La piraterie sioniste contre toute action humaine
26 juillet 2015
SOLIDARITÉ PALESTINEEditorialLa piraterie sioniste contre toute action humaineCPI
Vendredi 10 juillet 201 Paris – CPI La bande de Gaza est devenue une prison à ciel ouvert, surtout depuis le blocus injuste, criminel et inhumain imposé par les occupants sionistes pour la seule raison d’un choix électoral, choix de son peuple lors des élections libres de 2006, parce que ses habitants, comme tout le peuple des territoires palestiniens, ont voté pour le mouvement du Hamas, car ses gens ne veulent absolument pas baisser les bras face à l’occupation. Ce blocus et les guerres coloniales et meurtrières n’ont pas réussi à mettre à genoux ce peuple. Ce peuple garde la tête haute malgré les conséquences désastreuses de ces guerres qui détruisent des centaines de maisons complètement ou partiellement, ainsi que des écoles, des lieux publics, des mosquées, l’infrastructure. Ce peuple reste la tête haute en dépit des résultats désastreux du blocus ; les médicaments font souvent défaut, surtout pour les maladies graves, poussant des centaines de malades vers la mort. Le manque de produits de construction laisse les bâtiments détruits par les bombardements israéliens dans leur état déplorable, mettant ainsi des milliers de familles sur le carreau ; ils sont désormais sans toit ou dans des abris très précaires. Face à cette situation inhumaine, la soi-disant « Communauté internationale » garde le silence au profit de cette entité coloniale ; mais beaucoup de femmes et d’hommes libres ne peuvent rester les bras croisés. Ils essaient par tous les moyens de venir soutenir ce peuple, de briser ce blocus, d’où l’idée de ces flottilles qui essaient de venir dans la bande de Gaza pour apporter leur soutien, un peu de nourriture, un peu de médicaments, un peu de produits de premières nécessités. Peu de ces flottilles ont pu atteindre leur destination ; la plupart ont été le sujet d’une agression, de la piraterie sioniste et même d’assassinats, à l’instar du navire turc Marmara qui a été le sujet d’un assaut meurtrier de la part des forces maritimes sionistes, dans les eaux internationales. Plusieurs militants turcs y ont laissé la vie, suite à cette piraterie et cet assassinat sionistes. Les tentatives visant à sauver Gaza se sont succédé ; la dernière en date est la flottille « La liberté 3 ». A son bord, un bon nombre d’hommes et femmes de tous bords, hommes politiques, hommes de lettres, artistes, sportifs, dont l’ancien président tunisien Moncef Marzouki, le militant australien Robert Martin, la sœur espagnole Teresa Forcades, les députés jordaniens Yahya As-Saoud et Zakariya Ach-Cheikh, entre beaucoup d’autres. Mais Marianne, le premier navire de la flottille, avait été intercepté par les forces maritimes sionistes et avait été mené vers le port israélien d’Ashdod où les militants internationaux ont été mis en détention jusqu’à une expulsion prochaine, une piraterie en plein jour, sans une seule réaction officielle sur la scène internationale, encore moins sur la scène arabe, sinon quelque timides réactions populaires. En effet, la position des pays arabes face à cette nouvelle piraterie n’était pas à la hauteur, une fois de plus. En Jordanie par exemple, les députés jordaniens Yahya As-Saoud et Zakariya Ach-Cheikh ont critiqué la position du gouvernement de leur pays ; une position négative, le moins qu’on puisse dire. La volonté de la flottille a été, en plus de venir en aide à ce peuple qui survit dans une vraie prison, de pousser la cause palestinienne vers la scène internationale au moment où la nation arabe subit une dévastation mortelle, où chaque pays de la région est occupé avec ses propres déchirures, disent les députés dans un communiqué de presse. Les occupants sionistes ne laissent entrer les produits de premières nécessités dans la bande de Gaza qu’au compte-gouttes et ne laissent à personne la possibilité d’y apporter son soutien, même symbolique. Que veulent-ils ? Tuer tout un peuple ? Où est-elle, cette communauté internationale qui remue terre et ciel pour libérer un seul soldat sioniste et qui se montre bien conciliant face à cette détention d’un peuple tout entier ? De leur côté, les frères égyptiens n’ont-ils pas l’intention d’alléger cet injuste blocus et donner un peu plus de liberté à ce point de passage de Rafah, bouclé à double tour depuis la prise de pouvoir des militaires en 2013 ? Finalement, le peuple de Gaza garde confiance dans la volonté de son Seigneur et en ces hommes et femmes libres qui mettent leur vie en péril pour venir l’aider et le sauver. Il est confiant que leurs efforts donneront les résultats recherchés. Vouloir c’est pouvoir. Département français du Centre Palestinien d’Information (CPI) Les rapports du CPI |
Source : CPI http://www.palestine-info.cc/… |