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7 octobre 2024

La démocratie directe, secret de l’efficacité de la résistance des peuples à l’impérialisme


La démocratie directe, secret de l’efficacité de la résistance des peuples à l’impérialisme

 

La démocratie directe est le secret de l’efficacité de la résistance des peuples à l’impérialisme. A propos du « Voyage en Jamahiriya Libyenne » (20-26 mai 2000)

 

 

La Libye, qu’on décrit comme une dictature militaire de Kadhafi est en réalité l’Etat le plus démocratique du monde. En 1977 y a été proclamée la Jamahiriya qui est une forme élevée de démocratie où les institutions traditionnelles du gouvernement sont abolies, et où le pouvoir appartient directement au peuple à travers ses comités et congrès. L’État est divisé en de nombreuses communautés qui sont des “mini-États autonomes” dans un État ayant autorité sur leur district, y compris l’allocation des fonds budgétaires » (Vladimir Chamov, ex-ambassadeur russe en Libye)

Le rapport intitulé « Voyage en Jamahiriya Libyenne » vient enfin d’être mis en ligne [1].  Il s’agit d’une observation indépendante sur le terrain, basée sur des débats sans concession, visites et dialogues avec des citoyens au sein Congrès de bases, Comités Populaires et Comités Révolutionnaires, éléments-clés du système original de la Jamahiriya. A posteriori, un tel document permet de mieux apprécier la force d’une expérience unique au monde (en tout cas par sa durée, son échelle et son contexte ; le monde africain en général et arabo-musulman en particulier): celle de la mise en pratique de la démocratie directe.

En effet, en raison du parasitage systématique de l’information par la machine totalitaire [2], certains croient que la notion de « démocratie », ou encore de « démocratie directe » (quand ils la connaissent), est propre à l’« Occident ». Si des expériences éphémères ont effectivement eu lieu en France après la révolution française, Mouammar Al-Gaddafi est, par contre, celui qui a non seulement théorisé un tel système en tenant compte d’un certain nombre de spécificités (africaine notamment) mais l’a aussi mis en pratique [3 et 4]. Ce fut là une immense audace que les impérialistes ne lui ont jamais pardonnée car l’expérience libyenne du « gouvernement des masses populaires par elles-mêmes et pour elles-mêmes (« jamahiriya » en arabe) s’est inscrite dans la durée et les consciences.

Le succès de cette option démocratique s’est non seulement illustré d’une manière éloquente par une longue série d’indicateurs objectifs dudéveloppement humain [5], mais fut encore démontré par l’épreuve du feu puisque le peuple libyen a, par « miracle » pour certains, résisté à 7 mois de bombardements intensifs par 42 Etats prédateurs, l’OTAN et aux assauts de bandes de fanatiques mercenaires de ces derniers. Depuis l’Amérique latine, des observateurs indépendants ont remarqué qu’aucune ««dictature»» au monden’aurait pu survivre à l’agression effrénée de la force militaire de l’OTAN pendant de si nombreux mois [6] .

Florilège du « Voyage en Jamahiriya Libyenne »

-A propos des Comités Révolutionnaires (bénévoles chargés de veiller, au jour le jour, au fonctionnement harmonieux de la démocratie directe, notamment dans ses articulations entre Congrès de base et Comités populaires):

« [Ces instances ne constituent qu’un mouvement provisoire] jusqu’à ce que les populations soient complètement impliquées dans le pouvoir et participent activement aux différents comités [populaires] » (page6). Leurs références (théoriques et historiques) sont : la révolution française, la Commune de Paris, Proudhon, Bakounine, les mouvements libertaires » (ibid.). « Lorsque la société (les masses) sera consciente de son pouvoir, il [tout Comité révolutionnaire] devra disparaître […] » (page 7). Les Comités révolutionnaires « incitent les citoyen/nes à prendre le pouvoir » (ibid.). « Le premier ennemi est le gouvernement qui souvent empêche de libérer la volonté des gens de s’émanciper localement  […] Les Comités révolutionnaires ne sont pas un parti politique, n’ont pas une structure de parti ; tout se décide toujours à la base » (page 11).

Dans un texte historique, Gaddafi, l’anarchiste authentiquement libertaire, a finement analysé le problème rencontré par la révolution communiste [7 et 8].

-A propos du rôle de Mouammar Al-Gaddafi :

« Mouammar Kadhafi est le Guide de la révolution. Il ne représente pas le peuple dans le pouvoir. Il est considéré comme le symbole.  Son rôle essentiel est d’inciter le peuple à prendre tous les pouvoirs. Le Guide a souvent souhaité que les Congrès de base prennent telle ou telle décision. Par exemple, il avait souhaité la suppression des écoles en faveur d’un enseignement à domicile. Le Congrès a refusé. Le Guide a aussi souhaité la redistribution du revenu du pétrole aux citoyens ; le Congrès a aussi refusé »(page 7).

-A propos de l’armée :

« Son rôle est d’entraîner le peuple, de lui enseigner la défense populaire selon la troisième théorie universelle […] Le jour où tout le peuple sera entraîné, l’armée restera juste une structure. Elle a gardé à ce jour, une structure plutôt professionnelle […] Si l’armée reste en place, elle peut devenir à terme un danger pour le pouvoir du peuple, car elle pourrait prendre le pouvoir. Toute l’orientation actuelle tend à sa disparition pour être remplacée par une armée de citoyen/nes […] C’est le même exemple que pour les Comités révolutionnaires. Eux aussi devront disparaître dès qu’ils auront terminé leur rôle  » (page 8).

Il n’y a pas, à proprement parler de hiérarchie militaire, ou bien elle n’est que formelle : « Le peuple entier est en armes. Personne ne peut prendre le pouvoir par les armes, sinon il sera bloqué par le peuple […] Il n’y a plus de Ministère de la Défense ; un Comité populaire vient de le remplacer  » (page 8).

-A propos des Comités populaires :

« Pendant chaque réunion, chaque comité expose son compte-rendu […] Si les explications ne sont pas claires, ou s’il s’avère que le Comité n’a pas été capable d’exécuter ce qu’il était chargé de mettre en place, il peut être démis par le Congrès de base qui en élit immédiatement un autre » (page 9).  A noter que les « les Congrès de base s’expriment aussi et « toujours » sur la politique étrangère page 9).

-Rappel au sujet des secteurs « sacrés » dans la Jamahiriya libyenne:

La « révolution » tunisienne… Nouvelles scènes de la vie quotidienne (ici au pied de la Cathédrale Saint Augustin à Tunis). Le graffiti « révoutionnaire » dit: « Le pouvoir au peuple »…

« Chaque famille habitant une maison l’occupe gratuitement. Elle lui est donnée. Elle ne peut en être propriétaire car elle appartient à la collectivité. Les loyers ne son pas non plus autorisés. Les étrangers habitent dans des appartements publics. C’est pour cela que vous ne rencontrerez jamais de gens qui dorment dans le rues comme chez vous […] Il y a certains  secteurs qui sont sacrés pour nous : la maison, car personne doit dormir dehors s’il ne l’a pas choisi librement ; les soins médicaux pour l’accès aux soins de tous, actifs ou inactifs  »(page 10)

-Nécessité du recul historique pour apprécier les avancées :

« La Libye a été colonisée pendant 600 ans ; ce n’est que depuis 30 ans que nous avons pris notre vie en charge »(page 11)

-A propos du monde de l’entreprise, de l’organisation du travail, de l’égalité entre les sexes:

Dans les entreprises libyennes, on trouve en général un congrès populaire de production. Par exemple : « Notre entreprise n’a pas de patron ; c’est la société libyenne qui en définit les règles ; l’usine est en autogestion, comme toutes les entreprises libyennes. Le fruit de la production est partagé en trois parties égales : 1/3 pour le capital, c’est-à-dire le Congrès général, 1/3 pour l’investissement, machines, achat de matières premières, fonctionnement, commander  et ; 1/3 revient aux travailleurs » (page 14)

L’armée « révolutionnaire » et « populaire » tunisienne protège en permanence l’hypermarché Carrefour (Tunis) des hordes de pauvres qui ont cru faire une « révolution »… Pourtant Gaddafi s’était adressé à eux pour les avertir de ne pas tomber dans le piège et les exhorter à établir un système de démocratie directe dans leur pays; en d’autres termes, une jamahiriya tunisienne gouvernée par eux-mêmes (le peuple) et pour eux-mêmes (le peuple).

L’égalité totale entre hommes et femmes est totale. Par ailleurs :  « après un accouchement, nous bénéficions de trois mois de congés payés. Lors d’un mariage, nous avons un congé payé d’un mois, plus une indemnité de mariage. C’est un don non remboursable, en plus des appareils ménagers et de communication qui sont généreusement offerts par la société. Pour les décès, l’entreprise se charge aussi de tous les frais funéraires » (page 15).

S’agissant de licenciements éventuels: « Nos traditions sociales nous interdisent de mettre quelqu’un à la porte. En cas de contrainte, nous préférons diminuer les heures de travail pour tous »(page 16)

Quant à la mondialisation : « Nous ne sommes pas favorables à la mondialisation s’il s’agit d’augmenter uniquement le rendement et de baisser les coûts de production […] Nous ne voulons surtout à aucun prix de hiérarchie, car nous sommes tous des travailleurs et fiers de notre production »(page 16)

Et puisque même les « corvées » ne sont pas ignorées par ce système de démocratie directe (« Nous sommes responsables de la propreté de chaque chaîne, de chaque secteur et nous nettoyons tous par rotation »)(page15), on comprendra aisément la conclusion des citoyens de la Grande Jamahiriya Libyenne : « L’entreprise pour nous, c’est comme une famille, nous nous y sentons à l’aise… un peu comme chez nous…. »(ibid.)

Conclusion

La force de la machine totalitaire qui contrôle et détruit nos vies provient de son pouvoir planificateur et centralisateur renforcé récemment par sa mainmise sur les nouvelles technologies de l’information. Par conséquent, seules des actions populaires et décentralisées permettront d’arrêter son mouvement génocidaire et liberticide. Or, le secret de la résistance historique et légendaire de la Jamahiriya libyenne aux assauts répétés de l’impérialisme, réside dans sa nature populaire et déconcentrée. Mouammar Al-Gaddafi a, jusque dans ses derniers discours radiodiffusés avant son éclipse, exhorté les peuples égyptien et tunisien à réaliser une authentique révolution par la création de systèmes de gouvernement basés sur la démocratie directe : pour une Jamahiriya tunisienne, une Jamahiriya égyptienne [9], une jamahiriya sous quelqu’autre nom (y compris celui de conseils communistes) que ce soit [10].

SOURCES :

1. Voyage en Jamahiriya Libyenne du 20 au 26 mai 2000. Récit des rencontres, débats, visites, dialogues avec les Congrès de bases, les Comités Populaires et les Comités Révolutionnaires. Alternative 2001 “pour un monde solidaire” (réseau d’échange de pratiques alternatives et de réflexions sur la démocratie directe, locale et participative d’ici et d’ailleurs. Sous la direction de Ginette Skandrani. http://bit.ly/yd15JY (pdf, 1,5 Mo)

2. Thomas Mountain. Lies of the Libyan War. 27 Apr 2012http://www.mathaba.net/members/gold.shtml?sh_itm=171299ee2e7195fbc0e8179af8ad14ef

3. La troisième théorie Universelle. Le Livre Vert de Mouammar Al-Kadhafi. 24 fév. 2012 http://www.mathaba.net/members/?sh_itm=74d1a2202fe6ad04265fb34de15ad22d

http://stcom.net/news/?page_id=7742

4. Le Livre Vert (par Kontrekulture)http://www.kontrekulture.com/achats-livres-subversifs/122-le-livre-vertmouammar-el-kadhafi.html

5.  Révolutionnaire tunisien, que savais-tu et que sais-tu encore de la Libye? Les Pacifistes de Tunis, 25 janv. 2012

http://www.mathaba.net/news/?x=629835

6. Jorge Capelán y Toni Solo. Libia : Fariseos y la destrucción de un pueblo. 22 de septiembre 2011 « Ninguna dictadura habría sobrevivido a la agresión despiadada de la fuerza militar de la OTAN durante tantos meses. A pesar de ese error analítico, los hermanos de Tudeh entienden el concepto de la legitimidad. » http://tortillaconsal.com/fariseos.html

7.  Muammar Qaddafi: Is communism truly dead? [Le communisme est-il vraiment mort?] 10 Apr 2012

http://www.mathaba.net/news/?x=630217

8.  Gaddafi, un anarchiste vraiment libertaire. Les Pacifistes de Tunis, 23 fév. 2012 www.lavoixdelalibye.com/?p=3828

9. Annonce du projet de formation du Hezb El-Jamahiry (parti jamahirien de la démocratie directe) à Tunis. Les Pacifistes de Tunis, 17 avril 2012 http://lavoixdelalibye.com/?p=4418

10. A Jamahiriya by Any Other Name. 25 June 2011 mathaba.net/news/?x=627279

Lire aussi :

Ginette Hess Skandrani. « La société libyenne, les congrès populaire, les différents comités ». Juillet 1998. Publié sous forme de commentaire à l’adresse suivante : « Kadhafi n’était pas un dictateur ! ». 13 novembre 2011

http://www.mai68.org/spip/spip.php?article3423

Commentaire ultérieur (GHS): « J’ai écrit ce texte en 1998, suite à mes voyages et participation à des congrès de base ou secondaire,  à Tripoli ou à Syrte, à des réunions avec des congrès populaires, à des conférences sur la démocratie directe ou sur l’écologie et le pacifisme.  Je ne sais pas où en sont les Libyens sur leurs propositions de démocratie participative et directe. La Jamahiriya, en s’ouvrant au libéralisme, dès la levée de l’embargo (je pense que c’était une des conditions émises par les USA afin de lever l’embargo) a essayé de foncer dans la société de consommation et de production capitaliste. Elle a de ce fait réduit la redistribution et je pense que cela a généré beaucoup de mécontentement. Et, c’est peut-être, je n’oserais l’affirmer, une des raisons qui ont fait que certains déçus du système ont rejoint les rebelles qui étaient orchestrés pour détruire la Jamahiriya ».

 Extrait du Livre Vert :

Les congrès populaires sont l’unique moyen de la démocratie populaire. Tout autre système est une forme non démocratique de gouvernement. Tous les régimes gouvernementaux qui prévalent actuellement dans le monde ne seront pas démocratiques tant qu’ils n’auront pas découvert ce moyen. Les congrès populaires sont l’aboutissement du mouvement des peuples vers la démocratie. Les congrès populaires et les comités populaires ne sont pas des inventions de l’imagination, dans la mesure où ils sont le produit de la pensée humaine qui a assimilé les différentes expériences des peuples pour aboutir à la démocratie.

La démocratie directe, quand elle est mise pratique, est indiscutablement et incontestablement la méthode idéale de gouvernement. Comme une nation, quelque soit sa population, ne peut être rassemblée pour discuter, étudier et décider de sa politique, les sociétés sont détournées de la démocratie directe, qui est demeurée une idée utopique éloignée de la réalité. Elle a été remplacée par de nombreuses théories de gouvernement, telles que les assemblées parlementaires, les coalitions de partis, les référendums. Toutes ont conduit à isoler le peuple de l’activité politique, à usurper sa souveraineté, et à confisquer son pouvoir au profit d' »appareils de gouvernement » successifs et en conflit, qu’ils soient individu, classe, secte, tribu, Parlement ou parti.

Le « Livre vert » annonce au peuple la découverte du chemin de la démocratie directe grâce à un procédé novateur. Puisque l’idée de l’exemplarité de la démocratie directe faisait l’unanimité mais qu’il était impossible de la mettre en pratique et puisque la troisième théorie universelle nous présente une expérience réaliste de la démocratie directe, le problème de la démocratie se trouve donc définitivement résolu dans le monde. Il ne reste plus aux masses qu’à lutter pour abattre toutes les formes dictatoriales de gouvernement qui dominent actuellement l’univers et qui sont fallacieusement baptisées démocraties; du Parlement à la secte, de la tribu à la classe, du système de parti unique au bipartisme ou au multipartisme !

La démocratie n’a qu’une seule forme et une seule théorie. Les différences et les divergences entre les systèmes dits démocratiques sont la preuve qu’ils ne sont pas démocratiques. Le pouvoir du peuple n’a qu’un seul visage et on peut réaliser le pouvoir populaire que d’une seule manière: par les congrès populaires et les comités populaires: « Pas de démocratie sans congrès populaires » et des comités populaires partout.

Premièrement, le peuple se divise en congrès populaires de base. Chaque congrès choisit son secrétariat. L’ensemble de ces secrétariats forment à leur tour des congrès populaires, congrès différents de ceux de la base. Puis l’ensemble des congrès populaires de base choisit des comités administratifs populaires pour remplacer l’administration gouvernementale. Dès lors, tous les services publics se trouvent dirigés par des comités populaires responsables devant les congrès populaires de base, lesquels leur fixent la politique à suivre et en contrôlent l’exécution. Ainsi l’administration et son contrôle seront populaires et il sera mis fin à la définition désuète de la démocratie selon laquelle: « La démocratie, c’est le contrôle du gouvernement par le peuple. » La définition juste qui la remplacera est: « La démocratie, c’est le contrôle du peuple par le peuple. »

Tous les citoyens membres de ces congrès populaires appartiennent, par leurs fonctions ou leurs professions, à des groupes ou des catégories différentes: ouvriers, paysans, étudiants, commerçants, artisans, fonctionnaires, etc. En plus de leur appartenance en tant que citoyens, aux congrès populaires de base ou aux comités populaires, ils doivent constituer des congrès populaires professionnels qui leur sont propres.

Les problèmes évoqués par les congrès populaires de base, les comités populaires, les syndicats et les associations professionnelles, prendront leur forme définitive au Congrès Général du Peuple où se retrouveront les groupes exécutifs des congrès populaires, des comités populaires, des unions syndicales ou professionnelles.

Ce qui est débattu par le Congrès Général du Peuple, qui se réunit une fois par an, sera soumis à son tour aux congrès populaires et aux comités populaires, aux syndicats et aux associations. Les comités populaires, responsables devant les congrès populaires de base, commenceront alors de mettre à exécution le programme ainsi élaboré contrairement aux assemblées parlementaires.

Le Congrès Général du Peuple n’est pas un rassemblement de membres d’un parti ou de personnes physiques mais la rencontre des congrès populaires de base, des comités populaires, des syndicats et de toutes les associations professionnelles. Ainsi la question de « l’appareil de gouvernement » sera résolue et même temps il sera mis fin aux appareils dictatoriaux. Le peuple deviendra « l’appareil de gouvernement » et le problème de la démocratie dans le monde sera définitivement résolu.

 

About Les Pacifistes de Tunis

Nous sommes un collectif de citoyens (en majorité des femmes) ayant décidé de réagir à la guerre impérialiste et hyper-totalitaire contre la Grande Jamahiriya Libyenne, menée avec la complicité des médias et partis politiques tunisiens dans leur très grande majorité… Depuis près d’un siècle, l’opposition à l’impérialisme implique de défendre sans hésiter tout pays à travers le monde (du Zimbabwe à Cuba et de la Syrie au Nicaragua) qui serait agressé par une ou des puissance(s) néocoloniale(s). Aussi, nous nous tenons sans ambigüité aux côtés de la SYRIE dans son épreuve actuelle. Nous défendrons aussi l’Iran et le Liban malgré les graves et suicidaires erreurs morales («crier avec les loups» contre la Jamahiriya) de leurs dirigeants politiques. Nous n’oublierons jamais les millions de morts causés par les guerres incessantes de l’impérialisme contre les peuples d’Asie (particulièrement les 200 000 victimes, dont 100 000 morts immédiates, des bombes d’HIROSHIMA et NAGASAKI ; la guerre contre le Vietnam, l’Afghanistan, le Pakistan) ; les peuples d’Amérique Latine; du Moyen Orient; d’Afrique. Nous faisons nôtre les consignes humanistes de Che GUEVARA et Mouammar AL-GADDAFI : « Surtout, restez toujours capables de ressentir au plus profond de vous-même toute injustice commise contre quiconque, n’importe où dans le monde. C’est là la qualité la plus belle chez un révolutionnaire ». Les Pacifistes de Tunis

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2 Responses to La démocratie directe, secret de l’efficacité de la résistance des peuples à l’impérialisme

  1. admin says:

    Merci pour ce travail fantastique!

  2. admin says:

    This too is one of the best on the Libyan Jamahiriya that has been published during the past year. A very good work, very much appreciated! We will publish it probably on Monday, and also hope that translators will volunteer to translate it into English and then into other languages too. It is another highly important article, the readers will thank you!

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