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29 mars 2024

Un autre hommage : Hugo Chavez: Il partit mais continuera


Il partit mais continuera…

ferma les yeux,

mais continue à voir,

ferma la bouche,

mais continue à nous parler,

cessa de marcher…

Mais continue à avancer !

 

Compañero combattant,

nous continuerons nos luttes,

nous unirons nos forces,

nous unirons nos voix,

nous unirons nos âmes…

Nous continuerons les combats !

 

Avec la gorge nouée

nos yeux sont inondés,

la voix s’éteint…

L’âme nous est vidée !

 

Une invisible dague,

de douleur et mortel deuil,

précisément nous blesse,

en plein coeur plein

là où ça fait le plus mal…

là où on ne voit pas.

 

Compañero comandant,

ici nous continuons bien sûr…

En résistant, en militant,

en bataillant, en convaincant !

 

Camarade comandant,

ici tu nous passes le témoin,

nous t’aimons, nous te pleurons,

nous promettons cependant,

jamais l’honneur démériter…

Ni jamais fuir, capituler !

 

La patrie ou la mort comandant…

La patrie continue, continuera !

L’équivoque mort trompe, vainc,

mais la puissante vie, éternelle…

Est ici, le peuple continue et continuera !

 

Compañero tu n’est pas mort…

Tu es toujours vivant, s’il te plaît !

Tu ne nous laisses ni abandonnes pas…

Dis-le fort, crie, chante !

Du peuple tu fus la voix…

A présent nous sommes la tienne, éternelle !

 

Mille honneurs à ton illustre nom,

jamais une tache opacifiera ton éclat,

jamais une calomnie souillera ton honneur

jamais l’injure diminuera ton rang !

 

L’Empire te maudit hier et aujourd’hui encore

les peuples du monde par contre,

t’applaudissent, t’ovationnent, te louent…

Le vénézuelien le premier !

Le Capital te méprise, regardez ça,

te diffame, te diabolise, te haït…

Ils veulent que tu te taises !

 

Ils conspirent, ils mentent,

ils attaquent, souillent, tachent…

Même notre deuil ils ne les respectent point !

Ton corps tiède nous le portons encore,

mais même notre douleur ils ne le tolèrent pas…

Ils veulent éteindre ton exemple !

 

Ni des petits souverains de pacotille,

ni des petits présidents gringos, yankees,

moins gringos ou singeant les gringos,

loués à pas cher, imposteurs,

corrompus, corrupteurs,

oppresseurs, criminels, assassins,

réussirent, réussiront,

à t’arrêter, nous arrêter…

Te taire, nous taire, nous stopper!

 

Je suis le jeune

que tu inspiras toujours,

mais aussi le vieux

que tu consolas à temps.

Tu es mon père

qui guideras mes pas,

mais aussi mon fils…

Qui revendiqua la patrie !

 

Je suis ton frère…

qui combattis à tes côtés,

qui compris la lutte…

Qui honoreras l’avenir !

 

Révolution sociale nous dîmes,

Socialisme ici et maintenant…

Nous révolutionnons en marchant !

Nous n’épargnerons nos tâches,

ni ménagerons nos forces…

défis, buts, luttes, bagarres…

Nous sommes là, nous serons là!

Compañero, camarade…

Pour toujours, nous vaincrons !

 

 

Luis Fernando BASURTO

Saint Denis, 06 mars 2013

L’hommage d’un Péruvien à un militant anti-impérialiste et anticolonialiste, un combattant à présent éternel pour la cause de la dignité des peuples.

 

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