Sortons le grand déballage
30 octobre 2011
Un commentaire dans un journal belge après la mort de Kadhafi
Chatrailleur | 20 octobre 2011
Sortons le grand déballage, particulièrement les crimes contre l’humanité décidés et imposés par nos politiciens depuis 40 ans qui par ailleurs a valu une condamnation à l’ONU pour la Belgique d’indemniser les survivants, descendants, du génocide du Rwanda.
Nous analyserons le rôle de ces politiciens dans une certaine Nord Barbarie Structure et pour commencer nous suspendrons leurs droits civiques pour ensuite ouvrir un nouveau tribunal de Nuremberg à Bruxelles où sera jugé l’usage de la manipulation des cerveaux à l’insu des victimes.
Il y a ici matière à refaire le paysage pitoyable de notre monde politique, en le remontant bien au-delà de nos frontières. Mais au fait! le scénario n’a t’il pas déjà été écrit, il y a plus de 40 ans?
A l’aube du 21ème siècle, nous pensons que nous pourrons changer le monde, mais pour changer le monde, il faudra d’abord changer les gens. Nous voulons y croire, nous l’espérons. (Epilogue du livre de la vraie version originale de « A l’Assaut du Futur » édité en 1973 par Robert Laffont – Auteur Herman Khaan ayant repris les études de l’institut de futurologie, le Hudson institut – chargé d’études pour la C.I.A.)
Je dédie cet écrit à Jean Ferrat pour sa chanson, UN AIR DE LIBERTE.
Les guerres du mensonge les guerres coloniales. C’est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs. Quand vous les approuviez à longueur de journal. Votre plume signait trente années de malheur La terre n’aime pas le sang ni les ordures. Agrippa d’Aubigné le disait en son temps. Votre cause déjà sentait la pourriture. Et c’est ce fumet-là que vous trouvez plaisant.
Ah monsieur d’Ormesson. Vous osez déclarer Qu’un air de liberté Flottait sur Saïgon Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh
Allongés sur les rails nous arrêtions les trains Pour vous et vos pareils nous étions la vermine Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein Mais les rues résonnaient de paix en Indochine Nous disions que la guerre était perdue d’avance Et cent mille Français allaient mourir en vain Contre un peuple luttant pour son indépendance Oui vous avez un peu de ce sang sur les mains
Ah monsieur d’Ormesson Vous osez déclarer Qu’un air de liberté Flottait sur Saïgon Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh
Après trente ans de feu de souffrance et de larmes Des millions d’hectares de terre défoliés Un génocide vain perpétré au Viêt-Nam Quand le canon se tait vous vous continuez Mais regardez-vous donc un matin dans la glace Patron du Figaro songez à Beaumarchais Il saute de sa tombe en faisant la grimace Les maîtres ont encore une âme de valet
Musique: Jean Ferrat
source : MP