D’intenses discussions diplomatiques étaient prévues hier, à Ankara entre le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu et des représentants de l’Onu et de la rébellion libyenne, sur la crise en Libye,
10 juillet 2011
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Mise à jour vendredi 08 juillet 2011
Dialogue inter-libyen : Dissension au sein du CNT, selon Tripoli
D’intenses discussions diplomatiques étaient prévues hier, à Ankara entre le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu et des représentants de l’Onu et de la rébellion libyenne, sur la crise en Libye, au moment où Tripoli
PUBLIE LE : 05-07-2011 | 19:14
D’intenses discussions diplomatiques étaient prévues hier, à Ankara entre le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu et des représentants de l’Onu et de la rébellion libyenne, sur la crise en Libye, au moment où Tripoli a annoncé la poursuite de ses contacts avec Benghazi, fief des rebelles, afin d’éviter aux Libyens « la guerre civile ». M. Davutoglu dont le pays a reconnu dimanche le Conseil national de transition (CNT, rébellion libyenne), comme étant « le représentant légitime du peuple libyen », aura un entretien bilatéral avec l’envoyé spécial de l’Onu pour la Libye, le Jordanien Abdel Ilah al-Khatib, selon un diplomate turc.
Parallèlement aux activités diplomatiques d’Ankara visant le règlement du conflit qui secoue la Libye depuis la mi-février, les contacts entre Tripoli et Benghazi, fief de la rébellion libyenne dans l’Est Libyen se poursuivent dans plusieurs capitales européennes, selon le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaaim. Ce responsable gouvernemental a réaffirmé lundi soir, que Tripoli s’efforçait d’éviter aux Libyens l’«effusion du sang et la guerre civile». «Le guide libyen encourage le dialogue et le supervise. Notre objectif est d’aboutir à une réconciliation entre les Libyens et éviter l’effusion du sang», a dit à la presse M. Kaaim précisant que ce dialogue «se tient dans plusieurs capitales arabes et européennes» dont l’Italie. En réaction au rejet dimanche par les rebelles d’un accord-cadre sur les négociations préparé par l’Union africaine (UA) pour la Libye au cours de son dernier sommet à Malabo (Guinée équatoriale), le vice ministre libyen a expliqué que le CNT «ne parle pas d’une seule voie. « Le CNT n’est pas une entité homogène, il y a en son sein des factions différentes », a dit M. Kaaim, affirmant que la branche des Frères musulmans au sein des rebelles est « la plus impliquée » dans les négociations avec Tripoli.
Par ailleurs, la France a renoncé à parachuter des armes aux rebelles libyens, même si ces derniers peinent à progresser sur le terrain, tandis que la Russie et l’Otan ont de nouveau affiché leurs divergences sur l’intervention militaire internationale. « Les parachutages ne sont plus nécessaires », a déclaré à la presse le ministre français de la Défense, Gérard Longuet.
Le ministre français a aussi laissé entrevoir des doutes sur la capacité de la rébellion à mener une grande offensive sur Tripoli.
« Nous ne sommes pas aujourd’hui dans un système stabilisé, centralisé, obéissant dans toutes ses implications sur le terrain à une autorité unique », a-t-il relevé à propos des rebelles, estimant que leur « impatience » devait « être confrontées à un principe de réalité ».
Le président Zuma presse les rebelles d’entamer des négociations de paix
Le président sud-africain Jacob Zuma a pressé hier, les rebelles libyens d’entamer des négociations de paix en vue d’une sortie de crise en Libye. « Nous avons souligné l’importance d’engager des négociations de toute urgence, et nous avons demandé l’aide de l’Otan pour convaincre le CNT de renoncer à certaines des conditions préalables qui rendent difficile, voire impossible, l’engagement du processus de négociation », a déclaré M. Zuma. « Nous avons été également très heureux de ce que le président Medvedev nous a assuré du soutien de son pays à la feuille de route de l’UA. Nous convenons que la solution militaire n’est pas la bonne façon de résoudre le problème », a ajouté le président sud-africain dans un communiqué. Jacob Zuma fait partie du panel mandaté par l’Union africaine (UA) pour faire adopter un plan de paix régional visant à mettre fin au conflit libyen.
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