Ces forces combattantes ont fait alliance avec les peshmergas kurdes dans le nord de la Syrie et les premières livraisons américaines avaient provoqué le mécontentement de la Turquie, opposée à toute initiative de nature à renforcer les miliciens de l’YPG (Unités de protection du peuple). L’armée arabe syrienne compte environ 5000 soldats qui, avec les Kurdes et d’autres groupes rebelles, ont formé l’alliance des Forces démocratiques syriennes en lutte contre l’EI.
Les combattants de cette alliance se prépareraient à mener une offensive sur Chadadi située sur un noeud routier stratégique pour les djihadistes. Une prise de cette agglomération aurait pour conséquence de contribuer à l’isolement de Raqqa, la capitale du califat autoproclamé par Daech. Le colonel Steve Warren, porte-parole de la coalition internationale anti-EI basée à Bagdad, a précisé que les activistes utilisaient Chadadi comme lieu de stationnement d’armes, d’équipements et de personnels à partir duquel ils étaient déployés sur le terrain.
Warren n’a pas fait de commentaires sur des opérations américaines de ravitaillement mais a rappelé l’engagement pris par les Etats-Unis en ce domaine. Le Pentagone s’est également refusé à s’exprimer sur ce sujet, se retranchant derrière la position de Barack Obama qui a estimé que le soutien aux forces combattantes en Syrie était au coeur de la stratégie de lutte contre l’Etat islamique.