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Aujourd’hui, au regard de la couverture faite par ces médias de l’actualité africaine et même mondiale, on peut, sans risque de se tromper, affirmer que cette presse n’est qu’un instrument de déstabilisation des pays sous-développés et de pérennisation des intérêts occidentaux de par le monde. On comprend alors pourquoi ces médias se sont imposés aux gouvernants des pays africains pour maintenir leur domination dans tous les domaines par le moyen d’un harcèlement médiatique volontairement mensonger.
Des mensonges fabriqués de toutes pièces sont diffusés, parfois avec des témoignages farfelus, rien que pour ternir l’image des hommes politiques africains nationalistes et souverainistes. Les ivoiriens et les démocrates du monde entier ont vécu, au quotidien, cette campagne de dénigrement orchestrée par ces médias contre le Président Laurent Gbagbo. Leurs journalistes et animateurs, notoirement corrompus, ne faisaient que calomnier cet homme intègre qu’ils traitaient de dictateur, d’«exclusioniste», de xénophobe; en un mot Gbagbo était accusé de tous les péchés d’Israël. RFI proférait, à l’encontre du Président ivoirien, les pires invectives que relayait avec délectation BBC, VOA,…. pour le salir au maximum et créer ainsi le lit de la division dans le pays, afin de mieux justifier les actions déstabilisatrices de leurs maîtres impérialistes. Quelle solidarité dans le mal! C’est une grande déception de voir ces organes de presse s’adonner, de la pire des façons, à un dénigrement systématique des dirigeants patriotes africains et donc à des actes de voyoucratie médiatique, eux qui devraient être des modèles d’indépendance, de sérieux, de professionnalisme. Noyés par l’esprit de cupidité extrême, les journalistes de ces organes de presse livrent à la vindicte populaire des honnêtes citoyens, en obéissant aux ordres de leurs maîtres du Club de Sadiques et Voraces Impérialistes Occidentaux (CSVIO). Ces journalistes, très vite affublés du qualificatif de spécialistes ou experts de tel ou tel pays qu’ils ne connaissent du reste que très peu, étalent sur les plateaux de radios et de télévisions leur ignorance autoentretenue des faits africains, dévoilant ainsi qu’ils sont à la solde des desseins morbides de leurs gouvernants. Sur une chaine de télévision française, après les tueries des ivoiriens par l’armée à la solde de Chirac en novembre 2004, un journaliste français, soi-disant spécialiste des questions ivoiriennes, clamait que le pays de Gbagbo était encore un Département d’Outre-mer. Quelle grotesque ignorance pour ce «spécialiste»! Que dire de cette autre journaliste française d’origine camerounaise, prisonnière de ses intérêts égoïstes et qui, pour plaire à ses employeurs, s’évertue, chaque fois par des propos haineux et mensongers, à détruire des dignes dirigeants africains et particulièrement le Président Laurent Gbagbo? Encore une africaine utilisée pour détruire un autre africain, comme au temps de l’esclavage et de la colonisation. Ce comportement inexplicable ne cache-t-il pas une frustration née d’un dépit amoureux occasionné par un pro-Gbagbo ou la recherche d’une forte prime comme dans un film western? Il n’y a vraiment que ces vilains sentiments qui peuvent provoquer une telle haine chez une personne de ce genre. Sinon, comment comprendre qu’une africaine puisse se permettre de participer à la déstabilisation de son continent par les impérialistes véreux qui ne cherchent qu’à s’offrir les têtes des dignes fils et Présidents d’Afrique par le mensonge et la calomnie ? Que cette africaine n’aime pas l’homme politique Gbagbo est compréhensible; mais mentir, organiser et adhérer à une campagne de dénigrement systématique contre cet homme, dont le seul tord était de ne point entrer dans la vision française des Présidents africains, est pitoyable. Que dire de cette célébrissime affaire du franco-canadien André Kieffer? N’est-elle pas aussi un exemple qui a mis à nu la mauvaise foi et la méchanceté de la presse occidentale, qui se veut un modèle de probité ? Il a fallu que ce juge, dont les enquêtes toujours orientées vers le camp des pro-Gbagbo profane, dans un village bété, la tombe d’un fou enterré à cet endroit pour que cette presse, qui n’attendait que ça se mette à hurler dans les quatre coins du monde, que les restes de cet espion français, flanqué du titre de journaliste, venaient d’être découverts. Le lieu choisi de la découverte de ce cadavre par ces menteurs professionnels, le département d’Issia, un village de Bété l’ethnie de Laurent Gbagbo. Tout ceci pour insinuer que les tueurs de Kieffer sont des proches de Gbagbo. Heureusement que le médecin commis à l’analyse de l’ADN de ce squelette a été habité par la raison humaine pour avoir infirmé la thèse des médias français. En tout cas, rien ne l’obligeait à rendre une telle conclusion quand on sait les mensonges servis itérativement aux ivoiriens par les pouvoirs Chirac et Sarkozy. Ce médecin légiste aurait pu tronquer les résultats de ses analyses que personne n’aurait levé le petit doigt. Les médias à la solde des occidentaux auraient amplifié cet autre mensonge pour le transformer en « vérité». Comme ces médias qui ont annoncé à grandes pompes cette découverte macabre ne connaissent pas la honte, ils se sont terrés derrière un mur de silence lorsque leur mensonge a été, une fois encore dévoilé. Malgré tout, l’objectif de dénigrer Gbagbo a été atteint car, ces médias de la haine et du mensonge, refusent toujours de revenir sur leurs galéjades pour rétablir la vérité. Quelles manipulations éhontées de l’information! Désormais, il faut être très prudent devant les informations distillées par tous ces médias de la honte et du faux. Le cas récent du traitement de l’affaire Koné Katinan, porte-parole du Président Laurent Gbagbo, poursuivi par Ouattara, maintenant pour crime de sang, après l’échec de l’enlèvement pour crime économique, en est une illustration éloquente. D’aucuns diraient, pourquoi suivre les informations de ces médias, quand on sait que ceux-ci, distillent des dépêches orientées ne faisant que l’apologie de leurs maîtres et de leurs larbins africains, puis déversent des insanités sur ceux qui privilégient la bonne cause des populations? Déjà au niveau national, pour les pays que ces membres du CSVIO contrôlent à souhait tels que la Côte d’Ivoire, les chaînes de radio et de télévisions publiques sont les relais de ces médias occidentaux. N’est-il pas mieux d’écouter, de voir ou de lire le mensonge original de ces derniers que la «photocopie locale» ? D’ailleurs, pour connaître l’origine de ces informations volontairement tronquées, il faut être connecté directement sur ces chaînes de diabolisation des souverainistes et nationalistes africains. Ainsi, les médias occidentaux sont les bras séculiers des néo-colonisateurs et de leurs multinationales dans le processus de déstabilisation des pays sous développés dirigés par des patriotes qui échappent à leur contrôle. AFP, RFI, en général les médias français, leur relais européens et américains ne sont que des caisses de résonnance du Quai d’Orsay (Ministère des Affaires Etrangères français) pour mener une propagande destructrice afin de donner à la France d’atteindre ses objectifs de déstabilisation des pays africains. Voilà que C. Bouabouvier, le sinistre agent de presse de la DGSE française, vient une fois de plus de déverser de grossières faussetés relatives à un soi-disant rapport de l’ONU qu’ignorent d’ailleurs les agents de cette organisation mondiale en Côte d’Ivoire. Ces médias occidentaux qui, pour cette sale besogne, recrutent plutôt des espions que des journalistes, n’abdiquent jamais sans avoir atteint leurs objectifs funestes. Leur persévérance dans le mal est simplement démoniaque. Comment éviter leur piège diabolique? Même si cela semble impossible pour les pays francophones, l’espoir peut être permis du côté des anglophones qui s’ouvrent de plus en plus sur les médias chinois et russes, plus objectifs dans le traitement de l’information africaine. On citera par exemple le Kenya, avec qui la Chine développe déjà un partenariat dans le domaine de la presse. A l’instar des anglophones, les francophones gagneraient à s’ouvrir à des chaînes de radios et télévisions d’autres horizons et à limiter de plus en plus l’ouverture vers les médias impérialistes. S’il est vrai que les ennemis qui favorisent l’emprise des membres du CSVIO sur l’Afrique demeurent la pauvreté et les politiciens véreux, opportunistes à souhait et prêts à exploiter tous ces mensonges contre leurs propres pays, pour servir le diable, il convient de noter le rôle éminemment néfaste pour l’Afrique de cette presse française qui constitue aujourd’hui une gangrène pour les dirigeants souverainistes africains et donc pour le développement de ce continent. C’est pourquoi, il urge de mettre fin à ces concessions abusives d’exploitation des ondes en modulation de fréquence de l’espace audio-visuel africain et sanctionner lourdement les mensonges de ces médias occidentaux. Il importe aussi de développer la formation académique, civique et politique des jeunesses africaines. Il appartient encore aux journalistes patriotes de réagir promptement aux invectives de ces espions qui se font passer pour des journalistes spécialistes des questions ivoiriennes et africaines mais qui travestissent l’histoire de l’Afrique. Il faut demeurer vigilant devant cette horde de médias occidentaux prêts à détruire les pays pauvres qui ne cherchent qu’à sortir des misères occasionnées par ces mêmes médias et à aspirer à vivre de leurs richesses. Les objectifs macabres de cette presse aux ordres sont désormais connus: créer la division et les rebellions dans les pays sous-développés mais naturellement riches, pour mieux les exploiter. |