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23 décembre 2024

Pour la libération de Hannibal Khadafi emprisonné au Liban sans jugement.




La délégation du comité permanent pour la défense des droits du peuple libyen,  qui devait visiter Hannibal Kadhafi incarcéré depuis le14/12/2014 au Liban sans jugement sous prétexte d’avoir caché des informations sur la disparition en 1978 de l’ancien président du Conseil supérieur Chiite , l’imam Moussa Sadr, alors qu’Hannibal n’avait que 2 ans à l’époque. Nous n’avons pas eu l’autorisation de le visiter en prison.
Nous avons rencontré son avocat, Maïtre Akram Azouri qui venait de donner sa démission comme avocat d’Hannibal la veille et avait tenu une conférence de presse afin de dénoncer une justice dysfonctionnelle et trop dépendante du politique. L’exemple le plus frappant de cette ingérence et du manque d’indépendance de la justice est ce qui s’est passé dans le cadre du procès de Hannibal kadhafi devant l’assemblée plénière de la Cour de cassation. Durant cette audience, la réponse de l’Etat libanais qui est le défenseur face au demandeur qui est Chadi Hussein, avocat de la famille Moussa Sadr, lequel poursuit l’Etat libanais pour faute grave parce que la Chambre pénale de la Cour de cassation a dessaisi le juge d’instruction Zaher Hamadé qui avait lancé le mandat contre Hannibal Kadhafi pour suspicion légitime, la famille voulant garder ce juge en charge du dossier , était que l’Etat libanais ne demande rien au Ministère de la Justice, explique M.Azouri
Il nous a expliqué qu’il existe une collusion frauduleuse entre le demandeur qui est la famille de l’imam Moussa Sadr et le défenseur qui est l’Etat  contre la justice libanaise. Il a demandé la notification judiciaire de ce manque grave à l’obligation de l’Etat et il a conclu au rejet de toute action parce qu’elle est basée sur une fraude entre les deux parties.
L’avocat a ajouté je ne peux plus continuer à défendre mon client tant que la justice fonctionne de cette manière.
Ma présence dans ce procès crée l’illusion d’une défense alors qu’il s’agit d’une décision politique de maintenir mon client en détention arbitraire. M. Kadhafi n’a plus besoin d’avocat c’est à la Justice de faire son travail.
Du fait de la démission de l’avocat et de la discussion animée que nous avons eue avec lui, il a annulé notre demande de droit de visite et nous n’avons pas pu voir Hannibal dans sa prison, ce qui était le but de notre voyage.
L’avocat nous a expliqué que le dossier était vide, qu’il n’a pu intervenir sur le rapt de Hannibal en Syrie . ni sur ce qui était surtout reproché à son client  : c’est de  s’appeler Kadhafi
Ils veulent protéger le rapt d’Hannibal sous le couvert d’un mandat international, c’est une technique des services de renseignement qui consiste à dire : je vous arrête vous devez savoir quelque chose. Le but est de prendre un Kadhafi dans le banc des accusés afin de l’exhiber. La vindicte publique publique étant assouvie, l’image est assurée? La seule acte de défense de l’avocat c’est le retrait.
Nous avons surtout compris qu’il avait la trouille et qu’il désirait se retirer et que la délégation du Comité le dérangeait.
Il a traité l’un d’entre nous de barbouze car il lui a demandé  poliment si c’était les chiites et donc le Hetzbollah et l ‘Iran qui voulaient que Hannibal reste en prison?
Il a demandé que nous contactions Le Comité  des droits de l’homme et que nous transmettions le dossier à Amnesty internatonal.
Une manière très simple de se débarrasser du dossier et de nous le refiler
Le lendemain, nous avions rendez vous à l’ambassade de Syrie avec Monsieur l’ambassadeur
 qui nous a dit qu’ils avaient conscience du fait que Hannibal n’avait que deux ans lorsque l’imam Sadr a été kidnappé et qu’il ne portait aucune responsabilité dans cette affaire. Il était innocent
La Syrie a d’ailleurs fait un texte, transmis au juge chargé de l’arrestation et à l’avocat de Hannibal.(qui ne nous en a pas parlé ) Ils ne peuvent faire plus.
Il faut s’adresser au gouvernement libanais, aux syndicats et politiques libanais qui peuvent faire plus que nous
La famille de Hannibal peut aussi jouer un grand rôle.  La solution ne se trouve pas du côté syrien.
Nous avons compris que si nous voulons que soit rendue justice à Hannibal Kadhafi nous devons nous en occuper avec la famille Kadhafi et le comité permanent pour la défense des droits du peuple libyen. Ce que nous allons faire
Ginette Hess Skandrani pour la délégation
la délégation était composée :
Le prince Henri Sixte  de Bourbon de Parme
Bernard Cheynel
Ginette Hess Skandrani
Le grand chancellor , count, Philippe Amolod Piccapietra
Le Dr Elie Hatem
Michael Bismuth

Victor

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