Par Brigitte Bouzonnie Brigitte Bouzonnie
“Les mains baladeuses de Coquerel”, promues sujet number one du champ politique français 2022, est un tour de passe passe qui ne va pas de soi. La polémique que le nouveau responsable de la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale essuie est jugée “normale”. “Allant de soi”, par beaucoup de journalistes, facebookiens, tweeteriens. Moi pas du tout.
Chacun sait combien je déteste l’homme Coquerel, dont je n’ai pas oublié les pratiques staliniennes à mon égard. Comment il m’a virée de mon poste de responsable chômage-précarité du Parti de Gauche en 2010. Comment, parce que je critiquais les “djeuns” de la FI, responsables de la triste ligne PS bis suivie à compter de juin 2017, il m’a fêtée la “fête des grands mères” un jour de mai 2018. Une façon délicate de me rappeler que je suis “vieille”, dans un pays où seuls les “jeunes” ont de l’importance : quand bien même il s’agit de petits messieurs et pimprenelles à deux neurones. Comment cette “fête des grand mères” donna lieu à de longs commentaires FB ignobles et révoltants sur moi toute la journée. Au point que le lendemain matin, j’avais l’impression d’avoir été rouée de coups…
Mais en politique, ce qui compte, dans la hiérarchie des haines qui vous structurent et vous habitent contre celui-ci ou celle-là, c’est la plus importante. La numéro une. Mon combat le plus important est celui de l’émancipation du Peuple français. Ma colère la plus importante, c’est celle que j’éprouve depuis 2017 pour le candidat Macron, arrivé par fraudes abyssales à l‘Elysée grâce aux serveurs truqués SCYTL En 2017 ET en 2022.
Ma colère la plus importante, c’est celle que j’éprouve pour le camp mondialiste occidental, responsable du chômage et de la pauvreté de masse de 15 millions de français vivant en dessous du seuil de pauvreté. De la dégringolade de la France passée du 6ème au 47ème rang mondial, notamment, délocalisation de son industrie oblige représentant à peine 11% de la population salariée aujourd’hui. De la mort ignoble de 5 millions de personnes dans le monde, à cause du Covid et des vaccins anti covid. Certes, ce chiffre est énorme, mais il est peu de choses lorsqu’on sait que le camp mondialiste voulait initialement la mort de 65 millions d’hommes et de femmes, comme écrit le grand lanceur d’alerte Israël Adam Shamir dans son article collector intitulé : la boite de Pandore.
Évidemment, la colère que j’éprouve pour un second couteau comme Coquerel est très subalterne. Surtout lorsque l’affaire qu’on lui reproche sent le coup monté à plein nez. Des “mains baladeuses” » sur l’auguste croupe de Sophie Tissier observées en 2014, et qui ressurgissent curieusement, tout à coup en 2022, juste le lendemain de la nomination de Coquerel à la tête de la Commission des affaires économiques de l’Assemblée. Vous avez dit bizarre !
Un mode opératoire qui me rappelle de vieux souvenirs de lecture : l’ouvrage magistral rédigé par l’ex-commissaire de police Jacques Delarue intitulé “Histoire de la Gestapo”, édition Fayard, 1962, réédité en 1987. Personne n’a aussi bien parlé de cette terrible police, qui a fait tremblé l’Allemagne puis l’Europe entière. Et qui a certainement atteint un point de perfection dans le mal, et dans l’horreur des basses manoeuvres politiciennes.
Naturellement, l’objet de cet article n’est pas de vous raconter pour la énième fois l’incendie du Reichstag ou le massacre sanglant de la nuit des longs couteaux, épisodes au demeurant parfaitement relatés par Jacques Delarue dans ce livre majeur. Et dont je parlerai peut être un jour, où l’actualité sera molle…Dans le “grand oeuvre” de la Gestapo, l’histoire que je vais vous raconter n’est qu’un “hors d’oeuvre” sans importance, comparé aux crimes abominables commis par cette machine de la mort sans morale qu’était la police Hitlérienne. Mais l’affaire fut exécutée dans des conditions exceptionnelles de cynisme et d’ignominie, et se présente comme la nouvelle forme de liquidation des gêneurs imaginée par Hitler lui-même et ses potes.
Le mode opératoire fut promis à un bel avenir.
1°) -L’élimination du Maréchal Von Blomberg, Ministre de la Guerre
L’histoire se passe en 1938. Le Maréchal Von Blomberg, Ministre de la Guerre, épouse à Berlin Eva Gruhn. Les témoins de mariage sont Hitler et Goering. Curieusement, la presse ne publie aucune photographie. On sait que la nouvelle mariée est d’origine modeste. Moins d’une semaine après la cérémonie, on apprend qu’il s’agit d’une prostituée de bas étage. Sa mère déjà exploitait un salon de massage. La jeune Eva travaillant dans différentes villes allemandes avait été arrêtée sept fois. Le préfet Helldorf de Berlin prescrit une enquête.
Une entrevue se tient sur le sujet le 22 janvier 1938 entre Goering, Himmler et Heydrich. Le 24 janvier, Hitler interdit à Blomberg de se présenter à la Chancellerie et de porter l’uniforme. Les deux mariés sont obligés de fuir le territoire allemand, partir à Capri. Naturellement, Himmler, et Heydrich connaissaient tout du passé sulfureux de la jeune mariée et n’avaient rien dit. Blomberg est donc éliminé.
2°) -La chute du militaire Von Fritsch :
Un second dignitaire allemand tombe à son tour dans le piège sexuel tendu par la GESTAPO. Il s’agit du général d’artillerie Werner von Fritsch, monarchiste, second dans la hiérarchie militaire après Blomberg. La GESTAPO veut soi disant lutter contre l’homosexualité faisant des ravages dans la jeunesse allemande. Elle met la main sur un maitre chanteur homosexuel : Hans Schmidt surveillant les riches homosexuels. Il cite parmi eux Von Fritsch, à qui, en 1933, il a soutiré de l’argent sur un terrain vague. Le dossier arrive dans les mains d’Hitler, malgré ses “trous” administratif évidents. Il fait convoquer Fritsch à la Chancellerie et l’interroge lui-même. Bien sûr, Fritsch nie les faits. Hitler ouvre une porte et fait rentrer Schmidt. Celui dit simplement : “C’est bien lui” (sic)…
Ce qui frappe dans ces deux histoires sordides, c’est le rôle de tout premier plan joué par Hitler lui-même : alors même, que juridiquement parlant, il n’appartient pas à la GESTAPO. Son chef est d’abord Goering, puis Himmler. Tout comme Hitler a joué un rôle de tout premier plan dans l’affaire de l’incendie du Reichstag et de la nuit des longs couteaux : participant activement aux réunions préparatoires avec Goering, Himmler et Heydrich, comme le montre l’historien Jacques Delarue. Ce qui montre le caractère très politique de ces scandales sexuels, qui n’ont d’autre but que de se débarrasser des opposants et des gêneurs.
Aujourd’hui, on reproche les mains baladeuses de Coquerel. Soit. Mais le principal instigateur de ce procès de Moscou à caractère sexuel, Macron lui-même, ferait bien de balayer devant sa porte, avant de donner des leçons de morale aux autres. On n’a pas oublié sa drague poussée des petites frappes de l’île de Saint-Martin, dont l’un deux, petit délinquant à deux balles, cambriolât une bijouterie deux jours plus tard. On n’a pas oublié son pelotage appuyé et réitéré des coureurs du Tour de France 2021, au point même que la presse aux ordres s’en émue.
Donc, ce qui montre bien que les faits reprochés à Coquerel sont un simple prétexte. Pour Macron, il s’agit avant tout d’éliminer un adversaire politique, avec des méthodes, une boite à outils inventées avec cynisme et adoration du mal par les nazis eux-même, pour se débarrasser d’ennemis du régime, sans passer par un combat à la loyale….!
Le mouvement Me too est un faux mouvement féministe : rien à voir avec les chansons d’Anne Sylvestre délivrant un vrai message féministe. Parlant des femmes ordinaires, “celle qui attend sur le port, celle du monument aux morts”, se dévouant corps et âme pour leur famille. Me too est un vrai moyen de faire chanter des hommes connus, copié/collé des pratiques nazies de la GESTAPO dans ce qu’elles ont de pire : et personne ne moufte !