Un député israélien voit dans les tremblements de terre qui ont touché l’Italie le 26 octobre dernier une «punition» suite au vote, le même jour, par l’Unesco, d’une résolution critiquant la gestion des sites sacrés de Jérusalem par l’Etat israélien.
Le député israélien Ayoob Kara a livré à la presse une étrange analyse politique mêlant géologie et géopolitique. Selon lui, les deux tremblements de terre qui ont touché l’Italie le mercredi 26 octobre n’étaient rien de moins qu’une «punition» divine suite au vote par l’Unesco d’une résolution critiquant la gestion par israel des sites sacrés de Jérusalem, que se disputent Israéliens et Palestiniens.
Le vote de l’Unesco a eu lieu le jour même des secousses qui ont fait de graves dégâts. Le député israélien était d’ailleurs en visite officielle au Vatican au moment du tremblement de terre, où il s’est entretenu avec le Pape à propos de la résolution en question.
«Vivre le tremblement de terre n’a pas été un moment agréable», a-t-il déclaré, «mais nous savions que le Saint-Siège serait un lieu de protection».
La résolution de l’Unesco, portée par l’Algérie, l’Egypte, le Liban, le Maroc, Oman, le Qatar et le Soudan, a provoqué l’indignation d’Israël, qui a tenté jusqu’au dernier moment d’empêcher son vote. Ces autres pays n’ont qu’à bien se tenir…
Finalement adoptée le 26 octobre, le gouvernement israélien a immédiatement annoncé qu’ils suspendait sa coopération avec l’Unesco en guise de protestation.