POLICE : DISTINGUONS SERIEUSEMENT
10 décembre 2016
Distinguons sérieusement
Par Jacky
Dimanche 20 Novembre 2016
Tout d’abord, la police est une institution et un corps d’état chargé de faire appliquer la loi. Mais pour être plus clair, il y a la police qui court après les bandits, mais pas tous, et celle qui encercle et réprime les manifestations, mais pas toutes.
Il s’agit d’un parti, c’est l’état, son bureau politique, c’est le gouvernement, et son service d’ordre inféodé, c’est la police.
Et puis survient Viry-Châtillon et Nuit Debout sur la place de la République à Paris.
Il y a ceux qui défendent une zone commerciale de la drogue et ceux qui défendent le droit à la dignité contre la loi travail scélérate. Ne pas confondre.
La police, aux ordres des gouvernements de droite ou de gauche, ne fait pas la distinction, tous des casseurs.
Bien sûr, ceux de Viry-Châtillon qui ont balancé un engin incendiaire sur la voiture de police sont des délinquants. Mais dans ces zones de relégation la police ne fait pas de distinction entre les délinquants et tous les laissés pour compte.
Distinguons toujours.
Au même titre, il nous faut distinguer l’immense majorité des manifestants et les quelques dizaines d’imbéciles qui croient faire la révolution en déglinguant des abris bus ou les vitrines de la Société Générale. Tant et si bien qu’on en arrive à dire que si la loi travail est passée, c’est à cause de ces imbéciles, « un comble ».
La police, elle, n’a pas fait de distinction entre les manifestants.
Elle a même organisé des provocations sur ordre du gouvernement et justifier ainsi des violences. Lanceur de Balle de Défense (LBD), grenades, œil perdu, mort de Rémi Fraisse, ce ne sont pas des petits bobos.
À charge pour les médias de relayer les violences en façonnant l’opinion.
Car enfin, il nous faut préciser distinctement, la police institution de l’état, qui est chargée du maintien de l’ordre, celui du CAC 40, fondé sur les lois de l’état de droit et donc le droit de se défendre par la grève et la manifestation.
Et il y a des policiers proches du burn-out, qui manifestent pour protester contre leurs conditions de travail.
Encore une fois, distinguons en regardant de plus près. Ces policiers qui manifestent dans l’illégalité ne demandent pas de meilleures conditions dans leur métier pour assurer le « respect de la loi », mais pour plus de liberté d’action, pour ne pas être gênés par des tribunaux pointilleux, par une police des polices qui enquête et convoque un des meneurs. Ils veulent le droit de tirer comme les gendarmes. Ils veulent faire peur en attendant les machines à tuer pour ceux qui défendent une meilleure condition d’existence.
Ces policiers veulent se substituer au pouvoir judiciaire.
François Hollande a déjà commencé à creuser le sillon en imposant l’état d’urgence qui ne nous protège en rien contre les terroristes.
Distinguons toujours, il y a les bandits de Viry-Châtillon qui veulent tuer pour plus de liberté d’action dans leur business. Il y a des gendarmes qui balancent des grenades pour tuer, comme par exemple ceux qui ont tué Rémi Fraisse. Il y a des policiers qui s’assoient à trois sur la poitrine d’un individu pour tuer, comme par exemple ceux qui ont tué Adama Traoré.
Ce sont des délinquants. Comme ce policier qui balance un coup de poing à un lycéen déjà maitrisé par deux de ses collègues. C’est un délinquant, il a dit au juge qu’il avait « manqué de discernement car énervé ». Les curés qui abusent des enfants sont des délinquants à mettre au trou avec ceux qui les protègent.
Il n’y a pas d’impunité pour tous les délinquants. Sont aussi des délinquants les instigateurs de la loi travail d’une grande violence. Sont des délinquants ceux qui acceptent de harceler les salariés de la Poste et dont certains se suicident.
Ces délinquants sont pour un ordre policier pour la société civile en attendant un réel état policier. Le gouvernement socialiste est en train de leur en offrir les prémices avec un grand fichier. Contre la violence d’état, je suis pour l’autodéfense et donc répondre à la violence par la violence.
J’ai envie de dire, comme Louise Michel, que « devant un gouvernement maudit, je suis anarchiste ».
Les jeunes du Grand Banquet ont choisi un titre pour leur gazette, « A l’abordage ». J’aime beaucoup, mais ils n’écoutent pas les vieux. Ils ont raison.