Quelque 700 Tunisiennes se trouvent actuellement en Syrie où elles ont rejoint des groupes jihadistes,
4 décembre 2015
simone lafleuriel-zakri
Quelque 700 Tunisiennes se trouvent actuellement en Syrie où elles ont rejoint des groupes jihadistes, a indiqué vendredi la ministre de la Femme, Samira Meraï, qui s’est inquiétée devant le Parlement d’un « développement du fléau du terrorisme auprès des femmes et des enfants ».
La Tunisie compte plusieurs milliers de ressortissants –sans doute autour de 5.000– dans les rangs d’organisations jihadistes dont le groupe Etat islamique (EI), en Syrie, en Irak et en Libye, ce qui en fait un des pays les plus touchés.
« Nous avons constaté un développement du phénomène du terrorisme (…) auprès des enfants et des femmes », a dit Mme Meraï. « Aujourd’hui, Il y a 700 femmes (tunisiennes) en Syrie et il y a des femmes dans les prisons tunisiennes (pour des affaires de terrorisme) », a-t-elle ajouté.
Elle a relevé que le chef du gouvernement Habib Essid avait demandé à plusieurs ministres « de présenter un plan de lutte contre le terrorisme, chacun dans son domaine ».
Dès 2013, le ministre de l’Intérieur de l’époque, Lotfi Ben Jeddou, s’était alarmée du recrutement de Tunisiennes pour assouvir en Syrie les besoins des combattants islamistes.
« Elles ont des relations sexuelles avec 20, 30, 100 » jihadistes, avait déclaré M. Ben Jeddou aux députés. « Après ces rapports sexuels qu’elles ont au nom du jihad al-nikah (« la guerre sainte du sexe »), elles reviennent enceintes », avait-il ajouté.
Ces propos avaient ensuite été minimisés par une source sécuritaire, qui avait évoqué auprès de l’AFP « au maximum une quinzaine de Tunisiennes sont allées en Syrie ». (extrait c’est plus long dans ol)j
j’ai trouvé ça du feu « homme de verre » copain des Ghalioun, Kodmani etetc…et offciant dans un Oeil l sur la Syrie dans le Monde
Vous allez être déçus : le « djihad du sexe » en Syrie n’a jamais existé !
Après avoir inventé le concept d’infiltrés, pour enlever aux Syriens avides de liberté leur appartenance à la communauté nationale, et après avoir qualifié les opposants ayant pris les armes pour assurer leur légitime défense de gangs armés, de terroristes et de takfiris, la propagande du régime syrien a inventé, à la fin de l’année 2012, un nouveau concept. Rendu public pour la première fois sur la chaîne de télévision libanaise Al-Jadid – totalement inféodée à Damas comme le montre la présence à la tête de son service politique de la journaliste Maria Maalouf -, et immédiatement repris par certains médias favorables au pouvoir en place à Damas, ce nouveau concept était destiné comme les autres à heurter et paralyser les opinions publiques occidentales.