Libye – effet inverse : soulèvement contre rébellion par Allain Jules
15 août 2011
Libye – Effet inverse: soulèvement contre la rébellion
En terrorisant le plus de civils possible, ils croyaient que ces derniers, comme des moutons, allaient se retourner contre Mouammar Kadhafi. Hélas, c’est l’effet inverse qui se produit sur le terrain. Depuis le début de cette guerre sous des raisonnements abscons, j’ai toujours déclaré qu’il était impossible de prendre un pays en apesanteur. La première guerre dans les airs commence à prendre du plomb. Comment en serait-il autrement ? Le début de la fin ? Sans doute. Le Très-Haut, Allah, Jéhovah, n’est pas un Dieu du mensonge mais de la vérité. Ceux qui croient comprendront.
Le rêve vire au cauchemar. On ne peut autant tuer des civils et croire que tout se passera en silence. En Libye, l’effet inverse se produit depuis deux jours, sans que les médias « meanstream » ne le disent. C’est la soupe à la grimace. Comment annoncer que Misrata est retombé entre les mains des pro-Kadhafi ? Comment l’annoncer alors que certains ont passé leur temps, avant-hier et hier, à dire que le drapeau de la révolution flotte à 50 km de Tripoli, à Zaouïah, alors qu’ils ont été repoussés ?
Alors que les soldats de l’apocalypse de Benghazi, sous-fiffres des terroristes de l’OTAN croyaient pouvoir faire retourner le peuple contre son guide, ils l’ont renforcé. Ainsi, on assiste à une décomposition avancée des renégats de Benghazi, ces traîtres qui veulent faire piller la Libye par des prédateurs malintentionnés commencent à être chassés par la population civile qui en a marre.
Zaouïah : il ne s’agissait que d’une incursion, les félons croyant que l’armée s’était repliée après les bombardements meurtriers de l’OTAN contre la population civile. Mais, la tactique fut gagnante, puisque lors de l’offensive, l’OTAN ne peut bombarder, de peur de tuer leurs laquais de Benghazi. Donc, ces gens ne combattent jamais. On leur ouvre la route et ils s’installent dans une ville en arguant qu’elle a été conquise après d’âpres combats. Balivernes.
Misrata: les fous-islamistes-menteurs et soi disant rebelles, plutôt des bandits de grands chemins qui profitent du désordre causé par l’OTAN pour s’enrichir en pillant, ont été mis en déroute, au petit matin, à Misrata. Puisqu’il avaient cru bon de s’avancer vers Tripoli avec le succès qu’on sait, tancés par leurs patrons de l’OTAN d’en finir, ils avaient oublié que derrière, la résistance s’organisait.
Tripoli : manifestation monstre lors du discours de Kadhafi. Il l’avait promis, le zenga zenga (maison après maison) est engagé. Ils peuvent prendre Tripoli ces losers ?