«La première chose que nous voyons est la nature mégalomaniaque du projet philanthropique de Soros. Aucun coin du globe n’est protégé de ses efforts. Aucun domaine politique n’est épargné.»

Les États-Unis ont ignoré la fuite de milliers de courriels de la Fondation Open Société (OSF) du milliardaire George Soros, par le groupe de hackers militants DCLeaks. L’OSF est le véhicule par lequel Soros a canalisé des milliards de dollars, au cours des deux dernières décennies, vers des organismes sans but lucratif aux États-Unis et dans le monde.

Selon les documents, Soros a donné plus de $30 millions à des groupes travaillant pour l’élection de Hillary Clinton en novembre, faisant de lui son principal donateur individuel. Donc, il est probable que le soutien des médias pour Clinton a joué un certain rôle dans leur empressement à enterrer l’histoire.

Mais il est également probable, qu’au moins certains rédacteurs ne comprenaient pas pourquoi les documents valaient la peine d’être divulgués. La plupart des informations était déjà de notoriété publique. Le financement massif par Soros des groupes d’extrême-gauche aux États-Unis et dans le monde a été documenté depuis plus d’une décennie.

Mais, à défaut de voir l’importance globale de l’histoire, au motif que beaucoup des détails étaient déjà connus, est un cas où les arbres cachent la forêt. La fuite des documents par DCLeaks est importante, car elle expose la forêt des réseaux de financement de Soros.

La première chose que nous voyons est la nature mégalomaniaque du projet philanthropique de Soros. Aucun coin du globe n’est protégé de ses efforts. Aucun domaine politique n’est épargné.

En surface, le grand nombre de groupes et de personnes qu’il soutient semblent sans rapport entre eux. Après tout, qu’est-ce que les changements climatiques ont à voir avec l’immigration africaine illégale en Israël ? Qu’est-ce que Occupy Wall Street a à voir avec les politiques d’immigration grecques ? Mais le fait est que les projets soutenus par Soros partagent à la base des attributs communs.

Ils travaillent tous à affaiblir la capacité des autorités nationales et locales, dans les démocraties occidentales, de faire respecter les lois et les valeurs de leurs nations et communautés.

Ils travaillent tous à entraver le libre marché, si ce marché est d’ordre financier, idéologique, politique ou scientifique. Ils le font au nom de la démocratie, des droits de l’homme, de la justice économique, raciale, sexuelle et d’autres termes nobles.

En d’autres termes, leur objectif est de subvertir les démocraties occidentales pour leur rendre impossible le maintien de l’ordre ou, pour les sociétés, de conserver leurs identités et valeurs uniques.

L’association Black Lives Matter (BLM), qui a reçu $650 000 des groupes contrôlés par Soros au cours de l’année écoulée, est un exemple classique de ces efforts. Jusqu’à récemment, la police était universellement admirée aux États-Unis, comme l’équivalent interne de l’armée. BLM a émergé comme une force sociale tendant à politiser le soutien à la police.

Son argument central est que, aux États-Unis, la police n’est pas une bonne force permettant à la société de fonctionner par le maintien de la loi et de l’ordre. Au contraire, la police est un outil de la répression blanche contre les Noirs.

La façon d’appliquer la loi dans les communautés majoritairement afro-américaines est critiquée comme étant raciste par nature.

L’agitation BLM, qui a été accusée d’inspirer les meurtres de policiers dans plusieurs villes américaines, a provoqué deux réponses de la part des policiers et de leur hiérarchie.

D’abord, ils ont été démoralisés, car ils se trouvent criminalisés pour essayer de garder leurs villes à l’abri des criminels.

Ensuite, leur volonté d’utiliser la force – dans des situations qui exigent l’utilisation de la force – a diminué. D’une part la peur des accusations criminelles, d’autre part la condamnation publique de «racisme» conduisent la police à préférer l’inaction, même lorsque les situations exigent qu’elle agisse.

La démoralisation et l’intimidation de la police est très susceptible de provoquer une forte augmentation des crimes violents.

Ensuite, il y a les actions de Soros pour le compte de l’immigration clandestine. Des États-Unis à l’Europe et à Israël, Soros a poussé, dans le monde entier, à utiliser l’immigration pour saper l’identité nationale et la composition démographique des démocraties occidentales. Les e-mails divulgués montrent que ses groupes ont interféré dans les élections européennes, pour obtenir des élus qui soutiennent les politiques frontalières ouvertes aux immigrants du monde arabe et pour soutenir financièrement et autrement les journalistes qui sont sympathiques à la cause des immigrants.

Les groupes de Soros sont sur le terrain pour permettre aux immigrants illégaux d’entrer aux États-Unis et en Europe. Ils ont cherché à influencer les décisions de la Cour suprême des États-Unis sur l’immigration clandestine en provenance du Mexique. Ils ont travaillé avec des groupes musulmans et d’autres pour diaboliser les Américains et les Européens qui opposent à l’ouverture des frontières.

En Israël aussi, Soros s’oppose aux efforts du gouvernement pour mettre fin au passage de l’immigration clandestine en provenance d’Afrique à travers la frontière avec l’Égypte.

La notion au cœur de la campagne pour la légalisation sans entrave de l’immigration, est que les États ne doivent plus être en mesure de protéger leurs identités nationales.

S’il est raciste pour les Grecs de protéger leur identité nationale en cherchant à bloquer l’entrée de millions de Syriens sur leur territoire, alors il est raciste pour la Grèce – ou la France, l’Allemagne, la Hongrie, la Suède, les États-Unis ou la Pologne – d’exister.

Parallèlement à ces efforts, il y en a d’autres, orientés vers le rejet du droit des démocraties occidentales à maintenir des normes sociales installées de longue date. Les groupes soutenus par Soros, par exemple, se tiennent derrière la poussée non seulement pour le mariage gay, mais pour les toilettes publiques unisexes.

Ils soutiennent non seulement le droit des femmes à servir dans des unités de combat, mais aussi les efforts pour forcer les soldats à vivre dans des casernes unisexes. En d’autres termes, ils soutiennent les efforts visant à nier aux citoyens des démocraties occidentales, le droit de maintenir une distance entre eux et le rejet par Soros de leurs valeurs les plus intimes – leur intimité sexuelle et leur identité.

En ce qui concerne Israël, les groupes soutenus par Soros travaillent à délégitimer tous les aspects de la société israélienne comme racistes et illégitimes. Les Palestiniens sont le point focal de ses attaques. Il les utilise pour prétendre qu’Israël est un État raciste. Soros finance des groupes de gauche modérés, des groupes de la gauche radicale, des groupes arabes israéliens et des groupes palestiniens. Par divers moyens complémentaires, ces groupes disent à leurs publics cibles qu’Israël n’a pas le droit de se défendre ou de faire appliquer ses lois à l’égard de ses citoyens non juifs.

Aux États-Unis, des groupes soutenu par Soros, de BLM  à J Street sont à l’œuvre pour rendre socialement et politiquement acceptable de s’opposer à Israël.

La poussée des efforts de Soros, de Ferguson à Berlin et Jérusalem, a pour objectif de provoquer la pagaille et le chaos, afin que les autorités locales, paralysées par ces groupes pris en charge par Soros, soient incapables d’assurer la sécurité de leurs sociétés ou même d’argumenter de manière cohérente qu’ils méritent cette sécurité.

À bien des égards, la campagne de Donald Trump est une réponse directe, non pas à Clinton, mais à Soros lui-même.

En appelant à l’érection d’un mur à la frontière, en applaudissant à la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE, en soutenant Israël et une interdiction temporaire de l’immigration musulmane, en encourageant la police contre BLM, Trump agit directement pour déjouer  les efforts à plusieurs milliards de dollars de Soros.

Les DCLeaks ont exposé l’étendue de la campagne de la gauche, financée par Soros, contre les fondements des démocraties libérales. Les mouvements dedémocratie directe que soutient Soros ne sont rien moins que des appels au gouvernement par la foule – l’ochlocratie.

Les peuples de l’Occident doivent reconnaître le fondement commun à toutes les actions de Soros. Ils doivent se rendre compte aussi, que la seule réponse à ces campagnes préméditées de subversion consiste, pour les gens de l’Ouest, à défendre leurs droits nationaux et leur droit individuel à la sécurité. Ils doivent se tenir au côté des institutions nationales qui garantissent la sécurité, conformément à la règle de la loi, au respect et à la défense de leurs principes et de leurs traditions nationales.

Par Caroline B. Glick – Le 30 août 2016 –  Russia Insider

Article original paru dans le Jerusalem Post

Traduit pour le Saker francophone