les dernières nouvelles dramatiques de Tripoli par B.J
28 août 2011
Les dernières nouvelles dramatiques de Tripoli par B.J.
Une famille de Tripoli revient aujourd’hui de Libye fuyant les combats par des petites routes de piste qui se trouvent dans la région frontalière arrivant à Ben Gardane Elle nous raconte les atrocités commisespar les rebelles à Tripoli à Zawiya ,à Sorman
D’abord il affirme que Tripoli est sous les mains des insurgés a 75%. Les habitants meurtris par la coupure d’eau et l’électricité et le gaz ne cherchent plus à résister mais surtout à assurer leurs besoin de vie quotidienne. Il n’ y a plus rien ..rien…rien, racontent ils, pas de pain, toutes les boulangeries sont fermées, toutes les épiceries également. Tout le monde a peur. L ‘odeur des cadavres dans chaque coin de rue est atroce. C’est incroyable ! La chasse a l’homme noir est permanente.
Des hommes gisaient en décomposition sous la chaleur. Beaucoup d’entre eux avaient les mains liées dans le dos, soit avec des menottes en plastique, soit avec de la corde. Presque toutes les victimes étaient des hommes noirs. Leurs corps avaient été jetés a chaque place dans Tripoli ou presque .
“Venez voir. Ce sont des noirs, des Africains recrutés par Kadhafi, des mercenaires,” criaient les insurgés pour montrer les corps tâchés de sang, certaines victimes envahies par les mouches.
D’autres cadavres se trouvaient sur les accotements gazonnés de deux grands ronds-points entre Bab-al-Azizia, le quartier général de Mouammar Kadhafi investi par les révolutionnaires ce weekend et Abou Salim, un quartier loyaliste qui a été le théâtre de trois jours de violence féroce. Il assure que ce quartier résiste encore.. Les combats de rue pour Abou Salim ont été particulièrement durs parce que les tireurs d’élite du régime ont prélevé un lourd tribut dans les rangs des combattants volontaires.
. La prison d’Abou Salim,, a vu ses portes grandes ouvertes par les révolutionnaires, permettant aux prisonniers de sortir, sauf les noirs.
. Mais la soif de vengeance est incroyable, et les morgues comme les hôpitaux ou les terrains de tueries dans la capitale libyenne en portent témoignage.
Le terrible avertissement formulé dans un récent discours de Kadhafi selon lequel la population de Tripoli serait persécutée par les révolutionnaires et que les femmes seraient violées chez elles est bien réel tout comme les affirmations semblables de Moussa Ibrahim.
Mais le nombre croissant d’hommes originaires d’Afrique subsaharienne tués par les rebelles – lynchés le plus souvent –
également dans la ville côtière de Zawiyah, le plus souvent contre des hommes d’origine subsaharienne qui, a-t-il été affirmé, étaient des travailleurs migrants.
C’est a cause des monsonges prises par les médias,l’opposition a essayé de présenter le conflit comme étant mené par des patriotes Libyens contre des mercenaires recrutés par le dictateur. un point de vue différent est en train de prendre forme. Depuis le début du soulèvement en février dernier,Certaines des histoires avaient vite pris une tournure fantaisiste, ce sont des hommes noirs, très souvent des travailleurs migrants, qui payent de leur vie malheureusement après avoir été accusés d’être des mercenaires.
B.J.