La NED, paravent de la CIA, virée de Russie
1 août 2015
Selon Wikipédia,
Le financement de la NED est voté par le Congrès et figure dans le chapitre du budget du ministère des Affaires étrangères consacré à l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
De 1984 à 1990, la NED a bénéficié d’un financement annuel de 15 à 18 millions de dollars, porté à 25-30 millions de 1991 à 1993, ce financement se faisant par l’intermédiaire de l’Agence d’information des États-Unis. En 1993, la NED faillit perdre la manne du Congrès, la chambre basse ayant voté son annulation, mais une vigoureuse campagne menée par les soutiens de la NED permirent à celle-ci de retrouver son financement, porté désormais à 30-35 millions de dollars. En 2004, sur un budget de 80,1 millions de dollars, 79,5 venaient d’agences gouvernementales et 600 000 d’autres contributeurs. En 2009, la NED avait un budget de 135 millions de dollars, dont la presque totalité provenait d’agences gouvernementales des États-Unis.
La NED reçoit également des moyens de la part de société multinationales, comme Chevron, Coca-Cola, Goldman Sachs, Google, Microsoft, etc., ainsi que d’institutions publiques comme la Chambre de commerce des États-Unis. Parmi les représentants de ces sponsors privés de 2013, on compte l’ancienne secrétaire d’État Condoleeza Rice, l’ancien directeur-adjoint de la CIA, ancien ministre de la Défense Frank Carlucci, et l’ancien secrétaire d’État adjoint Paula Dobrianski, fille de Lev Dobrianski qui fut très engagé pour que l’Ukraine quitte l’URSS.
En Ukraine
La NED s’est beaucoup impliquée dans la Révolution orange, puis finance la création des TechCamps.
En Russie
La branche Russie du NED est supervisée par Nadia Duke, vice-présidente du fonds, fille de Petro Duke, ancien soldat de l’armée insurrectionnelle ukrainienne. Elle est mariée à Adrian Karatnitski.
- « C’est en 2012 que le NED a cessé de publier la liste des organisations ayant reçu d’elle une subvention en Russie. L’agence serait passée à un régime de travail «dans l’ombre», et dès lors, les organisations russiennes concernées ne veulent bien sûr pas révéler leurs «racines américaines».
- En 2013, 85 organisations ont été financées dans neuf catégories d’activités (lutte contre la corruption, droits de l’homme, idées et valeurs démocratiques, etc.).
- En 2014, le NED a versé 9,3 millions de dollars au soutien de diverses ONG en Russie. Le nombre des bénéficiaires est passé à 96 organisations, et une dixième catégorie s’est ajoutée, les « processus politiques ». Dans cette dernière, deux organisations ont reçu 450 000 dollars pour l’organisation de formations et de séminaires. Le financement des ONG s’occupant en Russie de la lutte contre la corruption est passé de 400 000 dollars à 1,6 millions de dollars. Le soutien aux ONG sensées promouvoir des idées et valeurs démocratiques a été augmenté de 500 000 dollars. L’organisation proposant des rencontres autour de la question du respect des droits de l’homme et du mésusage de l’histoire a reçu 400 000 dollars.»
Le Parquet général de la Fédération de Russie a déclaré l’organisation américaine Fondation nationale pour la démocratie (National Endowment for Democracy, NED) « indésirable » sur le territoire russe, selon un représentant du parquet.
Toutes les activités de cette fondation sont qualifiées de « menaçantes pour les fondements du système constitutionnel de la Russie, pour sa défense et pour sa sécurité », selon un document signé par les hauts représentants du Parquet général.
Cette déclaration fait suite à l’enquête sur les activités de la Fondation nationale pour la démocratie. À la suite de cette enquête, la fondation a été accusée d’avoir financé des ONG en Russie qui ont pris part à « la contestation des résultats des campagnes électorales, l’organisation d’actions politiques qui avaient pour but d’influencer la prise de décision des autorités et de discréditer le service militaire au sein des forces armées russes ».
Pour arriver à ses fins, la fondation a fourni aux ONG russes une aide financière de près de 5,2 millions de dollars en 2012-2013. En mai dernier, a été appliqué le décret qui permet de désigner des organisations étrangères présentes en Russie comme « indésirables » et d’interdire leurs activités sur le territoire de la Fédération.
Début juin, le Conseil de la Fédération a officiellement demandé aux ministères des Affaires étrangères, de la Justice et au Parquet général de contrôler 12 organisations suspectées d’activités antirusses. La Fondation nationale pour la démocratie était à la première place de cette liste ; figuraient aussi la fondation Soros et Freedom House. La Fondation nationale pour la démocratie est juridiquement une fondation américaine privée à but non lucratif. Toutefois la grande majorité de ses financements proviennent du département d’État des États-Unis et ce budget est validé par le Congrès.
Source : Sputnik 30-07-2015