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9 octobre 2024

Françafrique : Ils se disent journalistes, mais en réalité sont des espions.


Françafrique : Ils se disent journalistes, mais en réalité sont des espions.

Françafrique : Ils se disent journalistes, mais en réalité sont des espions.
Espion-journaliste… Une double casquette qui agace en Afrique. L’histoire récente… celle de la Côte d’Ivoire est tombée à pic pour étayer nos analyses. Le « général de la rue » Charles Blé Goudé dit-on a été trahi par France 24 avec qui il devait avoir un entretien télévisé. Voulant se rendre à un rendez-vous avec France 24, il a été localisé par les autorités ghanéennes qui ont signalé aux ivoiriennes sa présence sur leur territoire.

L’actuel patron de la COJEP pérorait régulièrement sur les ondes de radios internationales et s’épanchait dans les journaux depuis la chute de son pygmalion politique, Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011. Il ne savait pas que son malheur viendrait de ces hommes dits de médias qui avaient mis sur pied un stratagème pour l’appâter afin de l’extrader vers la Côte d’Ivoire, au moment où les regards sont rivés sur l’actuelle coupe d’Afrique des nations de football en Afrique du Sud.

L’on ne cessera de le mentionner, Cela fait au moins 50 ans que les Services Secrets français usent et abusent des médias et de certains journalistes pour manipuler, tuer et détruire la vérité dans certains conflits en Afrique et dans le monde entier.

Revenons en Afrique.

Pourquoi ces Africains raffolent-ils les médias occidentaux pendant que les médias locaux s’égosillent à longueur des journées à négocier sans succès des interviews avec leurs différents dirigeants ?

Au Cameroun, Félix Roland Moumié fut mort empoisonné le 3 novembre 1960 par William Bechtel « honorable correspondant » du SDECE, les services secrets français qui se faisait passer pour un journaliste.

William Bechtel, est envoyé à Genève pour assassiner Félix Moumié. Il se fait passer pour un journaliste et invite Félix-Roland au Restaurant du Plat-d’Argent dans la Vieille-Ville où il empoisonne Moumié avec du thallium (mort aux rats) versé dans son café. Celui-ci est déclaré mort le 3 novembre 1960 à 19h10. William Bechtel a bénéficié d’un non lieu à son procès 20 ans plus tard.

Ernest Ouandié fut floué à Mbanga par un policier qui se faisait passer pour le Correspondant de Jeune Afrique, avant d’être embarqué par la police.

Au Congo RDC, le « journaliste » Philippe de Dieuleveult qui avait été tué en 1985 était un agent de la DGSE en mission, que les Zaïrois avaient démasqué.

Au Rwanda en 1994 lors du génocide, nous avons vu comment tous les correspondants de RFI avaient mis sur pied des stratagèmes pour brouiller les pistes, manipuler les opinions et travestir la vérité sur ce qui se passait au Rwanda.

Le 8 août 2011, Thierry Meyssan, intellectuel français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Professeur de Relations internationales, enregistrait une vidéo depuis l’hôtel Rixos à Tripoli, peu avant la chute de la ville sous les coups de l’OTAN.

Dans cette vidéo, il expliquait que les journalistes étrangers, en particulier les équipes d’AP, BBC, CNN et Fox, mais aussi de la presse française, sont plus des agents de renseignements que des journalistes.

Or, le 31 octobre 2011, le général américain commandant les opérations en Libye pour le compte de l’OTAN, expliquait benoîtement à Radio Canada que « les renseignements provenaient de beaucoup de sources, parmi lesquelles les médias qui profitaient d’être au sol pour nous fournir beaucoup d’informations sur la localisation des forces terrestres ennemies et ses intentions ».

Plus récente, nous assistons à une autre réalité au Mali. Aucun média ne présente les images réelles de ce qui se passe sur le terrain. Il n’y a que des dépêches usuelles qui ne mentionnent que les succès des frappes de l’armée française. Peut t-on frapper sans qu’il y ait de mort ? Et les civiles décimées ?

Pour Roufaou Oumarou, rédacteur de www.oumarou.org , derrière chaque journaliste français couvrant l’Afrique (surtout « francophone ») peut se cacher une barbouze ou un agent double de la DGSE » Plus loin, il affirme que c’est aujourd’hui que certains africains « convertis de la 25ième heure » découvrent que la qualité de journaliste est une des couvertures les plus utilisées par les services secrets et que les médias peuvent aussi être des auxiliaires des barbouzes. D’autres part à se demander si certains savent bien pourquoi France 24 fût créé il y a quelques années ! Conclu-t-il.

Ce qui est sûr, pour la françafrique, l’information est une arme redoutable. Le traitement des informations par les médias occidentaux est filtré, parfois même organisé. De cela, tout le monde en est parfaitement conscient, et l’Africain doit apprendre à connaître le tempo de ces médias.

Nous savons que l’information est loin d’être objective bien au contraire, l’info est avant tout Françafricaine car, ces médias occidentaux en Afrique se signalent par un parti pris grossier, par une campagne de dénigrement, d’intoxication qui n’échappe à personne…. sans oublier des journalistes qu’ils emploient sur le terrain en Afrique, munis de leur plume et de leur fusil caché comme des caméras cachés.

Source : Africanewswire
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