Les grosses orchades, les amples thalamèges..
13 novembre 2016
04/11/2016
Où l’en en apprend de belles…
Tartous. Pas encore la flotte égyptienne, juste la flotte chinoise…
Où l’on en apprend de belles
À la suite d’un de nos récents posts, en réaction à un article de M. Israël Shamir (« Erdogan consolide son emprise »), une de nos lectrices qui signe Sémimi, s’était insurgée en ces termes contre une affirmation de M. Shamir :
Avec M. Shamir, dont le ton condescendant met les nerfs en pelote, il y a toujours à boire et à manger. Ainsi lorsqu’il écrit benoîtement que le président de l’époque, Morsi, était « modérément islamiste », il faut l’entendre, je suppose, au sens où les coupeurs de tête dont parle si justement Bruno Guigue, sont, eux aussi, qualifiés de « modérés » – c’est-à-dire qu’ils décapitent lentement et avec des canifs !
Je rappelle à M. Shamir et à ceux qui l’ont oublié que l’ancien Président de la République d’Égypte, M. Morsi, sur lequel le peuple palestinien fondait d’immenses espoirs, rapidement déçus, hélas, a, dans son dernier discours de chef d’État dit « démocratique », prôné le « djihad », c’est-à-dire rien de moins que la « guerre sainte » … mais, mais pas contre l’État sioniste, contre la Syrie, donc contre un autre État à majorité musulmane.
Aucune guerre n’est sainte et tout « djihad » politique n’est qu’une monstruosité barbare. Ainsi, M. Morsi venait ex abrupto de déclarer la guerre à un État avec lequel il n’avait aucun différend politique, et cela pour le plus grand bonheur et jubilation de l’axe otano-qataro-saoudo-sioniste qui manipule à son profit les faibles esprits religieux fanatisés et les politiciens corrompus de la région, mais à la grande fureur d’une partie importante de la société égyptienne, violemment hostile à une dictature religieuse.
La lettre personnelle d’allégeance adressée au Président Peres, par laquelle le Président égyptien fraîchement élu avait souhaité à l’État d’Israël « bonheur et prospérité » demeure dans toutes les mémoires et a pris tout son sens à la lumière des événements qui ont suivi.
Trois jours après le prêche religieux sectaire de M. Morsi, qui aurait envoyé des dizaines de milliers d’Égyptiens grossir les rangs des hordes internationales d’égorgeurs et de décapiteurs de civils syriens sous prétexte qu’ils ne priaient pas leur Dieu de la même manière qu’eux, une junte militaire en a profité pour reprendre le pouvoir – avec le soutien d’une importante proportion de la société civile, il faut bien le constater. Peut-être subsistait-il chez les généraux égyptiens quelques traces de l’authentique patriotisme égyptien qu’avait incarné le Colonel Nasser. Peut-être se souvenaient-ils qu’il n’y a pas si longtemps, l’Égypte et la Syrie ne formaient qu’un seul État. Les deux étoiles qui ornent encore le drapeau syrien en sont les vestiges. […]
L’analyse de notre lectrice semble se trouver aujourd’hui confirmée par les faits, à savoir :
Le grand tournant d’al-Sissi : l’Égypte envoie ses forces en Syrie pour soutenir l’armée
Al Manar – Réseau International – 4 novembre 2016
Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi
Selon une source militaire de haut rang, cité par le site « Iran Today », le gouvernement égyptien aurait envoyé des forces militaires en Syrie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la coopération militaire et la coordination avec l’État syrien, a rapporté le site d’informations Syria-scop.com.
La source a affirmé que « l’Égypte est désireuse de fournir une aide militaire et d’envoyer des forces en Syrie pour participer aux batailles du gouvernement syrien contre les terroristes, surtout après avoir constaté que ses différends avec l’Arabie Saoudite sont profonds concernant l’aide que fournit cette dernière aux terroristes en Irak et en Syrie sans compter la guerre qu’elle mène contre le Yémen ».
La source a poursuivi que « les gouvernements syrien et égyptien comptent annoncer cette coopération dans la lutte contre le terrorisme officiellement et très prochainement ».
Toujours selon la même source, « l’Égypte a également envoyé des armes à la Syrie pour soutenir le régime du président Bachar al-Assad dans la purification de la terre syrienne de la présence des terroristes ».
Il convient de noter, que la semaine dernière, le général Ali Mammlouk, chef du Bureau de la sécurité nationale syrienne a visité l’Égypte et a tenu des réunions avec de hauts responsables égyptiens.
Dans le même contexte, un groupe d’officiers de l’armée égyptienne s’est rendu mardi dans la ville portuaire syrienne de Tartous pour s’entraîner avec des conseillers militaires russes, près de la ligne de front de l’État islamique, a rapporté ce jeudi Mehrnews.
Selon plusieurs rapports d’activistes locaux, les officiers égyptiens étaient accompagnés par des militaires russes à leur arrivée à Tartous, mardi.
Les armées égyptienne, russe et syrienne n’ont pas confirmé ces informations.
Source : http://french.almanar.com.lb/80243
Via : http://reseauinternational.net/le-grand-tournant-de-sissi…
La mère de l’une et l’épouse de l’autre…
On ne peut que rapprocher ce qui précède de l’article ci-dessous du Réseau Voltaire, qui apporte pour sa part un assez joli bouquet d’informations. On ne sera pas surpris d’y trouver Mme Huma Abedin, hier inconnue à nos bataillons d’Européens lambda, qui fait la une de presque tous les organes de presse internationaux depuis quelques jours.
Les e-mails d’Hillary Clinton et la Confrérie
Thierry Meyssan – Réseau Voltaire
1er novembre – Damas (Syrie)
L’enquête du FBI sur les e-mails privés d’Hillary Clinton ne porte pas sur une négligence face aux règles de sécurité, mais sur un complot visant à distraire toute trace de ses correspondances qui auraient dû être archivées sur des serveurs de l’État fédéral. Il pourrait comprendre des échanges sur des financements illégaux ou de la corruption, d’autres sur les liens des époux Clinton avec les Frères musulmans et les jihadistes.
Hillary Clinton et sa directrice de cabinet Huma Abedin
La relance de l’enquête du FBI sur les e-mails privés d’Hillary Clinton ne porte plus sur les questions de sécurité, mais sur des trafics qui pourraient aller jusqu’à la haute trahison.
Techniquement, au lieu d’utiliser un serveur sécurisé de l’État fédéral, la secrétaire d’État avait fait installer à son domicile un serveur privé, de manière à pouvoir utiliser Internet sans laisser de traces sur une machine de l’État fédéral. Le technicien privé de Mme Clinton avait nettoyé son serveur avant l’arrivée du FBI, de sorte qu’il n’était pas possible de savoir pourquoi elle avait mis en place ce dispositif.
Dans un premier temps, le FBI a observé que le serveur privé n’avait pas la sécurisation du serveur du département d’État. Mme Clinton n’avait donc commis qu’une faute de sécurité. Dans un second temps, le FBI a saisi l’ordinateur de l’ancien membre du Congrès, Anthony Weiner. Celui-ci est l’ancien époux d’Huma Abedin, directrice de cabinet d’Hillary. Des e-mails provenant de la secrétaire d’État y ont été retrouvés.
Anthony Weiner est un homme politique juif, très proche des Clinton, qui ambitionnait de devenir maire de New York. Il dut démissionner à la suite d’un scandale très puritain : il avait envoyé des SMS érotiques à une jeune femme autre que son épouse. Huma Abedin se sépara officiellement de lui durant cette tourmente, mais en réalité ne le quitta pas.
Source : http://www.voltairenet.org/article193919.html
Bref, si la moitié seulement des choses énoncées dans cet article – sujettes à confirmation comme toujours – étaient vraies, il y aurait là de quoi faire pendre (ou électrocuter) deux ou trois personnes, puisque la peine de mort n’est pas abolie aux USA.
Mis en ligne le 4 novembre 2016