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(Photo AFP)


L’élection de Donald Trump est le signe que le peuple américain a choisi de se réveiller et de regarder la réalité en face à l’encontre de la fiction construite et promue par le système médiatique, qu’il a fait le choix de reprendre en main son destin au niveau national, de recouvrer sa souveraineté économique et politique.

Donald Trump a été élu par le peuple américain ce 9 novembre à la présidence des Etats-Unis d’Amérique démentant par là même l’ensemble des sondages prédisant la victoire de la candidate de l’establishment Hillary Clinton.

Cette victoire, qui ne fut une surprise que pour le système médiatique et ceux qui lui accordent encore du crédit, est une formidable leçon d’espoir donnée par le peuple américain à tous ceux qui luttent contre le globalisme et la domination d’une classe prédatrice au niveau mondial.

Pour la première fois dans l’histoire moderne, un candidat dénonçant la manipulation médiatique de masse et le système de corruption mis en place par les élites globalistes, est ainsi parvenu à s’imposer au sein d’un système politique par ailleurs conçu précisément pour que de telles événements ne puissent pas advenir.

Cette victoire signe non seulement la défaite de l’idéologie globaliste mais également la défaite de ses relais médiatiques chargés d’imposer une réalité parallèle dans laquelle aucun choix raisonnable, contraire aux intérêts de la classe prédatrice, n’est possible. Les tombereaux de sondages commandés par les médias ralliés à Hillary Clinton, CNN, CNBC, ou encore ABC, et chargés d’imposer au peuple américain, par avance, la certitude et la fatalité de la victoire de leur candidate, ont ainsi vu leur crédibilité démentie par les faits comme cela avait été le cas avec le Brexit.

De manière générale, c’est l’ensemble de la réalité parallèle construite par les médias de l’establishment qui s’est aujourd’hui encore fracassée. La victoire de Trump, signe ainsi la prise de conscience du peuple américain de la réalité de la collusion politico-médiatique et du système de corruption mis en place par l’establishment au niveau mondial, de l’influence de Georges Soros et des principautés wahhabites sur le système politique américain ; et plus généralement, de la réalité d’un pouvoir et d’une classe prédatrice mondiale, dont la source se trouve à Washington, et qui œuvre dans le but de maintenir et asseoir ses privilèges contre les intérêts des peuples et des nations, à travers un vaste système de corruption politico-financier et de collusion dont l’appareil médiatique est un élément essentiel.

La victoire de Trump signe l’adhésion de la majorité des électeurs américains à l’analyse anti-globalisation portée jusqu’à présent uniquement par les médias indépendants, qualifiés de « conspirationnistes », et marque la défaite du système de légitimation médiatique ; elle marque la victoire d’Infowars sur CNN et le New-York Times.

En ce sens, elle constitue un formidable espoir pour tous ceux qui luttent en Europe et ailleurs pour informer honnêtement les populations, pour tous ceux qui dénoncent au sein des médias indépendants, constamment attaqués et disqualifiés, les supercheries politiques et géopolitiques, la fiction de la lutte contre le terrorisme, les agressions néocoloniales en Ukraine, en Libye ou en Syrie, et la collusion des systèmes politico-médiatiques.

L’élection de Donald Trump est le signe que le peuple américain a choisi de se réveiller et de regarder la réalité en face à l’encontre de la fiction construite et promue par le système médiatique, qu’il a fait le choix de reprendre en main son destin au niveau national, de recouvrer sa souveraineté économique et politique.

Reste maintenant à savoir si Donald Trump aura les moyens politiques d’honorer ses promesses de campagne, de mettre un terme au processus de mondialisation et à la corruption de l’establishment. Son programme, parce qu’il porte directement et frontalement atteinte aux intérêts et à l’organisation même de la classe prédatrice, est perçu par cette dernière comme une déclaration de guerre. Il le définit lui-même dans son dernier clip* de campagne comme une véritable révolution.

Même si Donald Trump a probablement reçu le soutien d’une partie du « Deep State » et des services de renseignement au cours de sa campagne contre Hillary Clinton, rien ne dit qu’il soit en capacité de mettre à terre un système de collusion qui a infiltré toutes les administrations, l’ensemble du système médiatique, et qui porte les intérêts d’une grande partie des multinationales. Le plus dur reste donc à venir…

Guillaume Borel | 9 novembre 2016

Guillaume Borel est un analyste politique. Il est l’auteur de l’ouvrage Le travail, histoire d’une idéologie – Éditions Utopia: 2015. Il s’intéresse à la géopolitique, aux questions de macro-économie, de propagande et de manipulations médiatiques.

Source: http://arretsurinfo.ch/le-formidable-espoir-ne-des-elections-americaines/


*La dernière vidéo électorale de Donald Trump a été vue par 7 737 823 en deux jours