Etats-Unis à La Havane fonctionne sans ambassadeur simplement parce que certains, au Sénat à Washington, s’opposent à sa nomination.
Il est normal que les Etats-Unis permettent aux Etats-uniens de voyager à Cuba mais il n’est pas normal que Washington interdise aux Etats-uniens de se rendre à Cuba comme touristes.
Il est normal que les Etats-Unis permettent aux Etats-uniens de se rendre à Cuba pour des échanges que les règlements du Département du Trésor appellent « de peuple à peuple ». Il n’est pas normal que le Bureau de Contrôle des Actifs Etrangers des Etats-Unis (OFAC) oblige les Etats-uniens qui participent à ces échanges à le faire en groupes et par l’intermédiaire d’agences qui les contrôlent et organisent leur itinéraire. Cela revient extrêmement cher au voyageur états-unien en plus d’être inapproprié.
Il est normal que Washington permette que ses chefs d’entreprises fassent des affaires avec les travailleurs à leur compte cubains mais il n’est pas normal qu’ils leur interdise de faire des affaires avec les entreprises d’Etat cubaines.
Il est normal que les Etats-Unis veuillent avoir un second consulat à Cuba pour apporter un meilleur service au public mais mais il n’est pas normal qu’ils utilisent leurs diplomates pour intervenir dans les affaires intérieures de l’île.
Il est normal que les Etats-Unis soutiennent un processus d’immigration « légale et ordonnée » pour les Cubains mais mais il n’est pas normal que Washington maintiennen la Loi d’Ajustement Cubain comme outil pour stimuler l’émigration dangereuse, illégale et désordonnée en provenance de Cuba.
Il est normal que les Etats-Unis gardent les portes de leur ambassade à La Havane ouvertes pour les Cubains de bonne volonté. Il n’est pas normal que les diplomates états-uniens à La Havane forment, dirigent et paient certains Cubains pour les transformer en dissidents rémunérés à Cuba.
Il est normal que les Etats-Unis veuillent contribuer au divertissement du peuple cubain par la radio et la télévision mais il n’est pas normal qu’ils conservent Radio et TV Marti comme outil de propagande avec un budget de plusieurs millions.
Il est normal que les Etats-Unis veuillent que le monde identifie les Etats-Unis comme un grand défenseur des droits de l’homme mais il n’est pas normal qu’ils gardent prisonniers, sans droits civils et sans procès, des dizaines de personnes à Guantanamo. Et en plus,qu’ils les torturent.
Il est normal que les Etats-Unis aient une ambassade à Cuba avec la bénédiction du gouvernement cubain. Il n’est pas normal qu’ils refusent de rendre à Cuba (à qui il appartient) le territoire dont il l’a dépouillée à Guantanamo.
Il est normal que le Pentagone ne veuille pas envahir Cuba ou y envoyer des drones militaires mais il n’est pas normal que Washington dispose d’un budget de 30 millions de dollars en 2016 pour un projet dont le but affiché est de renverser le gouvernement cubain.
Il est normal que Washington considère l’Etat du Mississippi comme une partie du territoire états-unien mais il n’est pas normal qu’il pense que Cuba lui appartient aussi.
Il est normal de faire du commerce avec Cuba mais il n’est pas normal d’intervenir dans ses affaires intérieures.
Il est normal que Washington condamne le terrorisme mais il n’est pas normal qu’il protège à Miami des dizaines de terroristes et même Luis Posada Carriles, qui ont commis des crimes contre l’humanité envers des civils à Cuba.
Le blocus états-unien contre Cuba est anachronique. Ses jours sont comptés. L’annonce du président Obama le 17 décembre a déchaîné un grand enthousiasme des chefs d’entreprises états-uniens envers Cuba. Ce seront eux qui feront pression sur le Congrès pour qu’enfin il en finisse avec la Loi Helms-Burton. Le 17 décembre a été, pour le blocus, le prologue d’une mort annoncée.
Mais pour qu’il puisse vraiment y avoir des relations normales avec Cuba, Washington doit reconnaître que Cuba ne lui appartient pas. Que c’est un pays souverain et qu’il n’est pas normal de vouloir le renverser que ce soit avec un blocus ou sans blocus mais avec un commerce dirigé à distance vers le secteur privé.
Mais comme Cuba a su construire des tranchées pour se défendre de l’agression états-unienne pendant plus de 5 décennies, maintenant, elle apprendra à construire des ponts à leur manière pour contrôler comment et quand les Etats-Unis pourront commercer avec l’île.
Jusqu’à ce que le gouvernement états-unien change et renonce à ses appétits de domination envers Cuba, les relations de Washington avec Cuba ne pourront être (comme nous dirions dans le jargon de La Havane) NODMAL.
Source en espagnol:
http://www.cubadebate.cu/opinion/2015/07/08/relacion-cuba-eeuu-normal/#.VZ2c-fl_Oko
URL de cet article:
http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/07/cuba-etats-unis-normal-vous-avez-dit-normal.html
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10 juillet 2015 Amérique Latine: Interview de Stella Calloni
Par Héctor Bernardo (Diario Contexto) traduction Françoise Lopez
Qu’est-ce que la contre-rébellion ?
– La contre-rébellion est une doctrine qui s’est établie à partir des années 60 après le triomphe de la Révolution Cubaine. Il s’agit d’une série de méthodologies mises en place pour éviter que surgissent d’autres gouvernements qui désobéissent aux ordres des Etats-Unis et à leur schéma de domination.
La contre-rébellion comprend des actions de toute sorte: politiques, économiques, culturelles, militaires et psychologiques pour attaquer un gouvernement déterminé. C’est un schéma d’attaque permanente contre tout pays ou gouvernement qui voudraient sortir de al dépendance des Etats-Unis.
– Un exemple de contre-rébellion?
– Tout ce qui a été fait contre Salvador Allende, même avant qu’il soit président du Chili. Là, on a financé les secteurs civils, paramilitaires et para-policiers pour qu’ils réalisent des attaques et des sabotages. La plus emblématique de ces attaques fut l’assassinat – en 1970 – du commandant en chef de l’Armée René Schneider, un militaire fidèle aux institutions. Après l’accession d’ Allende, ils ont commencé un sabotage permanent de son gouvernement. Ils ont appliqué une guerre économique, ils ont infiltré les syndicats comme celui des camionneurs, ils ont utilisé les médias pour discréditer sans arrêt le gouvernement – le journal El Mercurio en est un exemple -. Tout cela financé par l’Agence Centrale de Renseignement nord-américaine (CIA) à travers l’ITT Corporation (International Telephone & Telegraph), une des grandes entreprises transnationales des Etats-Unis, et l’Agence Internationale pour le Développement. Toute cette attaque contre-rébellion qui comprend des sabotages terroristes, dégénéra dans le coup d’Etat militaire de 1973 contre Salvador Allende.
Quand on regarde ce qui s’est passé au Chili et qu’on le compare à ce qui se passe actuellement au Venezuela, on voit que c’est exactement la même chose: pénurie, sabotages, désinformation etc…
– L’opération Condor fait-elle également partie de cette structure?
– L’opération Condor fut un excellent exemple d’une tactique de contre-rébellion. Les dictatures militaires d’Amérique Latine se sont unies pour cette opération conjointe qui était comme une omerta mafieuse dans laquelle tous allaient être responsables des assassinats qui ont été commis au nom de la Doctrine de Sécurité Nationale des Etats-Unis. Il y en a qui veulent confondre et parlent de la doctrine française qui est une doctrine de guerre contre-rébellion qui, comme d’autres identiques, fait partie des enseignements de l’Ecole des Amériques. Sans doute dans les années 60, les militaires argentins, par exemple, ont étudié en France et ensuite tous ceux qui se sont rendus à l’Ecole des Amériques dans le Commando Sud ont aussi étudié cette doctrine française, en particulier ce qui concerne la contre-rébellion urbaine. Mais ce ne fut pas la France qui a imposé les dictatures du Cône Sud. C’est aussi de la contre-rébellion de tenter de cacher la responsabilité des Etats-Unis dans la naissance et la subsistance de nos dictatures.
– Quel rôle jouent les médias?
– La concentration des médias fait partie de ce schéma contre-rébellion non seulement en Amérique Latine mais dans le monde entier. Pendant cette période de l’histoire, le pouvoir hégémonique gère 95% de l’information qui circule dans le monde. L’information est traitée dans les bureaux militaires mêmes du Pentagone.
– Que peut-on faire pour affronter cette doctrine contre-rébellion ?
– D’abord, les gouvernements de la région doivent évaluer clairement la situation actuelle et les véritables dangers. Il faut prendre comme exemple ce qu’a fait le président Evo Morales, qui a expulsé de Bolivia la CIA, la DEA et l’USAID. Et quand il a découvert qu’on tentait de fomenter un coup d’Etat depuis l’ambassade des Etats-Unis, il n’a pas hésité à expulser l’ambassadeur.
De plus, actuellement, les droits des régions dépendent absolument du financement, de l’assistance et des ordres extérieurs. En Argentine, nous en avons un très bon exemple avec l’opposition qui répond aux fonds vautours qui tentent d’attaquer ce pays pour une dette contractée de façon totalement illégale.
Nous devons être tout à fait prêts à affronter ces situations. Il n’est pas possible qu’ils fassent au président Maduro la même chose qu’à Salvador Allende il y a 40 ans et que nous ne réagissions pas. Il semble que nous n’avons rien appris.
tous les organismes d’intégration de la région doivent se mettre d’accord pour combattre les plans de contre-rébellion qui menacent nos peuples.
Il sutilisent toutes leurs ressources. Ils ont infiltré les gauches. Nous le voyons ces jours-ci en Equateur, dans le plan contre-rébellion qui est mené contre le Gouvernement. Il y a quelques jours, on a pu voir qu’il y avait des marches de droite et des gauches radicales contre le Gouvernement du président Rafael Correa. Il faut aussi avoir de cela une définition claire : un secteur n’est pas de gauche parce qu’il le dit mais parce qu’il démontre dans les faits qu’il l’est. Une gauche qui roule avec la droite ne peut pas s’appeler une gauche parce qu’elle a perdu ses caractéristiques et ses principes.
Source en espagnol:
http://www.diariocontexto.com.ar/2015/07/07/si-camina-con-la-derecha-no-puede-llamarse-izquierda/
URL de cet article:
http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/07/amerique-latine-interview-de-stella-calloni.html
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Cuba : Message de Raùl à Alexis Tspipras
La Havane, le 5 juillet 2015
Cher Premier ministre
Je tiens à vous adresser mes sincères félicitations à l’occasion de la victoire du NON au référendum qui s’est tenu en Grèce le 5 juillet.
Ce résultat est la preuve du soutien majoritaire du peuple grec au gouvernement que Vous présidez.
Je profite de cette occasion pour vous renouveler le témoignage de ma plus haute considération.
Raul Castro Ruz
Président du Conseil d’État et du Conseil des ministres de la République de Cuba
au Camarade Alexis Tsipras, Premier ministre de la République hellénique
http://fr.granma.cu/cuba/2015-07-06/message-de-raul-au-premier-ministre-grec
http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/07/cuba-message-de-raul-a-alexis-tspipras.html
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et mieux encore (je la mets pour que vous voyez la lucidité impressionnate du vieillard)
Lettre de Fidel à Alexis Tsipras
http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/07/cuba-lettre-de-fidel-a-alexis-tsipras.html
Son Excellence M. Alexis Tsipras
Premier ministre de Grèce
Je tiens à vous féliciter chaleureusement pour votre brillante victoire politique, dont j’ai suivi de près les détails à travers la chaîne TeleSur.
La Grèce est très familière parmi les Cubains. Elle nous a enseigné la Philosophie, l’Art et les Sciences de l’Antiquité lorsque nous étions à l’école et, avec elles, la plus complexe de toutes les activités humaines : l’art et la science de la politique.
Votre pays, dans la conjoncture actuelle, suscite l’admiration des peuples latino-américains et des Caraïbes pour son courage à défendre son identité et sa culture contre les agressions extérieures. Ils n’oublient pas non plus qu’un an après l’attaque de Hitler contre la Pologne, Mussolini ordonna à ses troupes d’envahir la Grèce, et que ce vaillant pays parvint à repousser l’agression et à faire reculer les envahisseurs, ce qui obligea les Allemands à opérer un déploiement d’unités blindées en direction de la Grèce, en se détournant de leur objectif initial.
Cuba connaît le courage et la capacité combative des troupes russes qui, unies aux forces de son puissant allié, la République populaire de Chine et d’autres pays du Moyen Orient et d’Asie, tenteront toujours d’éviter la guerre, mais ne permettront jamais une agression militaire sans une réponse écrasante et dévastatrice.
Dans l’actuelle situation politique mondiale, à un moment où la paix et la survie de notre espèce ne tiennent qu’à un fil, aujourd’hui plus que jamais chaque décision doit être minutieusement élaborée et appliquée, de sorte que personne ne puisse douter de l’honnêteté et du sérieux dont font preuve beaucoup des dirigeants les plus responsables et consciencieux dans leurs efforts pour faire face aux calamités qui menacent le monde.
Nous vous souhaitons, très cher camarade Alexis Tsipras, le plus grand des succès.
Fraternellement,
Fidel Castro Ruz,
Le 5 juillet 2015
20h12
http://fr.granma.cu/cuba/2015-07-07/lettre-de-fidel-au-premier-ministre-grec-alexis-tsipras
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JE TE METS ICI CE QUE J’AI TROUVÉ DE MEILLEUR DANS L’ARTICLE D’INVESTIG’ACTION (LES 10 VERITES DU PEUPLE GREC AU MONDE)
http://www.michelcollon.info/Les-10-verites-du-peuple-grec-au.html?lang=fr
OUI à la répartition des richesses, à la solidarité et à la défense de l’intérêt général. La crise actuelle n’est pas due à une question de ressources car l’Europe n’a jamais été aussi riche de son histoire. Il est donc urgent de procéder à une répartition équitable des richesses et de placer la dignité humaine au centre du projet européen.
NON à la dictature des puissants. La Grèce, berceau de la démocratie, rappelle à l’Europe et au monde le fameux avertissement de Maximilien Robespierre. Le Héros de la Révolution française qui, dès le départ, avait choisi le camp des pauvres, avait dénoncé « le joug de l’aristocratie des riches, la plus insupportable de toutes » : « Les riches prétendent à tout, ils veulent tout envahir et tout dominer. Les abus sont l’ouvrage et le domaine des riches, ils sont les fléaux du peuple : l’intérêt du peuple est l’intérêt général, celui des riches est l’intérêt particulier ».
OUI à la révolte des peuples contre toutes les injustices, à l’insurrection civique et pacifique et à la résistance à l’oppression. Les peuples ne sont pas condamnés à l’indifférence et à l’humiliation et ont le pouvoir de prendre en main leur propre destin. La misère n’est pas une fatalité mais une décision politique imposée par les élites rapaces et insatiables. L’heure est à la révolte de la plèbe, des écrasés et des révoqués contre la brutalité de la finance mondiale.
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Grèce : « On a aussi crié un grand “non” aux médias ! » – Rue89 – L’Obs
« Pas une fois ils n’ont donné la parole à un Grec qui soutenait le gouvernement.
On se serait cru dans une dictature où les gens ne peuvent avoir qu’un avis. [Dimanche], on a aussi crié un grand “non” aux médias ! »
Ariane (étudiante)
Lire l’article :
http://rue89.nouvelobs.com/2015/07/06/grece-a-aussi-crie-grand-non-medias-260140
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Les propositions grecques et la « capitulation » de Tsipras
http://arretsurinfo.ch/les-propositions-grecques-et-la-capitulation-de-tsipras/
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Un insider raconte comment l’Europe a étranglé la Grèce :
http://arretsurinfo.ch/un-insider-raconte-comment-leurope-a-etrangle-la-grece/
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LE CREPUSCULE D’UNE EPOQUE
PAR FREDERIC LORDON
Il ne faut donc pas se tromper dans l’appréciation de la portée de l’événementoχi. Il est des plus que douteux que le gouvernement Syriza obtienne davantage que des concessions marginales — dont il lui appartiendra de faire comme il peut une présentation triomphale… Mais ça n’est pas ainsi qu’il faut juger de l’événement, car c’est un ébranlement d’une tout autre sorte qui s’est produit dimanche 5 juillet. L’ébranlement d’un peuple entier entré en rébellion contre les institutions européennes. Et l’annonce d’un crépuscule — donc aussi d’une aube à venir.Ce qui s’est trouvé enfin condamné et appelé à l’effacement historique sous cette poussée d’un peuple, c’est une époque et ses hommes. Nous allons enfin entrer dans l’agonie de l’économicisme, cette dégénérescence de la politique, une vocation à la non-politique qui, comme de juste, ne cesse pas de faire de la politique — de même que la « fin des idéologies » est le dernier degré de l’idéologie —, mais de la pire des façons, au tréfonds d’un mélange de mensonge et d’inconscience. Seuls de grands cyniques étaient capables de voir que le règne gestionnaire, la réduction économiciste de tout, qui se targuent de préférer l’administration des choses au gouvernement des hommes, comme l’auront répété en boucle tout ce que le néolibéralisme a compté d’idiots utiles, seuls de grands cyniques, donc, étaient capables de voir qu’il y avait dans cette profession de foi anti-politique la plus sournoise des politiques.
LIREL’ARTICLE : http://arretsurinfo.ch/le-crepuscule-dune-epoque/
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L’article suivant est très intéressant et mérite vraiment d’être lu, même si on peut ne pas être d’accord avec tout ce qu’il dit (et c’est mon cas).
Certains arguments me semblent plus proches du sophisme que de l’analyse scientifique. je ne prendrai qu’un seul exemple car je n’ai pas le temps d’exposer une analyse de l’article dans sa totalité.
Cet exemple* suit le texte, pour que mes remarques n’influencent pas a priori ta lecture.
Chris
La Grèce, une perle lancée aux cochons
Publié le 12/07/2015
http://plumenclume.org/blog/17-la-grece-une-perle-lancee-aux-cochons
La Grèce est la perle de la Méditerranée, des générations d’étrangers en sont tombé amoureux, de Lord Byron à Graves et Fowles aussi. De la philosophie à la feta, de l’histoire au yaourt, de la poésie au miel, ils ont donné l’exemple à suivre. Leurs prêtres préservent la foi originelle, leurs combattants ont vaincu Mussolini ; leur Hélène est l’épitomé de la beauté féminine. Mais ils font aussi un vin âcre qu’ils appellent raisiné et une authentique musique de bachi-bouzouk qui devrait modérer notre hellénophilie.
Ils viennent de nous donner un autre exemple à suivre : comment prendre les banquiers à leur propre jeu. La victoire spectaculaire du gouvernement de Syriza au référendum a été une surprise : partout, les sondages hésitaient entre un résultat indécis et un franc soutien aux programmes européens, tournant autour de 51/49. Et pourtant, les Grecs ont fermement confirmé le mandat de leur gouvernement. Le problème, qui reste entier, est celui du choix de Syriza et de sa détermination.
Le parti au pouvoir avait pris un risque inutile en convoquant un referendum, puisqu’ils avaient bel et bien remporté les élections avec leurs propres mots d’ordre quelques mois plus tôt. Cela sous entendait une versatilité, comme s’ils préféraient perdre et refiler la patate chaude à d’autres. D’ailleurs, ils n’avaient fait aucun effort pour gagner : aucune campagne pour le non, pas de couverture médiatique pour les manifestations en faveur du non. Est-ce qu’ils espéraient perdre, ou gagner avec une très faible marge ? C’est possible. En tout cas, le peuple grec a déjoué le stratagème et les somme d’avancer.
Maintenant, c’est au gouvernement d’organiser un Grexit en douceur mais sans retard pour prendre le large et s’arrimer à une nouvelle drachme. Lâcher l’Europe et l’OTAN, voilà qui changerait la donne. Il ne suffit pas de refuser le repêchage.
Les Grecs ont eu raison en refusant de payer leurs dettes, parce qu’elles leur ont été imposées par le calamar géant Goldman Sachs, selon Matt Taibbi : « la première chose à savoir c’est que Goldman Sachs est partout. La plus puissante des banques d’investissement est un vampire des abysses qui enserre la face de l’humanité, et qui étanche sa soif de sang avec tout ce qui sent l’argent. » Maintenant nous le savons (et nul besoin d’être antisémite pour le détester, tentacules compris), c’est Goldman Sachs qui a truqué les comptes, prétendant que la Grèce avait une cote de crédit élevée alors qu’ils connaissaient tous l’énormité de sa dette. Quand la dette a fait boule de neige, ils ont tiré sur la corde et coulé la notation de la Grèce, sauvant les banques aux dépens du contribuable européen.
Sur 320 milliards d’euros, la Grèce en a perçu et utilisé environ 20 milliards, tandis que le reste allait aux banksters. La Grèce ne pouvait pas rembourser : après cinq ans d’efforts, le pays est affaibli, et encore plus endetté. L’austérité a bousillé vies et infrastructures. Les banquiers avaient prévu de vendre toutes les richesses nationales : ports, chemins de fer, terres ; et vous pouvez imaginer sans risque de vous tromper qui allait racheter tout ça. Les négociations entre l’Europe, le FMI et la Grèce étaient malhonnêtes, explique Ashoka Mody dans un essai technique qui a été très lu. Voilà pourquoi les Grecs ont élu le parti d’extrême gauche Syriza et sa contrepartie d’extrême droite INIL, pour casser les règles du jeu faussé.
La Grèce est un petit pays, et ne pouvait pas avoir le dessus face à l’establishment européen, politique et bancaire. Heureusement, il y a un pays qui est capable d’apporter son aide, et qui est prêt à le faire. C’est la Russie, sa sœur dans la foi. La Grèce pour la Russie, c’est comme l’Italie pour les catholiques, comme l’Angleterre pour les US : la source de leur culture et de leur religion. Les prêtres grecs sont ceux qui ont apporté sa foi à ce qui allait devenir la Russie. La Grèce et la Russie partagent le même héritage byzantin. Arnold Toynbee, l’histoire britannique, distinguait plusieurs civilisations européennes, les unes avortées (celles de l’Extrême Ouest et de la Scandinavie) et deux autres pleinement épanouies ; celle de l’Europe occidentale, basée sur l’Eglise de Rome, et celle des chrétiens orthodoxes, basée à Constantinople. La Russie et la Grèce appartiennent à cette dernière.
L’UE est une réincarnation de l’empire romain et de celui de Charlemagne. Elle est chez elle en France et en Allemagne, mais est tout à fait étrangère aux Suédois et aux Grecs, aux Lettons et aux Bulgares, aux Ukrainiens et aux Russes. L’UE a outrepassé ses limites et a amené des calamités aux ses peuples comme à ses voisins.
Et figurez-vous que ce n’est pas la première fois que les Occidentaux colonisent l’Orient orthodoxe : en 1204, ils avaient écrasé l’empire byzantin et installé leurs propres royaumes et duchés, ensuite abolis par les Turcs. Après que la Grèce ait retrouvé sa souveraineté en 1821, elle est retournée sous la tutelle occidentale, et y est restée. En 1945, les Grecs ont fait un effort héroïque pour faire front commun avec la Russie, mais Churchill a utilisé les troupes allemandes vaincues pour écraser le mouvement indépendantiste grec, tout en installant ses agents à Athènes. La Russie soviétique n’a pas vraiment fait obstacle, parce que les accords de Yalta mettaient la Grèce dans le camp de l’Ouest, tandis que la Pologne revenait à l’Est. Maintenant, il se trouve que l’Ouest a mis le grappin à la fois sur la Grèce et sur la Pologne. Les Grecs ont été poussés vers l’OTAN et l’UE, et ils y seraient restés coincés à jamais, n’était la voracité des banquiers.
La Russie est la seule partie du monde byzantin qui est restée indépendante et fidèle à sa religion. La Russie est un partenaire naturel pour la Grèce et pour ses voisins des Balkans. La Russie peut à présent donner un coup de main à la Grèce, en lui achetant son vin, son fromage, ses olives, qui ne se vendent pas bien à l’Ouest, en envoyant ses pèlerins visiter les mausolées sacrés sous son cruel ciel bleu, en encourageant ses industries, en donnant un sens à la vie de la jeunesse, au-delà des petits jobs aux basques des touristes allemands. Et les Grecs adorent les Russes, la sympathie est réciproque.
Leurs sympathies pro-russes avaient fait la renommée du parti Syriza et de son partenaire ANEL (certains corrigeraient : leurs sympathies « notoires »). Mais, depuis qu’ils ont été élus, ils se sont mis à jouer Bruxelles contre Moscou, comme une jeune fille qui fait de l’œil à deux prétendants pour les garder tous les deux à ses pieds. L’expert grec et avocat londonien Alexander Merkoulis a fait la liste des tentatives russes pour aider la Grèce. Ils ont offert cinq milliards d’euros pour construire un gazoduc jusqu’en Grèce, ce qui permettrait à la Grèce de vendre du gaz à l’Europe. Miller, représentant de Gazprom, s’est rendu à Athènes avec un dossier tout prêt, mais il en est revenu les mains vides.
Tsipiras avait promis de venir à Moscou pour les cérémonies du 9 mai, et s’est dégonflé à la dernière minute. Il a été d’accord pour étendre les sanctions contre la Russie, tout en participant au forum de Saint Pétersbourg. Cela a sapé la confiance russe. « Les Russes doivent en avoir vraiment assez de ce personnage qui fleurte et prend la fuite au dernier moment, ajoute Merkoulis.
C’est l’histoire de l’Ukraine qui se répète. La Russie avait offert d’énormes crédits à l’Ukraine en 2013, elle pouvait racheter sa production industrielle, revigorer son industrie et son agriculture, mais le président Yanoukovitch n’avait pas osé. Il se retrouve en exil, et son pays est ruiné ; il faudra aux Ukrainiens vingt ans pour retrouver la position qu’ils avaient en 2013, disent les experts de l’UE.
La Grèce n’a aucune envie d’entrer en guerre civile, ils en ont soupé en 1945, mais les vieilles blessures peuvent se rouvrir. La zone la plus favorable à la Russie lors de l’insurrection de 1945, l’île de Crète, a massivement voté contre l’UE, à 75%. Le gouvernement Syriza va tenter de renégocier avec le FMI et avec l’UE en jouant de l’alternative russe. Mais même s’ils y gagnent un répit, leur économie ne va probablement pas revenir à la normale.
(*L’EXEMPLE en question est ce § 🙂
Le problème, ce n’est pas la Grèce, c’est l’UE. Cette entité a trois objectifs. C’est d’une part une coalition de banquiers contre les peuples, d’autre part un harnais grâce auquel les US peuvent contrôler une Europe colonisée, et enfin leur outil pour la désindustrialisation et la déséducation d’un continent extrêmement développé. Sous le joug de l’UE, des hordes de mendiants en provenance de Roumanie, et de réfugiés en provenance d’Afrique se lancent à l’assaut du Nord. Sous le joug de l’UE, la Lituanie jadis industrielle et la Hongrie sont devenues des cas désespérés, tout leur secteur high-tech est parti ailleurs. Sous le joug de l’UE, le système de sécurité sociale a été démantelé, tandis que l’éducation sexuelle des enfants et les petits jeux de genre passent à la vitesse supérieure. Voilà pourquoi les nations, de la Suède à l’Italie, de l’Angleterre à l’Espagne, appellent à en finir avec l’Union européenne.
La Grèce s’en sortirait bien mieux hors de l’UE, comme tout le monde d’ailleurs. Signe très angoissant, le ministre des finances Yanis Varoufakis, un négociateur intraitable, fils d’un combattant de 1945, capable de ramener son pays à la liberté, a été démis juste après le referendum. Alexis Tsipras va essayer de négocier personnellement, et c’est un tendre, disent les Grecs.
C’est malheureusement juste une question de tripes, et de manque de cran. Trop de dirigeants hésitent et s’en tiennent à une attitude contemplative, au lieu d’agir. Nous avons mentionné Yanoukovitch, mais il y a une longue liste de noms à rappeler, en commençant par Allende, un homme de paix assassiné à la faveur d’un coup d’Etat. Les dirigeants qui ont fait face au vampire des abysses, depuis Nasser jusqu’à Poutine, ont été descendus en flammes comme les « nouvel Hitler » du moment, mais de fait ils s’en sont mieux tirés. Les US eux, n’hésitent jamais, ils foncent : pour faire main basse sur le Panama et la Grenade, pour attaquer l’Afghanistan et l’Irak, et ce culot à toute épreuve est le secret de leur réussite.
Mais il est trop tôt pour désespérer. Le referendum est une victoire, et une victoire peut faire des miracles, même avec des dirigeants mous et pleutres. Quelle honte, jeter la perle qu’est la Grèce à ces porcs que sont les banquiers.
Traduction de l’anglais : Maria Poumier First published in The Unz Review Israel Shamir can be contacted at adam@israelshamir.net
*EXEMPLE :
Le problème, ce n’est pas la Grèce, c’est l’UE. Cette entité a trois objectifs. C’est d’une part une coalition de banquiers contre les peuples, d’autre part un harnais grâce auquel les US peuvent contrôler une Europe colonisée, et enfin leur outil pour la désindustrialisation et la déséducation d’un continent extrêmement développé. Sous le joug de l’UE, des hordes de mendiants en provenance de Roumanie, et de réfugiés en provenance d’Afrique se lancent à l’assaut du Nord. Sous le joug de l’UE, la Lituanie jadis industrielle et la Hongrie sont devenues des cas désespérés, tout leur secteur high-tech est parti ailleurs. Sous le joug de l’UE, le système de sécurité sociale a été démantelé, tandis que l’éducation sexuelle des enfants et les petits jeux de genre passent à la vitesse supérieure. Voilà pourquoi les nations, de la Suède à l’Italie, de l’Angleterre à l’Espagne, appellent à en finir avec l’Union européenne.
Dans ce §, l’intro (« cette entité a 3 objectifs ») est à la fois réductrice et trompeuse pour les raisons suivantes :
3 objectifs sont choisis arbitrairement et, même s’ils existent, même si ce n’est pas facile d’en traiter un plus grand nombre dans un même §, cette façon d’exposer les choses élimine une grande partie de la réalité.
De toute façon, il y a une petite confusion sémantique (disons un raccourci) en appelant cela des « objectifs ». MAIS, la dénonciation de l’utilisation qui est faite de l’UE reste juste :
– L’UE est bien une coalition de banquiers saignant les peuples.
– L’Empire a bien réussi à uitliser l’UE pour coloniser l’Europe
– Et le troisième « objectif » (désindustrialiser et déséduquer) découle du second.
Donc, jusque là, nous sommes d’accord, je trouve simplement que ce n’est pas très bien exprimé (mais c’est peut-être à cause de la traduction).
C’est ensuite que l’argumentation me semble fallacieuse :
« sous le joug de l’UE… »
oui, c’est vrai mais.. ça me rappelle l’argument que « sous le joug de Hollande… » Ce n’est pas que c’est faux, c’est que ça laisse croire que sous le joug de sarko c’était mieux..
Je vais un peu vite et donc je ne suis pas sûr de me faire bien comprendre, mais pour le dire autrement, l’objectif que cet article suggère aux peuples (encore pire, aux nations !!) c’est d’en finir avec l’Union Européenne. Je serais d’accord si c’était pour élargir à la planète mais si c’est au contraire pour revenir à des séparations nationales, l’objectif est réactionnaire et toute l’argumentation trompeuse car le problème n’est ni la Grèce, ni l’UE mais bien le capitalisme et le pouvoir incontrôlé et incontrolable de l’argent (le fameux « trou noir » dont parle l’article si important que j’ai mis la semaine dernière et que je remets aujourd’hui en fin de courriel).
Laisser croire que le capitalisme a la possibilité d’être contrôlé, d’être « raisonnable », d’être compatible avec l’être humain est, à mon avis, criminel car nous avons besoin de tout sauf de pareilles illusions.
Heureusement, la dernière ligne de l’article est une rédemption (pour utiliser un langage cher à Shamir).
Chris
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« Basée sur des mois de négociations, ma conviction est que le ministre allemand des finances veut que la Grèce soit exclue de l’euro pour effrayer les Français et amener ces derniers à accepter son modèle d’une Eurozone disciplinée. » (Effrayer aussi les Espagnols et qu’ils ne votent pas Podemos en novembre. Chris)
Yanis Varoufakis
lire l’article : http://arretsurinfo.ch/le-ministre-allemand-des-finances-veut-que-la-grece-soit-exclue-de-leuro-pour-effrayer-les-francais/
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La vision de Varoufakis :
http://arretsurinfo.ch/pour-lhistoire-la-vision-de-varoufakis/
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ET PUIS, SI VRAIMENT TU AS LE TEMPS ET QUE TU VEUX VOIR CE QUI A ÉTÉ PROPOSÉ EXACTEMENT AUX DÉPUTÉS GRECS :
A CETTE ADRESSE : http://www.m-pep.org/Document-remis-par-le-gouvernement-grec-le-10-juillet-2015-a-la-Troika
TU TROUVERAS LE DOCUMENT EN ANGLAIS REMIS PAR LE GOUVERNEMENT GREC LE 10 JUILLET 2015 A LA TROÏKA
(COMMISSION EUROPEENNE, BANQUE CENTRALE EUROPEENNE, FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL
Traduction française de Virginia Lombard et Joel Périchaud (Parti de l’émancipation du peuple, ex-M’PEP)
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Nucléaire : l’Iran droit dans ses bottes face aux exigences occidentales
Par Gilles Munier
Lors des conférences que j’ai données en Iran, début juin, sur les origines de l’Etat islamique, des questions m’ont été posées pour savoir si je pensais que les négociations sur le programme nucléaire iranien aboutiraient à un accord, s’il serait vraiment respecté par les Etats-Unis, et pourquoi la France – par la voix de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères – se montrait tant d’arrogance.
LIRE L’ARTICLE : http://www.france-irak-actualite.com/2015/07/nucleaire-l-iran-droit-dans-ses-bottes-face-aux-exigences-occidentales.html
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IRAN : LES USA EMPLOIENT LA STRATÉGIE SIONISTE DES « NÉGOCIATIONS SANS FIN »
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LA RUEE VERS L’OR :
http://arretsurinfo.ch/la-ruee-sur-lor-2-0-ou-comment-la-russie-et-la-chine-attaquent-le-dollar/
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MEDIA DE MASSE ARABES : DU PLURALISME A LA MANIPULATION
Alors que les opinions publiques des pays occidentaux et de la plupart des pays du Sud et de l’Est manifestent une désaffection à l’égard des médias politiques occidentaux ou nationaux quand ceux-ci sont pro-occidentaux, youtube reconnait que Russia today est devenue la chaîne politique la plus écoutée au monde sur internet, dépassant CNN, BBC, France 24, Euronews. L’Union européenne prévoit en conséquence d’organiser dès septembre 2015 une « East StartComTeam » en s’appuyant sur les « organes de surveillance nationaux » et les « régulateurs » des pays membres pour lancer une contre-attaque médiatique qui s’apparente à de la censure et devrait viser les chaînes russes, iraniennes, libanaises, chinoises ou autres ayant conquis une part importante de l’audience européenne. Face à cette véritable guerre des ondes entre les puissants et les résistants, gage de pluralisme de fait, dans le monde arabe, c’est au contraire auquel nous assistons depuis 2011. Dans cette région du monde qui avait connu dans les années 2000 l’apparition d’un véritable pluralisme rompant avec l’uniformité des monopoles télévisuels étatiques, l’heure est au réalignement des téléspectateurs vers des médias qui ont démontré depuis le « printemps arabe » de 2011 leur dépendance et sur les monarchies arabes les plus obscurantistes et sur leurs tuteurs occidentaux.
La Rédaction
LIRE L’ARTICLE : http://www.lapenseelibre.org/2015/07/n-103-medias-de-masse-arabes-du-pluralisme-a-la-manipulation.html#sdfootnote4sym
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Palestine en Campagne
Se désabonner – Modifier votre souscription Association Le Philistin Route de Rodez 12630 Montrozier Siret 450-502-307 00017 | Tel : 05 65 73 11 23 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Terrorisme : des livres pour comprendre
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CELUI-LÀ VOUS L’AVEZ DÉJA EU LORS DE L’ENVOI PRECEDENT MAIS.. C’EST POUR CEUX À QUI IL AURAIT ECHAPPÉ. MAIS.. DE TOUTE FAçON, IL VAUT LA PEINE DE LE RELIRE :
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Le Trou Noir Financier. Origine et destinée
http://arretsurinfo.ch/le-trou-noir-financier-origine-et-destinee/
Il y a quelque temps, j’ai eu le plaisir d’entendre Sergey Glazyev – économiste, homme politique, membre de l’Académie des sciences, conseiller du Président Poutine – dire quelque chose qui confirme complètement ma propre pensée. Il a dit que tous ceux qui connaissent les mathématiques peuvent voir que les États-Unis sont au bord de l’effondrement parce que leur dette a augmenté de façon exponentielle.
Ce ne sont pas des mots qu’un Américain ou un homme politique européen peut proférer en public, et peut-être même pas chuchoter à leur moitié sous la couette, parce que les oreilles indiscrètes américaines pourraient les entendre. Puis l’homme politique en question obtiendrait le traitement de Dominique Strauss-Kahn (dont la carrière illustre s’est terminée lors d’une visite aux États-Unis, où il a été faussement accusé de viol et arrêté). Et donc aucun politicien européen (et à fortiori américain) ne peut énoncer une évidence, peu importe sa force.
Les Russes ne l’ont que trop bien compris à ce jour. Oui, le maintien d’un dialogue et de relations cordiales avec les Européens est important. Mais il est bien entendu que les Européens ne sont qu’un tas de marionnettes américaines sans volonté ou capacité de prise de décision autonome. Alors pourquoi ne pas parler aux Américains directement ? Hélas, les Américains sont aussi des marionnettes. Les fonctionnaires et les politiciens américains sont définitivement des marionnettes, contrôlées par les lobbyistes des entreprises et des oligarques œuvrant dans l’ombre. Mais voici une nouvelle sensationnelle : ce sont, eux aussi, des marionnettes contrôlées par les simples impératifs de rentabilité et de préservation de la richesse. En fait, toute la hiérarchie est un jeu de marionnettes. Et ce qui sous-tend l’ensemble est un trou noir financier gigantesque en constante expansion.
Aimez-vous votre trou noir ? Si vous n’êtes pas sûr de l’aimer, laissez-moi vous poser quelques autres questions. Aimez-vous le fait que vos cartes de crédit fonctionnent toujours, ou que vous pouvez toujours garder de l’argent à la banque et même obtenir de l’argent à un distributeur de billets ou recevoir – ou espérer recevoir – éventuellement une pension? Aimez-vous le fait que vous pouvez obtenir des choses utiles comme de la nourriture, du gaz, des billets d’avions, contre de simples morceaux de papier imprimés avec des images d’hommes blancs morts? Aimez-vous le fait que vous avez accès à Internet, que les lumières sont allumées et qu’il y a de l’eau au robinet? Eh bien, si vous aimez ces choses, alors vous devez aussi aimer le trou noir financier, car c’est lui qui rend toutes ces choses possibles malgré la faillite de votre pays. Peut-être que c’est une relation d’amour-haine : vous aimez être en mesure de prétendre que tout va bien, même si vous savez que ce n’est pas le cas, et vous souhaitez profiter un peu plus du business as usual avant que l’enfer ne s’abatte sur nous, que ce soit pour quelques jours ou pour un an ou deux ; mais vous détestez le fait que finalement le trou noir vous aspirera, après quoi les choses vont définitivement… couler.
Aux États-Unis, jusqu’à présent, le trou noir suce la moelle des familles individuelles (bien qu’il suce aussi parfois des villes entières, comme Detroit, Michigan, ou Bakersfield, Californie, ou Camden, New Jersey). Avec l’aide du racket à l’hypothèque frauduleuse [subprimes, NdT], il suce aussi les maisons, et les recrache rechargées de mauvaises dettes. Avec l’aide de l’industrie médicale, il suce les personnes malades et les recrache ruinées. Avec l’aide du racket de l’enseignement supérieur, il aspire l’espoir des jeunes, et les recrache diplômés mais avec des diplômes sans valeur et aux prises avec une dette étudiante vertigineuse. Avec l’aide du complexe militaro-industriel, il aspire à peu près tout et recrache des cadavres, des invalides, des dommages environnementaux, des terroristes et une instabilité mondiale, etc…
Mais le trou noir peut également aspirer des pays entiers. Actuellement, il est occupé à essayer de sucer la Grèce, mais c’est un moment difficile, parce que la Grèce est, malgré tout, une démocratie. Cela met les marionnettes du trou noir dans un drôle d’état à l’heure actuelle, et elles commencent à réclamer un changement de régime en Grèce, pour que la Grèce soit obligée de capituler devant le trou noir affamé.
La façon dont le trou noir aspire des pays entiers se présente comme suit. Si le trou noir n’a pas pu aspirer depuis quelques temps, il a faim et met les marchés financiers en chute libre. Les instruments financiers des pays qui se trouvent être les plus loin du trou noir, sur la périphérie, tombent plus vite. A la recherche d’un refuge sûr, l’argent sort violemment de ces pays vers les pays du centre qui sont regroupés, serrés autour du trou noir : les États-Unis, l’Allemagne, le Japon et quelques autres. Le trou noir engloutit cet argent, mais il a encore faim [l’appétit vient en mangeant…, NdT]. Et comme les pays de la périphérie sont maintenant financièrement trop faibles pour résister, ils peuvent facilement être transformés en fourrage à trou noir. Cela se fait par la vente à la découpe du pays avec une dette extérieure qui ne pourra jamais être remboursée, puis en forçant à continuer à payer cette dette en en faisant une condition impérative pour maintenir la bouée de sauvetage financière, qui garde les banques ouvertes, les distributeurs automatiques de billets remplis, les lumières allumées, etc… [tout ce que vous avez aimé précédemment, NdT]. Pour être en mesure d’effectuer les paiements, le pays est contraint de démanteler son économie et sa société à travers l’imposition de l’austérité, de tout privatiser, en vue d’en faire des garanties pour plus de prêts, et d’abandonner sa souveraineté à des organisations transnationales, comme le FMI et la BCE, qui sont directement impliquées dans les soins et l’alimentation du trou noir.
Vous pourriez demander : qui est responsable de tout cela ? Si tout est le fait du trou noir, des marionnettes payées pour le soigner et l’engraisser, et de ses malheureuses victimes, alors qui prend les décisions ? Eh bien, il se trouve que le trou noir a des émotions. Mais il est aussi très, très stupide. Il impose sa volonté en détruisant l’esprit de ses marionnettes – en les rendant incapables de comprendre certaines choses. Cependant, la bêtise est une épée à double tranchant, et en renforçant sa volonté de cette manière, le trou noir contrecarre également son propre but.
Par exemple, il y a quelque temps, le trou noir est tombé sur un gros morceau qu’il voulait aspirer, mais il n’a pas pu. Le morceau s’appelle Fédération de Russie. Il contrôle un territoire énorme, plein de toutes sortes de ressources naturelles que le trou noir aimerait transformer en garanties de prêt pour les aspirer. Le problème est qu’il est plein de Russes, qui sont un peuple auquel il est difficile de faire face quand on est une marionnette du trou noir. Ils ne cessent de dire aux marionnettes de garder leurs orteils de l’autre côté de la ligne rouge, là-bas, et si elles ne le font pas, ils ont tendance à enlever le cran de sûreté de leurs fusils, mettant fin à toute nouvelle discussion.
Cette situation appelle à la négociation, mais le trou noir, qui, comme je l’ai mentionné, est très, très stupide, n’a qu’une seule tactique de négociation. Il pose ses exigences, et attend de l’autre qu’il capitule. Si cela ne fonctionne pas, il applique une pression : impose des sanctions, attaque la monnaie, complique les transactions financières, bloque les actifs du pays à l’étranger, ainsi de suite – et attend que l’autre côté capitule. Et si cela ne fonctionne pas non plus, alors le pays est bombardé et mis en pièce par l’Otan ou, si l’Otan ne veut pas venir, par les États-Unis seuls. Cela fonctionne en général, mais pas dans le cas de la Russie. Mais le trou noir, si vous vous souvenez, est très, très stupide. Il continue à essayer par tous les moyens. Cette méthode déforme l’esprit de ses marionnettes, jusqu’au point où elles ne comprennent plus du tout ce qui se passe.
Par exemple, tout le monde sait maintenant que les pressions sur la Russie ne fonctionnent pas : selon la troisième loi de Newton, toute action entraîne une réaction égale et opposée, et la Russie est assez forte pour que la poussée ne provoque pas de déplacement du tout – mais cause seulement des dommages à ceux qui poussent. C’est comme essayer de changer l’orbite de la Terre en sautant d’une chaise tout en gardant les jambes raides, ce qui est juste un bon stratagème pour nécessiter des soins médicaux. En fait, les Russes sont plutôt reconnaissants pour les sanctions, parce que maintenant, ils ont une bonne raison de devenir enfin sérieux dans leurs investissements pour le développement économique national et pour l’autosuffisance. Mais les marionnettes, ayant eu l’esprit tordu par le trou noir, ne peuvent pas voir qu’en continuant à pousser, elles détruisent leurs propres économies dans le processus. Mais comme les sanctions ne fonctionnent pas [il faut les continuer, NdT], il est temps de passer à l’option militaire. Cela nécessite de concocter un casus belli, une raison d’aller à la guerre. Le trou noir hallucine : la Russie a envahi la Crimée ! C’est sûr, mais il y a quelques centaines d’années de cela, puis elle est demeurée russe jusque là, et plus récemment, sur la base d’un accord international, mais qu’importe ! (Oh, et juridiquement la Crimée n’a jamais réellement fait partie de l’Ukraine parce que Nikita Khrouchtchev a bâclé la paperasse de la donation). OK, qu’à cela ne tienne, mais alors la Russie a envahi l’Ukraine ! – tous les jours contenant la lettre D, comme day, mais la Russie est très sournoise et retire ses troupes avant que quiconque puisse prendre une seule photo d’eux là-bas. OK, soit, mais alors la Russie est prête à envahir l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie et peut-être aussi la Pologne. Envahir comment ? Tu veux dire comme prendre un bus pour le festival de musique de Jurmala [ville lettone, NdT] ? Considérez que c’est fait, mais le festival est déjà terminé et les envahisseurs fans de musique sont de retour à la maison. OK, cela se tient. Mais les marionnettes continuent à crier à l’agression russe ! Encore et encore. Ce sont les dommages au cerveau causés par la proximité du trou noir.
Regardez ce pauvre gars, par exemple. Il continue en aboyant, Agression russe ! Agression russe !, tout en essayant de s’apaiser par la caresse de la croupe de son veau d’or. Que Dieu lui vienne en aide !
Retour à la réalité : les pauvres marionnettes sont incapables de comprendre qu’il n’y a aucune option militaire quand on s’attaque à la Russie. Il s’agit d’une puissance nucléaire avec un excellent moyen de dissuasion stratégique, un territoire bien défendu, et aucune intention agressive contre quiconque. Mais les marionnettes, avec leurs esprits malades, ne peuvent pas le voir, et donc elles empilent différentes sortes de vieilleries militaires obsolètes le long des frontières de la Russie, et en sont même à menacer de positionner en Europe des missiles nucléaires Pershing de moyenne portée totalement obsolètes. Ils sont obsolètes parce que les Russes ont maintenant le système S-500 pour les abattre tous. L’option militaire ne peut tout simplement pas fonctionner, mais ne le dites pas aux marionnettes qui ne peuvent pas absorber de telles informations sans subir d’autres dommages neurologiques.
Retour à la Grèce : la Grèce est minuscule, certainement pas la puissante Russie, mais elle a néanmoins refusé de capituler devant les exigences du trou noir. On lui a demandé de détruire complètement sa société et son économie comme condition pour maintenir les bouées de sauvetage financier du FMI et de la BCE. Ce qui est gênant pour le trou noir et ses marionnettes, c’est que la Grèce n’est pas un pays obscur du tiers-monde, peuplé par des gens à la peau foncée dont vous ne voudriez pas pour marier votre fille, mais une nation européenne qui est le berceau de la civilisation et de la démocratie européennes. La Grèce a réussi à élire un gouvernement qui a tenté de négocier de bonne foi, mais les marionnettes ne négocient pas, elles exigent, menacent et causent des dommages jusqu’à ce qu’elles obtiennent gain de cause ou jusqu’à ce que leurs têtes explosent.
Ça va être intéressant à regarder. Si le trou noir ne réussit pas à sucer la Grèce, alors quel pays sera le prochain ? L’Italie, l’Espagne ou le Portugal ? Et, comme ce processus continue, à quel moment y aura-t-il assez de gens pour dire que ça suffit ? Parce que quand ils le feront, le trou noir va se ratatiner. Ce n’est pas un vrai trou noir qui est constitué de matière si dense que son champ gravitationnel piège même la lumière. C’est un faux trou noir, composé de la cupidité combinée de tout le monde. Il est basé sur la cupidité et la peur tout autour de lui, et il se maintient en se nourrissant de la peur. S’il peut continuer à sucer les personnes, les familles et des pays entiers, il peut garder l’avidité de son noyau vivant, mais s’il ne le peut pas, alors l’avidité va se changer en peur, et le trou noir va imploser et mourir. Et je souhaite que quand il mourra toutes ses marionnettes avec leurs lésions cérébrales se réveillent, réalisent à quel point elles se sont trompées, et aillent chercher quelque chose d’utile à faire, comme élever des moutons, cultiver des légumes, ramasser des palourdes …
Dmitri Orlov
Article original: ClubOrlov
Traduit par Hervé
Source: http://lesakerfrancophone.net/le-trou-noir-financierorigine-et-destinee/