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27 décembre 2024

Les Grosses Orchades, les Amples Thalamèges, le blog


 

 

 

 

 

 

ET LES GEAIS, ALORS ?!

 

 

 

Sur le site Réseau International, un général – excusez du peu – s’est fendu d’un petit pamphlet en vers intitulé « Le paon et le palais », qui n’est vraiment ni tout à fait un poème ni tout à fait un pamphlet, mais… si tous les généraux voulaient en faire autant, qu’est-ce qu’on serait contents. Bien sûr, il y a cinquante ans, n’importe quel gamin du secondaire pas trop cancre était encore capable de versifier sans trop torturer l’orthographe et la grammaire, mais les temps ne sont plus à ce genre d’amusette.

Donc, bravo général.

Pour le lire, c’est ici :

https://reseauinternational.net/le-paon-et-le-palais/

 

Et c’est suivi d’un autre petit bout rimé, signé Ar Men, qui n’est pas mal du tout. Vous le verrez.

Ce que vous verrez aussi c’est le commentaire signé « zamicel », avec lequel, hélas, on ne peut que se déclarer entièrement d’accord. Bien sûr il a raison, et raison de citer Vltchek, même si on avait trouvé que, dans son dernier article, écrit du Vietnam, ce dernier avait traité un peu en rase-motte la complexité de la lutte des classes.

Quoi qu’il en soit, ce n’est jamais perdre son temps que remettre cette question sur le tapis.

 

 

 

 

« Messieurs, vouliez-vous une révolution sans révolution ? »

Théroigne – Les Grosses Orchades5 janvier 2018

 

…aurait pu dire le Maximilien le plus calomnié du monde par toute la vilenie du monde à ceux qui, chez les gilets jaunes, se targuent de n’avoir jamais préconisé la violence mais annoncent qu’ils ne peuvent pas garantir qu’il n’y en aura pas. Et qui les a sonnés ? Qui veut savoir ce qu’est la violence n’a qu’à tousser un peu fort aujourd’hui en gilet canari, et il verra comment jouent de cet instrument les hauts lieux.

Qui ne s’y attendait pas n’est qu’un naïf doublé d’un jobastre. Qui n’était pas prêt à imiter les hauts lieux aurait mieux fait de rester chez lui et d’endurer son sort.

L’article de Vltchek que cite Zamicel dans son commentaire, on va vous le balancer ici parce qu’il aurait pu être beaucoup plus long et même élargir encore le débat dans le genre « Mais QUE FAIRE bordeldedieu pour passer tous les parasites à la Marie-Rose et se mettre à vivre avec des principes au lieu de se branler sur des impuissances ? » 

Le voilà donc :

 

Société. Est-ce que le public occidental « ne sait pas » ou « ne veut pas savoir » ?

Andre Vltchek – La Cause du Peuple30.11.2018

(Réponse : il sait mais s’en fout.)

 

Un État qui fut libre d’abord, comme la Grèce avant Philippe de Macédoine, qui perd ensuite sa liberté, comme la Grèce la perdit sous ce prince, fera de vains efforts pour la reconquérir ; le principe n’est plus ; la lui rendît-on même comme la politique romaine la rendit aux Grecs, l’offrit à Cappadoce pour affaiblir Mithridate, et comme la politique de Sylla la voulut rendre à Rome elle-même, c’est inutilement ; les âmes ont perdu leur moëlle, si je puis ainsi parler, et ne sont plus assez vigoureuses pour se nourrir de liberté ; elles en aiment encore le nom, la souhaitent comme l’aisance et l’impunité, et n’en connaissent plus la vertu.

Au contraire, un peuple esclave qui sort soudain de la tyrannie n’y rentre point de longtemps ; parce que la liberté a trouvé des âmes neuves, incultes, violentes, qu’elle les élève par des maximes qu’elles n’ont jamais senties, qui les transportent, et qui, quand on en a perdu l’aiguillon, laissent le cœur lâche, orgueilleux, indifférent, au lieu que l’esclavage le rendait seulement timide.

Saint-Just, De la nature de la Constitution  française

(on vous l’a déjà cité mais on ne s’en lasse pas et, c’est, pour la France, la réponse absolue à la question posée).

 

Lire ici :

https://numidia-liberum.blogspot.com/2018/11/societe-est-ce-que-le-public-occidental.html?m=1

 

 

 

 

 

 

Qu’est-ce qu’il dirait Céline, aujourd’hui que « les jaunes » sont à Brest et à Cognac et que le vin de champagne est chinois ? Et qu’en plus, ils vont sur la face cachée de la lune chercher de l’eau ?

 

La déesse, le lapin de jade et le pont des amoureux

Une excursion dans la culture chinoise sur la face cachée de la lune

 

Moon of Alabama 3 janvier 2019

Traduction : Le Saker Francophone

 

Une mission extraordinaire de l’Administration spatiale nationale de Chine nous aide à apprendre un peu de la culture chinoise, ancienne et moderne.

 

 

 

Aujourd’hui à 14h26, le module d’alunissage Chang’e-4 et son rover à six roues Yutu-2 ont aluni sur la face cachée de la lune. Ils ont utilisé le satellite de relais Queqiao pour nous envoyer les toutes premières images rapprochées (voir ci-dessus).

Les noms Chang’e, Yutu et Quegiao n’ont aucun sens pour les personnes qui ont grandi dans les cultures “occidentales” mais ils sont bien connues dans toute l’Asie :

Dans un passé très lointain, dix soleils s’étaient levés ensemble vers le ciel et avaient brûlé la terre, causant ainsi de graves difficultés à la population. L’archer Yi en abattit neuf, ne laissant qu’un soleil, et reçut l’élixir d’immortalité en récompense. Il ne l’a pas consommé tout de suite, mais l’a caché dans sa maison, car il ne voulait pas acquérir l’immortalité sans sa femme bien-aimée, Chang’e. Cependant, alors que Yi partait à la chasse, son apprenti Fengmeng a fait irruption chez lui et a essayé de forcer sa femme Chang’e à lui donner l’élixir; elle a refusé et l’a bu elle-même. Chang’e s’est ensuite envolée vers le ciel, choisissant la lune comme résidence. Yi a découvert ce qui était arrivé et s’est senti triste. Il a donc apporté sur l’autel les fruits et les gâteaux que Chang’e avait aimés et lui a offert des sacrifices….Au jour de la mi-automne, la nuit de pleine lune du huitième mois lunaire, un autel à ciel ouvert fut installé face à la lune pour le culte de Chang’e. De nouvelles pâtisseries furent mises sur l’autel pour qu’elle les bénisse. On dit qu’elle donne la beauté à ses fidèles. Crédit Wikipedia, Chang’e

Il y a des dessins classiques de Chang’e, mais elle joue également un rôle de premier plan dans l’animation moderne.

 

 

par phsueh

 

Yutu, le lapin de jade, est le compagnon de Chang’e. Son mortier et lui peuvent être vus à la pleine lune lorsque Yutu pilonne les ingrédients de l’élixir de vie pour Chang’e. Wikipedia, Moon Rabbit

 Lire la suite…

Source : http://lesakerfrancophone.fr/la-deesse-le-lapin-de-jade-et-le-pont-des-amoureux

 

 

 

 

RETOUR DANS L’HEXAGONE EN CAPILOTADE

 

 

 

 

 

 

 

Lettre au président Macron dont je ne veux pas lire la lettre

Je ne suis pas dupe : vous n’avez pas changé

Nicolas LévineCauseur – 4 janvier 2019

 

Emmanuel Macron lors de ses vœux présidentiels du 31 décembre 2018

 

Emmanuel Macron prépare une lettre aux Français. Je n’ai pas envie de la lire. Ses deux dernières allocutions télévisées l’ont prouvé: il n’a absolument pas changé.

 

Monsieur le président de la République,

Lors de vos vœux télévisés, vous avez annoncé que chaque Français recevrait bientôt une lettre de vous. C’est aimable mais, en vérité, je ne suis pas très impatient de vous lire. Je viens vous dire pourquoi.

Lorsque vous êtes monté sur la scène, en 2014, une amie – qui ne manquait ni de finesse psychologique ni d’imagination – m’assurait que vous étiez un vampire. Bon… Pour moi, vous n’étiez qu’un des mille visages de l’Internationale libérale, un social-démocrate de plus, qui avait pour lui sa jeunesse, une grande énergie et une baraka fabuleuse. Car n’oubliez pas, Monsieur le président, les conditions dans lesquelles vous avez été élu. Vous avez un truc avec les François. Il y a d’abord eu le renoncement de François Hollande ; puis la victoire, qui bouleversait les centristes de son camp, de François Fillon à la primaire de la droite ; le ralliement de François Bayrou faisait de vous l’unique candidat des gens assis. L’affaire Pénélope, scandale survenu pour vous au meilleur moment, éliminait de la course l’ancien Premier ministre, favori des sondages. Ainsi vous êtes-vous retrouvé face à Marine Le Pen, c’est-à-dire face au fascisme selon la presse qui, fascinée par votre personne, vous peignait en Kennedy philosophe. Après Chirac en 2002, c’était à votre tour de « faire barrage » à « la peste brune ». Avec 66% des voix au second tour, la mission était accomplie. Les législatives vous donnaient logiquement une très nette majorité à l’Assemblée nationale.

Le hic, Monsieur le président, c’est que vous avez été élu par 17% du corps électoral. Moins d’un Français sur cinq inscrits sur les listes a glissé un bulletin « Macron » dans l’urne au premier tour. Quant à votre majorité, seuls 48% des inscrits ont élu leurs députés et, parmi eux, 11% ont voté nul ou blanc. C’est le jeu, soit, mais c’est fort peu et cela obère considérablement votre légitimité et celle de votre parti. La perpétuation du scrutin uninominal à deux tours n’a qu’un but évident : empêcher l’élection de représentants souverainistes et, dans une moindre mesure, d’extrême gauche. La stabilité de nos institutions est l’alibi de cette entourloupe. Entre 20 et 50% des électeurs votent pour rien. Ne vous en déplaise, ce n’est pas démocratique. Et c’est la raison pour laquelle, élection après élection, l’abstention progresse.

Durant la campagne, vous aviez moqué à juste titre la normalité revendiquée de votre prédécesseur. Cela dit, vous, vous étiez le candidat de la normalisation. Celle de la France vis-à-vis de la marche du monde tel que les progressistes le rêvent et le façonnent chez eux et, plus encore, dans les instances supranationales. Votre rôle, assumé d’ailleurs, est de soumettre définitivement notre pays à la mondialisation. Cette ambition fait de vous le champion des élites économique et culturelle. Ce n’est pas moi qui le dis mais toutes les études dédiées à votre électorat, où les CSP+ sont surreprésentés. Oui, tous les nomades, les connectés, les contempteurs des frontières, ceux qui, les yeux fermés, tendent la main à celle, invisible, du marché, « les premiers de cordée » vous adorent. En un an à peine, vous les avez bien servis. Le cœur de votre politique vise à libérer leur créativité et leur portefeuille.

Soutenu par les grands médias, vous avez persisté dans l’erreur européenne, n’obtenant rien dans le dossier des travailleurs détachés, rien d’Angela Merkel qui, plus protestante que conservatrice, aura ouvert encore davantage le continent à toute la misère d’ailleurs. Du reste, comme elle, vous trouvez cela formidable, l’immigration : le patronat est content et les intellectuels organiques cognent Dupont Lajoie par migrant interposé. Taquin, vous évoquez Jeanne d’Arc quand vous rendez hommage à Arnaud Beltrame : vous êtes alors à peu près aussi crédible que moi lorsque je chante du Vianney. Comédien, va ! Vos faiblesses pour un vigile bombardé, à vingt-cinq ans à peine, adjoint au chef de votre cabinet, auront retourné l’opinion. Le mouvement des gilets jaunes révèle,

Depuis bientôt deux mois, en effet, vous faites face à une opposition massive. C’est le peuple, i.e. les mal classés, les déclassés et ceux qui ont peur de chuter, qui se mobilise sur les ronds-points et, chaque samedi, dans les rues de nos villes. Vous avez d’abord joué la montre. Puis vous avez nazifié. Enfin, puisque la décrue tardait, la larme à l’œil, « en responsabilité » comme disent les énarques dans leur affreux sabir, vous avez lâché des miettes à la « foule haineuse ». Même les journaux qui vous brossent à longueur de journée ont dit que c’était du pipeau, votre hausse du SMIC et votre baisse de la CSG. Personne n’est dupe : vous cherchez encore à gagner du temps. Vous avez promis un « grand débat national » en commençant par en exfiltrer la question migratoire, pourtant capitale. Monsieur Griveaux, votre ministre du Cap, a bien précisé que ce dernier ne changerait pas à l’issue de cette consultation dont la France entière rit, à part peut-être les militants de la REM, nombreux à manifester ces dernières semaines un racisme social digne des heures les plus sombres de juin 1848.

Nonobstant la danse du ventre de la France insoumise, les gilets jaunes penchent très à droite sur le plan des valeurs. Vous le savez et c’est pourquoi vous n’hésitez pas à faire preuve envers eux d’une violence inédite. Dix morts, des centaines de blessés, des milliers d’interpellés dont certains « préventivement » : voilà le bilan d’une répression que vous ne vous permettriez jamais avec les racailles et les gauchistes. Vous n’avez pas eu un mot pour ces victimes-là. En revanche, vous avez acheté les forces de l’ordre avec une augmentation et une prime. Pour ma part, je sais désormais à quoi m’en tenir avec ces prétoriens. Je sais aussi que vous ne voulez pas céder, que vous êtes prêt à faire matraquer encore et encore pour sauver le système qui vous a hissé là où vous êtes. Vous l’avez dit l’autre soir à la télé. Dont acte.

Partout en Europe les peuples relèvent la tête. Le printemps sera chaud. Il vous faudra tenir compte de votre déroute aux élections. Sinon, croyez-moi, nous viendrons vous chercher.

Source : https://www.causeur.fr/lettre-macron-voeux-gilets-legitimite-157838

 

 

 

 

Voitures brûlées à la Saint-Sylvestre ? Quand Castaner devient muet.

 

Régis de Castelnau – Vu du Droit4 janvier 2019

 

 

Cette année encore, des centaines de voitures ont été incendiées lors de la nuit de la Saint-Sylvestre. Mais le ministre de l’Intérieur, qui n’a pas publié de bilan chiffré, s’est « félicité » que tout se soit bien passé. Quand on brûle une voiture en France, mieux vaut ne pas porter de gilet jaune. 

 

Emmanuel Macron n’a pas finassé à l’occasion de la présentation de ses vœux. Que ce soit dans ses attitudes ou dans ses paroles, le message était clair. Au-delà des insultes habituelles adressées aux six à sept Français sur dix qui souffrent de sa politique et s’y opposent, il a confirmé que la seule solution à la crise de légitimité qui le frappe de plein fouet serait le recours à la répression. Flanqué d’une police qui a démontré sa capacité à la brutalité et la violence excessive, et surtout d’une magistrature aux ordres, il est fermement décidé à un tournant autoritaire.

Gilets jaunes, petits bras

« Moi j’ai dit bizarre ? Comme c’est bizarre. » Cette célébrissime réplique de Louis Jouvet s’applique à un des aspects significatifs de la Saint-Sylvestre que les médias aux ordres s’efforcent d’étouffer.

 

 

Effectivement, on peut dire bizarre en apprenant que pour la Saint-Sylvestre, des racailles auraient brûlé plusieurs centaines de véhicules. Bien plus que les gilets jaunes pendant toute la durée du mouvement, soit depuis le 17 novembre dernier. On peut dire aussi bizarre en apprenant le bilan des arrestations suivies de procédure judiciaire pour ces incendies volontaires dont il faut pourtant rappeler qu’ils sont qualifiés de « crime » dans le Code pénal. Zéro arrestation de ce type dites donc ! En effet, bizarrement toujours, les 100 000 policiers récemment mobilisés contre les couches populaires étaient invisibles, voire d’une mansuétude étonnante. Il fallait probablement qu’ils se reposent car il faut reconnaître qu’ils n’ont pas chômé quand il s’est agi de taper sur le populo des ronds-points.

Mantes ma jolie…

Malgré des recherches dans la presse et sur les réseaux, je n’ai vu, cette fois-ci, aucune photo ou vidéo des racailles incendiaires à genoux et mains dans le dos. Bizarre de chez bizarre quand même ? Les illégalités commises à l’encontre des lycéens de Mantes-la-Jolie, où pour poursuivre moins de 20 personnes responsables on en avait coffré 150 pour ensuite monter une opération en les photographiant et filmant illégalement avant de s’empresser de diffuser ces images tout aussi illégalement, ont pourtant été largement acclamées. De mes amies Élisabeth Lévy à Céline Pina en passant par Franck Crudo, ce ne fut qu’une clameur : « Bien fait pour eux ! »

Mais dites-moi, chères amies et tous ceux qui vous emboîtent le pas, ne seriez-vous pas un peu gênés aujourd’hui d’être à ce point passés au travers et de n’avoir pas mesuré que cette mise en scène de Mantes-la-Jolie n’avait sûrement pas pour but de se mettre soudainement – après un laxisme et une complaisance plus que trentenaires -, à faire la chasse à tous ceux qui, à coups de violences, d’agressions, de vols, de trafics divers pourrissent la vie des gens qui sont contraints de vivre dans leurs quartiers ? Non, l’objectif était tout simple : intimider les gilets jaunes et habituer l’opinion à un niveau de violence répressive, policière ou judiciaire considérable à leur encontre.

Touche pas à ma racaille

Pour retrouver une telle intensité dans la répression que celle qui s’est déchaînée depuis deux mois, il faut remonter à très très longtemps. On l’a d’ailleurs bien vu : les racailles, dont on nous a baratiné qu’ils étaient la cible de la pantalonnade de Mantes-la-Jolie, n’ont pas été impressionnées plus que ça. Manifestement morts de peur, ces voyous ont, en termes de véhicules brûlés, plutôt maintenu leur niveau des années précédentes. Et à Mantes-la-Jolie même, lors des incidents de décembre, une seule voiture avait été incendiée. Cette fois-ci, les incendiaires ont porté le score à 12… Et pourtant, toujours aussi bizarrement, personne à genoux, pas de photo, pas de film ! Christophe Castaner, le roi du calcul mental s’agissant des participants aux manifestations des gilets jaunes, doit avoir cette fois-ci des problèmes avec les additions : le ministère de l’Intérieur est muet sur un bilan chiffré.

« Les festivités de la #SaintSylvestre 2018 ont pu se dérouler normalement et ont été exemptes de tensions notables et d’incidents graves. Au nom de tous les Français, @CCastaner et @NunezLaurent adressent aux personnels engagés leurs plus sincères remerciements. #BonneAnnee2019 pic.twitter.com/ivM1McLIoL »

— Ministère de l’Intérieur (@Place_Beauvau) 1 janvier 2019

Avec Emmanuel Macron, le lumpen des quartiers peut y aller tranquille. D’ailleurs, comme on le sait depuis Karl Marx et sa Guerre civile en France, le lumpenprolétariat est toujours utilisé par les dominants. Si jamais, par extraordinaire, un incendiaire ou n’importe quel autre délinquant se faisait attraper par la police, il aurait le droit d’abord à une visite du président de la République dans sa chambre et ensuite à une belle pétition « urgence la police assassine » promue par la coopérative des « artistes » et des « intellectuels », tous ceux qui sont restés obstinément muets face à la révolte des pauvres et la répression violente qu’ils ont subie. Il y aurait ensuite toutes les chances que la seule conséquence judiciaire pour le délinquant soit une mention sur le casier judiciaire qui figurera aux côtés de la ribambelle de celles qui y sont déjà. Pas un seul jour de prison, celle-ci est réservée aux gilets jaunes qui ont osé se promener avec des lunettes de piscine.

« Classes laborieuses », classes haineuses, classes dangereuses ! Macron nous l’a bien fait comprendre dans ses vœux. La feuille de route est bien celle-là, les couches populaires après les avoir insultées, on va leur taper dessus.

Source : http://www.vududroit.com/2019/01/voitures-brulees-a-saint-sylvestre-castaner-devient-muet/

 

 

 

 

Karl MARX

La guerre civile en France

  • Poche: 95 pages
  • Editeur : L’Herne
  • Collection : Carnets de l’Herne
  • ISBN-10: 2851978268
  • ISBN-13: 978-2851978264

Au format Kindle : 0,99 €

Présentation de l’éditeur

« Qu’après la plus terrible guerre des temps modernes, le vaincu et le vainqueur fraternisent pour massacrer en commun le prolétariat, cet événement inouï prouve, non pas comme Bismarck le pense, l’écrasement définitif d’une nouvelle société montante, mais la désagrégation complète de la vieille société bourgeoise. Le plus haut effort d’héroïsme dont la vieille société soit encore capable est une guerre nationale ; et il est maintenant prouvé qu’elle est une pure mystification des gouvernements, destinée à retarder la lutte des classes, et on se débarrasse de cette mystification, aussitôt que cette lutte de classes éclate en guerre civile. La domination de classe ne peut plus se cacher sous un uniforme national, les gouvernements nationaux ne font qu’un contre le prolétariat ! » K.M.

Biographie de l’auteur

Philosophe, économiste et révolutionnaire allemand. Il est l’un des grands théoriciens du socialisme. Il dirigea la première Internationale ouvrière (1864), dont il rédigea les statuts. Il est l’auteur de L’Idéologie allemande (1845), du Manisfeste communiste (avec E. Engels,1848), de Contribution à la critique de l’économie politique (1858) et de son opus magnum Le Capital, dont seul le premier livre parut de son vivant (1867-1884). Il mourut à Londres où il s’était exilé après l’échec de la révolution allemande de l848.

 

 

 

 

Pour adoucir les mœurs de ceux qui en ont :

 

Le maestro Max Emmanuel Cencic et Rossini

 

Semiramide

 

 

La donna del lago

 

 

Tancredi : « O patria »

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 5 janvier 2019

(veille des galettes !)

 

 

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