Pour ce mythomane islamiquement correct, Ben Ali rackettait les habitants de sa ville natale lorsqu’il était directeur de la Sûreté nationale. Abdelfattah Mourou jure évidemment sur Allah que l’histoire qu’on lui a racontée est authentique. Depuis qu’ils ont découvert leur véritable visage, les Tunisiens savent maintenant que pour les islamistes, le mensonge est aussi important que la Fatiha.
Qu’ils soient Tunisiens, Égyptiens, Syriens, Algériens ou autres, les Frères musulmans n’ont jamais affronté leurs adversaires sur le terrain politique. Pour avoir fait main basse sur l’islam, réduit à un fond de commerce, ils ont toujours choisi le terrain moral pour calomnier et accabler leurs ennemis. Mais si l’on gratte un peu leurs vies, leurs faits et méfaits sur des décennies, l’on se rend compte que c’est précisément sur ce terrain là qu’ils sont le plus fragiles et qu’ils n’ont strictement aucune leçon à donner aux autres. l’imam de l’OTAN et le mercenaire du Qatar, Youssef Qaradaoui, en est l’exemple parfait.
En tant que vice-président d’une Assemblée qui n’a du nationale que le nom, Abdelfattah Mourou est-il capable de rendre public son patrimoine immobilier et ses comptes bancaires, y compris celui de Dubaï ? A-t-il le courage « islamique » de dire aux Tunisiens comment a-t-il pu se constituer une telle fortune en si peu de temps. Ces questions valent également à Rached Ghannouchi, Hammadi Jebali, Ali Larayedh, Chourou, Ben Salem…et bien d’autres crapules islamistes.
Sociologiquement tunisois, psychologiquement hâbleur, idéologiquement Frère musulman, Abdelfattah Mourou s’est longtemps fait passer pour un islamiste moderne, comme Rached Ghannouchi s’est fait passer pour un islamiste « modéré ». Mais sa rencontre avec l’slamo-terroriste Wajdi Ghonim a fait tomber son masque. Mourou confessait alors à son invité venu conseiller à ses frères en secte d’accélérer le projet théocratique : « on n’affrontera pas de face les Tunisiens parce que notre but, ce sont leurs enfants, leurs femmes…Nous ne cherchons pas à convaincre ces Tunisiens mais à convertir leurs enfants, qui sont aujourd’hui entre nos mains. Notre objectif est de séparer cette génération de l’opinion de ses parents, et Dieu merci, nous y sommes parvenus… » ! Telle est la stratégie slamo-atlantiste.
Dans les années 70 et 80, contrairement à la pègre islamo-mafieuse depuis le coup d’Etat de janvier 2011 et même avant, le général Ben Ali ne passait pas ses week-ends à racketter la population de Hammam-Sousse mais à traquer la vermine islamiste partout en Tunisie. C’est ce que la vermine ne lui pardonne pas.
Le fils d’un cafetier qui était à la solde de la police coloniale est très mal placé pour donner des leçons de morale à un général engagé dans la résistance dès l’âge de 16 ans et qui a passé sa vie de soldat, d’officier, de ministre et de président au service de la Patrie. Il n’était sans doute pas parfait, il a commis la faute grave de laisser certains membres de sa famille sévir et avilir, mais sur le plan du patriotisme, Abdelfattah Mourou, ainsi que toute la clique islamiste, gauchiste et libérale issue du coup d’Etat de 2011, ne lui arrive pas à la cheville.
Karim Zmerli (Tunisie Secret)