Oubliez tout ce que l’on vous a raconté sur le fameux 11 Septembre 2001, les attentats contre les Tours Jumelles de New York et contre le Pentagone. Quinze ans après, le tribunal de New York vient de statuer. C’est l’Iran le responsable. Cela ressemble à une blague ou un canular, mais ce n’en est pas.
Selon Bloomberg, le juge George Daniels a conclu, le 10 mars 2016, que l’Iran était derrière les pirates de l’air qui ont perpétré les attentats de New York, de Washington D.C. et de Pennsylvanie, qui ont fait 2977 morts, et le condamne à payer la somme de 10, 5 milliards de dollars de dommage aux familles des victimes.
Ben Laden ? Il n’est mentionné nulle part. Le juge ne s’attarde pas sur le fait que si Ben Laden était innocent, son exécution par les Navy Seal, au nom de son implication supposée dans ces attaques, serait un meurtre pur et simple. Il ne s’attarde pas non plus sur la nationalité des supposés pirates de l’air. Si l’on se souvient bien, la version officielle avait établi qu’ils étaient Saoudiens pour la plupart. Le juge a dû l’oublier. Pour lui, c’était des agents iraniens.
Pendant quinze ans, le 11 septembre, Al-Qaida, le terroriste arabe, puis par extension le terroriste musulman, ont servi de piliers à la conduite des politiques étrangères des pays occidentaux, et ont radicalement modifié les mentalités des populations occidentales vis-à-vis du monde musulman. Durant ces quinze années, il n’y a pas eu un seul jour où il n’y a pas eu de morts dans des régions arabo-musulmanes, à cause de ces fameux attentats.
Aujourd’hui que la haine est bien installée et que la guerre des civilisations suit son cours, s’agit-il d’aller plus loin ? Sans aucune rationalité et sans la moindre parcelle de crédibilité, le récit du 11 Septembre a permis de changer le monde dans un sens dont nous savons maintenant qu’il répond, point par point, à un agenda programmé. Pourquoi ne pas réutiliser l’évènement des attentats du siècle, en en modifiant légèrement le récit ?
Le juge George Daniels, qui a bien compris comment ça fonctionne, ne s’embarrasse pas de détails. Son unique argumentation tient en ceci : L’Iran serait incapable de réfuter les accusations portées contre lui, donc l’Iran est coupable. Il ne cherche même pas à savoir si, effectivement, l’Iran n’est pas en mesure de se défendre, pour lui, c’est un fait acquis. A quoi bon aller plus loin ?
Quelle que soit l’absurdité de la situation créée par le juge New Yorkais, son jugement aura des conséquences. Il reste à savoir ce qui a motivé ce jugement et l’exploitation qui en sera faite.
Avic – Réseau International