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19 avril 2024

Les Grosses Orchades, les Amples Thalamèges, le blog


 

 

 

 

 

 

 

 

TOUS DES HITLER !

 

 

 

 

 

Ça nous a bien fait rire, mais…. c’est drôlement fortiche.

 

La hitlérisation de Jeremy Corbyn (et de quelques autres).

 

C.J. Hopkins – The Unz Review – 26.6.2019

Via Les Saker francophone

 

 

 

 

Chaque fois que vous pensez que l’hystérie de l’antisémitisme fabriqué par la « corporatocratie » a déjà atteint le sommet de l’absurde, elle réussit d’une certaine façon à se surpasser. OK, suivez-moi bien maintenant, parce que c’est bizarre.

Apparemment, l’Hitler américain [Lien en français] et ses acolytes conspirent avec un groupe secret de « hauts personnages juifs » pour empêcher l’Hitler britannique [Lien en français] de devenir premier ministre et d’exterminer tous les Juifs de Grande-Bretagne. Bizarre, non ? Mais ce n’est pas le plus bizarre, parce qu’il se pourrait que l’Hitler Américain veuille exterminer lui-même tous les Juifs de Grande-Bretagne, plutôt que de laisser à l’Hitler britannique [Lien en français] le soin de le faire… Les Hitlers étant notoirement jaloux de leurs actes génocidaires.

Non, le plus bizarre est que tout le monde sait que l’Hitler américain ne fait rien sans l’approbation de l’Hitler russe [Lien en français], qui est lui aussi obsédé par l’extermination des Juifs et la destruction du tissu démocratique occidental. Alors pourquoi l’Hitler russe voudrait-il laisser l’Hitler américain et ses hommes de main contrecarrer la montée en puissance de l’Hitler britannique qui, en plus de vouloir exterminer tous les Juifs, veut aussi détruire la démocratie en renflouant, de manière fasciste, la sécurité sociale, en renationalisant le système ferroviaire, etc.

Tout cela n’a pas beaucoup de sens, n’est-ce pas ? Pourtant, c’est bien l’histoire officielle.

Dans « un enregistrement qui a fait l’objet d’une fuite au Washington Post », puis largement monté en mayonnaise par le reste des médias grand public, le Reichsminister des Auswärtigen, Mike Pompeo, a déclaré à un groupe de « hauts personnages juifs » anonymes que l’Hitler américain (c’est-à-dire Donald Trump) va « repousser » (c’est-à-dire intervenir) contre l’Hitler britannique (Jeremy Corbyn) pour protéger la vie des Juifs en Grande-Bretagne, au cas où l’Hitler britannique deviendrait Premier ministre (et il est fort possible qu’il le fasse déjà). L’identité de ces « hauts personnages juifs » n’a pas été révélée par les médias grand public, vraisemblablement pour les protéger d’assassinats perpétrés par l’escouade nazie dirigée par Corbyn. Qui qu’ils soient, ils voulaient savoir si l’Hitler américain et son cabinet fasciste étaient « prêts à travailler avec eux pour prendre des mesures si la vie devenait très difficile pour les Juifs » après que Jeremy Corbyn ait pris le pouvoir, se déclare Führer de la Grande-Bretagne communiste et ordonne l’invasion immédiate de la France.

 

 

 

 

Pour quiconque a suivi de près la couverture médiatique implacable du Culte de la mort nazi de Jeremy Corbyn (c’est-à-dire le Parti travailliste britannique) et de la pandémie mondiale d’antisémitisme, il n’est pas vraiment surprenant que ce groupe de « hauts personnages juifs » (qui qu’ils soient) veuille l’empêcher de devenir Premier ministre. En réalité, je doute que leurs motivations aient beaucoup à voir avec la lutte contre l’antisémitisme, ou quoi que ce soit d’autre spécifiquement « juif », mais… enfin, je suis un peu démodé de penser de cette façon. Je pense encore qu’il existe une différence fondamentale entre « les Juifs »  et les classes dirigeantes capitalistes mondiales.

Je me rends compte que tant l’establishment néolibéral que la frange néo-fasciste ne sont pas d’accord avec moi, et que les deux sont déterminés (pour des raisons différentes) à confondre les deux dans l’esprit du public, mais c’est mon opinion, et je m’y tiens. Je ne pense pas que le monde soit contrôlé par « les Juifs ». Je pense qu’il est contrôlé par le capitalisme mondial.

 

 

 

 

Allez-y, dites que je suis un complotiste. Voici à quoi me fait penser la panique antisémite au Royaume-Uni.

Après près de 40 ans de privatisation et de restructuration, la société britannique est sur le point de se transformer définitivement en un cauchemar sauvage, néo-féodal et ploutocrate, comme les États-Unis le sont déjà. Les classes dirigeantes capitalistes mondiales sont extrêmement satisfaites de cette situation. Elles aimeraient maintenant terminer la privatisation de la Grande-Bretagne, afin de pouvoir privatiser le reste de l’Europe. La dernière chose dont elles ont besoin en ce moment critique est que Jeremy Corbyn devienne premier ministre et commence à essayer de transformer leur marché néolibéral naissant en une société… vous savez, où les soins de santé sont garantis à tous, où vous n’avez pas besoin d’une hypothèque pour acheter un billet de train et où les gens n’ont pas à manger dans les poubelles.

Contrairement aux États-Unis, où il n’y a pas de gauche politique fonctionnelle et où le « système biparti » non parlementaire est presque totalement contrôlé par la « corporatocratie », au Royaume-Uni il y a encore quelques socialistes démodés et ils ont repris le contrôle du Parti travailliste aux néolibéraux partisans de Blair qui avaient géré la transformation de la Grande-Bretagne en ce cauchemar néo-feodal mentionné ci-dessus. Jeremy Corbyn est le leader de ces socialistes. La « corporatocratie » doit donc le détruire, reprendre le contrôle du Parti Travailliste pour qu’il reste un faux parti de gauche, comme le Parti Démocrate aux États-Unis, et se concentre sur la lutte contre les populistes de droite. Ainsi, ils doivent « hitleriser » Corbyn, afin de pouvoir le faire rentrer dans leur récit officiel, Démocratie Vs. les Poutino-Nazis.

Et, voyez-vous, c’est ce qui rend la guerre de la « corporatocratie » contre le populisme si visiblement psychotique… au moins pour quiconque y prête attention.

Aux États-Unis, l’insurrection populiste est avant tout un phénomène de droite (parce que, encore une fois, il n’y a pas de gauche pour parler). Ainsi, les classes dirigeantes néolibérales « hitlérisent » Donald Trump, stigmatisant les millions d’Américains qui ont voté pour lui en les faisant passer pour une bande de nazis. « Hitlériser » Trump a été ridiculement facile (il s’est presque hitlérisé lui-même), mais le but ultime est de délégitimer le sentiment populiste qui l’a mis au pouvoir. Ce sentiment est avant tout néo-nationaliste. Il s’agit donc d’une opération contre-insurrectionnelle à front unique (c.-à-d. le néo-libéralisme contre le néo-nationalisme).

 

 

 

 

Au Royaume-Uni, les choses ne sont pas si simples. Là-bas, les classes dirigeantes néolibérales mènent une opération anti-insurrectionnelle contre les forces populistes sur deux fronts majeurs : (1) les Brexiters (c’est-à-dire le nationalisme) ; et (2) les Corbynistes (c’est-à-dire le socialisme). Ils sont attaqués par la gauche et la droite, ce qui fout en l’air le récit officiel (selon lequel les « ennemis de la démocratie » sont censés être des néo-nationalistes de droite). Aussi contradictoire et absurde que cela puisse paraître, ils ont donc dû mélanger le populisme de gauche et de droite en un grand ennemi hitlérien effrayant. Ils ont donc eu besoin « d’hitlériser » Corbyn. Et hop… une crise d’antisémitisme au Parti travailliste !

 

 

 

 

Maintenant, quiconque n’est pas un idiot complet sait que Jeremy Corbyn n’est pas antisémite et que le Parti travailliste n’est pas un essaim de nazis. Le fait qu’une telle déclaration doive quand même être faite témoigne de la puissance des médias grand public… mais, bien sûr, c’est le but de la campagne de dénigrement menée par ces médias néolibéraux au cours des trois dernières années.

Les campagnes de diffamation sont simples et efficaces. Le but est de forcer votre cible et ses alliés à proclamer des choses comme « Je ne suis pas antisémite », « Je n’ai jamais eu de rapports sexuels avec des garçons mineurs », ou n’importe quelle calomnie que vous voulez les forcer à nier. Vous n’avez pas à prouver la culpabilité de votre cible. Vous essayez simplement de créer une « réalité » dans laquelle chaque fois que quelqu’un pense à votre cible, il l’associe immédiatement au contenu de vos diffamations.

C’est exactement ce que les médias grand public ont fait, ou font, à Jeremy Corbyn, à Donald Trump, à Poutine et à d’autres personnages moins connus. Ils l’ont fait à Sanders en 2016. Ils le font maintenant à Tulsi Gabbard. Le but n’est pas seulement de salir ces cibles, mais aussi, et surtout, de conjurer un « monde »  qui réifie le récit de ces diffamations… un monde binaire du « bien contre le mal », un monde dans lequel tout ce à quoi ils veulent accuser leurs cibles d’être liées (terrorisme, fascisme, racisme, ou autre) est l’ennemi officiel du bien.

Depuis le référendum sur le Brexit et l’élection de Trump, les classes dirigeantes racontent un monde où la « démocratie » est perpétuellement attaquée par une conspiration mondiale de « Russes » et de « nazis » (tout comme elles évoquaient auparavant un monde où elle était perpétuellement attaquée par des « terroristes »). Ils ont créé une réalité post-orwellienne où la « démocratie » (c’est-à-dire le capitalisme mondial) est la seule alternative au « néofascisme »  (c’est-à-dire à tout ce qui s’oppose au capitalisme mondial).

Et c’est pourquoi Corbyn a dû être « hitlérisé », et pourquoi Poutine, Trump, Assad, Gabbard, Assange, les manifestants Gilets Jaunes en France, et quiconque s’oppose au néolibéralisme mondial doit être « hitlérisé ». Le socialisme, le nationalisme… cela ne fait aucune différence pour les classes dirigeantes capitalistes mondiales. Il n’y a toujours que deux camps dans ces « mondes » que les classes dominantes nous évoquent, et il ne peut y avoir qu’un seul ennemi officiel. L’ennemi officiel du moment est le « fascisme ». Par conséquent, tous les « méchants » sont des Hitler, des nazis, des racistes, des antisémites, ou une autre variante « hitlérienne ».

Le fait que cette « réalité » qu’elles nous ont fabriquée est complètement psychotique ne la rend pas moins réelle. Et cela ne fera que s’aggraver jusqu’à ce que la « corporatocratie » rétablisse la « normalité ». Alors, allez-y, si vous vous considérez « normal », et essayez de forcer votre esprit à croire que les Juifs ne sont plus en sécurité en Grande-Bretagne, en Allemagne, en France, ou aux États-Unis, et que Donald Trump est un agent russe, mais aussi, littéralement, un Adolf Hitler, et un antisémite suprématiste blanc qui conspire pourtant avec Israël et l’Arabie Saoudite dans leur campagne pour détruire l’Iran et la Syrie, qui sont pourtant des alliés de son maître russe, comme le Venezuela, qu’il menace également, et que le plan secret de Jeremy Corbyn est de transformer le Royaume-Uni en Allemagne nazie, avec le soutien de Trump, qui pourtant essaie de le détruire, que les Gilets Jaunes sont des fascistes soutenus par la Russie, que Julian Assange est un espion violeur qui a conspiré avec la Russie pour que Trump soit élu, c’est pourquoi Trump veut le poursuivre en justice, dès qu’il aura fini d’exterminer les juifs, avant de les protéger de Jeremy Corbyn ou de l’Iran, puis enfin de laver le cerveau des Noirs américains pour qu’ils le réélisent en 2020, avec l’aide d’une poignée de pubs russes sur Facebook.

Allez-y, essayez de concilier tout ça… ou peu importe, laissez tomber. Prenez n’importe quel médicament, allumez CNN, MSNBC, ou n’importe quel autre chaine médiatique grand public, et signalez-moi à la police de l’Internet pour avoir posté du contenu dangereux et « extrémiste ». Tu le sais, au fond de ton cœur, je le mérite probablement.

J. Hopkins

Source UNZ Review

Traduit par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone

Source : https://lesakerfrancophone.fr/cette-narrative-mediatique-remplie-dapprentis-hitler sous le titre : « Cette narrative médiatique remplie d’apprentis Hitler »

Sources d’origine : http://www.unz.com/chopkins/the-hitlerization-of-jeremy-corbyn-among-others/

https://southfront.org/the-hitlerization-of-jeremy-corbyn-among-others/

 

 

 

 

C.J. Hopkins est un citoyen US né en 1961, auteur dramatique, romancier et satiriste politique, lauréat de nombreux prix. Ses pièces (il a débuté off-off Broadway dans les années 1990) ont été représentées à Londres, New York, Édimbourg, Sydney, Toronto, Los Angeles, Atlanta et on en oublie.

Ses satires politiques paraissent dans des publications telles que NPR Berlin, Counterpunch, ColdType, The Unz Review, Black Agenda Report et autres de même acabit.

Il est l’auteur d’un roman décrété « hilarant » par ceux qui l’ont lu, qui se situe dans un  avenir post catastrophique.

 

C.J. HOPKINS

Zone 23

En anglais.

Snoggsworthy, Swaine & Cormorant, 2017

502 pages

 

 

 

 

 

Oups ! Pardon…

 

 

 

 

 

 

Ce n’est pas le général Delawarde qui démentira M. Hopkins, ou…  « Le Moyen Orient pour les nuls »

 

Pour mieux comprendre les politiques de défense et la diplomatie au Proche et Moyen-Orient

 

Gal Dominique Delawarde – R.I. – 25.6.2019

 

 

Ce sujet est à la fois très complexe à maîtriser pour l’homme de la rue, mais plus facile à comprendre et à exposer pour celui qui connaît quelques dessous des cartes.

 

 

 

 

Pour faire simple et aller droit au but, il existe deux grands types de politiques de défense et de diplomatie qui s’opposent clairement au Moyen Orient. Le premier est celui de la coalition occidentale conduite par le trio USA, Royaume-Uni et France qui comprend aussi l’état hébreu et l’Arabie Saoudite comme partenaires majeurs. Le second est celui de l’ensemble des pays qui s’opposent à cette «coalition occidentale». Au Moyen-Orient, cet ensemble est conduit aujourd’hui par la Russie, l’Iran et, à un certain degré la Turquie, sous l’oeil compréhensif de la Chine. Il comprend aussi, sur le terrain, la Syrie, le Hezbollah, l’Irak et le Yemen (Ansar Allah).

Ces politiques et ces diplomaties sont élaborées par des hommes, chefs d’état bien-sûr, mais aussi et peut-être surtout par leurs entourages, leurs ministres, leurs conseillers, ceux qui contrôlent vraiment les ministères des affaires étrangères et de la défense des pays concernés. Bien comprendre ces politiques, c’est d’abord et avant tout bien connaître les individus qui les ont élaboré. Comment ils ont été élus et/ou qui les a aidé à parvenir aux postes où ils sont. En clair, il faut savoir qui tire vraiment les ficelles et quels sont les objectifs que ces individus recherchent.

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Source : https://reseauinternational.net/pour-mieux-comprendre-les-politiques-de-defense-et-la-diplomatie-au-proche-et-moyen-orient/

 

 

 

 

 

 

Confirmation en quelque sorte…

 

Lettres persanes

 

Observatus geopoliticus  – Chroniques du Grand jeu – 25.6.2019

 

 

 

Lorsqu’il publia son roman épistolaire en 1721, Montesquieu ne s’imaginait peut-être pas que sa chère Perse serait dans l’oeil du cyclone géopolitique 298 ans plus tard… Beaucoup a déjà été dit, ici ou ailleurs, sur la crise du Golfe 3.0 ou 4.0 (on ne compte plus). Contentons-nous de revenir sur les tous derniers éléments pertinents.

Si beaucoup espéraient (du côté impérial) ou craignaient (du côté de la multipolarité) que Poutine « vende » l’Iran en échange de la Syrie, ils ont été déçus/soulagés. L’inédit sommet tripartite Russie-Israël-USA, lors duquel Washington et Tel Aviv étaient censés convaincre Moscou de lâcher l’Iran, a accouché d’une souris. Pire ! l’envoyé russe, Nikolaï Patrouchev, a renvoyé Bolton & Co dans les cordes :

« L’Iran a toujours été et demeure notre allié, avec qui nous développons nos relations dans un contexte aussi bien bilatéral que multilatéral. Nous croyons donc qu’il est inadmissible de qualifier l’Iran comme la principale menace de la région et de le mettre sur le même plan que l’Etat Islamique ou d’autres organisations terroristes. »

L’ami Nikolaï en a rajouté une couche en déclarant que, selon les données militaires russes, le drone US était bien dans l’espace aérien iranien et que les accusations américaines contre Téhéran concernant l’attaque de pétroliers étaient « de piètre qualité et peu professionnelles ». Pan, sur la moustache de Bolton qui, avec son siamois israélien, ne s’attendait visiblement pas à se faire reprendre aussi vertement. Voilà qui n’a pas dû lui arriver très souvent dans sa carrière…

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/06/lettres-persanes.html

 

 

 

 

 

ET DEUX CHRONIQUES DE THÉOPHRASTE R. POUR  LE PRIX D’UNE

 

Parlons (inter) net

 

Peut-on rire avec nos « fous du roi » qui se disent humoristes ?

Théophraste R – LGS – 23.6.2019

 

 

 

 

Un de mes amis anglophone m’assure que les humoristes états-uniens, par l’inspiration et l’impertinence, écrabouillent les nôtres. Oublions Gad Elmaleh(1), plagiaire avéré et si peu contestataire qu’il fréquenta la fille aînée de Caroline de Monaco assez longtemps pour lui faire (lui-même, semble-t-il) un enfant.

Les autres comiques de chez nous, à de rares exceptions près, virevoltent autour du Pouvoir comme des papillons de nuit autour d’une ampoule et se vautrent sur les puissants, les riches ou les notoires comme des mouches… je n’en dis pas plus.

Blanche Gardin (photo) fait exception.Elle vient d’écrire à Macron que sa décoration des Arts et des Lettres il pouvait se la mettre… je n’en dis pas plus.

– Impertinente, elle avoue en public (parmi lequel se sont « glissés des juifs », comme au temps de Desproges) qu’elle a obtenu le prix Molière de l’Humour, l’année de l’affaire Weinstein (coïncidence, mon oeil !) et alors que le « règne de la bienséance » a fait sélectionner un noir, un arabe, un Réunionnais, une femme et un « normal » (un mâle blanc de 40 ans) qui n’aura pas le prix, prédit-elle, « à moins qu’il ne soit pédé ».

Il me plait de parler ici (avant qu’elle me déçoive) de quelqu’un qui, comme moi, semble se demander chaque matin : « Comment faire pour ruiner en peu de mots et en se marrant mon capital de sympathie ? »

Théophraste R. Auteur de l’opuscule (inachevé) : « Un bon rire vaut-il un plat végétarien et peut-on rire fort avec les copains-copines en mangeant du quinoa-sauce-soja et en buvant de l’eau du robinet loin des fumeurs même pas abonnés à Télérama et infoutus de raconter une histoire sur les conductrices blondes, voire belges ? ».

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Note
(1) Inconscient et hors sol, il twetta, le 28 janvier 2013 : « Longue vie aux Restos du cœur ! ».

Source : https://www.legrandsoir.info/peut-on-rire-avec-nos-fous-du-roi-qui-se-disent-humoristes.html

 

 

 

 

 

Sur l’quai de Nantes, un bal y est donné….

Théophraste R – LGS – 25.6.2019

 

 

 

 

Ouest France, 24 juin 2019 : « Quatorze personnes qui participaient à une soirée électro, dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juin, ont chuté en Loire après l’intervention des forces de l’ordre lors de la Fête de la musique à Nantes. Mais un jeune homme est toujours porté disparu. Des recherches sont en cours ».

Notez que les baigneurs nocturnes ont « chuté » (maladroits, imprudents, avinés…) et que les cops n’y sont pour rien car cela s’est produit « après » l’attaque policière.

Castaner a annoncé une enquête de l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) dont la cheffe vient de dire qu’il n’y a pas eu de violence policière contre les Gilets Jaunes, passants ou vieille dame à sa fenêtre.

Circulez (dans la Loire, ou au fond) y a rien à voir.

Voici un reportage (presque vrai) de BFMTV :

 

«  Eh bien, je me trouve sur le quai de Nantes où un bal eh bien y était donné et où des jeunes obstinés eh bien sont venus danser et où le quai s’est écroulé et où eh bien 14 jeunes gens, à l’approche de la police se sont jetés dans les flots noirs de la Seine. Ceux qui ont cru à une arrivée de voyous ont continué à boire tranquillement eh bien leur bière et sont restés secs. L’identité des baigneurs nocturnes eh bien a été relevée et une amende de 135 euros leur a été eh bien infligée en application eh bien de l’arrêté signé par le maire de, heu, de Nantes qui interdit les burkinis dans la Garonne. Un baigneur s’est débrouillé pour ne pas payer. Il est activement recherché par les sapeurs-pompiers, les hommes-grenouilles et les femmes -crapaud qui fouillent le Rhône ».

 « Merci Anne-Sophie Bécassine. Retour dans le studio pour notre débat : Faut-il écouter de la musique au bord du Rhin quand on sait que la police risque d’arriver ? Si oui, faut-il rendre obligatoire les gilets, non pas jaunes, mais de sauvetage ? Pour en parler, etc… ».

 

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Théophraste R. Auteur du calembour policier : « Pousse-toi de là que je t’humecte » et de la nouvelle noire (inachevée) : « Chef, ils ont des tronches de Gilets Jaunes mais pas de lunettes de piscine, je les jette à l’eau ? Ben oui, t’as peur de quoi ? De l’IGPN ? Il est con, çui-là ! A croire qu’il est de la BAC ».

Source : https://www.legrandsoir.info/sur-l-quai-de-nantes-un-bal-y-est-donne.html

 

 

 

 

 

Et pour ceux qui éprouveraient le bizarroïde besoin de se rassurer :

 

L’ère des petits drones de combat lanceurs de grenades et de mitraille

 

Strategika51 – 23.6.2019

 

 

 

 

Cela rappelle un peu les débuts de l’aviation militaire entre 1911 et 1916. Les petits drones militaires lanceurs de grenades ou équipés de mitrailleuses sont déjà utilisées aussi bien par des armées régulières que par acteurs non-étatiques.

Ces drones bon marché et facilement accessibles au plus grand nombre préfigurent ce que sera la guerre durant les dix prochaines années.

 

 

 

 

En provenance de The Shenzhen International UAV Expo .

Source : https://strategika51.org/archives/63906

 

 

 

 

 

 

On vous l’avait bien dit que quand on laisse les femmes accéder à une fonction, c’est qu’elle est devenue obsolète !

 

 

Mme Carme Chacon († 2017), ministre de la « Défense » d’Espagne, passant en revue les troupes espagnoles en Afghanistan, enceinte de sept mois, en 2008.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 27 juin 2019

 

 

 

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