Macron en croisade contre les antisionistes
21 juillet 2017
P.A.S.
Yahia Gouasmi
Jeudi 13 juillet 2017
En France, les présidents et les premiers ministres passent, mais sur la question du sionisme rien ne change.
En effet, comme avant lui les présidents Hollande et Sarkozy, ou encore le premier ministre Valls, Emmanuel Macron a à son tour assimilé l’antisionisme à de l’antisémitisme.
Un amalgame utilisé à souhait par les services de propagande de l’entité sioniste criminelle israélienne, et repris en cœur par ses partisans, ses agents ou ses vassaux.
Ainsi, hier, alors qu’il recevait le premier ministre et criminel de guerre israélien Benjamin Netanyahou lors de la commémoration des 75 ans de la rafle du Vel d’Hiv (qu’il s’est même permis d’appeler par son petit nom « bibi », marquant là une intimité qui en a étonné plus d’un), notre chez de l’état a estimé que l’antisionisme était «une forme réinventée de l’antisémitisme».
Le président a également déclaré à cette occasion qu’il ne « céderait rien à l’antisionisme ».
Ainsi donc il ne serait plus permis de critiquer le sionisme, qui est une idéologie politique, comme on pourrait critiquer le communisme, le gaullisme ou le libéralisme par exemple ?
Qu’en est-il des centaines de milliers de juifs antisionistes ? Sont-ils antisémites ?
L’assimilation de l’antisionisme à l’antisémitisme constitue une faute grave, tant du point de vue historique qu’idéologique.
Cependant, il est certain que cet amalgame n’est pas fait par hasard. C’est un cadeau fait par Macron au régime colonial israélien, qui va lui permettre de tenter d’étouffer la voix de tous ses opposants, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Le Parti Anti Sionisme s’insurge contre cette nouvelle tentative d’amalgame entre l’antisionisme, qui signifie le refus du système colonial israélien et son lot d’oppression et de crimes, avec l’antisémitisme, qui est une idéologie raciste à l’encontre des juifs et que nous condamnons évidemment à l’instar de toute autre idéologie basée sur la haine d’une personne ou d’un peuple en raison de son appartenance religieuse.
A l’heure où l’entité criminelle est isolée comme jamais au sein de la communauté internationale et marginalisée en raison de ses violations multiples et continues des droits humains, cette prise de position du chef de l’état français est un sacré coup de pouce diplomatique donné à son ami « bibi » et à l’entité terroriste israélienne.
Nous proposons à notre président de se remémorer les paroles qu’il a prononcé il y a quelques mois à peine à propos de la colonisation qu’il a considéré être « un crime contre l’humanité ».
Sachant que l’entité sioniste est le dernier régime colonial existant sur la planète, il devrait en tirer les conclusions qui s’imposent, au lieu de vouloir museler l’opinion en présentant la critique d’Israël comme de l’antisémitisme.