LE PETIT JOURNAL DE KARIM
22 janvier 2016
Mercredi 20 Janvier 2016 Bruno Rieth
« Dans toute démocratie digne de ce nom, de tels arbitrages auraient été rendus après un vaste débat dans le pays« , lançait à la tribune de l’Assemblée Nationale fin 2008, François Hollande, alors premier secrétaire du parti socialiste, pour défendre une motion de censure portée par le groupe socialiste (voir vidéo ci-dessous). L’objet de son courroux ? La décision du président Nicolas Sarkozy d’entamer des négociations pour opérer le retour de la France dans la commandement intégré de l’OTAN.
On pouvait lire sous la plume des auteurs de cette motion qu’ils souhaitaient ainsi « éclairer les Français sur la dangereuse rupture que sont en train d’opérer le président de la République et son gouvernement avec le consensus national qui prévalait sur les principes d’indépendance militaire et stratégique de notre pays. » Mais ça c’était en 2008, avec un François Hollande en animateur de l’opposition. Car comme l’a repéré le Canard enchainé dans son édition publiée cette semaine, la France, sous l’impulsion de l’actuel locataire de l’Élysée, s’apprête à réintégrer l’ensemble des instances militaires de l’Alliance. Ce que Sarkozy avait commencé, Hollande est bien parti pour le finir en beauté. Selon le palmipède, le 4 janvier, le Conseil des ministres a ainsi donné en toute discrétion son accord sur un projet de loi « autorisant l’accession de la France au protocole sur le statut des quartiers généraux militaires internationaux créés en vertu du Traité de l’Atlantique Nord », déposée dans la foulé à la Présidence du Sénat.
En clair, de revenir pleinement dans le giron de l’OTAN.
Une absence de communication que l’on comprend aisément au regard de la rupture historique, entamée déjà sous Sarkozy, que s’apprête à acter l’actuel gouvernement avec cette longue tradition d’indépendance de la France en matière militaire.
Le 7 mars 1966, trois mois après sa réélection, Charles de Gaulle annonce au Président des États-Unis Lyndon Baines Johnson le retrait de la France de l’OTAN. « La France considère que les changements accomplis ou en voie de l’être, depuis 1949, en Europe, en Asie et ailleurs, ainsi que l’évolution de sa propre situation et de ses propres forces ne justifient plus, pour ce qui la concerne, les dispositions d’ordre militaire prises après la conclusion de l’Alliance », explique ainsi de Gaulle à son homologue américain. Et de préciser que la France « se propose de recouvrer sur son territoire l’entier exercice de sa souveraineté, actuellement entamé par la présence permanente d’éléments militaires alliés ou par l’utilisation habituelle qui est faite de son ciel, de cesser sa participation aux commandements intégrés et de ne plus mettre de forces à la disposition de l’OTAN ».
La souveraineté militaire de la France, c’est ce que s’apprête donc à brader le gouvernement de Manuel Valls pour des motifs bien étranges. Dans le projet de loi déposé le 4 janvier, il est ainsi écrit qu’« en 2009, la France a décidé de réintégrer la structure de commandement de l’OTAN. En conséquence, elle a recommencé à accueillir du personnel de l’Organisation dans ses quartiers généraux militaires sans que ses QG ne bénéficient toutefois d’aucun statut international. Seuls des arrangements de circonstance ont permis jusqu’ici l’accueil de personnels de l’OTAN dans les QG situés sur le sol français. L’attractivité du territoire français s’en trouve affectée de même que l’influence française au sein des structures de commandement. » On ne comprend pas bien ce que vient faire l' »attractivité » dans cette histoire, à moins de considérer des forces armées, qui pourront ainsi se balader sur le territoire national, comme des touristes lambdas… Quant à l’influence de la France sur l’OTAN, elle n’en a jamais eu autant que lorsqu’elle suivait sa propre voie.
« Les États-Unis ne manquent pas de caniches. Il est grand temps d’arrêter d’être les béni oui-oui, les gentils membres d’une organisation présidée par un Etat qui mène contre nous une offensive économique sans précédent. Se retirer du commandement intégré serait aussi l’occasion de dénoncer cette forfaiture d’un OTAN prenant progressivement la place de l’ONU dans la marche du monde en méprisant les droits les plus élémentaires des nations et en propageant le désastre et le chaos. Vaste programme, aurait dit une de nos plus hautes figures politiques qui, elle, ne craignit pas jadis de claquer la porte alors que s’aplatissaient toutes les importants de ce pays », écrivait Marianne en juin 2015, lors de la révélation des écoutes de la NSA dans une chronique intitulé : « Le courage de quitter l’OTAN« .
Ce rôle de caniche fût un temps occupé par un autre social-démocrate, Tony Blair en l’occurrence, fonçant tête baissée dans une guerre irakienne injuste, basée sur un mensonge contenu dans une petite fiole brandie devant l’ONU. Voilà que la France s’apprête à prendre le relai. Quelle étrange ambition que celle de notre président de la République…http://www.marianne.net/connu-hollande-veut-reintegrer-pleinement-france-otan-100239545.html
Date : 22 janvier 2016
Objet :Sur France-Irak Actualité : Par Paul Graig Roberts (revue de presse : Le Blog de la résistance – 12/1/16)* +vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=rAVZOn0FNNw
Le régime US est l’organisation criminelle la plus achevée de l’histoire humaine
Publié par Gilles Munier sur 22 Janvier 2016,
Unique au milieu des pays de la Terre, le régime étasunien insiste pour que ses lois et diktats priment sur la souveraineté des nations. Washington impose aux ressortissants étrangers l’autorité de ses tribunaux et affirme leur compétence extraterritoriale sur les activités étrangères que Washington ou des groupes d’intérêts étasuniens désapprouvent. Le pire résultat du mépris de Washington à l’égard de la souveraineté des pays, est peut-être l’oppression exercée par Washington sur des ressortissants étrangers uniquement sur la base d’accusations de terrorisme sans aucun élément de preuve.http://www.france-irak-actualite.com/2016/01/le-regime-us-est-l-organisation-criminelle-la-plus-achevee-de-l-histoire-humaine.html
Rappel et en Hommage à Emmanuel Ratier
Nécessité de l’antiaméricanisme – Emmanuel Ratier reçoit Martin Peltier (juin 2015)…
Pour ce qui fut donc malheureusement son tout dernier Journal de la Résistance Française diffusé pour la première fois (bien triste ironie) le jour même de sa mort, le 19 août 2015, mais enregistré en réalité courant juin, l’irremplaçable Emmanuel Ratier recevait Martin Peltier pour son livre pamphlet « 20 bonnes raisons d’être anti-américain » aux éditions DIE.
L’occasion pour les deux hommes, en dehors même de l’actualité récente (impérialisme au Moyen-Orient, conflit ukrainien, TAFTA, etc.) de faire un historique particulièrement instructif de la politique et de ce que l’on a coutume d’appeler la « culture américaine ».
Seule grande puissance rescapée de la guerre froide, devenue depuis une hyperpuissance économique, culturelle mais surtout militaire, les USA, de Reagan à Obama en passant par Kennedy ou les Bush père et fils, cherchent encore et toujours, et par à peu près tous les moyens, à imposer aux autres nations (et souvent avec un tragique succès) leurs règles – qu’ils se gardent bien au passage de s’appliquer à eux-mêmes – leurs intérêts géopolitiques ou commerciaux, n’hésitant pas à diaboliser, étrangler, déstabiliser les pays ou les dirigeants qui osent ne pas céder à leurs exigences.
« 20 bonnes raisons d’être anti-américain » ? Certes, on est même très loin du compte !
Bonne écoute et adieu Emmanuel… et mille mercis pour tout ce que votre travail acharné nous a permis de découvrir, d’apprendre sur l’état du monde et sur la duplicité de ceux qui nous gouvernent.
Marc LEROY – La Plume à Gratter
« Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » La Boétie
Le 14 janvier 2016, le chef de la communauté juive de Rome demande au pape François d’affirmer, lors de sa visite à la grande synagogue le 17 janvier, que « l’Église catholique n’a pas de prétention à convertir les juifs », comme l’a récemment souligné d’ailleurs un document du Saint-Siège. Pour le grand rabbin de Rome, Riccardo Di Segni, la visite du pape à la synagogue romaine devrait être l’occasion d’envoyer un message net et clair aux fidèles catholiques du monde entier : Il voudrait que le pape redise que l’Église « ne conduit et ne promeut aucune action missionnaire institutionnelle spécifique en direction des juifs ». Il est vrai que cela a été déjà confirmé dans le document diffusé au mois de décembre par la Commission du Saint-Siège pour les relations religieuses avec le judaïsme. Car, poursuit le grand rabbin « Si l’Église dit que les juifs doivent être appréciés et respectés, mais se contente de l’écrire dans un document théologique, peu de personnes comprendront le message. Mais si le pape visite un lieu d’importance historique, tel que la grande synagogue de Rome, alors le message d’amitié et de respect est clairement compris et manifesté ». C’est le cas de dire qu’il veut enfoncer le clou des concessions jusqu’au bout, puisque la dite « mission » est imposée à tout le monde !!
Il est vrai que le document publié par Rome en décembre est « un élément important » aux yeux du grand Rabbin, « car la théologie du remplacement implique que le judaïsme serait en quelque sorte une branche morte qui aurait terminé sa course. Cela implique que les juifs auraient accompli leur but il y a deux mille ans, les exposant à des attaques continuelles, à des insultes, au manque de respect ».
Ce texte, dont il est fait mention, est d’une quinzaine de pages et date du 10 décembre 2015. Il avait pour titre : « Les dons et l’appel de dieu sont irrévocables (Rm 11, 29) », il était le fruit de deux ans et demi d’intense travail de la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme, en partenariat avec la Congrégation pour la doctrine de la foi. Ce n’est ni « document magistériel » ni « enseignement doctrinal » est-il précisé dans la préface, car le texte se veut un «instrument » pur et simple pour de futures discussions…
Du point de vue théologique, ce dialogue avec le judaïsme comprend nombre de concessions de la part de l’Église, à ne citer à titre d’exemple que : « La foi des juifs attestée dans la Bible (…) n’est pas pour les chrétiens une autre religion mais le fondement de leur propre foi » ; « L’Église ne remplace pas le peuple de Dieu d’Israël » ; « La Nouvelle Alliance ne révoque pas les alliances antérieures, mais les porte à leur accomplissement. Avec l’avènement du Christ, les chrétiens ont compris que tout ce qui s’était passé auparavant demandait à être réinterprété » ; ou comment concilier en effet la conviction que « le fait que les juifs prennent part au salut de Dieu est indiscutable », et en même temps la profession de foi chrétienne selon laquelle « il ne peut y avoir qu’une seule voie menant au salut », le Christ ? Ceci « demeure un mystère divin insondable », confessent les responsables très catholiques de la commission pour les relations avec le judaïsme ! Mais la question la plus épineuse demeure : La « notion de mission aux juifs » car elle touche à l’existence même du peuple juif, disent-ils, ainsi que la reconnaissance de Jésus-Christ.
Outre ce qui précède, il est exigé de la part des juifs, que la prière du Vendredi Saint pour la conversion des juifs, encore en vigueur dans la forme du « rite extraordinaire », soit tout à fait supprimée, bien qu’elle ait déjà remaniée par Benoît XVI lui-même, pour être plus acceptable par les juifs ; que l’utilisation des termes offensants tel « pharisiens » soit reconsidérée car ils maintiennent les préjugés envers le peuple élu ; que l’accord diplomatique entre le Saint-Siège et l’État palestinien soit reconsidéré. D’ailleurs une lettre écrite par 71 rabbins de par le monde a été envoyée au pape François pour qu’il revoie cette position diplomatique ! Ce qui sous-entend : extirper sans retour les Palestiniens de leur terre usurpée.
Cependant, l’expression magistrale de ce grand rabbin de Rome, demeure : « Le Vatican soutient que les juifs sont encore le peuple élu, même si nous ne croyons pas en Jésus et que nous continuons à avoir un rôle dans ce qu’ils appellent le salut, même comme non-croyant en Jésus. Du point de vue pratique cela signifie que les juifs non pas besoin d’être convertis. Le judaïsme est considéré une religion qui fait partie de leur système religieux et mérite d’être respectée ». Chapeau bas, monsieur le rabbin, qui en déclarant clair et net que les juifs ne croient pas en Jésus-Christ, qu’ils continuent à avoir un rôle dans le salut, comme non-croyant en Jésus, biffent d’un trait la prétendue mission de la très sainte Eglise Vaticane d’évangéliser le monde ! Ce qui veut dire : la disparition des principaux éléments du catholicisme et la réécriture théologique et historique qu’imposent les juifs à travers ce dialogue interreligieux, ou plutôt «intrafamilial », comme disent les documents !
Il va falloir à cette très sainte Église de supprimer pas mal de textes de son Nouveau Testament, à commencer par ce que dit saint Paul : « Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est grâce au nom de Jésus le Nazaréen, crucifié par vous, ressuscité par Dieu, c’est grâce à lui que cet homme se trouve là devant vous, guéri. Ce Jésus, il est la pierre que vous aviez rejetée, vous les bâtisseurs, et il est devenu la pierre d’angle. En dehors de lui, il n’y a pas de salut. Et son nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver », (Actes, 4 : 8-12) ; ou : « Lui qui fut livré par la volonté préétablie et la prescience de Dieu, et que vous avez tué en Le crucifiant, par la main des impies » (2 : 23). D’ailleurs Jean-Paul II leur avait déjà promis de changer ou de supprimer carrément 70 versets qui n’allaient point avec leurs exigences.
Il est intéressant de relever du discours, cet avis du père Bergoglio :
« Au cours de son histoire, le peuple juif a dû faire l’expérience de la violence et de la persécution, jusqu’à l’extermination des juifs européens durant la Shoah. Aujourd’hui, je désire me souvenir d’eux de façon spéciale : leurs souffrances, leurs angoisses, leurs larmes ne doivent jamais être oubliées. Et le passé doit nous servir de leçon pour le présent et pour l’avenir. La Shoah nous enseigne qu’il faut toujours la plus grande vigilance pour pouvoir intervenir rapidement pour défendre la dignité humaine et la paix ».
D’abords le chiffre qu’affiche la Shoah n’est point correcte et son respect a été politiquement imposé au monde par le tribunal de Nuremberg. Puis, en parlant de dignité humaine et de paix, il aurait été plus honnête de penser à la Palestine, de prendre la défense de tout un peuple qui a été arraché de sa terre, qui paye de son existence, qui agonise dans ce camp de concentration à ciel ouvert dans des conditions des plus atroces, privé de tout à cause de vos prétendus « amis et frères aînés ». Surtout que vos documents vous dictent que ces vrais sionistico-terroristes n’ont point de droit à cette Terre usurpée. Au lieu de dire : « Non à toutes les formes d’antisémitisme et antisionisme », ou à « redoubler les efforts pour construire la paix et la justice dans le monde, et notamment en Terre sainte », pensez honnêtement à ce peuple que vous, vos liges et vos partenaires du NOM avez aidé à l’usurpation de sa terre, à l’extermination de son peuple.
Il est vrai que le discours ne comportait point, apparemment, ce que le grand rabbin avait exigé d’annoncer, haut et fort, que les juifs n’ont point besoin d’être évangélisés ou que l’Eglise n’a point de missions à leur égard. Cependant, après la cérémonie officielle à la synagogue, « le pape et le grand rabbin ont pu s’entretenir en privé », disent les medias. Puisse cette rencontre à huis-clos ne pas donner de justification au titre très véridique de cet article : Peur, Honte ou Hypocrisie. A savoir : Peur de ce qui sera imposé par les « frères aînés » ; Honte de l’Église-Bergoglio face aux adeptes ; et Hypocrisie, en demandant une invitation pour visiter la grande mosquée de Rome, tout en ayant tout fait pour diaboliser et détruire l’Islam !
Du moment que vous savez et dites : « Nous appartenons tous à une unique famille, la famille de Dieu, qui nous accompagne et qui nous protège comme son peuple » : puissiez-vous relire le début du N° 4 de la fameuse déclaration Nostra Aetate, qui commence ainsi : « C’est en scrutant le Mystère de l’Église que le Concile se souvient du lien par lequel le peuple du Nouveau Testament est lié avec la race d’Abraham ». Puissiez-vous scruter ce Mystère de l’Église pour vous souvenir que les musulmans sont aussi et surtout de la race d’Abraham, et qu’Ismaël, le fils Aîné d’Abraham, a reçu l’Alliance 13 ans avant la naissance d’Isaac. Est-il lieu de vous rappeler aussi que la Loi de vos frères aînés précise que le mariage élève l’épouse au rang du mari, et que Sara a été donnée comme femme à Abraham, – sa femme, son épouse, à pieds d’égalité, et non sa concubine ou sa servante, et que l’élimination d’Ismaël est une des incalculables fraudes de l’Église ??