Un Libyen risque d’être torturé et exécuté après qu’un tribunal tunisien ait approuvé son extradition
20 avril 2012
Un libyen risque d`être torturé et exécuté après qu`un tribunal tunisien ait approuvé son extradition
Il a été annoncé que la Cour d’appel de Tunis a statué que, Abdessalam Abou Zettaya, doit être remis au Conseil national de transition (CNT) des rebelles de l’OTAN en Libye.
Abdessalam Abou Zettaya, 44-ans, un homme d’affaires de Syrte, de parenté éloignée avec le dirigeant libyen Mouammar Al-Kadhafi , a été arrêté à Tunis alors qu’il y vivait tranquillement depuis quatre mois avec sa famille. Les autorités l’ont fait arrêté chez lui à Tunis à la demande d’Interpol.
La Cour d’Appel à confirmé une décision du tribunal précédent selon laquelle Abdul Salam devait être extradé vers la Libye, où les gangs armés d’Al-Qaïda [ lien ] [ lien ] [ lien ] et les extrémistes violents veulent l’emprisonner pour « corruption financière », a été fortement attaquée par son avocat, Mohammed Baccar.
Accusant la Cour d’appel de ne pas comprendre les questions d’extradition, Maître Baccar a déclaré qu’elle n’avait pas correctement géré l’affaire et que l’extradition de son client était «à la fois illégal et immoral ».
Abdul Salam s’était rendu en Tunisie pour affaires, et fait maintenant probablement face à une exécution par les rebelles libyens s’il retourne dans le pays, étant donné que la Libye est maintenant soumise à un épouvantable régime ou les assassinats et violations des droits humains sont largement propagés [ lien ] [ lien ] [ lien ] [ lien] [ lien ] [ lien ].
Maître Baccar a expliqué que son client est un prisonnier victime du régime des rebelles du CNT qui prétend que Abdul Salam a volé de l’argent aux Libyens, soulignant que cette accusation est fausse.
Les journalistes d’investigation de Mathaba, qui ont enquêté sur cette affaire, ont pu établir avec précision que Mr Zettaya a été arrêté et accusé sur fausse dénonciation de la part d’une personne identifiée se trouvant à Tunis et ayant fait quelques affaires avec lui.
Cet homme d’affaire, dont nous nous réservons le droit de publier ultérieurement l’identité, ayant échoué à escroquer une certaine somme d’argent à Abdul Salam, à pris contact avec le CNT et a négocié une récompense en échange de la capture de Mr Zettaya sur la base de fausses accusations.
C’est ainsi que les membres du CNT ont convenu avec lui de faire accuser Abdul Salam Zettaya d’avoir volé de l’argent à la Libye afin de justifier son arrestation et extradition.
Selon l’enquête approfondie réalisée par nos services d’investigation, l’homme qui a vendu Abdul Salam n’a pas encore touché de récompense de la part du CNT puisque l’accord qu’il a passé avec le Conseil National de Transition stipule qu’il sera payé, une fois que Mr Zettaya sera en Libye.
Dr Baghdadi Mahmoudi
En Septembre 2011, le premier ministre légal libyen et le secrétaire général des Congrès général du peuple de la Jamahiriya libyenne , le Dr Baghdadi Mahmoudi , a également été inculpé d ‘« entrée illégale en Tunisie« , alors qu’il courait pour sa vie après avoir été persécutés par des gangs armés en Libye.
Les tribunaux tunisiens ont déjà statué en faveur d’une demande d’extradition libyenne, mais cela a été refusé par plusieurs responsables tunisiens qui ont peur d’être tenu responsable si Mahmoudi était exécuté après son retour en Libye. Baccar espère qu’une décision similaire sera prise pour le cas de Milad Abdul Salam.
Depuis son arrestation, Mahmoudi a été détenu à la prison de Mornaguia, située à Tunis. Le 8 Mars, un avocat de Baghdadi Mahmoudi, a averti que la santé de son client s’est détériorée après avoir commencé une grève de la faim depuis deux semaines pour protester contre sa détention illégale.
Bachir Essid, l’un des représentants légaux de Mahmoudi et président du Comité international des juristes pour la défense des Libyens opprimés et exilés à l’intérieur et hors de la Libye, a déclaré sur sa page Facebook que son client « est proche de la mort. »
« Son corps se déshydrate car il a commencé sa grève de la faim il y a une semaine. Il n’a pas été transporté à l’hôpital en dépit de nos demandes », a déclaré Essid. Il a ajouté qu’il tenait le président tunisien Moncef Marzouki et le gouvernement actuel pour responsable du sort Dr Mahmoudi. Essid a en outre demandé que son client soit libéré et que des soins médicaux lui soient immédiatement accordés.
Pour tenter de le faire extrader vers la Libye, les rebelles du CNT ont brandit des accusations absurdes de viol contre le Premier ministre.
Les organisations internationales des droits humains et des médias ont gardé le silence sur sa situation, et une conférence des juristes et avocats internationaux en Tunisie, qui a été couvertes en direct le 10 Mars a été fermée de force par les autorités tunisiennes
Soutien libyen
Tout en étant gouverné par un gouvernement fantoche installé par les pays de l’ouest eux-mêmes, de nombreux Tunisiens ont commencé à utiliser les réseaux sociaux pour exprimer leur soutien à une véritable démocratie telle qu’elle est enseignée par Mouammar Kadhafi .
« Muammar Gaddafi Loyalists in Southern Tunisia » et « The Network of Gaddafi Lovers in Tunisia« (en arabe) et « Support for Muammar Gaddafi from the People of Tunisia » (en anglais) sont des exemples de pages Facebook tunisiennes qui utilisent la couleur verte du drapeau de la Jamahiriya des masses du monde pour lutter contre les forces impérialistes occidentales, ainsi que contre les régimes arabes marionnettes comme le Qatar et l’Arabie saoudite.
Protester contre l’agression américano-européenne sur leur pays voisin la Libye et soutenir le gouvernement jamahiriyen n’est pas sans risque; le 7 Octobre, 2011 plusieurs manifestants tunisiens ont été arrêtés et torturés psychologiquement parce qu’ils protestaient pacifiquement contre les mensonges des médias grand public au sujet de la guerre contre la Libye.
Source : Mathaba
Source: http://stcom.net (http://s.tt/19Cl1)